La place de la Vierge Marie dans le salut apportée par Jésus

Le salut, le Seigneur Jésus nous le donne en mourant comme le grain semé en terre. Pourquoi le grain meurt-il en terre ? Pour donner la vie à une multitude de grain de blé.

De quelle vie Jésus est-il porteur, et que nous ne possédons pas quand nous sommes enfantés dans le corps de notre mère ?  La vie de la grâce.

Et qu'est-ce que "la vie de la grâce" c'est "la vie de Dieu", la vie donnée par Dieu, dont était rempli Jésus et dont il nous parle ici :

"Comme le Père, en effet, a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d'avoir, lui aussi, la vie en lui-même  (Jean 5, 26)

On peut donc dire de Jésus, qu'il était plein de grâce, à l'image de Marie à qui l'ange a dit "vous êtes comblée de grâce".

" L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »  (Luc  1, 28)

Quelle différence existe-t-il alors entre Marie et son Fils ?  

C'est que la grâce dont Marie fût comblée dès le premier jour de sa conception, elle l'a reçue de Dieu, et donc de son Fils qui est Dieu devenu homme en son sein.

Et comme le sein de Dieu, c'est le Saint Esprit, on peut dire que Marie a été comblée de la grâce donnée dans le sein de Dieu, le Saint Esprit, cette grâce de Dieu que Jésus possédait en plénitude, parce qu'engendré depuis toute éternité, dans le Sein de Dieu, comme Parole, pour faire don à son Père, de la Vie dont il était rempli, la Vie qu'il a reçu de son Père, dans le Saint Esprit, pour que son Père soit rempli de cette Vie. La grâce, c'est la Vie divine donné dans le Saint Esprit par le Verbe, par qui Dieu se donne à Lui-même sa Vie, sa grâce.

Quelle est la différence entre Marie et nous ?

C'est que nous, nous recevons de Jésus, cette grâce dont elle fût remplie dès le premier jour de sa conception, nous ne la recevons pas le jour de notre conception, nous ne sommes pas rempli de la grâce, quand nous sortons du sein de notre mère, ce qui fût le cas de Marie.

Nous, nous recevons la grâce, la vie de Dieu, de l'Eternel, la Vie Eternelle, en mangeant le Pain de Vie donné par Jésus, en entrant, par notre communion au Pain de Vie, en Jésus de qui nous recevons la grâce. Pour recevoir en nous cette grâce, il nous faut "naître de nouveau", c'est à dire "une deuxième fois", cette fois-ci dans le sein de Dieu devenu homme, et pas le Saint Esprit.

C'est de Dieu devenu homme dans son Verbe né de la Vierge Marie, que nous recevons la grâce donnée par le Saint Esprit ; et c'est de ce même Dieu devenu homme dans son Verbe (Jésus), qu'est nourrie en nous la Vie de la grâce, par le pain de Vie qui nous donné à manger chaque dimanche.

Jésus est très clair :

"En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et ne buvez son sang, [b]vous n'avez point la vie en vous-mêmes.[/b) Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. (Jean 6, 54)

Pour voir le Royaume de Dieu, non seulement il faut naître une nouvelle fois, cette fois-ci dans le sein de Dieu devenu homme, mais en plus, à l'image de l'homme qui naît dans le sein de sa mère, il nous faut recevoir de notre mère et notre père, la nourriture qui va nourrir cette vie reçue et nous faire nous développer dans cette vie et qui nous est donné dans le sein de notre mère, par son sang.

D'où l'importance une fois qu'on est né de nouveau, une nouvelle fois, mais cette fois-ci dans le sein du Christ, qu'Est l'Eglise son Corps, notre Sainte Mère l'Eglise, d'être nourri dans cette Vie, en venant recevoir à sa table, la table dressée par notre Sainte Mère l'Eglise, le Pain de Vie gagné pour nous, par notre Père, Jésus, le Fils de Dieu, ce Pain qu'il nous donne à manger, par les mains de ses serviteurs, qui aux côtés de Marie notre Mère, prennent avec Lui, soin de nous.

On voit donc de suite quelle place Marie tient dans l'histoire du salut, de notre salut.

Elle se tient au côté de son Fils, et de ses serviteurs, les prêtres, non seulement parce que ce Pain de Vie c'est elle qui nous l'a donné en donnant au Fils de Dieu sa chair, Jésus son Fils qui est notre Pain de Vie, le Pain de Vie descendu du Ciel ; mais qui en plus, à l'image de toute mère de famille, nous éduque à la Vie dans la grâce, aux côtés de Jésus et de ses serviteurs, le Pape, les prêtres et les évêques.


Naître une nouvelle fois, après notre naissance dans la vie humaine (reçue de notre mère qui doit être nourrie pour que nous grandissions dans cette vie humaine) pour naître dans la Vie de Dieu, dans la Vie de la Grâce, c'est indispensable, comme il est indispensable de nourrir en nous cette Vie de la grâce, pour que nous grandissions dans la Vie de la grâce.

On voit donc que Marie a une place prééminente dans l'histoire de notre salut, parce que c'est elle qui nous a donné "le Pain de Vie", en donnant sa chair à Jésus et qui a permis en mettant au monde Jésus, en l'élevant, à Jésus de devenir adulte pour qu'il puisse se donner à nous.

On comprend mieux alors pourquoi Jésus lui a confiée la mission d'être notre Mère à tous, le mère de l'Eglise. Parce qu'aux côté du Père le Véritable Vigneron et de ses serviteurs, les Apôtres de Jésus et leurs successeurs, elle nous aide à grandir dans la Vie de la grâce.

Marie, après avoir aidé, aux côtés de Joseph, Jésus a grandir ; elle aide, aux côtés de Dieu le Père, à qui Jésus nous a confié, nous ses enfants, à grandir. C'est la mission que Jésus son Fils, notre Père, lui a confié avant de mourir, en lui disant "Femme, voici ton fils, en lui montrant Jean et au delà tous ses enfants, enfantés dans la Vie de la Grâce".

Marie est la mère de tous ceux qui sont une seul Vigne, un seul Corps avec Jésus, tous ceux en qui Jésus est né de Nouveau pour faire d'eux des enfants de Dieu, remplis de sa grâce et de la grâce dont Dieu a comblé sa mère, avant qu'elle lui fasse don de sa chair.

Je le sais que Marie est ma mère, car elle me l'a dit, avec mon père Saint Joseph, avec mon Père du Ciel qui se sont montrés à moi ; comme notre Père et Jésus l'avait promis :

"Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui-là qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père; et moi je l'aimerai et je me manifesterai à lui." (Jean 14, 21)

Saints 24- La Vierge Marie a-t-elle une trop grande place chez les catholiques (6 mn)