Un exemple de falsification de la pensée du Pape François : "Le Pape François exhorterait les catholiques à accepter les actes LGBT"

Je ne peux pas être plus clair que dans mon dernier message. Si votre logique est la 2ème alors votre logique n'est pas évangélique. Sinon si elle est la première alors vous avez la même que celle de François.

"Mais celui qui ne veut pas quitter son péché restera certainement dans les ténèbres"

Et celui qui est dans les ténèbres ne voudra certainement jamais quitter son péché.

On est face à un cercle vicieux...

ah non j'ai oublié une 3ème logique qui est similaire à la 2ème mais en pire :

3/ Jésus envoit des disciples au pécheur pour lui dire "convertis toi d'abord et ne pèche plus, sinon tu iras en Enfer. Nous t'amèneront ensuite vers Jésus lorsque tu seras saint"

Thy Kingdom come a écrit:

QCM

Quand Jésus guérit un pécheur dans la Bible il s'y prend comment ?

1/ Jésus rencontre le pécheur, qui est touché par son amour et sa miséricorde; Jésus le guérit selon le degré de sa foi

2/ Jésus envoit des disciples au pécheur pour lui dire "convertis toi d'abord et ne pèche plus, nous t'amèneront ensuite vers Jésus pour qu'il te guérisse"

Votre logique semble être la 2ème, pourtant ce n'est pas celle de Jésus. Seule la foi nous guérit et nous aide à ne plus pécher. Mais la foi en quoi ? En Jésus. Donc Jésus d'abord ! D'abord la lumière, d'abord la Miséricorde.

Et vous sombrez dans le protestantisme...

vous ne voulez pas me répondre dite plutot !

l'Eglise catholique enseigne que pour obtenir le pardon de Dieu il faut d'abord se convertir. Quant aux textes bibliques on peut les interprétez dans le sens qui nous convient. On doit donc croire à l'interprétation de l'Eglise

oui le pardon de nos fautes requiert la reconnaissance de nos fautes et notre pénitence. Mais cette reconnaissance nécessite la reconnaissance du besoin d'un sauveur et la rencontre avec Jésus. Et cela peut se faire même au moment extrême de la mort, avant l'arrêt définitif du coeur si vous voulez. Mais au niveau de l'âme à ce moment il peut y avoir une rencontre avec Jésus que nous ne voyons pas de l'extérieur, et alors si elle accepte sa miséricorde elle est guérie et pardonnée.

En réalité la mission de François semble être à la fois celle du "Je ne te condamne pas" adressé aux périphéries (ceux qui ne connaissent pas encore Jésus donc PAS LES CATHOLIQUES, les chrétiens qui essaient de s'approprier cette parole à leur compte pour justifier leurs péché n'ont jamais rencontré le Christ et sont des imposteurs !!) et le "Va et ne pèche plus" adressé à ceux qui se mettent à la suite du Christ par la foi, une fois que leur coeur s'est mit à aimer Jésus.

Si vous prêtez attention au récit de la rencontre avec la femme adultère (il n'est pas dit que c'est Marie Madeleine mais c'est un détail de peu d'importance) Jésus ne se présente pas comme quelqu'un d'exigeant, bien au contraire. Il lui dit juste "ils ne t'ont pas condamnée ? Moi non plus je ne te condamne pas". Ensuite seulement, une fois que la miséricorde a agit dans le coeur de cette femme Jésus lui a présenté ses exigences car il voyait que son coeur s'était mis à l'aimer.

C'est essentiel de percevoir cela. Car avant la rencontre cette femme se faisait presque lapider par des hommes qui avaient une représentation idéologique de Dieu à travers la loi pesante et extérieure de Moïse. Pendant il y a la rencontre et la douceur miséricordieuse de Jésus (le Pape vers les périphéries), après seulement a lieu l'invitation de Jésus à ne plus pécher car elle devenait alors l'une de ses disciples.

Etre disciple pour comprendre et accueillir l'exigence de Jésus. Avant la miséricorde est première. La compassion, le non jugement (contrairement à celui du monde), cela touchera le pécheur et l'interpellera. On lui présentera alors ce Jésus dont nous vivons par la foi et il en tombera surement lui aussi amoureux. Il sera alors temps de lui parler de la doctrine.

Il y a autre chose. Dans le cas de cette femme il y a le fait de ces hommes au coeur endurci qui lui mettent devant les yeux ses péchés (alors qu'eux même sont pécheur peut être pire même que cette femme car ils ont le coeur incapable de compassion). Mais il n'y a aucun disciples de Jésus parmi eux et ce n'est non plus Jésus qui les lui énonce.

Face aux autres pécheurs qui appellent Jésus, Jésus s'adresse à eux avec un "que veux tu que je fasse pour toi". Il invite le pécheur à reconnaitre son besoin d'être guéri même s'il ne sait pas que sa blessure ou son infirmité est la conséquence de ses péchés (ce n'est pas toujours le cas mais c'est ainsi dans les évangiles). Jésus attend donc que le pécheur demande la guérison, non pas de ses péchés mais de ses maux bien humains. Jésus ne leur propose jamais de les guérir de leurs péché mais de leur aveuglement, de leur paralysie, de leur surdité, etc... tout ce qui représente un mal avant tout d'ordre spirituel. Car les guérisons de Jésus ont un but pédagogique. Mais pendant qu'a lieu cette rencontre avec Jésus, le coeur du pécheur se transforme déjà un peu et Jésus le guérit de son infirmité en lui disant "qu'il te soit fait selon ta foi" ou "ta foi t'a sauvé, va et ne pèche plus si tu ne veux pas que cela empire la prochaine fois"

On voit donc que Jésus attend une prise de conscience de la part du pécheur, ce n'est ni lui ni ses disciples qui prennent tel homme à part en lui énonçant tous ses péchés ou en le menaçant de l'Enfer. Jésus attend une prise de conscience de la part du pécheur, mais non pas tant de son péché que des conséquences de celui ci. Jésus attend également une prise de conscience du besoin d'un sauveur, une reconnaissance en lui du Messie promis à Israël. Avec ce début de foi Jésus peut le guérir et par conséquent prend également sur lui le péché de cet homme (qu'il ira à la fin clouer sur la Croix). Mais Jésus ne lui dit de ne plus pécher qu'une fois l'avoir guéri, une fois que son coeur s'est ouvert à la Miséricorde de Dieu !

Jésus pour autant n'a pas guérir tous les malades qui se présentaient à lui. Non pas parce qu'ils ne se reconnaissaient pas pécheurs, du moins pas directement ou consciemment, mais parce qu'ils reconnaissaient en Lui le Sauveur promis, le Messie. Cette foi était requise pour que Dieu puisse les guérir et leur pardonner leurs péchés. Car reconnaitre en Jésus le Sauveur promis, et accourir à lui même pour qu'il nous guérisse d'un maux d'ordre physique, c'est reconnaitre inconsciemment la nécessite d'un salut d'ordre plus grand, touchant plus que notre corps mais notre âme, un salut d'ordre spirituel que Dieu seul peut nous offrir.

Si on regarde tout ce schéma, cette pédagogie de Jésus qui est celle de Dieu, on constate que c'est celui que suit le Pape François.

Ce qui fait énormément de mal à son pontificat ce sont les médias et les catholiques qui transforment ses propos ou intentions ou cherchent à justifier le péché à cause de sa pastorale. Mais le Pape n'y est pour rien ! On aurait pu faire le même reproche à Jésus et on n'a pas manqué de le faire. "Comment peut il manger à la table de ces hommes, on voit qu'il ne sait pas que ce sont des pécheurs !"

Ne soyons pas de ceux la !

monge a écrit:

Thy Kingdom come a écrit:

QCM

Quand Jésus guérit un pécheur dans la Bible il s'y prend comment ?

1/ Jésus rencontre le pécheur, qui est touché par son amour et sa miséricorde; Jésus le guérit selon le degré de sa foi

2/ Jésus envoit des disciples au pécheur pour lui dire "convertis toi d'abord et ne pèche plus, nous t'amèneront ensuite vers Jésus pour qu'il te guérisse"

Votre logique semble être la 2ème, pourtant ce n'est pas celle de Jésus. Seule la foi nous guérit et nous aide à ne plus pécher. Mais la foi en quoi ? En Jésus. Donc Jésus d'abord ! D'abord la lumière, d'abord la Miséricorde.

Et vous sombrez dans le protestantisme...

Confession d'Augsbourg, charte du pro-testantisme
XII. De la Pénitence
  Quant à la Pénitence, nous enseignons que ceux qui ont péché après le Baptême obtiennent la rémission des péchés, toutes les fois qu’ils font pénitence, et que l’Église ne doit pas leur refuser l’Absolution. La vraie Pénitence ne comprend, à proprement parler, rien d’autre que la contrition, autrement dit, la douleur ou la terreur qu’on ressent à cause du péché, et, en même temps, la foi en l’Évangile ou en l’Absolution, (c’est-à-dire) la certitude que le péché nous est remis et que la grâce nous est acquise par le Christ. Cette foi console le cœur et lui donne la paix 30). Après cela on doit aussi s’amender et renoncer au péché; car tels doivent être les fruits de la Pénitence, comme le dit Jean-Baptiste, Matth. 3: « Produisez des fruits dignes de la Pénitence » 31). Nous rejetons donc ceux qui enseignent qu’une fois justifié, on ne peut plus retomber dans le péché 32). D’autre part nous condamnons aussi les Novatiens 33), qui refusaient l’Absolution à ceux qui avaient péché après le Baptême. Nous rejetons également ceux qui enseignent qu’on obtient la rémission des péchés, non par la foi, mais par nos satisfactions.

Thy Kingdom come a écrit:

RenéMatheux a écrit:

Thy Kingdom come a écrit:

Je ne vous accuse pas je dis juste que je n'ai pas le même Dieu que vous. Jésus est la parole de Dieu mais la Bible n'est pas la parole incarnée de Dieu.

ce n'était pas la vie d'andré frossard qui comparait la bible à l'eucharistie!

euh sur l'autel pendant l'adoration il y a ce morceau de pain consacré... de même dans la patène. Pas une Bible.

Je vous dit ce qu'il a écrit! Je ne me souviens plus de la phrase exacte!