Différence entre la spiritualité de l'homme et de la femme

Quels sont les différences entre les deux ? un exemple féminin (une sainte par exemple, une figure chrétienne féminine) ne peut servir d'exemple à un homme et l'inverse non plus ?

Car bon, je constate que c'est l'humilité qui est la plus grande grandeur spirituelle dans le christianisme, or les humbles sont souvent des femmes.  (Marie, Thérèse de Lisieux,ect...)

Zarus a écrit:

Quels sont les différences entre les deux ? un exemple féminin (une sainte par exemple, une figure chrétienne féminine) ne peut servir d'exemple à un homme et l'inverse non plus ?

Car bon, je constate que c'est l'humilité qui est la plus grande grandeur spirituelle dans le christianisme, or les humbles sont souvent des femmes.  (Marie, Thérèse de Lisieux,ect...)

et pourquoi donc ? l'amour de Dieu n'est pas sexué que je sache.

Et puis pourquoi prendre "en exemple" ? il suffit de lire et de l'adapter à ce que l'on vit. C'est ce que je fais depuis des années avec St Jean de la Croix.

Quant aux hommes qui sont saints et humble, je pense au Curé d'Ars.

Il y a cependant une orientation générale de la femme (sens de l'amour) qui la pousse à se sentir en conaturalité forte avec le christianisme, d'où la présence parmi les fidèles qui pratiquent, de plus de deux tiers de femme.

Si on veut trouver une religion plus adaptée à la psychologie masculine, on la trouve dans l'islam (sens du zèle efficace pour Dieu).

Ce sujet me fait penser à une réflexion de Saint Augustin. Il admirait la foi de sa mère Ste Monique, en disant qu'elle avait une vraie "foi d'homme" ! Je dois dire que je ne comprends pas ce qu'il voulait dire par là; d'autant moins que cette foi de Ste Monique l'a amenée à prier pour la conversion de son fils...

Cécile a écrit:

Ce sujet me fait penser à une réflexion de Saint Augustin. Il admirait la foi de sa mère Ste Monique, en disant qu'elle avait une vraie "foi d'homme" ! Je dois dire que je ne comprends pas ce qu'il voulait dire par là; d'autant moins que cette foi de Ste Monique l'a amenée à prier pour la conversion de son fils...

Car sainte Monique aurait été prête à combattre et à mourir pour sa foi et sa morale (ce qui l'a conduite à faire des choses discutables comme pousser son fils, avant sa conversion, à répudier brutalement la petite esclave dont il avait eu un enfant).

Mais il a élevé cet enfant, et l'a beaucoup aimé; sa mort l'a profondément attristé.

Et il a cherché toute sa vie à retrouver la petite esclave répudiée, pour réparer auprès d'elle sa faute.

Arnaud Dumouch a écrit:

Et il a cherché toute sa vie à retrouver la petite esclave répudiée, pour réparer auprès d'elle sa faute.

Je n'avais pas lu la suite !