Ni dolorisme ni désir de polémique, simplement deux poèmes en ce jour pour ceux qui les liront :
ET SOUFFRIR AVEC TOI !Oh ! je Te glorifie mon doux Seigneur,
Je Te remercie de m'honorer à souffrir avec Toi,
Et réparer : panser, enlever de Ton corps
Meurtrissures, épines, ecchymoses et douleurs
Et peines intérieures qui font de Toi un Roi !
La souffrance est un creux difficile à poser,
Difficile à tracer au travers des mots d'or
Tant il est périlleux d'affronter ce tabou,
Tant paraît insensé de souffrir en silence
afin de quantifier le rachat des péchés :
Équation mystique et passée hors des sciences...
Liberté de conscience qui est à sens unique,
Dictature de pensée érigée en tabou
Où l'on refuse, orgueil, le point de vue mystique...
Et même des curés qui n'osent y penser
En peur de la critique et du respect humain...
Je veux Te glorifier Ô mon Dieu !
Et même si je souffre afin de Te louer,
Et même si ma chair a peur à en pleurer
Avec une âme molle qui veut se rassurer,
Je me veux Te louer, mon Dieu !
Et souffrir avec Toi, Seigneur,
Toi qui es mort pour nous
Et qui n'as pas compté
Ton sang versé pour nous par Tes pleurs
Et Tes plaies ; je me veux Te louer mon Dieu !
Et même épuisé quand j'aurais tout perdu,
Je me veux te servir, Seigneur,
Sur le tout dernier fil de cette volonté,
Car je Te donne tout Jésus,
Malgré ma pauvreté !
Ce ne seront pas les mots qui convaincront Seigneur,
Ce seront les martyrs connus et inconnus
Et qui auront souffert au firmament subtil
Dessiné sur Ton Cœur, auréolés des Cieux,
Que l'on admirera quand on y sera entré...
CONSOLATIONSQuand, après tant et tant
De soucis, stress et diverses tristesses,
On vient Te regarder,
On vient abandonner l'orgueil agonisant
Au creux de tes caresses ;
Quand, affligés et vaincus
Par nos propres pensées, désirs
Inassouvis qui crient toujours et plus,
On s'arrête hébétés, abrutis
De nos propos faillir ;
Alors Tu peux régner !
Tu nous prends doucement et délicatement,
Ramasser les morceaux de notre âme
cassée, à reconstruire,
D'un éclat : T'éblouir !
Tu es ! le grand consolateur,
Celui qui nous connaît,
Celui qui par bonheur
Comprend tout de cette âme
Qui reste Ton enfant !
Tu viens ! et pour nous consoler
En nous voyant pleurer
Tout auprès de Tes pieds,
Tu nous prends dans Tes bras
Afin de nous grandir !
Tu chantes ! du chant de notre cœur
Qui vient Te consoler, à son tour,
Pour ceux qui, n'ayant pas fini
De regarder eux-mêmes leur nombril,
Adorent d'autres tours...
Et je te glorifie, mon Seigneur et mon Dieu,
Vibrant d'un pur amour,
Cœurs à cœurs enlacés,
Ayant enfin compris, O mon Dieu,
Cette consolation !
Et je veux Te louer mon Dieu !
Certains verront cela sur notre terre brisée
Parce que leurs deux yeux, souffrance purifiée,
Pourront s'émerveiller, regarder, apeurés,
Le fils de l'homme Vivant qui ne souffrira plus !