|
| Homélie | |
| | Auteur | Message |
---|
k11
Messages : 3238 Inscription : 26/11/2014
| Sujet: Homélie Lun 12 Nov 2018 - 21:30 | |
| Homélie à Sainte-Marthe: L’évêque est un serviteur et non un prince Le Pape a esquissé le profil de l’évêque, qui doit être « humble et doux », dans son homélie prononcée ce lundi matin dans la chapelle de la résidence Sainte-Marthe, alors que l’Église fait mémoire de saint Josaphat, évêque et martyr. Benedetta Capelli - Cité du Vatican C’est la première lecture, la lettre de saint Paul apôtre à Tite, qui a guidé la réflexion du Pape qui a évoqué la figure de l’évêque dans ses moindres détails. Une manière selon lui, de définir les critères servant à mettre de l’ordre dans l’Église. Au début fut le désordreCar, l’Église catholique est née certes dans la « ferveur » mais également dans «le désordre». «Il existe toujours de la confusion, c’est la force de l’Esprit Saint. Il ne faut pas s’effrayer devant le désordre, car c’est un beau signe» a affirmé François qui souligne combien depuis les premiers temps de l’Église, des «choses admirables» ont été accomplies. Mais si «l’Église n’est pas née bien ordonnée, bien organisée, sans problème, ni confusion», François admet qu’il faut mettre de l’ordre dans la confusion. «Les choses doivent être organisées». Il cite en particulier le premier Concile de Jérusalem organisé pour réfléchir et se positionner par rapport à la question en débat à l’époque sur le salut des non-juifs. L’Évêque, administrateur de Dieu et non de biens.Et parce que de l’ordre est nécessaire, Paul laisse Tite à Crète, en lui rappelant que «la première chose est la foi». Ce faisant, le saint donne des critères et des instructions sur la figure de l’évêque qui doit être un «administrateur de Dieu», et non des biens matériels et du pouvoir. «L’évêque doit toujours se corriger en se posant cette question : suis-je un administrateur de Dieu ou un homme d’affaires ?». En tant qu’administrateur de Dieu, il doit être «irréprochable», poursuit François. C’est d’ailleurs cette parole même, «irréprochable», que Dieu a adressée à Abraham lorsqu’il lui a dit : «marche en ma présence et sois irréprochable». C’est une parole fondamentale, celle d’un chef, estime le Pape. Le profil de l’évêqueLe Saint-Père rappelle également les écueils à éviter pour l’évêque. Il ne doit se montrer ni arrogant, orgueilleux ou colérique. Il ne doit pas s’adonner à la boisson alcoolisée, un des vices les plus pratiqués à l’époque de saint Paul. Il lui faut aussi résister à la tentation de l’argent. Il ne doit pas y être attaché ou être un homme d’affaires. «Un évêque de ce genre, même s’il n’avait qu’un seuls de ces défauts est une calamité pour l’Église» a affirmé François. Le Pape oppose à ces vices une série de qualités selon lui nécessaires au serviteur de Dieu. Il doit être capable d’offrir son hospitalité, «être amoureux du bien», «raisonnable, juste, saint, patron de soi, fidèle à la Parole qui lui a été enseignée». C’est ainsi que doit être l’évêque. Le Pape estime ainsi que «lorsque des enquêtes sont conduites afin de nommer un évêque, ces questions devraient être posées, dès le début, pour savoir si d’autres évaluations doivent être ensuite menées». Car, rappelle François, c’est la Parole de Dieu qui proclame que l’évêque doit être un serviteur humble et doux, non un prince. Et cela ne remonte pas au Concile Vatican II, mais à saint Paul : «ce n’est pas une nouveauté post-conciliaire, mais cela remonte aux débuts de l’Église quand celle-ci s’est rendue compte qu’elle devait s’organiser», précise le Pape. «Dans l’Église, on ne peut mettre de l’ordre sans ce type d’évêques», estime François. Ce qui compte devant Dieu, ce n’est pas d’être sympathiques ou de bien prêcher, mais l’humilité et le service. Le Pape a enfin évoqué la mémoire de saint Josaphat, évêque et martyr, en demandant de prier pour les évêques afin qu’ils se montrent dignes du profil que dessinait déjà saint Paul. | |
| | | k11
Messages : 3238 Inscription : 26/11/2014
| Sujet: Re: Homélie Jeu 15 Nov 2018 - 21:36 | |
| Homélie à Ste-Marthe: l’Église grandit dans le silence, sans se donner en spectacle
Durant la messe à la Maison Sainte-Marthe, le Pape a commenté un passage de l’Évangile selon saint Luc, en rappelant que l’Église se manifeste «dans l’eucharistie et dans les bonnes œuvres». Barbara Castelli – Cité du Vatican
L’Église grandit «dans la simplicité, dans le silence, dans la louange, dans le sacrifice eucharistique, dans la communauté fraternelle, où tous s’aiment et ne se blessent pas». Le Pape François l’a rappelé durant la messe célébrée à la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. En commentant l’Évangile selon saint Luc, le Pape a rappelé que le Royaume de Dieu «n’est pas spectaculaire» et grandit dans le silence.
Les bonnes œuvres ne font pas la une
L’Église, donc, se manifeste «dans l’eucharistie et dans les bonnes œuvres», même si apparemment «elles ne font pas la une».
L’Épouse du Christ a un tempérament silencieux, elle génère du fruit «sans faire de bruit», sans «faire sonner la trompette comme les pharisiens».
«Le Seigneur nous a expliqué comment grandit l’Église avec la parabole du semeur.
Le semeur sème et la semence grandit de jour comme de nuit… Dieu donne la croissance, et ensuite on voit les fruits.
Mais ce qui est important, c’est ceci : d’abord, l’Église grandit en silence, en étant cachée ; c’est le style ecclésial.
Et comment se manifeste-t-il dans l’Église ?
Par les fruits des bonnes œuvres, pour que les gens voient et glorifient le Père qui est dans la cieux, a dit Jésus, et dans la célébration, la louange et le sacrifice du Seigneur, c’est-à-dire dans l’eucharistie.
Là se manifeste l’Église, dans l’eucharistie et dans les bonnes œuvres.»
La tentation de la séduction
«L’Église grandit par le témoignage, par la prière, par l’attraction de l’Esprit qui est à l’intérieur, et non pas pour les évènements.». Bien sûr, ceux-ci aident, mais «la propre croissance de l’Église, celle qui donne du fruit, est en silence, en cachette, avec les bonnes œuvres et la célébration de la Pâque du Seigneur, la louange de Dieu».
Le Seigneur nous aide à ne pas tomber dans la tentation de la séduction.
«Nous voudrions que l’Église soit plus visible ; que pouvons-nous faire pour qu’elle se voie ?
Souvent, on tombe dans une Église des évènements, qui n’est pas capable de grandir en silence avec les bonnes œuvres, en cachette», a regretté le Pape François.
L’esprit du monde ne tolère pas le martyre
Dans un monde où trop souvent on cède à la tentation du spectaculaire, de la mondanité, de l’apparence, le Pape François rappelle que Jésus lui-même a été tenté par la séduction du spectacle, avec tous ceux qui voulaient voir des beaux miracles… Mais en fait, Jésus a choisi «la voie de la prédication, de la prière, des bonnes œuvres», «de la croix» et «de la souffrance».
«La croix et la souffrance. L’Église grandit aussi avec le sang des martyrs, des hommes et des femmes qui donnent la vie. Aujourd’hui il y en a beaucoup. Curieusement, cela ne fait pas la une, le monde cache cela. L’esprit du monde ne tolère pas le martyre, il le cache», a insisté François en concluant son homélie. | |
| | | k11
Messages : 3238 Inscription : 26/11/2014
| Sujet: Re: Homélie Jeu 6 Déc 2018 - 21:01 | |
| Homélie à Sainte-Marthe: Dieu est le rocher sur lequel construire sa vie
Dire et faire. Sable et roche. Haut et bas : c’est autour de ces mots que le Pape a développé son homélie ce jeudi matin, lors de la messe qu’il a célébrée dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Amedeo Lomonaco- Cité du Vatican
S’appuyant sur les lectures du jour, -Livre d’Isaïe et Evangile selon Saint Matthieu-, le Pape évoque d’abord le premier binôme, «dire et faire», qui distingue deux chemins opposés dans la vie chrétienne : «dire est une façon de croire, mais très superficielle, à mi-chemin.
Je dis que je suis chrétien mais je n’agis pas comme tel. Pour le dire simplement, c’est un peu comme si je me maquillais. Dire sans faire, c’est un maquillage. La réponse de Jésus est toujours concrète. Lorsque quelqu’un s’approchait de Lui et demandait conseil, Il parlait de choses concrètes. Les œuvres de miséricorde en sont».
Sable et roche
Le second binôme que met en exergue le Pape indique également deux directions opposées. Le sable n’est pas solide, c’est le maquillage du chrétien, une vie construite «sans fondement».
Le Seigneur, Lui, est le rocher : «c’est Lui notre force. Mais souvent, celui qui se confie dans le Seigneur n’a pas de succès, il est caché… mais il est solide. Son espérance n’est pas dans le discours, dans la vanité, dans l’orgueil, dans les éphémères pouvoirs de la vie… Le caractère concret de la vie chrétienne nous fait avancer et bâtir sur la roche qu’est Dieu, Jésus. Pas sur les apparences ou sur la vanité, l’orgueil, les recommandations… Non. Sur la vérité».
Haut et bas
Le troisième oxymore, haut et bas, oppose les pas des orgueilleux et ceux des humbles. Puisant dans la première lecture ( Is 26, 1-6), le Pape François souligne que le Seigneur «a rabaissé ceux qui siégeaient dans les hauteurs, il a humilié la cité inaccessible, l’a humiliée jusqu’à terre, et lui a fait mordre la poussière. Elle sera foulée aux pieds, sous le pied des pauvres, les pas des faibles». Et le Souverain Pontife d’observer : «Ce passage du prophète Isaïe a des airs du Magnificat de la Vierge Marie. Le Seigneur élève les humbles, ceux qui vivent dans le concret de chaque jour, et il abat les superbes, ceux qui ont construit leur vie sur la vanité, l’orgueil.. Ceux-là ne durent pas».
Questions pour l’Avent
En ce temps de l’Avent, a conclu le Pape, plusieurs questions cruciales pourraient nous aider : «Suis-je un chrétien du discours ou de l’action ?», «Est-ce que je construis ma vie sur le rocher de Dieu ou sur le sable de la mondanité, de la vanité ?», «Suis-je humble, est-ce que cherche à aller vers le bas, sans orgueil, afin de servir le Seigneur ?» | |
| | | k11
Messages : 3238 Inscription : 26/11/2014
| Sujet: Re: Homélie Mar 11 Déc 2018 - 20:32 | |
| Homélie à Ste-Marthe: comme les martyrs, laissons-nous consoler par Dieu
Lors de la messe à la Maison Sainte-Marthe, le Pape a parlé de la consolation et a fait référence aux martyrs d’aujourd’hui, comme les coptes tués sur une plage en Libye. Debora Donnini – Cité du Vatican
Le Seigneur nous console avec la tendresse, comme le font les mamans qui caressent leur enfant quand il pleure.
Le Pape François l’a souligné lors de la messe à la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, exhortant à se laisser consoler par Dieu et à ne pas opposer de résistance.
La Première Lecture, tirée du Livre du Prophète Isaïe, est en effet une invitation à la Consolation : «Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu», parce que «son crime est expié».
Il s’agit donc de la «consolation du salut», a expliqué le Pape, de la bonne nouvelle que «nous sommes tous sauvés».
Le Christ Ressuscité, dans ces 40 jours, avec ses disciples fait justement ceci : consoler.
Mais «nous ne voulons pas risquer» et «nous opposons une résistance à la consolation» comme si «nous étions plus sûrs dans les eaux turbulentes des problèmes».
«Nous faisons le pari sur la désolation, sur les problèmes, sur la défaite», alors que le Seigneur travaille avec beaucoup de force mais trouve de la résistance.
On le voit aussi avec les disciples le matin de Pâques : «mais moi je veux toucher et bien m’assurer». Ceci parce que on a peur d’une autre défaite.
La tendresse : une parole que le monde d’aujourd’hui annule du dictionnaire
«Nous sommes attachés à ce pessimisme spirituel», a regretté le Pape. François a évoqué ces enfants qui pleurent en le voyant lors des audiences, car en voyant son aube blanche, ils pensent qu’il s’agit encore d’un docteur qui va les ausculter!
«Et comment console le Seigneur ? Avec la tendresse.
C’est un langage que ne connaissent pas les prophètes de malheur : la tendresse.
C’est une parole annulée par tous les vices qui nous éloignent du Seigneur : des vices cléricaux, des vices de chrétiens tièdes, qui ne veulent pas se bouger… La tendresse fait peur.
Mais l’extrait d’Isaïe finit ainsi :
“Comme un berger, il fait paître son troupeau : son bras rassemblent les agneaux, il les porte sur son cœur, il mène les brebis qui allaitent.”
Ceci est la façon de consoler du Seigneur : avec la tendresse. La tendresse console. Les mamans, quand l’enfant pleure, le caressent et le tranquillisent avec la tendresse : une parole que le monde d’aujourd’hui, de fait, annule du dictionnaire. Tendresse.»
La consolation dans le moment du martyre
Le Seigneur invite à nous laisser consoler par Lui, et ceci aide aussi dans la préparation à Noël. Et aujourd’hui, dans la prière de collecte, a rappelé le Pape, nous avons demandé la grâce d’une sincère exultation, de cette joie simple mais sincère :
«Et même, je dirais que l’état habituel du chrétien doit être la consolation. Aussi dans les mauvais moments : les martyrs entrent dans le Colisée en chantant ; les martyrs d’aujourd’hui, je pense aux travailleurs coptes égorgés sur une plage de Libye, sont morts en disant : “Jésus, Jésus”.
Il y a une consolation à l’intérieur, une joie aussi dans le moment du martyre. L’état habituel du chrétien doit être la consolation, qui n’est pas la même chose que l’optimisme, non, l’optimisme est une autre chose. Mais la consolation, cette base positive… On parle de personnes lumineuses, positives : la positivité, la luminosité du chrétien, et la consolation.»
Le Seigneur frappe à la porte avec les caresses : ne résistons pas à la paix
Dans les moments de souffrance, on ne sent pas la consolation mais un chrétien ne peut pas perdre la paix «parce que c’est un don du Seigneur» qui l’offre à tous, aussi dans les moments plus mauvais.
L’invitation du Pape est donc de demander au Seigneur, dans cette semaine de préparation à Noël, de ne pas avoir peur et de nous laisser consoler par Lui, en faisant référence aussi à l’Évangile d’aujourd’hui, tiré du 18e chapitre de Saint Matthieu :
«Que moi aussi je me prépare à Noël au moins avec la paix, la paix du cœur, la paix de Ta présence, la paix que donnent Tes caresses. “Mais moi je suis tellement pécheur…” Oui, mais qu’est-ce que nous dit l’Évangile d’aujourd’hui ? Que le Seigneur nous console comme le pasteur, s’il perd un des siens il va le chercher, comme cet homme qui a cent brebis dont l’une s’est perdue : il va la chercher. C’est ainsi que fait le Seigneur avec chacun de nous. Moi je ne veux pas la paix, je résiste à la paix, je résiste à la consolation…
Mais Lui, Il est à la porte. Il frappe pour que nous ouvrions le cœur pour nous laisser consoler et pour nous laisser mettre en paix.» | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Homélie | |
| |
| | | | Homélie | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |