Les femmes dans l'Eglise Catholique

Florence Saint Hilaire. Institutrice "aux périphéries"

A 16 ans, elle perd sa mère et la Foi. 


Elle se plonge alors dans des études de commerce et de chimie, se marie à un militaire, enfante et choisi de devenir institutrice. 


A 38 ans, en poste à la Réunion, elle retrouve le Christ. 


A partir de ce moment, elle vit de grandes tribulations (procès pour dénonciation calomnieuse, mort de son père, explosion d'AZF à Toulouse...) et se réjouit aujourd'hui d'avoir retrouvé la Foi pour les traverser. 


Aux "périphéries", elle travaille comme institutrice et endure une vie mouvementée au sein de l'Education nationale française comme elle l'a écrit dans «Mon incroyable vie d'Instit» chez Balland Editions. Un Coeur qui écoute du 24/11/2017. 

Nathalie Becquart © Corinne Simon / Ciric

Membre de la congrégation des Xavières, sœur Nathalie Becquart livre un joyeux témoignage sur le sens et les fruits de sa vocation religieuse.

Sœur Nathalie Becquart, 46 ans, fait partie de la Xavière, une congrégation d’inspiration ignacienne, qui doit son nom au patronage de saint François Xavier. Fondée en 1921, reconnue en 1963, « de droit pontifical » depuis 2010, elle compte 120 sœurs réparties dans une vingtaine de communautés sur trois continents. 

Les sœurs ne portent ni voile ni habit religieux. 


Extrêmement mobiles, les xavières, formées pendant une dizaine d’années — du postulat aux vœux définitifs —vont là où on les appelle, pour des missions d’évangélisation temporaires.


 L’auteur, membre du conseil épiscopal du diocèse de Nanterre, a été aumônière d’étudiants à Créteil, et terminera en 2018 son mandat actuel de directrice du Service national pour l’évangélisation des jeunes et pour les vocations (SNEJV) de la Conférence des évêques de France (CEF).



Le texte central de ce petit livre écrit à quatre mains est, dans une version adaptée à un large public, celui d’une conférence prononcée par sœur Nathalie à Rome le 31 janvier 2016 au Vatican, dans la salle Paul VI, à l’occasion de la rencontre internationale intitulée « Vie consacrée en communion », en conclusion de l’Année de la vie consacrée (du 30 novembre 2014 au 2 février 2016). 


Elle avait été sollicitée pour cette intervention par les responsables de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique (Dicastère pour la vie consacrée) pour engager une réflexion sur le thème suivant : « La vie sacrée apostolique dans les cultures contemporaines : lieu de contemplation, de réflexion théologique et de formation à la miséricorde ». 


Sœur Nathalie Becquart s’était exprimée ce jour-là devant environ deux mille cinq cents religieux et religieuses, apostoliques et moines, issus de divers instituts religieux.


« Vivre le présent avec passion »


Au cœur du livre de Nathalie Becquart, une réflexion sur la révolution numérique, la révolution des mœurs, l’individualisme, l’hédonisme, et les bouleversements sociaux qu’ils induisent… 


Dans ce monde en mutation, les religieux apostoliques sont comme des migrants obligés de passer d’une culture à une autre, ou des navigateurs dans la tempête. 

Ils doivent s’adapter à des conditions de vie nouvelles, en se gardant d’oublier leur passé. 


Il leur faut au contraire avoir conscience du chemin d’oblation et de conversion qu’ils ont parcouru pour se laisser « exproprier » d’une vie privée en vue du salut universel. 


L’appel à imiter le Christ est adressé à tout être humain. Mais les consacrés le vivent avec plus d’intensité, d’une façon plus « radicale ». « Ils vivent une aventure humaine et humanisante au service de l’humanisation du monde » parce que « évangéliser c’est aussi humaniser et socialiser », expérimenter, ne pas chercher à imposer une manière unique de vivre leur religion à ceux qui s’adressent à eux mais les aider à construire leur identité, autrement dit à trouver leur vocation et son accomplissement heureux.

 Il leur faut « vivre le présent avec passion », plongés « dans les vagues de l’affrontement au mal, les forces obscures du péché ». 

Elle les compare à Moïse faisant sortir d’Égypte le peuple hébreu. Dans un monde où beaucoup sont désespérés, ils ont à apporter l’espérance et la joie de la résurrection.


Élevée dans le catholicisme, marquée par un oncle prêtre, sœur Nathalie a goûté au scoutisme, s’est passionnée pour la navigation à voile et a déjà publié aux éditions Salvator en 2012 100 prières pour traverser la tempête.


 Aujourd’hui encore, elle préside l’association « Vie en mer – entrée en prière » qui donne à la jeunesse « l’occasion d’avancer dans sa foi et sa vie spirituelle. L’apprentissage de la navigation et la vie en équipage font de ces camps des moments inoubliables ». 


Diplômée de HEC, elle comptait trois années d’expérience professionnelle et de volontariat au Liban quand, en 1995, elle est entrée chez les xavières dont la devise — 

" Passionnées du Christ et du monde" — 

correspondait à son enthousiasme.


 Après avoir étudié la théologie au Centre Sèvres et la sociologie à l’École des hautes études en sciences sociales, elle a trouvé son charisme dans l’évangélisation et l’accompagnement spirituel des jeunes.

Religieuse depuis plus de vingt ans, Nathalie Becquart rappelle que, dans sa jeunesse, elle n’aurait jamais imaginé connaître une vie aussi belle que celle qu’elle mène actuellement à la Xavière, cette congrégation nouvelle et dynamique qui retrouve l’ardeur et la créativité apostolique des origines tout en relevant de son mieux les défis contemporains.


 C’est donc un livre optimiste, écrit tout à fait dans l’esprit du pape François, destiné à rendre l’espérance aux catholiques moroses, à ouvrir les conservateurs les plus farouches à l’ « aggiornamento » perpétuel, et peut-être à attirer à la Xavière davantage de vocations féminines pour continuer à transmettre ce souffle au monde.




https://fr.aleteia.org/2017/04/04/avancer-au-large-avec-soeur-nathalie-becquart/

Et pourtant nos églises sont contaminées par les écrits pauliniens


“Comme dans toutes les Eglises des saints,
——que les femmes se taisent dans les assemblées,
——car il ne leur est pas permis d'y parler ;
——qu'elles soient soumises, comme le dit aussi la loi.
——Si elles veulent apprendre quelque chose,
——qu'elles interrogent leur mari à la maison ;
——car il est choquant qu'une femme parle dans l'Eglise. …"
(1 Corinthiens 14,33b-35)

Mister be a écrit:

Et pourtant nos églises sont contaminées par les écrits pauliniens


“Comme dans toutes les Eglises des saints,
——que les femmes se taisent dans les assemblées,
——car il ne leur est pas permis d'y parler ;
——qu'elles soient soumises, comme le dit aussi la loi.
——Si elles veulent apprendre quelque chose,
——qu'elles interrogent leur mari à la maison ;
——car il est choquant qu'une femme parle dans l'Eglise. …"
(1 Corinthiens 14,33b-35)

Au plan SACRAMENTEL, ce texte s'applique. A la messe, c'est le prêtre homme qui prêche car il représente le Christ.

La femme représente l'Eglise.

Mon but en ouvrant ce fil, c'était pour prouver par des témoignages actuels que ce que l'on dit des femmes "servantes de curé" est faux.

Oui j'ai bien compris ta démarche qui est honorable...mais il faut reconnaître que l'égalité n'est pas encore de mise dans aucune église…
La femme est toujours la servante du curé, du rabbin, du pasteur…
Même si c'est elle qui prépare les pr^ches et si elle est très érudie, elle ne peut pour autant enseigner etc...
D'ailleurs quand je me chamaille avec mon épouse, je lui dis souvent que j'aurais dû choisir une musulmane bien soumise...comme quoi la misogynie de Paul de Tarse a laissé de profondes marques dans nos églises

L'égalité, cela n'existe pas!

Mister be a écrit:

Et pourtant nos églises sont contaminées par les écrits pauliniens


“Comme dans toutes les Eglises des saints,
——que les femmes se taisent dans les assemblées,
——car il ne leur est pas permis d'y parler ;
——qu'elles soient soumises, comme le dit aussi la loi.
——Si elles veulent apprendre quelque chose,
——qu'elles interrogent leur mari à la maison ;
——car il est choquant qu'une femme parle dans l'Eglise. …"
(1 Corinthiens 14,33b-35)

Réponse d'André Frossard : si on demande aux femmes de se taire dans les assemblées, cela montre qu'elles y parlaient.

Ce n'est pas le cas dans toutes les religions et toutes les cultures!
Paf!

Bonjour

Par Mgr Jacques Perrier

Quelle est la place de la femme dans l’Église ?

Au fil des siècles, bien des femmes, religieuses et laïques, ont tenu des places décisives dans l'Église. Que l’ordination soit réservée aux hommes n’exclut pas les femmes des postes de responsabilité. Les derniers papes ont insisté sur leur charisme propre dans la vie de l’Église.

   1.

   Il faut d’abord revenir aux sources, observer le comportement de Jésus dans les évangiles, voir quel est son enseignement sur le mariage. Saint Paul a la réputation d’être misogyne : l’est-il vraiment ?

Voir la suite:

https://questions.aleteia.org/articles/66/quelle-est-la-place-de-la-femme-dans-leglise/

Bien sûr que l'égalité n'existe pas...on doit parler de complémentarité, c'est un fait!
Qu'il y a des docteurs féminins dans l'Eglise
On comprend la jalousie des apôtres pour Marie Madeleine
La situation nouvelle que les femmes connaissent grâce à l’Évangile ne supprime pas toutes les différences dans le rôle que chaque sexe est appelé à jouer au service de Dieu. Ces rôles ne sont pas interchangeables.
À propos du service de la Parole, le fait même que la question de la parole publique des femmes se soit posée montre qu’un changement était intervenu. Il n’en aurait pas été question dans la synagogue juive ou dans l’assemblée grecque.
Paul s’exprime plus précisément sur ce chapitre à plusieurs reprises : une fois, il reconnaît aux femmes la possibilité de prophétiser ou de prier en public (1 Co 11.5) ; une autre fois, il ne leur permet pas d’enseigner et de dominer l’homme (1 Tm 2) ; ailleurs encore, il mentionne que les femmes doivent se taire et rester soumises (1 Co 14.34) – certains exégètes, cependant, lisent plutôt dans ce passage l’interdiction d’un bavardage intempestif...beau stéréotype de la femme!

Une question se pose : ces textes pauliniens doivent-ils être compris comme des règles fondamentales et permanentes, ou comme des conseils de sagesse, applicables à une situation donnée, celle de l’Église du premier siècle ?

Pour moi, Mister be, l'Eglise des premiers siècles était à ses tout début et, au fil du temps, ça a évolué.

Je ne connais pas de femmes "servante de curé" : ils emploient une cuisinière pour préparer leurs repas et s'ils ne lavent pas leurs caleçons eux-mêmes, ils vont à la laverie. Même les aubes passent par le pressing.

Je pense Mister be que tu fais une fixette sur St Paul : non mais, tu ne vas t'y mettre aussi comme les musulmans ? sinon, je conseille à G (ta femme) de faire grève...

Le curé de Saint Gely du Fesc a une bonne.

florence_yvonne a écrit:

Le curé de Saint Gely du Fesc a une bonne.

c'est son droit s'il peut la payer.

Mais qu'on ne vienne pas dire ici que ce sont les bonnes sœurs qui sont les bonniches des curés, parce que ce N'EST PAS VRAI.

Je pensais qu'elle était bénévole.

La seule fois où j'ai vu une sœur préparer à manger à un curé/prêtre c'était par compassion car ces derniers sont bien seuls... et elle l'a fait avec entrain, comme lorsque l'on reçoit une personne que l'on aime à dîner

C'est tout à fait louable.

florence_yvonne a écrit:

Je pensais qu'elle était bénévole.

c'est possible. Dans le temps, quand le curé avait un presbytère pour lui tout seul, il n'était pas rare que ce soit sa sœur qui tienne la maison.

Maintenant, la plupart vivent en communauté et ont ainsi moins de charges à payer.

Les femmes dans l'église sont parfois difficiles à comprendre.

Dans mon village, il y a un relais du secours catholique, qui n'est tenu que par des femmes, j'avais entendu de source sure dire qu'elles manquaient de bénévoles, j'y suis aller pour me proposer, elles ont refusé ma candidature.

Pas assez bien pour mesdames ?

florence_yvonne a écrit:

Les femmes dans l'église sont parfois difficiles à comprendre.

Dans mon village, il y a un relais du secours catholique, qui n'est tenu que par des femmes, j'avais entendu de source sure dire qu'elles manquaient de bénévoles, j'y suis aller pour me proposer, elles ont refusé ma candidature.

Pas assez bien pour mesdames ?

Faut pas mélanger non plus le service d'Eglise et les associations. Moi non plus, je ne suis pas "assez bien" pour le Secours Catholique, mais j'ai été bien acceptée au "Secours Populaire" (pour faire de la paperasse, mais ça les aidait)