Que penser de l'insouciance?

Il me semble que le terme "insouciance" revêt de multiples facettes. N' y-at-il pas une bonne insouciance: celle des enfants et une mauvaise qui mène à l'indifférence et à la tiédeur? Perso, je rêve d'un peu d'insouciance de temps en temps car dans ma tête, ça turbine sans arrêt...
Comment concilier les bons côtés de l'insouciance avec le souci et la compassion que l'on doit toujours avoir envers l'autre et le Monde?
Très bon dimanche à tous! Je vous lis en fin d'aprèm.

Bonjour Arnica, je dirais que la bonne insouciance pour un chrétien est de savoir se décentrer de soi même pour s'ouvrir aux autres, savoir que nous ne portons pas seul notre croix et donc pouvons compter sur le Christ pour la porter avec nous, nous libérant d'un poids pour nous pousser à nous tourner vers nos frères en portant la Croix du Christ. (le fardeau du Christ est léger car son fardeau c'est l'Amour)

La bonne insouciance c'est donc être comme un petit enfant, confiant envers ses parents ; avoir confiance dans la Providence, sachant que si nous confions notre vie au Seigneur son Esprit Saint nous guidera même dans les plus grande difficultés. Jésus s'occupe de nos affaires, nous  nous occupons des siennes. Ne pas nous arrêter aux soucis du présent mais nous ouvrir à l'espérance. Une telle espérance devient donc féconde et productive, active, et libératrice. A défaut de changer notre petit monde personnel, elle peut changer le Monde.

La mauvaise insouciance est le relativisme, l'indifférence, l'hédonisme aussi... être centré sur soi même, peu importe ce que deviennent nos frères ou si le monde s'écroule autour de nous, tant que nous avons notre satisfaction égoïste. Tout est dans le mouvement du coeur, soit centré sur nous mêmes et nos soucis (insouciance envers nos frères), soit centré sur Dieu et sur nos frères (insouciance envers nos propres soucis car sachant que Dieu s'en occupe).

La devise de de Léonard de Vinci était la suivante: "Ne pas prévoir, c'est déjà gémir".

Raz le bol des gens qui "prennent la vie comme elle vient". Ils se mettent toujours dans la panade eux-même et si vous comptez sur eux ou qu'ils s'engagent à quelque chose, soyez sûr que vous ayez prévu une solution de repli.

Croyez moi, on se tracasserait moins si tous les autres se tracassaient un peu plus et pensaient aux conséquences de leur inconséquence.

Certes il faut être comme un petit enfant vis à vis du mal mais il faut etre prudent comme des serpents dans ce monde.
Et quiconque veut bâtir une tour s'assoit d'abord pour calculer si il pourra achever les travaux.

Le je-m’en-foutisme est une attitude très rependu dans certains milieu chrétien. On peut appeler ça de l’insouciance moi j'appelle ça de l’égoïsme et de l'inconséquence.
Ce n'est pas rendre gloire à Dieu d'être confiant de manière béate.
Fais tout ce que tu peux toi, pour le reste, oui, fais confiance à Dieu.

Il faut être sérieux dans sa vie chrétienne et intelligent.

Évidemment il ne faut pas tomber dans l’inquiétude perpétuelle. Il y a des choses qui ne dépendent pas de nous, mais de Dieu.

Bonjour Hillel, il n'est nullement demandé d'être comme un enfant devant le mal ! Et ce n'est pas ce que j'ai dit. L'esprit d'enfance n'est puérilité ni irresponsabilité. Quand Jésus demande d'être comme des petits enfants il l'entent vis à vis de Dieu qui est notre Père et prend soin de nos affaires, tandis que nous prenons soin de nos frère et de la création.

Je ne vous ai pas répondu, Philippe, je répondais à la question du fil.

Vous devriez vous fier à dims, car puisque selon lui, étant donné qu'un sans péché ça n'existe pas et que conséquemment nous devrions tous se la fermer, il serait le plus expert en matière d'insouciance
individuelle à acquérir.

Un sans péché ca existe mais il est très rare dans trouver ou de le devenir. Cela demande un travail sur soi en permanence.

Personne sur Terre ne peut se dire sans péché, même les personnes qui se mettent au service de Dieu et du prochain.

Seuls le Christ et Marie sont sans péchés.

Philippe B. a écrit:

Bonjour Arnica, je dirais que la bonne insouciance pour un chrétien est de savoir se décentrer de soi même pour s'ouvrir aux autres, savoir que nous ne portons pas seul notre croix et donc pouvons compter sur le Christ pour la porter avec nous, nous libérant d'un poids pour nous pousser à nous tourner vers nos frères en portant la Croix du Christ. (le fardeau du Christ est léger car son fardeau c'est l'Amour)

La bonne insouciance c'est donc être comme un petit enfant, confiant envers ses parents ; avoir confiance dans la Providence, sachant que si nous confions notre vie au Seigneur son Esprit Saint nous guidera même dans les plus grande difficultés. Jésus s'occupe de nos affaires, nous  nous occupons des siennes. Ne pas nous arrêter aux soucis du présent mais nous ouvrir à l'espérance. Une telle espérance devient donc féconde et productive, active, et libératrice. A défaut de changer notre petit monde personnel, elle peut changer le Monde.

La mauvaise insouciance est le relativisme, l'indifférence, l'hédonisme aussi... être centré sur soi même, peu importe ce que deviennent nos frères ou si le monde s'écroule autour de nous, tant que nous avons notre satisfaction égoïste. Tout est dans le mouvement du coeur, soit centré sur nous mêmes et nos soucis (insouciance envers nos frères), soit centré sur Dieu et sur nos frères (insouciance envers nos propres soucis car sachant que Dieu s'en occupe).

C'est comme ça aussi que je vois les choses. Le terme "insouciance" contient le meilleur comme le pire. Je peux vous dire que quand on ne parvient pas à avoir un minimum d'insouciance, la bonne, celle de l'enfant, c'est dur, très dur. Il me faut le demander à Dieu chaque jour.

Il y a des gens plus anxieux que d'autres, que ce soit parmi les croyants ou non.