Le pardon a des conséquences en cette vie et dans l’autre

Réflexion biblique pour le vingt-quatrième dimanche du Temps ordinaire A
Le 11 septembre 2011

L’Évangile d’aujourd’hui (Matthieu 18, 21-35) traite de la nécessité du repentir et du pardon répété pour ceux et celles qui se disent disciples du Christ. Ce texte de l’Évangile peut se diviser en deux grandes parties : la question de Pierre à Jésus : « Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner? Jusqu’à sept fois? » (v. 21-22). Jésus répond à Pierre que le pardon ne connaît pas de limites (v. 22). Puis Jésus raconte la parabole du débiteur impitoyable pour faire passer le message (v. 23-34).

Il y a des ressemblances entre la parabole de Matthieu et l’histoire que raconte Luc 17,4, mais la parabole et sa conclusion ne se trouvent que dans le récit de Matthieu. En regardant de plus près la parabole de Matthieu sur le roi et son serviteur, nous découvrons qu’elle ne décrit pas nécessairement l’insistance de Jésus sur le pardon répété, qui était l’objet de la question de Pierre et de la réponse de Jésus. Le premier serviteur était devenu vulnérable; il était faible et sans ressources devant le roi, dont il ne pouvait qu’implorer la pitié. Il reprend du pouvoir en exigeant de son compagnon qu’il le rembourse et en le faisant jeter en prison pour défaut de paiement. Il ne renonce pas au pouvoir qu’il a sur d’autres. Et pourtant, le geste de ses compagnons qui le dénoncent ressemble fort à l’attitude du premier serviteur; eux non plus ne savent pas pardonner et ils exigent de le voir puni. En fin de compte, le pardon du Père, qui est déjà accordé, sera retiré au jugement dernier à ceux qui n’auront pas su imiter sa miséricorde et pardonner à leur tour (v. 35). Jésus avertit que son Père céleste traitera ceux qui ne savent pas pardonner de la même façon que le roi traite le serviteur impitoyable.

Des questions qui persistent

Qu’est-ce que ça veut dire, « pardonner »? Avant tout, le pardon suppose qu’il y a quelque chose à pardonner. Que ce soit quelque chose d’important ou non, le besoin de pardon signifie que quelqu’un a fait quelque chose de mal. Le mot grec qui est employé pour désigner le « pardon » dans la parabole d’aujourd’hui veut dire « chasser, renvoyer » ou « mettre à part ». Le pardon « renvoie » ce qui a séparé les gens. La colère ou les sentiments de vengeance sont « renvoyés ». En pardonnant, on n’est plus sous le contrôle du geste peccamineux, de l’ancien péché qu’on a subi. Nous savons que Jésus exige de ses disciples un pardon sans limites. Mais le pardon et la miséricorde ne sont pas toujours simples.

Le pardon ne veut pas dire que les gens vont se réconcilier sur-le-champ. Mais il amorce du moins le processus de guérison et aide à écarter les sentiments de vengeance. Le fait d’ignorer l’enseignement de Jésus sur le pardon entraîne de sérieuses conséquences en cette vie et dans l’autre. Croyons-nous vraiment que notre destinée et notre salut éternel sont compromis ou entravés par notre incapacité de pardonner alors que nous sommes sur cette terre? Comment rendre justice et montrer de la miséricorde? Assurément, ce ne sont pas là pas pour nous des questions faciles et elles font lever en nous des nœuds d’émotions qu’on retrouve d’ailleurs dans la parabole d’aujourd’hui.
Aussi faut-il prêter une grande attention aux paroles du Siracide dans la première lecture (27, 30-28:7): « Rancune et colère, voilà des choses abominables où le pécheur s’obstine. L’homme qui se venge éprouvera la vengeance du Seigneur; celui-ci tiendra un compte rigoureux de ses péchés. Pardonne à ton prochain le tort qu’il t’a fait; alors, à ta prière, tes péchés seront remis. »

Lire la suite : http://seletlumieretv.org/blogue/benoit-xvi/le-pardon-a-des-consequences-en-cette-vie-et-dans-l%E2%80%99autre

En fait, si on prie pour celui qui vous a fait du mal on change son péché en bien

Et on incite son ennemi a nous faire plus de mal!

parce qu'il sait que vous avez prié?

Mister be a écrit:

Et on incite son ennemi a nous faire plus de mal!

Le pardon coupe court la spirale du mal. La haine et la rancoeur ne font que l'alimenter.

RenéMatheux a écrit:

En fait, si on prie pour celui qui vous a fait du mal on change son péché en bien

alors prions pour les intégristes car coté péché, ils sont bien chargés

On ferait de prier pour les avorteurs, peché beaucoup plus grave qui ne peut etre remis que par l'évèque.
Il faut aussi prier pour les bébés qui ont été tués afin d'effacer le péché de ces gens!

RenéMatheux a écrit:

En fait, si on prie pour celui qui vous a fait du mal on change son péché en bien

Le péché reste pêché, on ne transforme pas le mal en bien, Dieu ne fait pas du recyclage Par le Pardon de Dieu le pêché est complètement détruit.

Philippe B. a écrit:

RenéMatheux a écrit:

En fait, si on prie pour celui qui vous a fait du mal on change son péché en bien

Le péché reste pêché, on ne transforme pas le mal en bien, Dieu ne fait pas du recyclage Par le Pardon de Dieu le pêché est complètement détruit.

Si je pense!
Le péché est détruit par le pardon! Et votre acte de pardon est un bien extremement précieux!
Et puis, vous savez : Dieu est très surprenant!

RenéMatheux a écrit:

On ferait de prier pour les avorteurs, peché beaucoup plus grave qui ne peut etre remis que par l'évèque.
Il faut aussi prier pour les bébés qui ont été tués afin d'effacer le péché de ces gens!

c'est une question de vue, donc d'aprés rené, vive les intégristes ,leurs actions ne sont pas si graves que cela.
je serai curieux de voir la tête de rené si "un attentat intégriste était touchée sa famille".

ne t'inquiètes pas rené, mon évêque de l'époque me connaissait bien

Attentat integriste? Citez en un?

c'est une blague,il y a en a de part le monde tous les jours.
un exemple:
Attentat intégriste contre des touristes
VENDREDI, 19 SEPTEMBRE, 1997
L'HUMANITÉ
DIX personnes, dont au moins six touristes allemands, ont péri carbonisées hier dans un attentat contre un autocar de tourisme devant le Musée des antiquités égyptiennes, en plein centre du Caire. Deux Egyptiens, dont le chauffeur du car, figurent parmi les morts, selon la police égyptienne. Des doutes subsistaient sur la nationalité des deux autres victimes. Dix-neuf autres personnes, dont deux des assaillants, ont été blessées. L'autocar avait été affrété par la compagnie Spring Tours pour trente-trois touristes allemands qui se trouvaient au Caire depuis quatre jours et devaient se rendre jeudi à Alexandrie. C'est au moment où les touristes remontaient dans le car, après la visite du musée, qu'a eu lieu l'attaque.

Selon les témoins, les assaillants étaient au nombre de quatre. Ils ont lancé plusieurs cocktails Molotov contre un autocar de la compagnie Spring Tours stationné sur la place Tahrir, devant l'un des musées les plus fréquentés du monde, en criant «Allah akbar» (Dieu est grand). L'autocar a immédiatement pris feu tandis que les auteurs de l'attentat se dirigeaient vers le jardin du musée. Ils ont tenté d'entrer dans le bâtiment, mais en ont été empêchés par les policiers. Un échange de tirs s'en est suivi au cours duquel deux des assaillants - deux frères - ont été blessés tandis qu'un troisième était arrêté. Le quatrième aurait réussi à prendre la fuite à bord d'une voiture qui l'attendait.

Aussitôt après l'attentat, les forces de sécurité égyptiennes ont bouclé tout le quartier et renforcé les mesures de sécurité à l'aéroport international du Caire, pour tenter d'empêcher la fuite du ou des terroristes. Le général Mohammad Hadaya, assistant du ministre de l'Intérieur, a annoncé que «les forces spéciales ont été mises en état d'alerte maximum».

Les groupes armés intégristes sont très actifs en Egypte, mais ils s'en prennent généralement plutôt aux représentants de l'Etat - policiers et militaires surtout - ainsi qu'aux coptes, notamment en Haute-Egypte où ont eu lieu jusqu'ici la plupart des attentats intégristes. Une dizaine d'attentats, la plupart revendiqués par le groupe extrémiste armé Jamaa islamiya, ont cependant visé des touristes depuis 1992.

Le dernier, et le plus meurtrier, avait fait dix-huit morts et quatorze blessés parmi des touristes grecs, le 18 avril 1996, devant l'hôtel Europa, sur l'avenue des Pyramides, au Caire. La Jamaa, qui avait revendiqué cet attentat, avait alors affirmé qu'elle croyait avoir affaire à «des touristes juifs».

Selon un décompte publié hier par l'AFP, 1.230 personnes auraient été tuées en Egypte depuis 1992 par la violence intégriste.

L'attentat d'hier survient au lendemain d'une nouvelle déclaration de guerre lancée par le ministre égyptien de l'Intérieur, le général Hassan al-Alfi, à l'égard des intégristes. «Je couperai la tête à ceux qui enfreignent la loi», avait-il déclaré mercredi lors d'une visite à Assiout, principale ville de Haute-Egypte et fief de l'organisation armée Jamaa Islamiya. «Les services de sécurité contrôlent parfaitement la situation à l'intérieur de l'Egypte, mais le terrorisme ne s'est pas arrêté car ses dirigeants circulent et résident librement en Europe et aux Etats-Unis.» Il avait annoncé que l'Egypte était entrée en contact avec «certains pays étrangers» pour obtenir l'extradition de certains chefs intégristes.

A noter que le jour de l'attentat, le président égyptien Hosni Moubarak se trouvait en visite officielle à Damas, où il a eu des entretiens avec son homologue Hafez el-Assad sur les dangers que fait peser sur la paix au Proche-Orient le blocage du processus de paix avec Israël.

et dimitte nobis debita nostra Pardonne-nous nos offenses
sicut et nos dimittimus debitoribus nostris Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés,

jean-luc56 a écrit:

c'est une blague,il y a en a de part le monde tous les jours.
un exemple:
Attentat intégriste contre des touristes

Ah vous parlez des islamistes. Ce n'est pas les intégristes en général!

vos propos sont dans l'air du temps :anti-islam .
depuis que le monde est monde et que l'homme est sur cette terre il y a eu des conflits dus à des groupes qui au nom de leurs idées poussées à l’extrême quelque soit la religion.
mais votre historien aux 9 tomes ne vous l'a pas dit. dommage!
à chaque époque il y a eu les "fous de Dieu" qui sont beaucoup plus fous que de dieu.
ils ont été manipulés et utilisés par des plus rusés et les étendards religieux cachaient des notions et des intérêts plus matériels.
actuellement c'est l'islam qui sert d'étendard.
et avant? et aprés?

jean-luc56 a écrit:

vos propos sont dans l'air du temps :anti-islam .
depuis que le monde est monde et que l'homme est sur cette terre il y a eu des conflits dus à des groupes qui au nom de leurs idées poussées à l’extrême quelque soit la religion.
mais votre historien aux 9 tomes ne vous l'a pas dit. dommage!
à chaque époque il y a eu les "fous de Dieu"  qui sont beaucoup plus fous que de dieu.
ils ont été manipulés et utilisés par des plus rusés et les étendards religieux cachaient des notions et des intérêts plus matériels.
actuellement c'est l'islam qui sert d'étendard.
et avant? et aprés?

Mon historien m'a dit que cela c'est les sornette habituelles des médias!
C'est sur que si vous avalez ce que vous disent les médias, vous avez un problème.

Et puis c'est curieux! Je vous demande des attentats intégristes. Vous me citez les islamistes pour après vous reprendre en expliquant que bien sur les catholiques ont fait pire. Sans donner aucune preuve si ce n'est des prétendus faits qu'on ne peut pas vérifier. Et quand on connait des gens qui ont étudié vous refuter leur témoignage.
Je comprend votre haine de l'Eglise que vous ne cessez d'étaler : cela vous évite de vous dire coupable pour vos avortements!

citer dans attentats autres qu'islamistes est plus difficiles car plus anciens.
en voilà un:
L'attentat du cinéma Saint-Michel est l'incendie criminel, dans la nuit du 22 au 23 octobre 1988, du cinéma Espace Saint-Michel à Paris. Un groupe intégriste catholique, rattaché à l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, a déposé un engin incendiaire dans ce cinéma pour protester contre la projection du film La Dernière Tentation du Christ de Martin Scorsese.
Le feu, qui s'est déclenché peu après minuit, a pris naissance sous un fauteuil de la salle du sous-sol, moins surveillée, où était projeté Stormy Monday (en) de Mike Figgis. L'engin incendiaire était constitué d'une charge de chlorate de potassium déclenchée par une ampoule d'acide sulfurique. Cet attentat a fait quatorze blessés dont quatre sévères. Cinq militants de l'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne (AGRIF) sont condamnés le 3 avril 1990 par la 10e chambre de la Cour d'appel de Paris, à des peines de 15 à 36 mois d'emprisonnement avec sursis et à 450 000 francs de dommages et intérêts

bon c'est moins dramatique mais vous allez me dire que cela n'a pas existé.
vous ne connaissez pas ma vie ni mon action dans le milieu des centres de planning familial;alors fermez la merci.
j'ai surement évité plus d'avortements que vous n'avez d'extrémité.

jean-luc56 a écrit:

vous ne connaissez pas ma vie ni mon action dans le milieu des centres de planning familial;alors fermez la merci.
j'ai surement évité plus d'avortements que vous n'avez d'extrémité.

Vous avez dit que vous en avez pratiqué! Alors, vous en avez pratiqué combien?

des avortements où la VIE de la mère était en jeu :20 exactement.
quand je dis Vie c'est le pronostic vital était ENGAGE

Exemple de pronostic vital engagé?
Et age du bébé?

un exemple:toxémie grave ne répondant au traitement médical.
un autre :hémorragie in utéro grave due à des coups donnés par son mari alcoolo et catho.
vous en voulez,il suffit de reprendre mes dossiers.
les souvenirs ne sont pas si loin du fait de l'intensité desb tableaux cliniques.

jean-luc56 a écrit:

des avortements où la VIE de la mère était en jeu :20 exactement.
quand je dis Vie c'est le pronostic vital était ENGAGE

La c'est différent La FEF a fait un rapport étique sur sujet allant dans votre sens, quand la vie de la mère est en danger.
Ce qui me ramène au divorce pour violence conjugale et c'est reparti...

contenu difficile mais bon qui montre toute l'importance du pardon! http://www.nderf.org/French/robyn_f_emi.htm

jean-luc56 a écrit:

un exemple:toxémie grave ne répondant au traitement médical.
un autre :hémorragie in utéro grave due à des coups donnés par son mari alcoolo et catho.
vous en voulez,il suffit de reprendre mes dossiers.
les souvenirs ne sont pas si loin du fait de l'intensité desb tableaux cliniques.

Je ne connais pas toutes ces maladies n'étant pas médecin. Et j'aurais vraiment pas aimé etre dans une situation où il faille choisir entre deux vies.
Mais je vous souhaite d'avoir vraiment procédé qu'à bon escient.

sonia a écrit:

contenu difficile mais bon qui montre toute l'importance du pardon! http://www.nderf.org/French/robyn_f_emi.htm

Je comprend pas bien l'histoire : il veut la tuer puis il entre dans la douche?

Philippe B. a écrit:

RenéMatheux a écrit:

En fait, si on prie pour celui qui vous a fait du mal on change son péché en bien

Le péché reste pêché, on ne transforme pas le mal en bien, Dieu ne fait pas du recyclage Par le Pardon de Dieu le pêché est complètement détruit.

oui le péché restele péché mais sans faire du recyclage,D. transforme ce péché en bien...la Bible est pleine d'exemples:

La diaspora,punition à cause du péché a permis de faire connaître l'Eternel aux Nations!

Ce qui détruit complétement le péché c'est la passion et la résurrection de Jésus!

RenéMatheux a écrit:

sonia a écrit:

contenu difficile mais bon qui montre toute l'importance du pardon! http://www.nderf.org/French/robyn_f_emi.htm

Je comprend pas bien l'histoire : il veut la tuer puis il entre dans la douche?

Bonjour,


....
Pendant tout ce temps je n’avais cessé de prier : « S’il te plaît, mon Dieu, éloigne de moi ce calice…. Personne ne viendra me secourir, personne ne m’a entendu crier, personne… ». C’est alors que j’ai compris que je me trouvais à deux endroits en même temps. J’ai quitté mon corps et traversé un tunnel de lumière qui m’a menée jusqu’à une porte de lumière intense. La porte s’est ouverte, je me suis agenouillée (j’ai vu que j’étais vêtue d’un genre de robe sombre). En m’agenouillant j’ai levé les yeux, devant moi j’ai vu Jésus cloué sur la croix. Il m’a regardé dans les yeux et sans paroles je lui ai demandé : « Que dois-je faire ? ». Sans parler il m’a répondu : « Pardonne-lui. ». Ce qui fut fait à l’instant même où il « exprimait » ces mots. Le pardon a eu lieu sur le champ.

J’ai totalement réintégré mon corps dans la salle de bains, mais tout avait changé et je le savais. Pendant que j’étais « partie » mon mari avait continué de me raser la tête, de sorte qu’il ne restait plus que quelques centimètres à raser. J’ai ouvert la bouche et commencé à parler… utilisant des mots que je ne choisissais pas consciemment et que je ne maîtrisais absolument pas. Les premières paroles qui franchirent mes lèvres furent : « L’eau va tout arranger. ». Quand j’ai prononcé le mot « eau », j’ai remarqué qu’il reposait le rasoir et qu’il était pratiquement entré en trance. Il s’est regardé dans le miroir comme s’il attendait les paroles suivantes. J’ai répété : « Tout va bien, l’eau va tout guérir. ». Il a continué à fixer le miroir. Je lui ai ensuite indiqué d’enlever ses vêtements et d’entrer dans la douche. A cause de ma plaie à la tête, mon chemisier blanc et ma jupe bleue étaient couverts de sang. Le sang avait même coulé le long de la jupe, jusque sur les jambes et à l’intérieur des cuissardes en peau de veau que je portais. Pour ne pas voir le sang mon mari avait déjà arraché tous mes vêtements, je me suis donc retrouvée nue pendant la quasi-totalité de cette épreuve.

C’est alors que je lui ai dit d’enlever ses vêtements. Il a continué à regarder dans le vide tandis qu’il déboutonnait sa chemise et qu’il enlevait son jean. J’ai encore répété : « L’eau va tout arranger. ». J’ai tendu ma main valide (la droite) et j’ai ouvert l’eau de la douche. J’ai testé la température qui était chaude mais pas brûlante. J’ai décroché la pomme pour déclencher le jet et je l’ai orienté vers le fond de la cabine. J’ai ouvert la porte de la douche en grand et je lui ai fait signe d’y entrer. C’est ce qu’il a fait. Il se tenait au fond de la cabine de façon à ce que l’eau l’atteigne à la nuque. Je suis entrée dans la douche derrière lui en continuant à lui dire : « Tout va bien. L’eau va tout guérir. ». Tandis que l’eau lui coulait sur le dos il a appliqué la paume des mains contre le carrelage du mur du fond, bien au-dessus de la tête, quasiment ce que ferait une personne qui se rend, il a répété trois fois : « Je sais que c’est un piège, je sais que c’est un piège, je sais que c’est un piège. ». J’ai répondu très doucement : « Non, non, l’eau guérit tout. ».

Tandis que je me tenais là, à quelques centimètres de son dos, je savais attendre le mot ultime, celui qui allait me libérer. Je savais qu’une parole allait être prononcée, qu’elle allait me sauver. Je sentais le pouls du monde dans la pièce, il est devenu tellement puissant que j’ai eu l’impression que la salle allait exploser. Cette explosion s’est produite avec un mot : « MAINTENANT ! ». Quand il a retenti, j’ai ouvert brutalement la porte de la douche, J’ai sauté de la cabine, déverrouillé la porte de la salle de bains, couru dans le long couloir de la chambre principale jusqu’à l’autre côté de la maison et la porte d’entrée. J’ai ouvert le verrou borgne et traversé la pelouse en courant, n’osant pas une seule fois regarder derrière moi. Je savais n’avoir pas même le temps de faire cela. Je me suis contentée de courir jusqu’à la maison voisine où dormaient mes trois enfants (il était alors 5 heures du matin environ). J’ai tourné la poignée de la porte d’entrée dont le verrou n’était pas mis. Tout en courant, j’ai verrouillé la porte derrière moi. Quelques secondes plus tard, mon mari cognait sur la porte, essayant d’entrer. Mes voisins se sont alors réveillés bien-sûr, ils ont appelé la police. Ce qui s’est passé ensuite est une histoire tout aussi longue, mais en cet instant la seule chose à laquelle je pensais, c’est que j’étais en vie. Rien d’autre ne me venait à l’esprit sinon : « Je suis vivante. ».

RenéMatheux a écrit:

jean-luc56 a écrit:

un exemple:toxémie grave ne répondant au traitement médical.
un autre :hémorragie in utéro grave due à des coups donnés par son mari alcoolo et catho.
vous en voulez,il suffit de reprendre mes dossiers.
les souvenirs ne sont pas si loin du fait de l'intensité desb tableaux cliniques.

Je ne connais pas toutes ces maladies n'étant pas médecin. Et j'aurais vraiment pas aimé etre dans une situation où il faille choisir entre deux vies.
Mais je vous souhaite d'avoir vraiment procédé qu'à bon escient.

c'est la différence entre ceux qui vivent les évênements et ceux qui en parlent sans les avoir vécu.
le médecin est bien seul au moment du choix et du geste car tout le monde se décharge.
mes pères et mes patients ont toujours eu confiance et respect.
quand aux membres du clergé tant que patient ou tant que père, ils m'ont aussi montré leur confiance et leur aide à toujours été trés bénéfique.

Il n'y a pas vraiment besoin d'avoir eu à choisir entre la vie d'un bébé et celle de sa mère pour comprendre que ce doit etre terrible!

sonia a écrit:

Spoiler:

J'avais bien lu!
Mais c'est cette histoire d'eau que je ne comprend pas ni le comportement du mari tueur.
Par contre le pardon, je comprend que trop bien

RenéMatheux a écrit:

Il n'y a pas vraiment besoin d'avoir eu à choisir entre la vie d'un bébé et celle de sa mère pour comprendre que ce doit etre terrible!

c'est vite dit.
c'est ce que l'on se dit quand on assiste au cours de médecine sur l'avortement;c'est si facile dans un fauteuil ou sur un banc mais quand on se retrouve au pied du mur c'est autre chose.
ceux qui ne l'ont jamais vécu pense comme toi,rené,et j'ai pensé ainsi avant de se retrouver en face de la pratique avec toute la responsabilité que cela entraine et que l'on ne peut décrire.

jean-luc56 a écrit:

RenéMatheux a écrit:

Il n'y a pas vraiment besoin d'avoir eu à choisir entre la vie d'un bébé et celle de sa mère pour comprendre que ce doit etre terrible!

c'est vite dit.
c'est ce que l'on se dit quand on assiste au cours de médecine sur l'avortement;c'est si facile dans un fauteuil ou sur un banc mais quand on se retrouve au pied du mur c'est autre chose.
ceux qui ne l'ont jamais vécu pense comme toi,rené,et j'ai pensé ainsi avant de se retrouver en face de la pratique avec toute la responsabilité que cela entraine et que l'on ne peut décrire.

Un avant-goût de ce qu'est l'avortement:

https://www.dailymotion.com/video/xg6qbf_noneedtoargue_news

Ça sent le roussi !

une simple question:
le choc des images et le poids de la musique,et alors, avez vous déjà assisté dans un service de réa à la mort d'une jeune femme parce que l'avortement thérapeutique a tardé?
imaginez que ce soit votre femme quelle serai votre réaction?

mais on s'éloigne du sujet.

jean-luc56 a écrit:

imaginez que ce soit votre femme quelle serai votre réaction?

Si j'avais une femme, elle ne se ferait pas avorter parce qu'avoir des enfants, ça se planifie dans un cadre bien particulier.

Mais on ne mise plus sur les sages conseils, de nos jours. On s'envoie en l'air et de plus en plus jeune alors arrive des situations désastreuses.

Tabris a écrit:

Simon a écrit:

On s'envoie en l'air et de plus en plus jeune

Signe révélateur d'un manque flagrant d'amour et d'autorité sains dans nos sociétés modernes. Nous n'avons pas les mêmes problèmes dans nos pays orientaux, même au Liban, où chacun confesse sa foi en Dieu dans sa vie. Tous les jeunes en situation régulière, hommes comme femmes, restent en grand pourcentage vierges jusqu'au mariage qui demeure indissoluble tant le cadre familial s'y prête bien. Tous vos problèmes occidentaux sont liés fondamentalement à la destruction de la cellule familiale, jusque dans ses valeurs et ses vertus. Comment un enfant pourrait-il devenir un adulte pieux et intègre quand on lui apprend à mépriser son père et sa mère ? Si le pilier familial s'effondre c'est toute la société qui s'effondre.

Je crois que tout a commencé avec l'apostasie des années 60. Plus de religion, plus de respect du sacré, plus de sens à la vie, cela donne des fruits mauvais.

Simon a écrit:

jean-luc56 a écrit:

imaginez que ce soit votre femme quelle serai votre réaction?

Si j'avais une femme, elle ne se ferait pas avorter parce qu'avoir des enfants, ça se planifie dans un cadre bien particulier.

Mais on ne mise plus sur les sages conseils, de nos jours. On s'envoie en l'air et de plus en plus jeune alors arrive des situations désastreuses.

je parle de ce cas particulier où il y a une décision et une action dans un cas de figure où il y a péril pour la Vie de la femme.

quand cette vogue de la libération de la sexualité même si elle est néfaste et montre un échec de certaines valeurs elle est là et il faut conjuguer avec.
"on n’arrête pas une rivière avec 3 pierres"

Citation :

je parle de ce cas particulier où il y a une décision et une action dans un cas de figure où il y a péril pour la Vie de la femme.

Il faut d'abord definir la nature du péril : entre 10% de chances d'en mourir et 90% il y a une différence.
Ensuite : la femme est malade et pas le bébé. Eh bien c'est répugnant de tuer volontairement le bien portant, surtout si c'est un bébé. Necessaire je ne sais pas! Mais répugnant oui!

discussion de salon du fait de l'ignorance .
c'est normal dans un monde où tout le monde se veut détenteur de la vérité sur tout.
et c'est le cas ici
rené faites les 9 ans d'étude de médecine, travaillez dans le milieu hospitalier pendant de nombreuses années où l'on côtoie la mort et la souffrance et aprés vous pourrez l'ouvrir mais avant cela, excusez de ma rudesse,mais fermez là,vous êtes incompétent par ignorance et absence de vrai vécu.

la preuve:on ne calcule pas un péril en % et cette phrase:"la femme est malade et pas le bébé" lamentable.

mais nous sommes hors sujet

Et quand on ne pardonne pas celui qui nous demande pardon....que se passe-t-il?

Mister be a écrit:

Et quand on ne pardonne pas celui qui nous demande pardon....que se passe-t-il?

Dieu lui même ne va pas nous pardonner. Jésus l'a dit et en insistant. Le seul passage du "Notre Père" commenté par Jésus lui même est celui concernant la demande de pardon, à noté c'est la seule demande soumise à condition.

Jésus avait bien prévu que certaine personnes diront que Dieu nous pardonne sans condition ou nous fait miséricorde sans condition.

RenéMatheux a écrit:

sonia a écrit:

Spoiler:

J'avais bien lu!
Mais c'est cette histoire d'eau que je ne comprend pas ni le comportement du mari tueur.
Par contre le pardon, je comprend que trop bien

si tu crois que Dieu peut tout changer et renverser la situation ,qu'il peut meme encourager certains comportement t'auras pas de mal à le croire là dans ce cas la femme décrit le tueur comme en "trance"(bien sur c'est pas ça) quand elle prononce des mots qui ne viennent pas d'elle,bref Dieu la libérer de cette situation,

Pour Mister be ; il ne faut pas pardonner !

Mister be a écrit:

Et on incite son ennemi a nous faire plus de mal !

No comment !

Je n'ai jamais dit ça....ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit!

Par contre vous pourriez argumenter...

Mister be a écrit:

Et on incite son ennemi a nous faire plus de mal!

Pardonner ne signifie pas laisser l'injustice se propager ("heureux ceux qui ont faim et soif de la justice..."). Cela signifie ne pas éprouver de sentiment de haine et de vengeance envers son bourreau.
En d'autre terme si on veut que le boureau "paie" le mal qu'il nous fait cela doit être par soucis de justice ( si on estime que la réparation de l'injustice est necessaire) et non par soucis de vengeance.
Et si on estime en toute conscience que la réparation de l'injustice n'est pas vraiment nécessaire que ça va plus faire du mal au bourreau que de réparer quoi que ce soit, alors non seulement on s'abstient de poser le problème aux instances judiciaires, mais on doit même "tendre l'autre joue". Voilà la vie chrétienne.

C'est le principe du Talion?

Citation :

Qu’est-ce que ça veut dire, « pardonner »? Avant tout, le pardon suppose qu’il y a quelque chose à pardonner.

Que veut dire "humilier" ? Avant tout,  l'humiliation suppose qu'il y a quelque chose, de l'orgueil, qui a été atteint ?
Quand il n'y a plus d'orgueil, il n'y a plus d'humiliation.

Le pardon, c'est pareil, quand on pardonne, c'est comme un rabot qui passe sur du bois lisse et poli, il n'y a plus de rugosité, il n'y a donc plus rien à pardonner.

Tant qu'il y a encore des rugosités, pardonner est un exercice intérieur visant à la perfection.
C'est pour cela qu'en pardonnant on est pardonné.

Au sens social, c'est un peu comme dit l'idiot, on absorbe le mal et on ne le laisse pas courir plus loin.
Être le terminus du mal, le tombeau des ragots, par exemple...

Mister be a écrit:

C'est le principe du Talion?

???