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DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE
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Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mar 26 Nov 2013 - 20:33
http://www.desinfos.com/spip.php?article20274
sources désinfos
La machine de propagande anti-israélienne a réussi à bourrer les crânes... « Occupation », « crise humanitaire » entend-t-on partout....La vérité est toute autre comme le prouvent des photos palestiniennes de marchés très bien achalandés. Quelle occupation, quelle crise humanitaire ? Hamasland
Même la France officielle participe indirectement aux campagnes dites de « Boycott, Désinvestissements et Sanctions » - BDS – anti-israéliennes en finançant des ONG ou des universités comme Bir-Zeit qui y participent – jouant ainsi à l’apprenti sorcier car on voit mal comment la haine ainsi nourrie, entretenue, pourrait s’évaporer du jour au lendemain si un accord israélo-palestinien était conclu...
Or, c’est pourtant bien dans ce but que le Président Obama et la Secrétaire d’État américain Hillary Clinton, viennent d’inviter à Washington pour début septembre le Premier ministre Benyamin Netanyahou, le Président palestinien Mahmoud Abbas, le Président égyptien Hosni Moubarak et le roi de Jordanie Abdallah II http://www.state.gov
Campagnes dont le but affiché serait de contraindre un « occupant » affamant, voire malmenant un « occupé » survivant au bord de « la crise humanitaire » à s’acheter une conduite.
Et tant pis pour la vérité
Il y a belle lurette qu’Israël s’est retiré de la Bande de Gaza devenue de ce fait Hamasland, cher au cœur de bien-pensants comme la Ville de Lille & Co . Et on y importe désormais des lamas, entre autres biens dits « de survie » par les tunnels de contrebande creusés pour se fournir de toutes sortes de biens, armes y compris, en ou via l’Égypte. « Occupation, » « crise humanitaire » ?
Quant à une « punition collective »des Gazaouis, elle existe bel et bien mais est le fait de l’Autorité palestinienne qui les prive du fuel leur permettant de faire fonctionner leur centrale électrique alors qu’Israël continue ses livraisons d’électricité dans la Bande de Gaza
Quelle occupation, quelle crise humanitaire ? La Judée Samarie
Occupée, la Judée Samarie ? Il reste, certes, une présence des forces de sécurité israéliennes dans une partie de cette région qui ont pour but est de prévenir des attentats terroristes et de prêter main forte à l’Autorité palestinienne, pas toujours très performante pour ce faire. En effet, pour les neuf premiers mois de 2009 il y a eu plus de 500 attaques terroristes en Judée Samarie allant de la bombe artisanale cachée au bord d’une route au cocktail Molotov ou aux tirs.... Certes il n’y en eu « que » 52 en juillet de cette année , mais ce sont, bien entendu, 52 de trop et qui justifient le maintien pour l’heure de forces de sécurité. En attendant qu’un accord assurant paix et sécurité n’advienne.
Car certains de ces terroristes réussissent, blessent et tuent. Comme ce fut le cas de Shuki Sofer, assassiné en juin dernier alors qu’il se rendait à son travail, entre autres par un homme dont la fillette venait d’être sauvée grâce à un organisme israélien et une opération à l’hôpital Hadassah de Jérusalem...
Et il y a des villages juifs aussi. Dans des espaces bien délimités. Qui, d’ailleurs, emploient quelque 30.000 Palestiniens qui seront privés de travail d’ici la fin de l’année, non pas parce qu’ils seraient mis à la porte par leurs employeurs, mais parce que l’Autorité palestinienne en a décidé ainsi. Et tant pis s’ils ne retrouvent pas d’emploi. Dixit leurs dirigeants qui, au passage, détruisent aussi des tonnes de nourriture au motif qu’il s’agit de produits venant des implantations juives . C’est ça une occupation ?
Crise humanitaire ? Mainte chancellerie se félicite de la croissance record de l’économie palestinienne – grâce à notre argent, soit dit en passant, et aux mesures israéliennes prises pour faciliter la vie des Palestiniens... -. Quant aux marchés palestiniens, il suffit d’y voir l’abondance des étals dans des photos prises par des Palestiniens et de la comparer avec les images qui nous parviennent, par exemple actuellement, d’Afghanistan pour voir qu’il est pour le moins ridicule de parler de crise humanitaire.... Ridicule et même scandaleux...
Mentez, mentez, disait Goebbels...
Il est donc évident que toutes ces campagnes anti-israéliennes si bien organisées et sans aucun doute fort coûteuses, avec « descentes » illégales de soi-disant « humanistes » dans des magasins qui proposent des produits israéliens n’ont guère pour but de lutter contre une quelconque « occupation » israélienne.
Pas plus que des « flottilles » soi-disant humanitaires très à la mode chez les anti-israéliens puisqu’on nous en annonce une autre en dépit des prises de position contre ces coups de pub...L’ONU, en effet, recommandait récemment d’acheminer les envois pour la Bande de Gaza par les ports israéliens puis par voie terrestre Et Tony Blair, le Représentant du Quartet, disait qu’il y avait de « meilleures manières » de procéder..
Pressions sur les grands organes de presse qui disent vrai
A ce propos la BBC a surpris – dans le bon sens - en produisant un documentaire équilibré « Death in the Med » programmé dans son émission Panorama à propos de la « Flottille » manipulée par l’organisation turque IHH, liée au terrorisme .
Ce qui lui vaut une volée de bois vert de la part de tous les anti-israéliens primaires suffisamment musclée pour que la BBC publie une réponse et assure de son impartialité en la matière..
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L'Autorité palestinienne paie plus de 5 millions de dollars mensuels en salaires versés aux terroristes palestiniens et arabes israéliens emprisonnés. Avec notre argent...
Le rapport de Palestinian Media Watch dont le Jerusalem Post avait fait sa une en mai dernier a été confirmé par l’Autorité palestinienne:celle-ci paie des salaires aux terroristes condamnés qui purgeant des peines de prison en Israël. Si on en reparle aujourd’hui, c’est que le directeur de l’ONG rencontre actuellement aux États-Unis des membres du Congrès américain. Les États-Unis, comme l’UE font partie des donateurs permettant à l’Autorité palestinienne de fonctionner. A court de fonds, celle-ci demande actuellement une rallonge financière... Un salaire mensuel pour les terroristes condamnés et emprisonnés
« L’Autorité palestinienne a donné en mai dernier dans une loi sa définition concernant quels Palestiniens sont à considérer comme « prisonniers » et « bénéficiant donc de « ratib » ou paiement : « Quiconque est emprisonné dans les prisons de l’occupation [Israël] pour avoir participé à la lutte contre l’occupation. » [Ch. 1 de la Loi sur les Prisonniers, 2004/19, votée et publiée par le Président et le Gouvernement, Décembre 2004. Le Centre des Prisonniers pour les Etudes, www.alasra.ps, vu 9 mai 2011]
Autrement dit, tous les Palestiniens qui sont en prison en Israël pour avoir commis des actes terroristes font officiellement partie du personnel de l’Autorité palestinienne. Selon cette définition de la loi de l’Autorité palestinienne les voleurs de voitures qui sont en prison en Israël ne percevront pas de salaire, alors qu’un assassin et terroriste appartenant au Hamas ou au Fatah en percevront. » On lit plus loin dans ce rapport : « L’Autorité palestinienne verse également un salaire aux Arabes israéliens condamnés pour avoir commis des actes terroristes contre Israël – le pays dont ils sont citoyens. »
Et on apprend que plus la sentence est longue, plus le dit « salaire » augmente, que les familles des condamnés perçoivent également des versements, que leurs frais légaux sont pris en charge, etc.
Et PMW souligne que, selon l’Autorité palestinienne, les États-Unis, l’UE, la France, la Grande-Bretagne, l’Irlande, la Norvège, le Japon, l’Inde et la Banque Mondiale versent des fonds pour son budget.
Cela est confirmé par l’Autorité palestinienne et représente plus de 5 millions de dollars par mois. Le Congrès américain alerté
Le Jerusalem Post avait repris ce Rapport de PMW en une, à l’époque Et le ministre palestinien chargé des prisonniers avait confirmé l’existence de cette loi, ajoutant qu’il en avait toujours été ainsi et que l’Autorité palestinienne a toujours payé des salaires aux prisonniers. Il ajoutait que ces salaires venaient d’être augmentés
Si l’information est reprise aujourd’hui et que la place qu’elle mérite sodahead.com - ou warnewsupdates.blogspot.com ou www.militaryphotos.net - commence à lui être donnée aux États-Unis, c’est que le directeur de PMW est actuellement aux États-Unis où il rencontre des membres du Congrès et donne des conférences de presse. Il leur a livré des chiffres, précisant que l’Autorité palestinienne débourse ainsi plus de 5 millions de dollars par mois pour ce poste
Autre précision, trouvée dans le quotidien officiel palestinien Al-Hayat Al-Jadida par PMW : ce sont 5.500 prisonniers qui touchent ainsi de tels salaires. Le « salaire » moyen étant de 3.129 shekels mensuels, - 635 € environ - soit plus que le salaire d’un fonctionnaire palestinien.
Mis à part qu’il est scandaleux que l’argent des contribuables des pays donateurs soit utilisé pour payer des terroristes, l’aspect incitatoire de ces paiements est évident. On se demande si les assassins des 5 membres de la famille Fogel, dont 2 petits enfants et un bébé, reçoivent ainsi un paiement pour leur forfait. Ce qui expliquerait sans doute en partie que l’un de ces assassins se soit réjoui de ses actes après son arrestation...
http://www.desinfos.com/spip.php?article26452
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mar 26 Nov 2013 - 20:34
Les raisons d’une présence des forces de sécurité israéliennes en Judée Samarie : 68 attaques terroristes palestiniennes en septembre, dont 12 depuis la Bande de Gaza
Vous ne risquez pas d’avoir ces chiffres par les chaînes de France Télévision...Ils sont pourtant essentiels. En effet, il y a eu soixante-huit attaques terroristes palestiniennes en septembre. Combien y en aurai-t-il si les forces de sécurité israéliennes ne veillaient pas au grain dans des barrages et checkpoints et si Israël ne comptait sur la « colombe » Abbas pour assurer la sécurité des citoyens israéliens ? Triste décompte mensuel de la réalité des attaques terroristes que seule une présence des forces de sécurité israéliennes endiguent, en l’état actuel des choses.
Tous les mois les services de sécurité israéliens livrent ce sinistre décompte : combien y a-t-il eu d’attaques terroristes pour le mois et quelle est la tendance ? Si les médias français informant la population française faisaient leur boulot de manière professionnelle et impartiale, alors nous donneraient-ils ces chiffres. Ce qui pourrait être fait quand ils relaieraient les plaintes habituelles palestiniennes...
Or, en septembre, cela va mieux. Tout étant relatif. On enregistre une baisse, nous disent ces services. Il y a eu 68 attaques . Contre178 en août. Parce que les terroristes de la Bande de Gaza, d’où s’est retiré entièrement Israël il y a des lustres, se sont un peu calmés et n’ont tiré « que » 12 roquettes sur les populations civiles du sud d’Israël...contre 135 en août... 135 en un mois, cela fait 4 roquettes et demie par jour...et 12 en un mois, cela fait 4 par semaine. L’ennui est que l’on ne sait pas quand ça va tomber et quand on risque d’être touché. Alors, ces chiffres prennent une toute autre dimension...C’est d’ailleurs là la raison d’être du terrorisme : frapper de manière irrégulière et inattendue.
Mais le mois dernier, donc, il y a eu une augmentation des attentats terroristes palestiniens perpétrés en Judée Samarie et à Jérusalem, 39 contre 30 en août, soit plus d’une par jour, et 17 contre 6 en août à Jérusalem, soit plus d’une tous les deux jours.
La plupart des attaques en Judée Samarie et à Jérusalem, soit 54, ont été des jets de cocktails Molotov. Un civil et un officier ont été blessés par de tels tirs. Mais les jets de pierre peuvent blesser aussi et même être mortels : près d’Hebron un jeune père de 25 ans, Hillel Palmer et son petit garçon d’un an, Jonathan, ont été tués à la suite de jets de pierres. Il y a eu également un engin explosif n’ayant pas fait de victimes.
Quant à la Bande de Gaza, ce sont 8 roquettes et un obus de mortier qui ont été lancés depuis cette zone entièrement sous contrôle palestinien. Il y a eu aussi depuis Gaza deux incidents avec des tirs d’armes à feu et un engin explosif. Il y avait eu 145 tirs de roquettes et 46 obus de mortiers en août. Ces tirs entraînent des répliques israéliennes, ce qui va de soi. Mais les Palestiniens pleurnichent alors, criant à la « guerre d’agression » israélienne, en se gardant bien de dire ce qui cause ce qu’ils appellent des « assassinats de civils palestiniens », comme le fit Mahmoud Abbas à l’ONU en réclamant un État qu’il se prétend, sans rire, en mesure de gérer dans le respect de « la sécurité et de l’ordre. »
Sans les contrôles des services de sécurité israéliens en Judée Samarie, le nombre d’attaques terroristes augmenterait d’une manière exponentielle
Au vu de ces chiffres, il est clair que si Israël n’arrêtait pas des terroristes coupables d’attentats ou les planifiant et ne maintenait pas un contrôle de zones de Judée Samarie qui ne sont pas sous le contrôle de l’Autorité palestinienne, ce qui était prévu par la Feuille de Route, les retraits devant se faire en fonction des négociations et des mesures de sécurité palestiniennes, le nombre d’attaques terroristes augmenterait de manière exponentielle. Et il en va de même pour le blocus maritime israélien de la Bande de Gaza. Imaginez qu’il soit levé ! Ce blocus défensif est pourtant un autre sujet des pleurnicheries palestiniennes.
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mar 26 Nov 2013 - 20:35
http://www.desinfos.com/spip.php?article26800
Ce que disait le juge Richard Goldstone du Hamas et d’Israël en avril, reste vrai aujourd’hui
En avril 2011 le juge Goldstone qui avait chapeauté un Rapport onusien scélérat sur l’Opération Plomb Fondu, faisait machine arrière. Et ce qu’il avait dit alors d’Israël, de la Bande de Gaza et du Hamas reste vrai aujourd’hui, après une série d’attentats en Israël et de répliques israéliennes Crimes intentionnels et terrorisme du Hamas alors que les civils palestiniens ne sont pas pris pour cible par Israël
En avril 2011, dans un éditorial publié par le Washington Post , le Juge Goldstone qui avait chapeauté un rapport onusien des plus tendancieux et très défavorable à Israël un an et demie plus tôt, écrivait : « « Si j’avais su alors ce que je sais maintenant, le rapport Goldstone aurait été un document différent. »
Et il poursuivait dans des termes qui s’appliquent à la situation actuelle au lendemain des attentats terroristes perpétrés en Israël par des terroristes gazaouis, aux répliques israéliennes et aux tirs de roquettes lancées depuis la Bande de Gaza contre les populations civiles du sud d’Israël.
En effet, le juge sud-africain, écrivait alors : « que les crimes qui auraient été commis par le Hamas l’ont été intentionnellement, cela va sans dire - ses roquettes ont visé délibérément et aveuglément des cibles civiles. » Quant aux accusations portées contre Israël alors, le juge admet que les enquêtes menées par l’armée israélienne et prises en compte dans le Rapport, « indiquent... que des civils n’ont pas été délibérément pris pour cible et qu’ils ne l’ont pas été par principe. » Ce qui reste vrai aujourd’hui, Israël ayant pris pour cible des terroristes et divers sites terroristes dans ses répliques. Ce qui n’empêche pas les « dirigeants » palestiniens comme Shaath et Erekat, de crier à l’agression, à l’escalade qui serait le fait d’Israël, saisi de « démence », en appelant la communauté internationale à faire cesser les soi-disant « crimes de guerre » israéliens et en ayant recours aux clichés porteurs tels que « punition collective » ou autres « prison à ciel ouvert. »
Un Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU connu pour son parti pris contre Israël
Et, à propos de l’ONU, Richard Goldstone soulignait que son rapport, « marquait la première fois que les actes terroristes illégaux du Hamas faisaient l’objet d’une enquête et d’une condamnation par l’Organisation des Nations Unies, » ajoutant : « j’avais espéré que notre enquête sur tous les aspects du conflit de Gaza marquerait le début d’une nouvelle ère caractérisée par l’impartialité au Conseil des droits de l’homme, dont l’histoire de parti pris contre Israël ne peut pas être mise en doute. »
Il avouait aussi avoir fait preuve de naïveté en ayant espéré que face à ce Rapport avec son constat de « crimes de guerre graves » de sa part le « Hamas réduirait ses attaques » Or, dit-il, « malheureusement cela n’a pas été le cas. Des centaines d’autres roquettes et obus de mortier ont été tirés contre des cibles civiles dans le sud d’Israël. Que relativement peu d’Israéliens aient été tués par ces roquettes et attaques au mortier tirés illégalement depuis Gaza n’en minimise en rien la criminalité. Le Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies doit condamner ces actes odieux avec la plus grande fermeté. »
Avril 2011, massacre de membres de la famille Fogel en Judée Samarie. Août 2011, massacre d’Israéliens par des Gazaouis près d’Eilat. Un « État palestinien » en septembre 2011 ?
Et le Juge Goldstone évoquait l’assassinat barbare de 5 membres de la famille Fogiel en ces termes : « le Conseil « devrait condamner le récent massacre inexcusable, commis de sang-froid, d’un jeune couple israélien et de trois de leurs petits enfants dans leur lit. » Des assassinats que l’Autorité palestinienne attribuait à des ouvriers thaïlandais, voire à des « colons » qui voulaient faire dérailler, selon lui, le processus dit de paix.... Les assassins palestiniens ont depuis été arrêtés et se dont glorifiés de leurs actes, y compris d’avoir égorgé un bébé...
Si Israël baissait quelque peu la garde ces massacres et assassinats seraient bien plus fréquents. Une évidence. Dans ce contexte l’ONU peut-il prendre la responsabilité du regain de violences qui ne manquerait pas d’éclater dans la foulée de la « création » en septembre d’un « État palestinien » capable de produire ce terrorisme....
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mar 26 Nov 2013 - 20:36
http://www.desinfos.com/spip.php?article32977
L’Autorité palestinienne reprend son incitation à la violence et la haine anti-israéliennes adressée aux enfants, thème favori pendant la seconde Intifada
L’observation des médias palestiniens montre que l’un des thèmes favoris utilisés par l’Autorité palestinienne pendant la seconde Intifada est réutilisé aujourd’hui. Palestinian Media Watch relève, en effet, une incitation à la haine et la violence anti-israéliennes allant de pair avec une diabolisation d’Israël, dans divers programmes à l’adresse des enfants palestiniens. Cette « Autorité » incite clairement les enfants à verser leur sang pour combattre l’ennemi israélien... Un thème récurrent de la seconde Intifada : l’incitation au « martyre » des enfants palestiniens Cela avait été l’un des thèmes récurrents utilisés par l’Autorité palestinienne et les dirigeants palestiniens, à commencer par Yasser Arafat : l’incitation au « martyre » - Shahada ou mort pour Allah récompensée de maint bienfait dans l’au-delà pour les « martyrs » et leur famille - des enfants palestiniens, poussés à « se sacrifier », à « verser leur sang » pour combattre « l’ennemi israélien » présenté comme monstrueux. Ce qui avait fait l’objet d’une étude détaillée de Palestinian Media Watch – PMW – montrant cette utilisation odieuse des jeunes Palestiniens, leur mort en « martyrs », censée résulter de conditions de vie épouvantables soi-disant imposées par « l’occupation » devant frapper le monde extérieur. PMW montrait, entre autres, une fillette palestinienne déclarer au cours d’une émission télévisée que la mort violente d’un enfant était le but ultime à rechercher...Y compris au-delà même de toute considération politique. Mort présentée aussi comme voulue par Allah et « douce à ses yeux »
On se souvient d’ailleurs que Souha Arafat avait déploré avoir une fille car, disait-elle, si elle avait eu un fils, elle en aurait fait un « martyr »...
Le réalisateur Pierre Rehov montrait d’ailleurs dans son documentaire « Le Cheval de Troie » un Yasser Arafat déclarant dans un discours public « quel plus beau message à adresser au monde que la mort d’en enfant »... Car il s’agissait-là d’une stratégie délibérée palestinienne dont le but était de présenter Israël en bourreau et de rallier les sympathies à la « cause palestinienne », quel qu’en ait pu être le prix.. Itamar Marcus, fondateur et directeur de PMW dénonçant alors pour sa part une grave maltraitance des enfants palestiniens aux mains de leurs dirigeants...
A quoi correspond cette reprise de l’incitation au « martyr » des enfants palestiniens ? Cette incitation barbare s’était estompée dans les médias palestiniens après la fin de la seconde Intifada. Or, voici qu’elle réapparait, indiquant un tournant inquiétant. Car il s’agit-là d’une stratégie délibérée, laissant envisager la possibilité d’une éventuelle utilisation de jeunes « martyrs » à venir.
Ainsi, le 8 septembre dernier, dans un programme pour enfants une fillette chante un poème prédisant la défaite d’un Israël présenté comme monstrueux, privant les enfants palestiniens de jeux, d’école, les brutalisant, les séparant de leurs parents. La chanson se termine par une INCITATION adressée aux enfants : libérez-vous en vous sacrifiant et en versant votre sang...Le tout sous le regard extatique d’une monitrice rayonnante qui l’applaudit très fort.. Le « martyre » est présenté comme le but ultime de la vie d’un enfant.
Même incitation faite aux enfants palestiniens de « saturer la terre de leur beau pays de leur sang » faite publiquement lors d’une représentation en janvier dernier devant le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, le Secrétaire général du Bureau du Président, Taeb Al-Rahim et Yasser Abd Rabbo, Secrétaire général de l’OLP. Même ravissement sur leur visage pendant le spectacle et mêmes applaudissements. Cette fois un crooner palestinien et une chanteuse mêlent leur voix à celles de fillettes...Le message à la jeunesse palestinienne est le suivant : « mourez, mourez pour votre pays et Jérusalem et en chasser l’occupant ». On notera aussi l’insistance fréquente sur le sang versé dans ce qui sont des hymnes gore...# !
En février un clip sur fond d’images de jets de pierres et de violences apprend aux enfants que mourir pour sa terre n’est pas du terrorisme mais de l’héroïsme mais que ce sont les Israéliens qui sont des terroristes contre qui il faut prendre tous les risques.
En mars, toujours à la télévision palestinienne, deux fillettes récitent un texte bien appris, gestuelle y compris. Ces jeunes nièces d’une terroriste emprisonnée déclarent, le sourire aux lèvres, vouloir « porter une mitrailleuse lorsque la guerre commencera et frapper Israël »...
Les enfants palestiniens livrés à un endoctrinement barbare Soit dit en passant, aucun de ces enfants filmés dans ces clips et à qui l’Autorité palestinienne propose « le martyre » comme aspiration ultime ne semble souffrir le moins du monde de ce qui serait une occupation barbare les privant de tout... mais ils souffrent clairement d’un endoctrinement barbare et des plus préjudiciables pour leur avenir dispensé méthodiquement par leurs « responsables ».
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mar 26 Nov 2013 - 20:40
http://www.desinfos.com/spip.php?article30488
Télévision officielle et quotidien officiel de l’Autorité palestinienne : la désinformation, la diabolisation et la négation d’Israël au programme
Tranquillement mais systématiquement la télévision palestinienne ou le quotidien Al-Hayat Al-Jadida, contrôlés directement par Mahmoud Abbas, désinforme et diabolise Israël ou en nie l’existence, œuvrant ainsi contre toute perspective de paix. Un aperçu de ce qui a été proposé aux téléspectateurs entre le 24 février et le 14 mars et qu’a relevé l’Observatoire des Médias Palestiniens, Palestinian Media Watch. 24 février 2012 et 4 mars Belles voix, piano, musique romantique, images de la guerre des Six Jours, prisonniers arabes les mains levées, bulldozers et maisons détruites. Voilà pour le décor. Quant aux paroles de cette chanson diffusée dans un programme culturel de la télévision officielle palestinienne, elles sont édifiantes : « Mon pays, ils [ Israël ] t’ont usurpé, divisé et volé... La vérité – ils l’ont mutilée La liberté – ils l’ont sipprimée Nos champs – ils les ont brûlés et ensemencés avec nos cadavres Nos villages – ils les ont déracinés et remplacés par leurs maisons En ton nom, Dieu, ils m’ont torturé En ton nom, Dieu, ils m’ont expulsé ».
2 mars 2012
Aperçu historique en une minute 42 sans paroles. Une belle femme vêtue de blanc - qui symbolise la Palestine - qui nourrit paisiblement des oiseaux est dérangée et menacée par une succession d’envahisseurs : romain, croisé, britannique puis israélien. Avant que Saladin ne revienne lui tendre la main et la sauver...Autre anachronisme dans ce clip diffusé par la télévision officielle palestinienne : on voit très tôt, alors que la femme court dans le sable, le Dôme du Rocher, signe de ralliement musulman par excellence.
4 mars 2012
Al-Hayat Al-Jadida, le quotidien officiel palestinien, prétend qu’un shekel datant de l’an 66 de l’ère chrétienne, période du Second Temple et de la rébellion juive contre Rome, vendu plus d’un million de dollars dans une vente aux enchères à New York est une pièce palestinienne, s’inscrivant dans « la tradition culturelle palestinienne »... Cette pièce porte en hébreu les mots « shekel d’Israël et Jérusalem la Sainte ».
14 mars 2012
UN clip souvent diffusé. Un chanteur populaire, une musique entraînante, des images du Temple Bahaï de Haïfa, de la Basilique de Nazareth, de la mer, etc. La majorité des lieux cités sont en Israël.
les paroles : « Jaffa, St Jean d’Acre et Nazareth sont à nous Jaffa, St Jean d’Acre et Nazareth sont à nous De Bethléem à Jénine, c’est la Palestine Ramlé, Lod et Sakhnin sont palestiniens Rien n’est plus beau que Jérusalem, Peu importe où nous nous rendons, de Safed à Al-Badhan [ près de Naplouse ], c’est la Palestine, Tibériade et Ashkelon sont palestiniens ».
Les 11 et 12 mars 2012
A propos des répliques israéliennes à la pluie de roquettes et missiles tirés récemment depuis la Bande de Gaza, Israël est désigné comme l’agresseur par divers dirigeants comme Mahmoud Abbas ou Hanan Ashrawi, membre du Comité Exécutif de l’OLP.
Les 25 février et 11 mars 2012
Clip de près de 2 minutes et demie, produit par l’Autorité palestinienne. Le Psaume « Si je t’oublie, Jérusalem », est détourné et devient un chant palestinien sur fond d’images d’églises, du Dôme du Rocher, d’enfants qui rient ou ont l’air soucieux, de souks ou d’arrestations par des forces de sécurité israéliennes qui viennent troubler un monde apparemment idyllique. En voici les paroles. « que mon bras droit m’oublie, que mon bras gauche m’oublie, Que la lumière de mes yeux et le début de chants m’oublient, si je t’oublie, Jérusalem. Que la joie dans mes yeux et le vert du monde m’oublient Que chaque cœur m’oublie. Que le sourire d’un enfant m’oublie, si je t’oublie, Jérusalem. Que mes joies m’oublient, que mes matins m’oublient. Que les soleils m’oublient et que les gens me rejettent, [avec ] les étoiles, la lune, la pluie et les arbres. Que les rues et les maison m’oublient. Que je dépérisse, que je dépérisse et meure si je t’oublie Jérusalem. Que la joie du jour, l’ombre des maisons, le son des cordes m’oublient, et le rire de chaque voisin, si je t’oublie, Jérusalem. Que les sourires des enfants et l’attente d’un rendez-vous m’oublient, la joie d’une naissance et les grilles de la ville entière, si je t’oublie Jérusalem ».
(copié du psaume juif sur Jérusalem)
Jérusalem est la capitale de l'état d'Israel.
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mar 26 Nov 2013 - 20:42
Séparer antisionisme et antisémitisme ? Par Dennis Prager
Imaginez que quelqu’un déclare qu’il cherche à détruire l’Italie parce qu’il considère l’identité nationale italienne comme raciste. Ensuite, imaginez que cette personne nie de façon constante être anti-italienne, parce qu’elle ne hait pas les italiens, mais seulement l’Italie et tous ceux qui croient que l’Italie doit exister. Maintenant, remplacez « Italien » par « Juif » et Italie » par « Israël », et vous comprenez l’absurdité de l’argument posant que l’on pourrait être à la fois antisioniste mais pas antijuif. Parmi les nombreux mensonges qui imprègnent le monde moderne, il n’y en n’a pas de plus grand - ou de plus facile à réfuter - que la proclamation que le sionisme ne fait pas intégralement partie du judaïsme, ou que l’antisionisme n’est pas lié à l’antisémitisme.
De façon à comprendre pourquoi, il faut d’abord expliquer le sionisme et l’antisionisme.
Un mouvement séculaire moderne appelé sionisme a été fondé au 19ème siècle, mais la croyance que les Juifs sont attachés à Sion (le terme biblique pour Jérusalem) est aussi ancienne que le Peuple juif (voir « Tant de types de Juifs, si peu de clarté ; URL = http://www.jewishworldreview.com/0306/prager031406.php3 pour une discussion sur la façon dont les Juifs sont un peuple et pas seulement une religion).
En remontant à la destruction du premier Etat juif, des Juifs étaient déjà sionistes en ce sens qu’ils priaient avec ferveur pour revenir à Sion. Bien que le mouvement connu sous le nom spécifique de « sionisme » soit moderne, le mouvement des Juifs retournant à Sion remonte à plus de 2500 ans. C’est pourquoi déclarer que le sionisme - le retour du Peuple juif à Sion - n’est pas partie intégrante du judaïsme est un mensonge théologique et historique.
Le judaïsme a toujours comporté trois composantes : D.ieu, la Torah et Israël, transcrites en gros en tant que foi, pratique et peuple. Et ce Peuple juif a été conçu comme celui vivant dans le pays juif appelé Israël. On peut prétendre que l’Etat moderne d’Israël a été fondé aux dépens des Arabes vivant dans la zone géographique connue sous le nom de Palestine (il n’y a jamais eu de pays ou de nation appelée Palestine) ; mais cela ne permet en aucune manière de rejeter le fait indiscutable que le sionisme fait partie intégrale du judaïsme. Pas plus le fait que certains Juifs ayant abandonné le judaïsme sont opposés au sionisme, pas davantage que cette minuscule secte de Juifs ultra orthodoxes [les « Neturei Karta »] qui croient que seul le Messie pourra fonder un Etat juif en Palestine.
Quand des étudiants musulmans anti-israéliens manifestent sur un campus en scandant : “Oui au judaïsme, Non au sionisme », ils inventent un nouveau judaïsme tiré de leur haine d’Israël. C’est comme si des anti-Musulmans scandaient en marchant : « Oui à Allah, Non au Coran ». Exactement comme Allah, Mohammed et le Coran sont inextricablement des composantes de l’islam, de même, D.ieu, la Torah et Israël sont celles du judaïsme.
Mais, pourrait-on objecter, même si le sionisme fait autant partie du judaïsme que toute autre part de la Bible hébraïque, l’Etat juif moderne d’Israël n’a pas le droit d’exister parce qu’il a chassé beaucoup d’Arabes indigènes, appelés plus tard Palestiniens.
Avant de répondre à cela, il est crucial de comprendre que cet argument - que la fondation d’Israël serait illégitime - est sans aucune relation avec l’antisionisme. Une personne honnête intellectuellement qui croit que la fondation d’Israël est illégitime devrait tout de même reconnaître que le sionisme est une part inséparable du judaïsme.
Mais l’argument qu’Israël serait illégitime parce que sa fondation a produit 600.000 à 700.000 réfugiés arabes est aussi anti-juif que l’antisionisme. Pratiquement tous les pays du monde ont été fondés en déplaçant quelque peuple ayant vécu là, et beaucoup de ces pays ont fait bien pire, contre bien plus de gens qu’Israël. Donc, celui qui appelle uniquement à la destruction d’Israël devrait plutôt expliquer pourquoi, de tous les Etats sur terre dont la fondation fut accompagnée par le déplacement de tiers, seul l’Etat juif est illégitime.
Prenez par exemple le Pakistan. A l’opposé de l’Etat juif d’Israël, qui a existé à deux reprises auparavant dans l’histoire, il n’y a jamais eu de pays appelé Pakistan, pas plus qu’il n’y a eu un pays musulman indépendant dans cette fraction de l’Inde d’où a été créé le Pakistan. De plus, si l’Etat juif d’Israël était illégitime parce qu’il a produit 600.000 à 700.000 réfugiés arabes, pourquoi n’est-ce pas l’Etat musulman du Pakistan, qui a produit plus de huit millions de réfugiés, qui serait illégitime ?
La réponse est évidente. Quand des gens mettent à part le seul Etat juif dans le monde pour le sanctionner, le couvrir d’opprobre, et le délégitimer, ils le font parce que c’est l’Etat juif. Et cela, tout simplement, est la raison pour laquelle l’antisionisme est une autre forme de haine antijuive.
Vous pouvez critiquer Israël autant que vous voulez. Cela ne fait pas de vous un antisémite. Mais si vous êtes un antisioniste, ou si vous défendez la destruction de l’Etat juif, alors soyons bien clairs : vous êtes un ennemi des Juifs et du judaïsme, et le mot désignant une telle personne est antisémite.
r.
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Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mar 26 Nov 2013 - 21:05
prinu a écrit:
r. a écrit:
Citation :
C'est apparemment sans remord qu'Elena Zakusilo
ce nom est inconnu de google. désinformation.
de ce nom, on ne trouve qu'un top modéle ukrainien, rien a voir. meme les sites palestiniens ne connaissent pas ca.
par contre votre source, maannews.net est un site islamiste palestiniste habitué des fausses informations d'intox. TOUT est faux.
tout soldat isaréliens qui ferait ca, serait mis aux arret. la morale dans tsahal est trés grande, ceux qui font des actes vilents sont arretés aprés enquete.
les palestiniens qui font des actes violents contre des civils, sont fétés, recoivent une récompense pécuniére et deviennent des héros populaires. ils ont obéis aux ordres, de tuer et attaquer des civils juifs, ordres scandés à la radio, au lycée, a la fac, a la télé palestinienne, et mmeme dnas les émmissions pour enfants palestiniens. .
Meuh oui... meuh oui... meuh ça bien sur !
Une autre pour finir :
Citation :
Israël: amende pour ne pas avoir circoncis son fils
«Je n'ai pas le droit de mutiler son organe. Le tribunal n'a pas le droit de me forcer à le faire" dit la mère
Une femme de la ville israélienne de Netanya a été condamnée lundi à payer 500 shekels (100 euros) par jour aussi longtemps que son fils ne sera pas circoncis.
Le tribunal rabbinique local a initialement émis l'amende en octobre, après que le mari de la femme s'est plaint de l'affaire aux juges, lors d'une procédure de divorce actuellement en cours entre les deux époux. Le tribunal de district a confirmé sa décision lundi.
"La circoncision est une intervention chirurgicale normale qui est effectuée sur chaque bébé garçon juif, alors quand l'un des parents l'exige, l'autre parent ne peut pas retarder (la chirurgie, ndlr), sauf s'il y a une contre-indication médicale", ont statué les juges.
En interview à la Chaîne 2 israélienne, la mère - identifiée par son prénom Elinor - a confié qu'elle a décidé de ne pas effectuer le rituel juif connu sous le nom de "brit milah" après avoir lu sur le sujet.
«Je n'ai pas le droit de couper et de mutiler son organe. Et le tribunal n'a pas le droit de me forcer à le faire», a-t-elle affirmé.
Selon le quotidien israélien Haaretz, la mère a reconnu que le père de l'enfant a un rôle dans la décision, mais quand le couple a entamé les procédures de divorce devant le tribunal rabbinique, il a soudainement commencé à insister pour que leur fils soit circoncis.
Elinor veut porter l'affaire devant la Cour suprême et refuse de payer l'amende, qui est maintenant de 2750 shekels. Shahar Ilan, directeur adjoint de Hiddush, une ONG israélienne qui milite pour la liberté de culte, a déclaré qu'il était certain que le procès allait susciter de l'intérêt à l'international.
En interview à i24news, M. Ilan a déclaré que la décision finale qui tranchera si la circoncision est ou non dans le meilleur intérêt de l'enfant doit être retirée des mains des tribunaux rabbiniques.
Selon lui, ces tribunaux sont devenus une source d'oppression religieuse. La question devrait plutôt être traitée comme une question de principe par un groupe de juges de la Cour suprême.
Selon M. Ilan, 97% des parents juifs en Israël choisissent de faire circoncire leurs fils, mais ce nombre chuterait probablement si cela devenait une question de droit. "Les gens en ont assez que l'establishment religieux leur dise comment vivre. Contraindre les parents à effectuer le rituel va probablement entraîner les parents à exiger que l'Etat laisse leur pantalons en paix".
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 0:09
Encore plus fou que je connais plusieurs israéliens non juifs, on ne leur a jamasi demandé quoi que ce soit sur leur religion, et je connais un autre juif israélien qui n'est pas circoncit: tout le monde s'en fout complétement. d'ailleurs, le second parti politique d'Israel est laic et défend la laicité. Je viens d'interroger une amie qui vit a Ashdod, en Israel, je lui demande si elle n'a jamais entendu de telles choses , et elle me répond: JAMAIS.
Aussi, je trouve moi meme cette affaire étrange, et je trouve aussi celà une histoire de fou.
Car la laicité est garantie comme un droit en Israel, comme toute religion. Cette décision ne vient d'ailleurs pas de l'état.
Mais de gens religieux envers un tribunal rabbinique, il ya eu une plainte, et des religieux ont pris une décision de justice religieuse. ce n'est pas un tribunal d'état. Je pense donc que la cour supréme israélienne cassera un jugement religieux. et j'espére bien.
J'espére que dans la presse israélienne, le bouclier laic israélien , assez fort, empechera que de telles choses recommencent. ca me semble etre le seul cas connu .. j'aurai manifesté moi meme en Israel contre cette décision. Je pense que c'est une histoire non représentative. Haaretz, journal d'extréme gauche trés peu lu, aime bien attaquer ce qui est religieux. Cette fois ci, ce journal a raison.
On a bien discuté aprement des mariages homosexuels et lesbiens en France ..
Je suis d'accord.. si un curé impose de faire pénitence ou chemin de croix a un pécheur, nulle obligation légale . ca doit rester un choix personnel. Enn europe, est ce que des curés ont déja tranché une décision d'un litige entre deux personnes ? et est ce que le village ou celà aurait eu lieu, a accepté la décision morale ? avez vous eu vent de celà dans les pays chrétiens ? il me semble avoir entendu des cas.
Dernière édition par prinu le Jeu 28 Nov 2013 - 0:56, édité 1 fois
prinu
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Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 0:20
L'Europe respecte la circoncision traditionnelle souligne le Conseil de l'Europe
Le Conseil européen rassure Israël et dit faire la différence entre circoncision religieuse et non
Le Conseil parlementaire européen a indiqué dans une lettre envoyée au président israélien Shimon Peres que son organisation avait bien fait la différence entre la circoncision religieuse et les circoncisions non religieuses.
Thorbjørn Jagland le secrétaire général du Conseil parlementaire répondait à une lettre adressée par M. Peres en début de semaine lui demandant de modifier la décision controversée adoptée par son organisation et qui appelait à interdire tous les actes de circoncisions rituelles, une pratique fondamental de la tradition juive.
"Le conseil s'est engagé dans la protection des droits des enfants et de leur bien-être physique. Mais dans un même temps, notre Constitution ne voit pas la circoncision et l'excision religieuse comme la même chose. L'excision est définie comme de la violence sexiste, la circoncision est un moyen de protéger les valeurs et les traditions religieuses" a déclaré M. Jagland dans sa lettre.
"Je comprends la réaction des communautés juives et musulmanes à cette résolution, mais je tiens à souligner que le Conseil parlementaire de européen n'est qu'un organe consultatif, qui ne représente pas la politique générale du Conseil de l'Europe" a ajouté le Secrétaire général.
La semaine dernière , le Conseil de l'Europe a massivement voté une résolution quanlifiant la circoncision rituelle masculine de "violation de l'intégrité physique des enfants".
Le président Peres a expliqué dans sa lettre que " la tradition de la circoncision est pratiquée par les communautés juives à travers l'Europe depuis des milliers d'années et est un élément fondamental dans la tradition juive, une partie de notre devoir en tant que Juifs . Les communautés juives vont énormément souffrir si leur culture et leur liberté de religion est limitée".
M. Jagland a répondu promettant l'engagement indéfectible du Conseil pour la tolérance et de la liberté religieuse, un "devoir moral, qui est protégé par la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH)".
source: i24News
-ysov-
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Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 0:25
Faut pas confondre entres juifs moyens et ceux qui sont intégristes, comme les hassidiques, loubavitch and co! Avec leurs fils de téléphones pendants, leur barbe garde-manger, etc! D'ailleurs ici, une communauté ultra orthodoxe a fuie ma province pour aller dans la voisine afin d'échapper aux autorités de la protection de la jeunesse, car ils sont si en ghetto, isolée, refusant net l'enseignement scolaire obligatoire et inculquant à ces enfants que de religion! Même les filles portent le voile et n'on pas le choix de leur mari dès l'âge de 15 ans. Tant qu'à moi, c'est de les embarquer dans un bateau et oust! en Israël!
prinu
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Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 0:28
Israël/France – rencontre amicale des deux armées en mer
Mardi dernier, les bateaux de la Marine française ont été amarés au port de Haifa dans le but de réaliser un exercice bilatéral avec la Marine israélienne.
http://tsahal.fr/files/2013/11/Dotz191113-6-1.jpg
Ce n’est pas la première fois que les armées israélienne et française rassemblent leurs forces dans des exercices bilatéraux. Ces formations communes leur permettent d’apprendre les techniques de l’autre et de toujours se perfectionner.
Cette semaine, c’est avec la France que Tsahal s’est exercé. Mais l’armée israélienne coopère avec de nombreux autres pays du monde.
Les deux Marines ont pu discuter d’une lutte commune : celle contre le terrorisme. C’est ensemble que les soldats des deux armées se sont exercés à se battre contre les méthodes dont font usage les organisations terroristes dans le monde.
Les soldats de la Marine de Tsahal ont été sur des bateaux français et inversement afin que chaque soldat ait la possibilité de véritablement comprendre les méthodes de son homologue.
Les soldats de Tsahal sont fiers de pouvoir travailler en coopération avec les soldats français. Ces exercices constituent une opportunité unique d’augmenter leurs compétences et d’apprendre davantage de méthodes.
prinu
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Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 1:09
ysov a écrit:
Faut pas confondre entres juifs moyens et ceux qui sont intégristes, comme les hassidiques, loubavitch and co! Avec leurs fils de téléphones pendants, leur barbe garde-manger, etc! D'ailleurs ici, une communauté ultra orthodoxe a fuie ma province pour aller dans la voisine afin d'échapper aux autorités de la protection de la jeunesse, car ils sont si en ghetto, isolée, refusant net l'enseignement scolaire obligatoire et inculquant à ces enfants que de religion! Même les filles portent le voile et n'on pas le choix de leur mari dès l'âge de 15 ans. Tant qu'à moi, c'est de les embarquer dans un bateau et oust! en Israël!
ils sont trés minoritaires chez les juifs. cependant pas plus rigoristes que des curés, un loubavitch,un hasssidiques, c'est comme un curé. ils transmettent des valeurs. si vous ne demandez pas aux curés d'aller vivre au vatican, et que vous acceptez les curés, ce n'est pas votre role de dire "allez zou". ils le font d'eux memes si ils ressentent ce besoin, je le sait.
la liberté religieuse existe. Mais c'est vrai, je pense que des ultra religieux ne se sentiraient bien que dans un état juif. Mais c'est leur droit et leur choix. par contre, je n'ai jamais vu leurs filles avec un voile, et j'en ai cotoyé, jamais vu ca. de plus, ma niéce y est allé, à l'école juive et elle est totalement libre de faire ce qu'elle veux de sa vie, et de se marier avec qui lui plait et quand elle voudra. On y est assez libre, dans ces écoles.
donc je prend une de vos phrases, pour de l'intolérance non justifiée; car vous avez émis deux affirmations fausses, et eu une conclusion de rejet radical.. d'une phraséologie puante.: le radical est là, vous. vous pouvez trés bien pu en avoir cotoyé des antipathiques, ca m'est arrivé aussi, mais vous avez omis tout les sympathiques. Bien que ne croyant pas en Dieu, je me doit donc de les défendre devant votre critique acerbe.
--
ils représentent une morale, la recherche d'une perfection morale, tout comme les curés.
aussi, leurs conférences sur la morale, l'éthique, les relations humaines, le respect d'autrui, et les discussions sur la torah, ou sur l'amour, sont souvent un régal philosophique d'une extréme intelligence. ils ont donc une utilité sociale certaine dans la communauté juive, tolerez ceci. J'ai assisté a des conférences de leurs part, et la plupart du temps ceci se produisait: c'était tellement drole, tout le monde riait, le trés réligieux balancait blagues et jeux de mots, la morale était donnée avec un sacré sens de l'humour. ce sont là mes préférés bien sur, ce n'est pas toujours. voilà qui ils sont trés généralement: de bonnes personnes qui donnent envie d'en apprendre plus.
il faut les connaitre comme moi, pour respecter leurs conférenciers, meme si les trés religieux m'enervent au plus haut point.
Leurs priéres montent au ciel, et celà ne dérange personne.
Mais plus: ils proposent des emplois, des formations, l'encadrement scolaire souvent de qualité, et ont des activités caritatives, offrent des repas, proposent des expositions d'art .. bref, la vie d'une communauté culturelle et cultuelle. ce role social n'est il pas bienvenu ? n'est ce pas justement ce que la république défend ? seriez vous contre le catéchisme ? Posez vous cette question, la laicité pourrait tout autant etre intolérante envers l'église. Il vaut mieux renforcer les dialogues judéo chrétiens.
pourquoi n'iriez vous pas visiter une synagogue, l'esprit ouvert ? ou écouter leurs conférences ? c'est aussi une culture..
Je visite énormément d'églises. c'est une de mes passions. et je n'y parlais pas à voix haute.
j'ai aussi visité nombre de mosquées en voyage. et c'est bien avec respect que je rangeait mes chaussures à l'entrée.
∴
Dernière édition par prinu le Jeu 12 Déc 2013 - 3:59, édité 1 fois
prinu
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Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 1:49
Un djihadiste encagoulé prétendant être Ilias Azaouaj sur YouTube : "Le dialogue, c'est terminé. Le seul moyen de transmettre nos paroles est par le combat" Ci-dessous la transcription d’extraits du discours d'un djihadiste encagoulé prétendant être le prédicateur marocain salafiste Iliass Azaouaj, établi en Belgique. Début 2013, Iliass Azaouaj a pris le chemin de la Syrie dans l'objectif déclaré de rapatrier de jeunes djihadistes belges partis se battre sur le front. Adversaire vocal de Shria4Belgium et d'autres groupes islamistes, il aurait été capturé par des groupes islamistes rivaux début avril 2013, peu après son départ.[1]
Le 7 novembre 2013, une page Facebook présentée comme la page officielle du prédicateurmarocain Ilias Azaouaj[2] affiche une vidéo intitulée « Le frère Azaouaj iliass Qu'Allah le préserve publie enfin sa vidéo ». L'individu, masqué, porte une ceinture d'explosifs. Il déclare avoir rejoint Al-Qaïda en Syrie.
Dans la rubrique À propos du compte Facebook d'Azaouaj, on peut lire qu’il s’agit de: « La nouvelle page officielle du prédicateur Azaouaj Iliass, membre de l'organisation mondiale Al-Qaeeda pour la défense de l'Islam. »[3] Selon certains de ses proches toutefois, le compte d'Azaouaj aurait été piraté. Sur la vidéo concernée, la voix et l'accent de l'homme semblent en effet distincts de ceux du prédicateur sur ses autres vidéos. Et par le passé, Azaouaj ne s'est jamais exprimé qu'à visage découvert. Ilias Azaouaj est connu en Belgique comme étant un salafiste modéré, opposé aux courants salafistes extrémistes tels que Sharia4Belgium. Selon un communiqué anonyme publié sur les comptes Facebook et Twitter d'Azaouaj,[4] il aurait travaillé pour les services de renseignements belges et marocains.
Il est difficile de déterminer l'identité réelle de l’homme de la vidéo, son visage étant caché. Parmi les adeptes Facebook d’Azaouaj, les opinions sont partagées. Certains pensent que l'homme est effectivement Azaouaj et le félicitent de son "repentir", tandis que d'autres s'interrogent sur l'authenticité de la vidéo. Extraits du discours tel quel:
Iliass Azaouaj: « De par ma relation avec les différents services secrets - et ici je rappellerais que j’ai travaillé durant quelque temps pour les services secrets marocains, qui a suivi par une relation avec la police fédérale belge et ensuite pour finir avec une relation avec la sûreté de l’Etat - j’ai décidé par la permission et la grâce d’Allah qui m’a ouvert les portes du djihad de me rendre en Syrie pour pouvoir combattre auprès de mes frères, moudjahidines, pour pouvoir élever la parole d’Allah et tuer ceux qui nous tuent et combattre ceux qui nous combattent.
[...]
[...]
Je voulais rapidement orienter ce message aux services secrets et aux politiques également qui disent quoi, qui disent que les jeunes qui quittent leurs pays et qui se dirigent vers des pays de djihad tels que la Syrie, la Somalie, le Mali et d’autres, eh bien ce sont des gens, ce sont des jeunes qui n’ont pas de vie sociale, ou qui n’ont pas d’argent, ou qui sont pauvres, ou qui ont des dettes et ainsi de suite, etc. etc. Et ici je leur dirai tout simplement: j’étais avec vous, je m’asseyais à votre table, j’étais assis à votre table, je vous aidais, je vous orientais, je vous aiguillais, j’avais de l’argent, tout ce qu’il fallait, je n’avais besoin d’absolument rien du tout. On me devait de l’argent, de par les services secrets marocains jusqu’aux services secrets belges. J’avais une célébrité, de la notoriété, j’étais connu, de la célébrité, tout ce que pouvait vouloir quelqu’un, mais nous avons délaissé tout cela au nom d’Allah.
Lorsqu’ils pensent qu’ils rusent contre l’islam et les musulmans, qu’ils sachent qu’Allah est le meilleur stratège, et ça, personne, personne ne pourra aller contre la volonté d’Allah. Car Allah est le Créateur du ciel et de la terre, c’est lui qui a créé les humains, c’est lui qui a créé le monde et ça les gens doivent le comprendre. Les gens doivent y prêter attention. Les gens doivent savoir qu’aujourd’hui, le seul moyen de transmettre nos paroles est le combat.
Le dialogue, c’est terminé, on ne parle plus. La langue ne sert plus à rien. Nous sommes obligés aujourd’hui de prendre des armes, nous sommes obligés aujourd’hui de nous cacher le visage. Pourquoi ? Parce que nous sommes combattus. L’Amérique, les Etats-Unis, l’Occident, l’Europe ne comprennent rien à ce qui se passe en Syrie.
Une étude a démontré que plus de septante nationalités à travers le monde se sont réunies ici en Syrie pour combattre sur cette terre, une terre de baraka, une terre de baraka. Septante nationalités ! Ils n’arrivent pas à comprendre comment les musulmans à travers le monde entier puissent venir ici et combattre. Ils ne comprennent pas comment des gens peuvent accomplir des opérations martyres et nous sommes obligés aujourd’hui de transporter des ceintures explosifs au cas où des services secrets pouvaient arriver à n’importe quel moment pour pouvoir nous soutirer des informations ou nous tuer.
Nous-mêmes nous avons lu dans la presse que les services secrets marocains et belges étaient à ma recherche. Pour quelle raison ? Seul Allah le sait. Qu’ils sachent que peu importe ce qu’ils voudront mettre, que peu importe ce qu’ils voudront mettre en action pour pouvoir anéantir l’islam, qu’ils sachent qu’ils n’y arriveront jamais. »
[1] LeSoir.be http://www.lesoir.be/226202/article/actualite/monde/2013-04-16/predicateur-bruxellois-iliass-azaouaj-capture-en-syrie, 16 avril 2013 et http://www.linfodumusulman.fr/dernieres-nouvelles-iliass-azaouaj-dans-les-rangs-des-combattants-en-syrie/, 20 août 2013.
[2] https://www.facebook.com/Azaouaj.New
[3] https://www.facebook.com/Azaouaj.New/info
[4] Voir le Portail d'Information de la Communauté Musulmane, 13 nov. 2013, http://www.linfodumusulman.fr/dernieres-nouvelles-iliass-azaouaj-dans-les-rangs-des-combattants-en-syrie/
Lebob
Messages : 4922 Inscription : 17/02/2012
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 2:28
r. a écrit:
Citation :
C'est apparemment sans remord qu'Elena Zakusilo a expliqué à la télévision ukrainienne avoir tué des Palestiniens, dont de nombreux enfants et avoir entraîné des chiens à attaquer des Palestiniens dans leurs villages.
Interviewée par la télévision ukrainienne, le 4 novembre dernier, à l'occasion de l'émission « Détecteur de mensonges », cette femme a admis avoir tiré sur un nombre incalculable de Palestiniens, dont des enfants lors de son service au sein de l'armée israélienne, et notamment lors des manifestations qui ont suivi la mort de Yasser Arafat en 2004.
Elle s'est justifiée en disant que tout cela était « la faute des mères palestiniennes qui envoient leurs enfants âgés de 3 ou 4 ans jeter des coktails molotov et ne se soucient pas de la vie de leurs enfants » (sic !)
Elle a aussi expliqué qu'elle entraînait des chiens de l'armée à mener des « raids sur des villages palestiniens et à attaquer les Palestiniens qu'ils croisaient, avant l'arrivée des soldats »
« Nous avons les moyens de télécommander ces chiens à une distance allant jusqu'à 10 kms », a-t-elle précisé, en ajoutant qu'elle avait « formé à cela 150 chiens. »
Cette charmante personne s'est dite prête à retourner en Israël « pour continuer à tuer des ennemis », notamment « si elle rencontrait des difficultés financières en Ukraine » !!
Source et vidéo : http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Décidément, on peut toujours compter sur "r." pour relayer sans le moindre esprit critique les pires inepties.
Sans même à voir cherché à voir d'où sortait ce truc, rien qu'à la lecture de la traduction j'avais déjà compris qu'il s'agit encore du même genre d'affabulations - mais en sens contraire - que celles que nous sert prinu.
Le coup du "télécommander les chiens" m'a fait m'écrouler de rire.
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 2:47
Le service du Soir me donne un lien pour les relations professionelles et presse à la société Copiepresse qui gére les droits, je les relance pour leur dire que je ne suis ni professionnel ni la presse, on verra.
Lebob
Messages : 4922 Inscription : 17/02/2012
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 3:00
prinu a écrit:
Le service du Soir me donne un lien pour les relations professionelles et presse à la société Copiepresse qui gére les droits, je les relance pour leur dire que je ne suis ni professionnel ni la presse, on verra.
Vos commanditaires de Tel Aviv devraient pouvoir vous arranger ça...
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 4:59
Ami Lebob, merci de me donner les liens avec mes articles d'afabulation.
j'aimerai bien etre payé par des commanditaires.. en tant qu'illuminati du mossad, ca me plairait surement . c'est vachement rentable de faire de la propagande judéomaçonnique sur docteurangelique...
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 5:35
des membres du lehi, ont tout à fait été donnés aux anglais par les organisations sionistes aux anglais, car ils étaient devenus incontrolables. je l'ai lu sur des sites spécialisés. leurs actions, au début utiles (et meme indispensables pour sauver des vies) desservaient la cause sioniste aux yeux du monde. tout à fait, je l'ai lu dans un livre, et dans plusieurs sites.
Le Lehi fut dénommé stern par les anglais.
Les autorité israéliennes ont dissous ce service en 1948, par la FORCE. Certains furent utilisés et furent intégrés dans l'armées israéliennes, certains sont allés dans des prisons israéliennes. puis réintégrés car utiles, bien sur.. Nathan Yalin Mor passa en jugement (Nathan Yalin Mor, fidèle à son orientation pro-soviétique, évolua vers les mouvements pacifistes israéliens, et devint un compagnon de route du parti communiste d'Israël après 1967)
L’assassinat de Bernadotte suscite une condamnation universelle. Le Lehi est immédiatement suspecté. « En 24 heures, plus de 250 membres du Lehi sont interpellés dans tout le pays. Le gouvernement israélien en profite pour dissoudre les unités de l’IZL à Jérusalem, bien qu’il sache qu’elles n’ont pas été mêlées au crime. Le surlendemain le Lehi est officiellement dissout au titre d’une loi "pour la prévention du terrorisme" ». (source wikipedia) Mais tout n'est pas mis sur wikipédia, et il y a de la désinformation (nottament sur le terrorisme palestinien et de stern) officieuse, des ommissions et manques dans pas mal de leurs articles. Des palestinistes modifient les articles , d'autres bloquent si on les rétablis, c'est la gueguerre des liens sources acceptés ou refusés au pif, etc ..ca n'arrete pas, c'est le bintz.
-- je pense que stern a agis comme les brittaniques le méritaient dans leur collaboration avec les terroristes arabes, stern attaquait finalement des terroristes. mais à la fin l'assassinat de bernadotte a été trés néfaste. les associations sionistes non terroristes majoritaires ne supportaient plus leurs agissements.
-
Je confirme et signe !!! Les palestiniens mettrons en prison leurs terroristes du Hamas avec du sang de civils sur les mains, si on leur donne un état d'apartheid islamique, vous croyez ?
Pas moi, désolé ! ils ne ferons meme pas semblant, vous pensez, une république islamique palestinienne adorera les terroristes, c'est leur produit de beauté ..
-- quelle est la plus grande chanteuse arabe ? oum kalthoum, bien sur. quel fut son plus fameux tube, grand succés dans les pays arabes ? en 1948, "egorgez les juifs" fut son meilleur tube. Cette chanteuse Égyptienne qui, pendant le premier semestre de l’année 1967, avait participé à fanatiser contre le Peuple Juif, les populations musulmanes du Moyen-Orient en chantant :
« Égorge, égorge, égorge et sois sans pitié, Égorge, égorge, égorge, et lance leurs têtes Dans le désert, Égorge, égorge, égorge Tout ce que tu voudras, Égorge tous les Juifs et tu vaincras ». (Edbah el Yahoud).
Ses concerts avaient, notamment en Syrie et en Égypte, déclenché des scènes d’hystéries collectives hallucinantes.
Pour tous les Juifs en âge de se souvenir, et plus particulièrement pour ceux ayant vécu cette période (spécialement ceux qui vivaient en Israël), les vociférations de la diva Égyptienne antisémite ne peuvent s’oublier…
Dragna Din
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Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 8:49
Meurtre d’un jeune Palestinien de 16 ans : la justice laisse pourrir le dossier pendant 14 mois, puis classe l’affaire
mercredi 27 novembre 2013 - 00h:59
Yossi Gurvitz
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Yousouf Fahri Moussa Ahleil, âgé de 16 ans, a été tué par balles le 28 janvier 2011, probablement par un colon. Négligence criminelle, l’Etat a mis 14 mois à désigner un procureur sur l’affaire, qui a fini par être classée.
JPEG - 34.3 ko Youssouf Alheil, 16 ans, a été abattu alors qu’il partait aider son père aux champs, pendant un congé scolaire.
Beaucoup de nos articles traitent de l’incurie de la police israélienne dans ses enquêtes, et il se peut que la mort de Yousouf Fahri Moussa Ahleil doive encore venir allonger cette liste. Mais pour le moment, c’est l’histoire d’une négligence criminelle dont est responsable le Ministère public.
Le 28 janvier 2011, quelque chose s’est passé dans le village de Beit Omar, à onze kilomètres au nord-ouest de Hébron. Les témoignages recueillis décrivent une attaque de civils israéliens depuis deux directions différentes en même temps. Les deux incidents impliquaient des tirs ; le second s’est achevé par une mort. Les témoins décrivent un grand groupe de civils israéliens attaquant le village, parmi eux trois tiraient avec des armes à feu sur les Palestiniens, sans doute des fusils d’assaut M-16.
D’après un témoins, les Israéliens menaient une sorte de cérémonie, soufflant dans un chofar [trompe rituelle en corne de bélier], avant d’ouvrir le feu. Les témoins s’accordent à dire qu’aucun militaire n’était présent, l’armée étant arrivée après les tirs.
Quand tout fut terminé, Yousouf Ahleil, qui était en route pour aider son père à travailler aux champs, gisait sur le sol. Le témoignage de son père mérite d’être cité :
« Je suis agriculteur, c’est ma profession principale. Pendant leurs congés, les enfants viennent m’aider. [Le matin de l’incident] avant d’aller travailler, j’avais demandé à mon fils Yousouf de venir travailler avec moi plus tard dans la journée. A un moment j’ai entendu des coups de feu. Je ne savais pas ce que c’était et j’ai continué à travailler. Après un certain temps, je ne sais pas combien, des gens du village sont venus dans un véhicule et ont voulu me ramener à la maison. Je ne comprenais pas pourquoi, j’ai refusé, mais ils ont insisté, et alors ils m’ont ramené à la maison. A notre arrivée j’ai vu que tout le village était rassemblé près de ma maison. J’ai demandé ce qui se passait. On m’a dit : ton fils a été abattu. J’ai dit : Comment est-ce possible ? Il devait me rejoindre au travail. C’est comme ça que j’ai su que mon fils, en route pour travailler avec moi, avait été tué par des colons ».
Yousouf a reçu une balle dans la tête, et il est mort.
La famille a porté plainte à la police le jour même. A partir de là, voici la chronologie :
- Le 16 février 2011, la police nous a informés que l’affaire faisait l’objet d’une enquête.
- Le 14 mars 2011, elle nous a dit avoir recueilli témoignages et photos et nous a demandé de fournir toutes les informations que nous pouvions obtenir.
- Le 2 mai 2011, la police nous a avisés que le dossier avait été transmis au Bureau du Procureur, District de Jérusalem.
- Le 5 juin, nous l’avons appelé pour demander quel procureur traitait l’affaire. Personne n’avait encore été désigné.
- Nous avons redemandé la même chose à ce Bureau le 24 août 2011, soit près de sept mois après l’incident, mais l’Etat ne considérait pas cette mort violente – fait non contesté – d’un garçon de 16 ans comme une chose requérant l’attention immédiate d’un procureur.
- Nous avons réitéré notre demande le 25 septembre 2011. Nous aurions tout aussi bien parler à des murs.
- Le 24 octobre se passa, et la mort de Yousouf n’empêchait toujours pas les procureurs de dormir la nuit.
- Nous étions au 15 décembre 2011 et le garçon qui avait été tué d’une balle en pleine tête n’éveillait toujours l’intérêt des procureurs.
- Le 15 janvier 2012, près d’un an après sa mort, le dossier de Youssouf prenait toujours la poussière.
- Nous avons continué d’insister, et le 12 mars 2012 – soit près de 14 mois après le meurtre – nous avons appris qu’en ce beau jour une procureur avait été affectée à l’affaire. Une semaine plus tard, nous avons essayé de vérifier quelles démarches elle avait entreprises dans l’affaire. On n’a pas daigné nous répondre.
- Deux mois plus tard nous recommencions, en vain. Nous sommes tenaces, accoutumés à donner des coups de boule dans le mur du système, donc nous avons demandé encore une fois le 30 juillet 2012 si la procureur avait pris une décision – quatre mois après la désignation d’un procureur et plus de 18 mois après l’homicide - mais qui compte encore ? On ne nous a pas répondu.
- Le 3 janvier 2013, près de deux ans après le meurtre et neuf mois après avoir été affectée au dossier, la procureur n’avait toujours pas de réponse à nous donner.
- Six mois passèrent encore, et le 4 août 2013, la procureur nous notifia qu’elle avait décidé de clore l’affaire le 30 juillet 2013. La police avait identifié quatre suspects ; la procureur avait clos le dossier contre trois d’entre eux faute de preuves et contre le quatrième faute de culpabilité criminelle.
- C’était début août. Depuis nous avons tenté de nous procurer le dossier de l’enquête pour pouvoir faire appel de la décision de le clore. Jusqu’à tout récemment, le Parquet avait failli à la simple responsabilité de nous le fournir. Il y avait des versions contradictoires quant à ce qui en était advenu. Le Bureau du procureur nous a dit que le dossier était retourné à la Police de Hébron, qui à son tour nous dit ne jamais l’avoir reçu de retour. Mais nous sommes heureux car il a été retrouvé, photocopié, et sera bientôt examiné par nos soins.
Faisons une petite expérience mentale. Disons que la victime a toujours 16 ans, qu’elle réside toujours dans les Territoires Palestiniens Occupés, mais qu’elle n’est pas porteuse d’un nom étranger, palestinien, tel que Youssouf Alheil ; disons que son nom est plutôt familier, comme Yossi Hebroni. Ce Yossi Hebroni a été abattu près d’un village palestinien. Qui peut imaginer que le procureur traînerait sur l’affaire après 14 mois ? Ou qu’il lui faudrait encore 16 mois de plus pour se décider ?
Puisque Israël contrôle les TPO, le procureur est chargé de protéger leurs habitants de la violence. Quand ils sont victimes de vol, il doit déférer le voleur devant la justice. Quand ils sont tués, son devoir est de rendre la justice aux morts.
Le cas de Youssouf Alheil nous montre avec quel sérieux les procureurs assument cette tâche. Encore une couche enlevée à la patine déjà bien décrépite du « règne du droit » en Cisjordanie, où l’application de la loi a perdu toute crédibilité. Quand la règle du droit est absente, ce que nous voyons, c’est la loi de nature, où les forts règnent sur les faibles. Or le cœur de notre contrat social avec le gouvernement, c’est de vaincre la loi de nature, sous laquelle, pour citer Hobbes, la vie est "mauvaise, brutale et brève".
Dans le cas de Youssouf et dans bien trop d’autres cas malheureusement, pour parler le plus modérément possible : le procureur a trahi le contrat social.
Le résultat est qu’il y a un père qui attend vainement que son fils revienne près de lui dans les champs, et des tueurs qui savent que rien ne leur arrivera s’ils tuent à nouveau.
* Yossi Gurvitz est un journaliste, blogueur à Yesh Din (Volunteers for Human Rights).
24 novembre 2013 - 972mag -Vous pouvez consulter cet article à 972mag.com/why-did-prosecutors-sit-... Traduction : Info-Palestine.eu - Marie Meert
Solidaires de la Palestine
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Dragna Din
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Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 8:50
www.info-palestine.net Hébron : 5 palestiniens blessés par des colons et 5 autres kidnappés par l’armée d’occupation lundi 25 novembre 2013 - Al-Qassam Website
Le Coordinateur du Comité Populaire , Rateb Jabour , a déclaré qu’un affrontement a eu lieu entre les membres d’une famille palestinienne et un groupe de colons dans la région de Um Al-A’rayes, alors que la famille protestait contre l’occupation illégale de ses terres par des colons juifs.
Jabour a ajouté que les colons occupent toujours illégalement les 120 dunums (29,65 acres) en dépit du fait qu’un tribunal israélien ait décidé de rendre les terres à ses propriétaires légitimes et palestiniens, et de leur donner des compensations pour leurs pertes .
Les colons ont rejeté la décision et sont restés sur place tandis que l’armée n’a pas tenté de les déloger.
Ils ont d’abord commencé à insulter les membres de la famille palestinienne avant de les bousculer, ce qui a conduit à un affrontement où cinq personnes ont été blessés, par contusions et coupures.
Les soldats israéliens ont alors kidnappé cinq membres de la famille : Saïd Oleyyan Awad, 35 ans, Samira Oleyyan Awad, 23 ans, Mohammad Awad Tawfig Oleyyan, Hammad Ibrahim Awad Oleyyan, et une autre femme dont le nom n’est pas connue pour l’instant..
Les personnes enlevées ont été transféréés à la prison de Keryat Arba, à l’est d’Al Khalil, tandis qu’aucun des colons n’a été retenu par les soldats.
Les soldats israéliens ont également attaqué ce vendredi [22 novembre 2013] les manifestants palestiniens non violents réunis au croisement de Kabsa, entre les villages d’Al-Ezariyya, Abu Dis et Al-Eesawiyya dans Jérusalem occupée, faisant plusieurs blessés par balles .
24 novembre 2013 - Al Qassam website - Vous pouvez consulter cet article à : http://www.qassam.ps/news-7740-Five... Traduction : Info-Palestine.eu
Colons juifs en Palestine occupée : violents, ultra-fachos et psychopathes...
Dragna Din
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Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 8:51
Les arabes et les israéliens sont respectables de la situation actuelle. Mais tant qu'Israël n'aura que mépris pour les palestiniens, et la communauté internationale, le conflit et la haine ne s'arrêteront pas.
Un petite liste des résolutions de l'ONU qui ne sont pas respectées par Israël :
- Résolution 181 (29 novembre 1947). Partage de la Palestine, et Jérusalem est placée sous administration des Nations unies.
- Résolution 194 (11 décembre 1948). Retour possible des réfugiés.
- Résolution 237 (14 juin 1967). Obligation faite à Israël d’assurer "la sûreté, le bien-être et la sécurité des habitants des zones où des opérations militaires ont eu lieu" et de faciliter le retour des réfugiés.
- Résolution 242 (22 novembre 1967). Condamnation de l’acquisition des territoires et demande de retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés.
- Résolution 252 (21 mai 1968). Illégalité de l’expropriation de terres et de biens immobiliers qui visent à modifier le statut de Jérusalem.
- Résolution 446 (22 mars 1979). Le Conseil de sécurité exige l’arrêt des pratiques israéliennes visant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967.
- Résolution 468 (8 mai 1980). Le Conseil de sécurité déclare "illégales" les expulsions à l’étranger de notables palestiniens de Hébron et de Halhoul par les autorités militaires israéliennes et demande à Israël de les annuler.
- Résolution 592 (8 décembre 1986). Le Conseil de sécurité rappelle que la convention de Genève relative à la protection des civils en temps de guerre est applicable aux territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés par Israël depuis 1967. Il condamne "l’armée israélienne qui, ayant ouvert le feu, a tué ou blessé des étudiants" de l’université Bir Zeit.
- Résolution 605 (22 décembre 1987). Condamnation des pratiques d’Israël qui violent les droits de l’homme du peuple palestinien dans les territoires occupés, en particulier le fait que l’armée israélienne a ouvert le feu, tuant ou blessant des civils palestiniens".
- Résolution 608 (14 janvier 1988). Le Conseil de sécurité demande à Israël "d’annuler l’ordre d’expulsion des civils palestiniens et d’assurer le retour immédiat et en toute sécurité" de tous ceux déjà expulsés.
- Résolution 641 (30 août 1989). Le Conseil de sécurité "déplore qu’Israël, puissance occupante, continue d’expulser des civils palestiniens" et lui demande d’assurer le retour de tous les expulsés.
- Résolution 681 (20 décembre 1990). Israël est sommé d’appliquer la convention de Genève.
- Résolution 799 (18 décembre 1992). Le Conseil de sécurité condamne les quatre cents expulsions de décembre 1992, soulignant qu’elle est contraire aux obligations internationales imposées à Israël par la convention de Genève.
- Résolution 1322 (7 octobre 2000). A la suite du début de la seconde Intifada, le Conseil de sécurité déplore les violences et condamne le « recours à la force excessif contre les Palestiniens ». Il demande à Israël de respecter ses obligations relatives à la convention de Genève.
- Résolution 1402 (30 mars 2002). Après la réoccupation totale de la Cisjordanie, le Conseil de sécurité demande un cessez-le-feu immédiat et le "retrait des troupes israéliennes des villes palestiniennes".
- Résolution 1544 (19 mai 2004). Le Conseil de sécurité demande qu’Israël respecte "les obligations que lui impose le droit humanitaire international" et "l’obligation qui lui est faite de ne pas se livrer aux destructions d’habitations".
Dragna Din
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Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 8:56
Le mythe de la création d’Israël par les Nations-Unies samedi 23 novembre 2013 - Jeremy R. Hammond - Foreign Policy Journal
La Grande-Bretagne a occupé la Palestine durant la Première Guerre mondiale, et en juillet 1922, la Société des Nations lui a confié un mandat pour la Palestine, qui reconnaît le gouvernement britannique comme Puissance occupante et lui confère en réalité la couleur d’une autorité juridique pour administrer provisoirement le territoire (1). Le 2 avril 1947, cherchant à s’extraire du conflit qui a surgi en Palestine entre juifs et Arabes, conséquence du mouvement sioniste pour établir en Palestine « un foyer national pour le peuple juif » (2), le Royaume-Uni a remis une lettre aux Nations-Unies demandant au Secrétaire général « d’inscrire la question de la Palestine à l’ordre du jour de l’Assemblée générale pour sa prochaine session annuelle ordinaire », et demandant à l’Assemblée de « formuler des recommandations, sur la base de l’article 10 de sa Charte, concernant le futur gouvernement de la Palestine » (3). À cette fin, le 15 mai, l’Assemblée générale a adopté la Résolution 106 qui crée la Commission spéciale des Nations-Unies sur la Palestine (UNSCOP) pour examiner « la question de la Palestine », « préparer un rapport pour l’Assemblée générale » se basant sur ses conclusions, et « soumettre les propositions qu’elle jugera appropriées pour la solution du problème de la Palestine » (4).
Le 3 septembre, l’UNSCOP a rendu son rapport à l’Assemblée générale exprimant sa recommandation, à la majorité, que la Palestine doit être partagée en un État juif et en un État arabe séparés. Elle notait que la population de la Palestine fin 1946 était estimée à près de 1 846 000 habitants, dont 1 203 000 Arabes (65 %) et 608 000 juifs (33 %). La croissance de la population juive venait essentiellement de l’immigration, alors que celle de la population arabe était « presque entièrement » due à une croissance naturelle. Elle observait qu’il n’y avait « aucune séparation territoriale claire des juifs et des Arabes dans de vastes zones contiguës », et même dans le district de Jaffa, dans lequel se trouve Tel Aviv, les Arabes constituaient une majorité (5). Les statistiques sur la propriété foncière de 1945 montrent que les Arabes possédaient plus de terres que les juifs dans chacun des districts de la Palestine. Le district avec le plus haut pourcentage de propriétaires juifs était celui de Jaffa, où 39 % des terres étaient propriétés juives, comparés aux 47 % de terres propriétés arabes (6). Au niveau de l’ensemble de la Palestine, à l’époque où l’UNSCOP a rendu son rapport, les Arabes possédaient 85 % de la terre (7), et les juifs moins de 7 % (8).
En dépit de cette réalité, l’UNSCOP a proposé que l’État arabe soit constitué de seulement 45,5 % de toute la Palestine, pendant que les juifs s’en verraient accorder 55,5 % (9). L’UNSCOP a reconnu que,
« en ce qui concerne le principe d’autodétermination, et bien que la reconnaissance internationale se soit étendue à ce principe à la fin de la Première Guerre mondiale et que celui-ci ait été respecté pour les autres territoires arabes au moment de l’institution du Mandat "A", il ne devait pas être appliqué à la Palestine, manifestement parce qu’il existait la volonté d’y rendre possible la création d’un Foyer national juif. En fait, on peut dire que le Foyer national juif et le Mandat pour la Palestine sui generis contreviennent à ce principe d’autodétermination. » (10).
En d’autres termes, le rapport reconnaît explicitement que le refus d’une indépendance palestinienne afin de pouvoir poursuivre l’objectif d’établir un État juif constituait un rejet du droit de la majorité arabe à l’autodétermination. Et pourtant, malgré cette reconnaissance, l’UNSCOP a accepté ce déni des droits des Arabes comme restant à l’intérieur des limites d’un cadre légitime et raisonnable pour une solution.
Suite à la publication du rapport de l’UNSCOP, le Royaume-Uni a publié un communiqué déclarant son accord avec les recommandations du rapport, mais en ajoutant que « si l’Assemblée devait recommander une politique qui ne serait pas acceptable tant pour les juifs que pour les Arabes, le Royaume-Uni ne s’estimerait pas en mesure de la mettre en application » (11). La position des Arabes a été claire dès le début, mais le Haut Comité arabe a fait une déclaration le 29 septembre réitérant que « les Arabes de Palestine étaient déterminés à s’opposer, par tous les moyens à leur disposition, à tout projet qui déboucherait sur une ségrégation ou une partition, ou qui accorderait un statut spécial et préférentiel à une minorité ». Il prône à la place :
« la liberté et l’indépendance pour un État arabe dans toute la Palestine, qui respecterait les droits humains, les libertés fondamentales et l’égalité de tous devant la loi, et protègerait les droits et intérêts légitimes de toutes les minorités tout en garantissant la liberté de culte et l’accès aux Lieux saints. » (12)
Le Royaume-Uni a donné suite avec une déclaration réitérant « que le gouvernement de Sa Majesté ne pouvait jouer un rôle majeur dans la mise en œuvre d’un projet qui n’était acceptable ni pour les Arabes ni pour les juifs, » mais en ajoutant « qu’il ne souhaitait pas gêner l’application d’une recommandation approuvée par l’Assemblée générale » (13).
La Commission ad hoc sur la question palestinienne a été créée par l’Assemblée générale peu après la publication du rapport de l’UNSCOP afin de poursuivre l’étude du problème et d’énoncer des recommandations. Un sous-comité a été créé à son tour qui a été chargé d’examiner les questions juridiques se rapportant à la situation en Palestine, et qui a publié son rapport avec ses conclusions le 11 novembre. Il y fait observer que le rapport de l’UNSCOP avait accepté comme prémisse de base « que les revendications pour la Palestine tant des Arabes que des juifs possédaient une validité », prémisse qui « n’était étayée par aucune raison convaincante et se heurtait manifestement au poids de toutes les preuves disponibles ». Avec la fin du Mandat et avec le retrait britannique, « il n’existait aucun autre obstacle à la conversion de la Palestine en un État indépendant », qui « serait l’aboutissement logique des objectifs du Mandat » et du Pacte de la Société des Nations. Le rapport de la Commission a constaté que « l’Assemblée générale n’est pas compétente pour recommander, et encore moins exiger, toute solution autre que la reconnaissance de la Palestine, et que la constitution du futur gouvernement de la Palestine est une question relevant exclusivement du peuple de Palestine. » Il concluait qu’« aucune autre discussion du problème de la Palestine ne semblait nécessaire ou appropriée, et que ce point devait être rayé de l’ordre du jour de l’Assemblée générale », mais que, s’il soulevait un différend, « il serait essentiel d’obtenir l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice sur cette question », comme cela avait déjà été requis par plusieurs États arabes. Il concluait en outre que le plan de partition était « contraire aux principes de la Charte, et que les Nations-Unies n’avaient aucune compétence pour lui donner effet. » Les Nations-Unis ne pouvaient pas
« priver la majorité du peuple de Palestine de son territoire et transférer celui-ci à l’usage exclusif d’une minorité dans le pays… L’Organisation des Nations-Unies n’a aucune compétence pour créer un nouvel État. Une telle décision ne peut être prise que dans le cadre du libre arbitre du peuple dans les territoires en question. Cette condition n’est pas réalisée dans le cas de la proposition majoritaire, car elle implique l’établissement d’un État juif au total mépris de la volonté et des intérêts des Arabes de Palestine. » (14).
Et pourtant, l’Assemblée générale a voté la Résolution 181 le 29 novembre, avec 33 voix pour, 13 voix contre et 10 abstentions (15). Le texte concerné de la résolution déclare :
« L’Assemblée générale…
« Recommande aux Royaume-Uni, en tant que Puissance mandataire pour la Palestine, ainsi qu’à tous les autres États membres de l’Organisation des Nations-Unies, l’adoption et la mise à exécution, en ce qui concerne le futur gouvernement de la Palestine, du Plan de partage avec union économique exposé ci-dessous :
« Demande
a) Que le Conseil de sécurité prenne les mesures nécessaires prévues dans le plan pour sa mise à exécution ;
b) Que le Conseil de sécurité détermine, au cas où les circonstances l’exigeraient pendant la période de transition, si la situation en Palestine représente une menace contre la paix. S’il décide qu’une telle menace existe, et afin de maintenir la paix et la sécurité internationales, le Conseil de sécurité complétera l’autorisation de l’Assemblée générale par des mesures prise aux termes des articles 39 et 41 de la Charte, qui donneront pouvoir à la Commission des Nations-Unies, prévue dans la présente résolution, d’exercer en Palestine les fonctions qui lui sont assignées dans la présente résolution ;
c) Que le Conseil de sécurité considère comme une menace contre la paix, rupture de paix ou acte d’agression, conformément à l’article 39 de la Charte, toute tentative visant à modifier par la force le règlement prévu par le présente résolution ;
d) Que le Conseil de tutelle soit informé de la responsabilité qui lui incombera aux termes de ce plan ;
« invite les habitants de la Palestine à prendre toutes les mesures qui pourraient être nécessaires de leur part, en vue d’assurer l’application de ce plan ;
« fait appel à tous les gouvernements et à tous les peuples pour qu’ils s’abstiennent de toute action qui risquerait d’entraver ou de retarder l’exécution de ces recommandations… » (16)
Une simple lecture du texte suffit à montrer que la résolution n’a pas fait la partition de la Palestine ni offert aucune base juridique pour le permettre. Elle n’a fait que « recommander » que le plan de partition soit mis à exécution et « a requis » du Conseil de sécurité qu’il reprenne la question à partir de là. Elle a « demandé » aux habitants de la Palestine d’accepter le plan, mais ils n’avaient aucune obligation de le faire.
Un plan jamais exécuté
La question était donc reprise par le Conseil de sécurité quand, le 9 décembre, le représentant syrien aux Nations-Unies, Faris El-Khouri, observait que « l’Assemblée générale n’est pas un gouvernement mondial qui peut dicter des ordres, partager des pays ou imposer des constitutions, des règles, des règlements et des traités à un peuple sans son consentement. » Quand le représentant soviétique, Andrei Gromyko, a fait part que son gouvernement considérait au contraire que « la résolution de l’Assemblée générale devait être mise en œuvre » par le Conseil de sécurité, El-Khouri a répondu en notant que :
« Certains paragraphes de la résolution de l’Assemblée générale qui concernent le Conseil de sécurité s’adressent au Conseil, à savoir les paragraphes a, b, et c, décrivant les fonctions du Conseil de sécurité concernant la question palestinienne. Tous les membres du Conseil de sécurité sont familiarisés avec les fonctions du Conseil, lesquelles sont parfaitement définies et clairement spécifiées dans la Charte des Nations-Unies. Je ne crois pas que la résolution de l’Assemblée générale puisse ajouter ou retirer à ces fonctions. Les recommandations de l’Assemblée générale sont bien comprises pour être ce qu’elles sont, des recommandations, et les États membres peuvent les accepter ou non, et il en va de même pour le Conseil de sécurité ». (17)
Le 6 février 1948, le Haut Comité arabe a communiqué à nouveau au Secrétaire général des Nations-Unies sa position selon laquelle le plan de partition était « contraire à la lettre et à l’esprit de la Charte des Nations-Unies ». Les Nations-Unies « n’ont pas compétence pour ordonner ou recommander la partition de la Palestine. Il n’y a rien dans la Charte pour justifier une telle autorité, par conséquent la recommandation de partition constitue un excès de pouvoir et elle est donc nulle et non avenue ». En outre, le Haut Comité arabe notait que :
« Les délégations arabes ont soumis des propositions à la Commission ad hoc afin de renvoyer l’ensemble de la question juridique qui est soulevée devant la Cour internationale de Justice, pour avis. Ces propositions n’ont jamais été soumises au vote par le président de l’Assemblée. Les Nations-Unies sont un organisme international à qui il a été confié la charge de faire respecter la paix et la justice dans les affaires internationales. Comment pourrait-on avoir la moindre confiance dans un tel organisme s’il refuse carrément et déraisonnablement de soumettre un tel différend devant la Cour internationale de Justice ?
« Les Arabes de Palestine ne reconnaîtront jamais la validité des recommandations extorquées pour la partition, ni l’autorité aux Nations-Unies de les appliquer », a déclaré le Haut Comité arabe, et ils « considèrent que toute tentative de la part de juifs et de puissances et groupes de puissances d’établir un État juif dans un territoire arabe est un acte d’agression auquel ils résisteront, en état de légitime défense, par la force. » (18)
Le 16 février, la Commission Palestine des Nations-Unies, chargée par l’Assemblée générale de préparer le transfert de l’autorité de la Puissance mandataire aux gouvernements qui lui succèderont dans le cadre du plan de partition, a publié son premier rapport au Conseil de sécurité. Elle a conclu, sur la base du rejet arabe, « qu’elle se trouve confrontée à une tentative d’abandon de ses objectifs, et d’annulation de la résolution de l’Assemblée générale », et elle a demandé au Conseil de Sécurité de fournir une force armée « qui, seule, permettra à la Commission d’assumer ses responsabilités sur la fin du mandat ». Effectivement, la Commission Palestine a déterminé que le plan de partition devait être exécuté contre la volonté de la majorité de la population de Palestine, et par la force. (19)
Réagissant à cette suggestion, la Colombie a soumis un projet de résolution au Conseil de sécurité notant que la Charte des Nations-Unies « n’autorisait pas le Conseil de sécurité à créer des forces spéciales avec les objectifs indiqués par la Commission Palestine des Nations-Unies » (20). Le délégué des États-Unis, Warren Austin, déclarait de même à la 253e réunion du Conseil de sécurité, le 24 février, que :
« Le Conseil de sécurité est autorisé à prendre des mesures énergiques à l’égard de la Palestine pour éliminer une menace contre la paix internationale. La Charte des Nations-Unies ne donne pas pouvoir au Conseil de sécurité de faire respecter un règlement politique si c’est en vertu d’une recommandation de l’Assemblée générale, voire du Conseil de sécurité lui-même. Ce qui signifie que : le Conseil de sécurité, conformément à la Charte, peut agir pour empêcher une agression de la Palestine venant de l’extérieur. Le Conseil de sécurité, de par ces mêmes pouvoirs, peut agir pour empêcher une menace contre la paix et la sécurité internationales venant de l’intérieur de la Palestine. Mais cette action doit être dirigée uniquement pour le maintien de la paix internationale. L’action du Conseil de sécurité, en d’autres termes, doit viser à maintenir la paix et non à faire exécuter la partition par la force. » (21)
Les États-Unis ont néanmoins soumis leur propre projet de texte, acceptant de façon plus ambiguë que la demande de la Commission Palestine « soit soumise à l’autorité du Conseil de sécurité en vertu de la Charte » (22). Faris El-Khouri s’est opposé au projet des États-Unis au motif qu’« avant d’accepter ces trois demandes, il est de notre devoir de vérifier si elles entrent ou non dans le cadre du Conseil de sécurité, tel qu’il est limité par la Charte. S’il est établi qu’elles n’y entrent pas, nous devons refuser de les assumer. » Il a rappelé la propre déclaration d’Austin sur le manque d’autorité du Conseil de sécurité, disant : « Il découle de ce fait indéniable que toute recommandation relative à un règlement politique ne peut être appliquée que si les parties concernées l’acceptent et l’accompagnent de leur plein gré. » En outre, « le plan de partition constitue en lui-même une menace contre la paix, étant ouvertement rejeté par tous ceux aux dépens desquels il doit être exécuté. » (23) Austin à son tour a expliqué quel était le but du projet US qui est d’accepter la Résolution 181 :
« Nous sommes soumis à la restriction que la force armée ne peut être utilisée pour la mise en œuvre du plan, parce que la Charte limite l’usage de la force par les Nations-Unies expressément aux menaces contre la paix et à ses violations et aux agressions portant atteinte à la paix internationale. Par conséquent, nous devons interpréter la résolution de l’Assemblée générale comme signifiant que les mesures possibles pour les Nations-Unies pour l’exécution de cette résolution sont des mesures pacifiques. »
En outre, Austin a expliqué que le projet des États-Unis :
« n’autorise pas l’usage d’une application en vertu des articles 39 et 41 de la Charte pour donner pouvoir à la Commission des Nations-Unies d’exercer en Palestine les fonctions qui lui sont assignées par la résolution, parce que la Charte n’autorise ni l’Assemblée générale ni le Conseil de sécurité à faire ainsi. » (24)
Quand le Conseil de sécurité a finalement adopté une résolution le 5 mars, il n’a fait que prendre note : « Ayant reçu la résolution 181 de l’Assemblé générale » et le premier rapport mensuel de la Commission Palestine, et il a résolu :
« de demander aux membres permanents du Conseil de consulter et d’informer le Conseil de sécurité sur la situation concernant la Palestine et de lui faire, à la suite de telles consultations, les recommandations sur les conseils et instructions que le Conseil pourrait utilement donner à la Commission Palestine en vue de l’exécution de la résolution de l’Assemblée générale » (25)
Au cours des débats qui ont suivi au Conseil de sécurité sur la façon de procéder, Austin a observé qu’il était devenu « évident que le Conseil de sécurité n’était pas prêt à s’engager dans des efforts pour l’application de ce plan dans la situation actuelle. » Dans le même temps, il était clair que la fin du mandat britannique annoncée pour le 15 mai « se traduirait, à la vue des informations actuellement disponibles, par un chaos, des combats violents et beaucoup de pertes en vies humaines en Palestine. » Les Nations-Unies ne pouvaient pas l’autoriser, a-t-il dit, et le Conseil de sécurité a la responsabilité et l’autorité de par la Charte d’agir pour empêcher une telle menace contre la paix. Les États-Unis ont également proposé d’instituer une tutelle sur la Palestine pour offrir plus de possibilités aux juifs et aux Arabes d’arriver à un accord mutuel. En attendant que soit organisée une session spéciale de l’Assemblée générale à cette fin, « nous croyons que le Conseil de sécurité doit enjoindre à la Commission Palestine de suspendre ses travaux pour l’application du plan de partition proposé. » (26)
Le président du Conseil de sécurité, s’exprimant en tant que représentant de la Chine, a répondu : « Les Nations-Unies ont été créées principalement pour le maintien de la paix internationale. Il serait tragique en effet si les Nations-Unies, en tentant un règlement politique, devaient être la cause d’une guerre. Pour ces raisons, ma délégation soutient les principes généraux de la proposition de la délégation des États-Unis. » (27). Lors d’une nouvelle réunion du Conseil de sécurité, la délégation canadienne déclarait que le plan de partition « est fondé sur un certain nombre de suppositions importantes », la première étant qu’« il est supposé que les deux communautés en Palestine doivent coopérer dans la mise en vigueur de la solution au problème de la Palestine qui a été recommandée par l’Assemblée générale. » (28). Le délégué français, tout en refusant de s’étendre sur l’approbation ou le refus de la proposition des États-Unis, observait qu’elle permettrait un certain nombre de solutions alternatives au plan de partition, dont celle « d’un État unique avec des garanties suffisantes pour les minorités ». (29) Le représentant de l’Agence juive pour la Palestine a lu une déclaration rejetant catégoriquement « tout projet visant à un régime de tutelle pour la Palestine », qui « entraînerait la négation du droit juif à une indépendance nationale. » (30)
Préoccupés par une situation qui s’aggrave en Palestine, et voulant éviter d’autres débats, les États-Unis ont proposé un autre projet de résolution appelant à une trêve entre les groupes armés juifs et arabes qui, notait Austin, « ne porterait pas atteinte aux revendications de chaque groupe » et « ne faisant aucune mention de tutelle. » (31) Ce projet a été adopté comme Résolution 43 le 1er avril (32). La Résolution 44 a elle aussi été votée le même jour, qui demande au « Secrétaire général, conformément à l’article 20 de la Charte des Nations-Unies, de convoquer une session spéciale de l’Assemblée générale pour examiner plus avant la question du futur gouvernement de la Palestine. » (33) La Résolution 46 a repris l’appel du Conseil de sécurité pour la cessation des hostilités en Palestine, (34) et la Résolution 48 a créé une « Commission de trêve » pour avancer vers l’objectif de la mise en œuvre de ses résolutions appelant à la fin de la violence (35).
Le 14 mai, la direction sioniste déclarait, unilatéralement, l’existence de l’État d’Israël, citant la Résolution 181 comme constituant une « reconnaissance par les Nations-Unies du droit du peuple juif à établir son État ». (36) Comme prévu, il s’en est suivi la guerre.
L’autorité de l’ONU en ce qui concerne la Partition
L’article 1er du chapitre I de la Charte des Nations-Unies définit ses buts et ses principes qui sont « le maintien de la paix et de la sécurité internationales », « le développement entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l’égalité des droits et l’autodétermination des peuples », et « la réalisation de la coopération internationale, » sur diverses questions et « la promotion et l’encouragement du respect des droit de l’homme et des libertés fondamentales pour tous. »
Pour leur part, les fonctions et les pouvoirs de l’Assemblée générale sont énumérés de l’article 10 à l’article 17 du chapitre IV. L’Assemblée générale est chargée de lancer des études et de formuler des recommandations pour promouvoir la coopération internationale et le développement du droit international, recevoir des rapports du Conseil de sécurité et d’autres organes de l’ONU, et examiner et approuver le budget de l’organisation. En outre, l’Assemblée est chargée de remplir les fonctions en vertu du régime international de tutelle. Son autorité se limite sinon à l’examen et à la discussion des questions et affaires rentrant dans le cadre de la Charte, en formulant des recommandations aux États membres ou au Conseil de sécurité, ou bien en évoquant les questions au Conseil de sécurité.
Les articles 24 jusqu’à 26 du chapitre V indique les fonctions et les pouvoirs du Conseil de sécurité. Il est chargé du maintien de la paix et de la sécurité conformément aux buts et aux principes des Nations-Unies. Les pouvoirs spécifiques accordés au Conseil de sécurité sont définis aux chapitres VI, VII, VIII, et XII. Le Conseil de sécurité peut, en vertu du chapitre VI, inviter les parties à régler leurs différends par des moyens pacifiques, enquêter et prendre une décision quant à un différend ou une situation susceptible de constituer une menace pour la paix et la sécurité. Il pourrait recommander des mesures appropriées pour résoudre les différends, en prenant en considération que « les différends d’ordre juridique devraient être soumis par les parties à la Cour internationale de Justice. »
Conformément au chapitre VII, le Conseil de sécurité peut déterminer l’existence d’une menace contre la paix et faire des recommandations ou décider quelles mesures seront prises afin de maintenir ou de rétablir la paix et la sécurité. Il peut inviter les parties concernées à prendre des mesures provisoires qui « ne préjugent en rien les droits, les prétentions, ou les positions des parties concernées. »
Le Conseil de sécurité peut inviter les États Membres à employer « les mesures n’impliquant pas l’usage de la force armée » pour donner effet à ces mesures. Si ces dernières sont jugées inadéquates, le Conseil de sécurité peut autoriser le recours aux forces armées « pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationales. » Le chapitre VIII stipule que le Conseil de sécurité « encourage le développement du règlement pacifique des différends d’ordre local » par le moyen d’organismes et accords régionaux, et à y recourir afin de faire respecter son autorité.
Les fonctions et les pouvoirs du Régime international de tutelle sont énumérés au chapitre XII, de l’article 75 à 85. L’objectif de ce régime est de gérer et superviser les territoires placés sous son autorité en vertu d’accords dans le but d’un « développement en vue d’une autonomie gouvernementale ou l’indépendance, compte tenu des conditions particulières à chaque territoire et à ses populations, des aspirations librement exprimées par les populations concernées. » Le régime est tenu d’opérer conformément aux objectifs de l’ONU stipulés dans l’article 1er, notamment le respect du droit à l’autodétermination. L’Assemblée générale est chargée de toutes les fonctions « non désignées comme stratégiques, » qui sont désignées au Conseil de sécurité. Un Conseil de tutelle est établi pour assister l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité dans l’exercice de leurs fonctions dans le cadre du régime. L’article 87 du chapitre XIII indique les fonctions et les pouvoirs du Conseil de tutelle qui sont partagés par l’Assemblée générale. L’Autorité est chargée d’étudier les rapports, d’accepter et d’examiner les pétitions, de faire procéder à des visites aux territoires sous tutelle et « prendre ces dispositions et toutes les autres conformément aux termes des accords de tutelle. »
Le chapitre XI contient aussi une autre section pertinente, intitulée « Déclaration relative aux territoires non autonomes » qui stipule que
les membres des Nations-Unies qui ont ou qui assument la responsabilité d’administrer les territoires dont les populations ne s’administrent pas encore complètement par elles-mêmes reconnaissent le principe de la primauté des intérêts des habitants de ces territoires, et acceptent comme une mission sacrée l’obligation de favoriser au maximum, dans le cadre du système de paix et de sécurité internationales établi par la présente Charte, le bien-être des habitants de ces territoires.
A cet effet, les États Membres doivent « développer l’autonomie gouvernementale, tenir dûment compte des aspirations politiques des peuples et les assister dans le développement progressif de leurs libres institutions politiques. »
Conclusion
Le plan de partition mis en avant par l’UNSCOP cherchait principalement à créer un État juif au cœur de la Palestine au mépris de la volonté de la majorité de ses habitants. La Commission aspirait à garantir aux juifs plus de la moitié de la Palestine aux fins de la création d’un État juif, alors que la communauté juive ne représentait que le tiers de la population et possédait moins de 7% des terres. En d’autres termes, il prendrait les terres des Arabes pour les redonner aux juifs. L’injustice inhérente du plan de partition contraste radicalement avec le plan proposé par les Arabes, celui d’un État palestinien indépendant au sein duquel les droits des minorités juives seraient reconnus et respectés, et qui permettrait aux populations juives d’avoir une représentation dans un gouvernement démocratique.
Le plan de partition était manifestement préjudiciable aux droits de la majorité de la population arabe. Il était fondé sur le rejet de leur droit à l’autodétermination. Cela est d’autant plus controversé étant donné que le rapport-même de l’UNSCOP reconnaît explicitement que la proposition de créer un État juif en Palestine s’opposait au principe de l’autodétermination. Le plan était également fondé sur l’hypothèse erronée que les Arabes auraient consenti en voyant leurs terres confisquées et auraient volontairement renoncé à la majorité de leurs droits, y compris leur droit à l’autodétermination.
La Résolution 181 de l’Assemblée générale de l’ONU n’a ni partagé légalement la Palestine, ni conféré au leadership sioniste une autorité légale pour déclarer unilatéralement l’existence de l’État juif d’Israël. Elle a simplement recommandé que le plan de partition de l’UNSCOP soit accepté et appliqué par les parties concernées. Naturellement, comme c’est le cas pour tout accord, le plan n’a force de loi que s’il a été formellement accepté par les deux parties, ce qui n’est pas le cas. L’Assemblée générale n’avait pas non plus partagé légalement la Palestine ni conféré l’autorité légale au leadership sioniste pour la création d’Israël pour la simple raison qu’elle ne possède pas le pouvoir pour le faire. Lorsque le Conseil de sécurité a repris la question qui lui a été déférée par l’Assemblée générale, il n’est pas parvenu à un consensus sur la manière de procéder avec la mise en œuvre du plan de partition.
Comme il est évident que le plan n’aurait pas pu être mis en œuvre pacifiquement, les membres du Conseil de sécurité ont rejeté la suggestion quant à son application au moyen de la force. Le simple fait de la question est que ce plan n’a jamais été exécuté. De nombreux délégués des États membres, y compris des États-Unis, sont parvenus à la conclusion que le plan était impraticable et que, par ailleurs, le Conseil de sécurité n’avait aucune autorité pour mettre en application un tel plan, sauf en cas de consentement mutuel des parties concernées. Or, cette condition n’a pas été remplie dans ce cas précis.
Ainsi, les observations émises par les États-Unis, la Syrie et les autres nations membres étaient correctes. En effet, si le Conseil de sécurité avait l’autorité de déclarer une menace à la paix et d’autoriser le recours à la force pour y faire face et maintenir et restaurer la paix et la sécurité, il n’avait cependant aucun pouvoir ni autorité à appliquer, par la force, le plan de partition de la Palestine en allant à l’encontre de la volonté de la plupart de ses habitants. Toute tentative d’usurpation de ce pouvoir par l’Assemblée générale comme par le Conseil de sécurité constituerait une violation prima facie du principe fondateur de la Charte, en l’occurrence le respect du droit à l’autodétermination de tous les peuples et serait donc nulle et non avenue en vertu du droit international.
En somme, l’affirmation populaire que les Nations-Unies ont « créé » Israël est un mythe, et l’affirmation d’Israël lui-même dans son texte fondateur que la Résolution 181 des Nations-Unies constitue une autorité légale pour la création d’Israël, ou alors qu’elle constitue « une reconnaissance » par l’ONU du « droit » des juifs sionistes à exproprier pour eux-mêmes les terres arabes et à dénier à la majorité de la population arabe de ces terres son propre droit à l’autodétermination, cette affirmation n’est qu’une fraude manifeste.
D’autres corollaires peuvent être tirés. Le désastre déversé sur la Palestine n’était pas inévitable. L’ONU était créée dans le but d’empêcher ce type de catastrophes. Or, elle a misérablement échoué dans sa mission à bien des égards. L’organisation a manqué à son devoir de déférer les questions juridiques des revendications de la Palestine à la Cour internationale de Justice en dépit des requêtes formulées par les États membres dans ce sens.
L’ONU a failli à employer tous les moyens relevant de sa compétence, y compris le recours aux forces armées, afin de maintenir la paix et d’empêcher le déclenchement d’une guerre prévisible vers la fin du Mandat. Et, plus important encore, loin de défendre ses principes fondateurs, l’ONU a effectivement agi pour empêcher l’établissement d’un État démocratique et indépendant de la Palestine, ce qui constitue une violation directe des principes de sa propre Charte. Aujourd’hui, le monde entier témoigne quotidiennement des conséquences de ces échecs et de bien d’autres. Reconnaître les graves injustices infligées au peuple palestinien à cet égard et dissiper de tels mythes historiques sont indispensable si la voie à suivre pour aboutir à la paix et à la réconciliation doit être trouvée.
Notes
[1] La Palestine sous Mandat du Conseil de la Société des Nations, le 24 juillet 1922 - http://avalon.law.yale.edu/20th_cen...
[2] La Grande-Bretagne a contribué au conflit en faisant des promesses contradictoires aux juifs et aux Arabes, y compris une déclaration approuvée par le Cabinet britannique qui indique : « Le Gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays. » C’est le ministre des Affaires étrangères Arthur James Balfour qui, dans une lettre du 2 novembre 1917, a adressé cette déclaration au représentant du mouvement sioniste Lord Lionel Walter Rothschild. Cette déclaration est aujourd’hui connue sous le nom de « La Déclaration de Balfour » - http://avalon.law.yale.edu/20th_cen...
[3] Lettre de la Délégation de la Grande-Bretagne aux Nations-Unies au Secrétaire général de l’ONU, le 2 avril 1947 - http://unispal.un.org/unispal.nsf/9...
[4] Résolution 106 de l’Assemblée générale de l’ONU, le 15 mai 1947 - http://unispal.un.org/unispal.nsf/9...
[5] Rapport de la Commission spéciale des Nations Unies pour la Palestine à l’Assemblée générale, le 3 septembre 1947 - http://unispal.un.org/unispal.nsf/9...
[6] “La Palestine propriété foncière par sous-districts (1945), Nations Unies, août 1950" - http://domino.un.org/maps/m0094.jpg. La carte a été préparée sur instructions du Sous-comité 2 de la Commission ad hoc sur la question palestinienne et a été présentée comme Carte N° 94(b). Les statistiques étaient comme suit (Propriété foncière Arabe/Juive en pourcentages) : Safad : 68/18 ; Acre : 87/3 ; Tiberias : 51/38 ; Haïfa : 42/35 ; Nazareth : 52/28 ; Beisan : 44/34 ; Jénine : 84/1 ; Tulkaram : 78/17 ; Naplouse : 87/1 ; Jaffa : 47/39 ; Ramleh : 77/14 ; Ramallah : 99/<1 ; Jérusalem : 84/2 ; Gaza : 75/4 ; Hébron : 96/<1 ; Beersheba : 15/<1.
[7] Rapport de l’UNSCOP
[8] Walid Khalidi, “Révision de la Résolution de l’UNGA relative à la Partition,” Journal of Palestine Studies XXVII, N°1 (automne 1997), p 11 - http://www.palestine-studies.org/en... - Edward W. Said, La Question de la Palestine (New York : Vintage Books Edition, 1992), pp. 23, 98.
[9] Khalidi, p. 11.
[10] Rapport de l’UNSCOP.
[11] « Le Royaume-Uni accepte les Conditions Générales de l’UNSCOP ; n’appliquera pas une politique que les Arabes et les Juifs n’accepterons pas, » Communiqué de presse, 2ème réunion de la Commission ad hoc sur la question palestinienne, le 26 septembre 1947 - http://unispal.un.org/unispal.nsf/9...
[12] « Le cas Arabe exprimé par M. Jamal Husseini, » Communiqué de presse, 3ème réunion de la Commission ad hoc sur la question palestinienne, Nations Unies, le 29 septembre 1947 - http://unispal.un.org/unispal.nsf/9...
[13] « Le Comité Palestine entend la position du Royaume-Uni et ajourne ; les Sous-comités se réunissent, » 24ème réunion de la Commission ad hoc sur la Palestine, Nations-Unies, le 20 novembre 1947 - http://unispal.un.org/unispal.nsf/9...
[14] « Commission ad hoc sur la question palestinienne, Rapport du sous-comité 2, » Nations-Unies, le 11 novembre 1947 - http://unispal.un.org/pdfs/AAC1432.pdf
[15] 128e session plénière de l’Assemblée générale des Nations-Unies, Nations-Unies, le 29 novembre 1947 - http://unispal.un.org/unispal.nsf/9...
[16] Résolution 181 de l’Assemblée générale de l’ONU, le 29 novembre 1947 - http://unispal.un.org/unispal.nsf/9... - en français : http://www.un.org/french/documents/...
[17] 222e réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, le 9 décembre 1947 - http://unispal.un.org/unispal.nsf/9...
[18] « Premier rapport spécial du Conseil de sécurité : le problème de la sécurité en Palestine, » Commission des Nations-Unies sur la Palestine, le 16 février 1948 - http://domino.un.org/unispal.nsf/5b...
[19] Ibid.
[20] Projet de résolution sur la question palestinienne présenté par le représentant de la Colombie lors de la 254e réunion du Conseil de sécurité, le 24 février 1948 - http://unispal.un.org/pdfs/S684.pdf
[21] 253e réunion du Conseil de sécurité de l’ONU (S/PV.253), le 24 février 1948 - http://documents.un.org
[22] Projet de résolution sur la question palestinienne présenté par le représentant des États-Unis lors de la 255e réunion du Conseil de sécurité, le 25 février 1948 - http://unispal.un.org/pdfs/S685.pdf
[23] 260e réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, le 2 mars 1948 - http://domino.un.org/unispal.nsf/9a...
[24] Ibid.
[25] Résolution 42 du Conseil de sécurité de l’ONU, le 5 mars 1948 - http://domino.un.org/unispal.nsf/9a...
[26] 271e réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, le 19 mars 1948 - http://domino.un.org/unispal.nsf/9a...
[27] Ibid.
[28] 274e réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, le 24 mars 1948 - http://daccess-dds-ny.un.org/doc/UN...
[29] Ibid.
[30] Ibid.
[31] 275e réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, le 30 mars 1948 - http://daccess-dds-ny.un.org/doc/UN...
[32] Résolution 43 du Conseil de sécurité de l’ONU, le 1er avril 1948 - http://domino.un.org/unispal.nsf/9a...
[33] Résolution 44 du Conseil de sécurité de l’ONU, le 1er avril 1948 - http://domino.un.org/unispal.nsf/9a...
[34] Résolution 46 du Conseil de sécurité de l’ONU, le 17 avril 1948 - http://domino.un.org/unispal.nsf/9a...
[35] Résolution 48 du Conseil de sécurité de l’ONU, le 23 avril 1948 - http://domino.un.org/unispal.nsf/9a...
[36] La déclaration de l’établissement de l’État d’Israël, le 14 mai 1948 - http://www.mfa.gov.il/mfa/peace%20p...
PNG
* Jeremy R. Hammond est un journaliste indépendant et un éditeur pour le Foreign Policy Journal. Il était candidat pour recevoir le Trophée du Projet Censuré pour un remarquable article d’investigation, et il est l’auteur de The Rejection of Palestinian Self-Determination, disponible sur Amazon.com. Il a rédigé cet article pour PalestineChronicle.com.
Son site : Jeremy R. Hammond www.info-palestine.net
Jésus Christ est mon pote
Messages : 2644 Inscription : 14/06/2007
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 10:06
prinu a écrit:
Je me pose des questions: Le soir de l'election de francois hollande, devant les caméras du monde, tout le monde n'a vu pratiquement aucun drapeau francais, mais des drapeaux algériens, marocains, palestiniens, etc.. dans les photos présentées dans la presse nationale francaise, et les vidéos montrés a la télévision,. beaucoup de francais l'ont souligné, étonnés, dans les médias et sites internet.
Je n'ai pas connaissance que les organisations juives aient condamné la politique d'immigration de ces trente dernières années, ni qu'elles aient soutenu le Front National, ni qu'elles aient témoigné d'un quelconque amour de la France...
Dragna Din
Messages : 5180 Inscription : 16/04/2013
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 10:15
Jésus Christ est mon pote a écrit:
prinu a écrit:
Je me pose des questions: Le soir de l'election de francois hollande, devant les caméras du monde, tout le monde n'a vu pratiquement aucun drapeau francais, mais des drapeaux algériens, marocains, palestiniens, etc.. dans les photos présentées dans la presse nationale francaise, et les vidéos montrés a la télévision,. beaucoup de francais l'ont souligné, étonnés, dans les médias et sites internet.
Je n'ai pas connaissance que les organisations juives (blablabla)... ni qu'elles témoigné d'un quelconque amour de la France...
Noooon ?
http://www.veroniquechemla.info/2010/11/les-juifs-dans-la-grande-guerre-1914.html a écrit:
"1914, mobilisation et union sacrée: Durant les quatre ans de guerre, plus de 1,5 million de Juifs sont mobilisés dont 500 000 Russes. Plus de 36 000 combattants Juifs français sur 180 000 âmes juives de France et d’Algérie et à comparer à une population totale de 39 millions d’habitants. 96 000 Juifs Allemands sont enrôlés sur 480 000 Juifs allemands, sur une population de 65 millions d’habitants. 50 000 Juifs britanniques combattront sur 270 000 Juifs britanniques pour 46 millions d’habitants en Grande-Bretagne."
Faudrait un peu arrêter les guignolades de soldatesque f-haine, non ?
Vous connaissez cette histoire ? "L'Union sacrée qui marque le début de la Première Guerre mondiale est symbolisée sur le plan religieux par la mort au champ d'honneur du rabbin Abraham Bloch, tué par un obus allemand en tendant un crucifix à un soldat français moribond".
Jésus Christ est mon pote
Messages : 2644 Inscription : 14/06/2007
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 10:51
Et le CRIF en parle-t-il davantage que de la rafle du Vel d'Hiv ? Je ne crois pas.
Dragna Din
Messages : 5180 Inscription : 16/04/2013
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 10:59
Jésus Christ est mon pote a écrit:
Et le CRIF en parle-t-il davantage que de la rafle du Vel d'Hiv ? Je ne crois pas.
Non, mais c'est un complot. "On" a placé ces jeunes avec leurs drapeaux bien en vue pour les caméras, histoire de décrédibiliser un peu plus Flamby. Sun-Tsu powa, disons.
Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 14:22
Arrêtez les mecs quoi...
On se croirait retourné aux heures les plus sombres de notre histoire.
N'oubliez pas qu'il y a eu six millions de morts de la schoa.
Alors, un peu de dignité, siouplait.
Il y a des discours nauséabonds qui nous rappellent les heures les plus sombres de (ah non je l'ai déjà dit ça).
Bref, c'est nauséabond.
Am israël am, je crois qu'on dit.
Arnaud Dumouch
Messages : 94278 Inscription : 19/05/2005
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 15:31
Si Abenader proteste c'est qu'il doit y avoir des horreurs (je n'ai pas lu le sujet). Dois-je fermer ce sujet ?
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 15:38
retirez juste les vidéos ou il ya des horreurs dedans (je pense) donc le message de r. à 13h42., aprés quoi abenader a trouvé ca génant.
moi je ne met pas d'horreurs.
si certains en mettent afin, comme but de fermer le sujet, donc volontairement de réussir a censurer , ce sont les photos ou vidéos génantes qu'il faut retirer, pas un sujet important.
je pense qu'il faut arreter que r. ou autres, mette des vidéos ou photos indescentes ou gore, et ne pas censurer un brimer un sujet.
je m'abstient de le faire, moi.
Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 15:52
Non, c'est juste que parfois il y a des relents nauséabonds d'antisémitisme, qui nous feraient presque retourner aux heures les plus sombres de notre histoire.
Et on sait où ça a mené !
Invité Invité
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 16:11
Les chrétiens ont une part de responsabilité dans cet antisémitisme.
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 18:36
Abenader a écrit:
Non, c'est juste que parfois il y a des relents nauséabonds d'antisémitisme, qui nous feraient presque retourner aux heures les plus sombres de notre histoire.
Et on sait où ça a mené !
il y a un echec de l'europe, on n'a pas su retenir les lecons de l'histoire.
Comment faire des psychanalyses de masse ?
On va encore accuser de ne parler que des juifs et non des autres peuples emm, si on fait la psychanalyse necessaire depuis l'ecole. quel est le role deĺeducation, donner des verites, les imposer aux jeunes ? le discernement se fait par l'education. comment eduquer ? si on ne dit rien, l'antisemitisme vient NATURELEMENt, meme la ou il n'y a plus aucun juif. les jeunes recoivent les ont-dits et de la desinformation de base, et l'assimilent. l'ecole peut elle faire quelque chose quand les familles vehiculent des ont-dits ? sans qu'on dise qu'on parle encore trop de cela ?
l'equilibre n'est pas atteind, il faudrais, mais il y aurai un ras le bol.
la television un role educatif a jouer, je pense.
Or la television n'est plus educative.
les pays arabes n'ont retenu aucune morale, je pense, parce que leurs societes sont appeurees, par les islamistes qui puisent les passages antisemites du coran, et aucun medias ni les institutions a la mecque, ne modifient les preches antisemites, qui sont une simple lecture, non modifiee, de ces passages, utilises a des fins politiques. la question est, quest ce qu'un bon musulman, pour les musulmans, pour eux, c'est suivre les preches, et la morale de ces preches. si on apprend des l'age de cinq ans, dans les mosquees, la haine des juifs, comment ces societes peuvent evoluer ? les moderes ou les personnes de sagesse n'ont pas droit a l'expression dans de nombreux pays arabes, et ils ne sont pas ecoutes: pour eux c'est une critique du coran. barrage médiatique aux critiques. donc le silence sur l'antisemitisme est un consensus dans trente pays arabes. leurs politiques ont eu la meme éducation. comment voulez vous que les immigres musulmans n'amenent pas avec eux la culture de cet antisemitisme, là ou ils vont vivre ? ils l'ont amenes depuis les banlieues ou les immigres afro et autres vont, car aux loyers moins eleves, l'ont transmmis aux gauchistes et communistes qui aident les pauvres( ils s'impliquent plus sur le terrain), cet antisemitisme a ensuite envahi les mouvements antimondialistes et alter, puis est tombe dans les milieux populistes. il est commun a çertains du FN, mais il est cinq fois plus present chez les melanchonistes de gauche qu'au FN.
ce n'est plus l'extreme droite qui le vehicule, mais l'antiamericanisme et l'anticapitalisme. Des populistes ou des anticapitalistes comme stephane hessel, noel mamére, michel rocard (un des plus radical.;), josé Bové, etc.. catherine Ashton pour l'europe (et ceux qui avalisent l'esprit et le contenu de ses déclarations et textes officiels obessionnels envers Israel), et tout ceux qui en privé et en catimini pensent "un état juif ? n'importe quoi .." y participent, ils créent une cristallisation obessionelle contre Israel, qui crée l'antisémitisme, quand ce n'est pas celui-ci qui crée l'antiisraélisme automatique.
Il y a fusion réelle entre l'antisionisme et l'antisémitisme, quoi qu'on en pense sur les théories idéologiques, c'est trés courant.
un arriviste aux interets personnels, qui prétend vouloir défendre les agriculteurs .. il a sérré les mains de plusieurs chefs terroristes islamistes fous, et est allé défendre saddam hussein ! il a trahi les agriculteurs, ce one-man show, oui.
Dernière édition par prinu le Jeu 28 Nov 2013 - 2:41, édité 4 fois
Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 19:30
Simon1976 a écrit:
Les chrétiens ont une part de responsabilité dans cet antisémitisme.
Absolument. A mon avis même, tous les chrétiens sont coupables.
Et pour rebondir sur le post de Prinu, je crois que toutes nos forces doivent être mobilisées pour défendre les valeurs de la République, car dans le cas contraire, vu l'antisémitisme rampant ambiant, on aurait vite fait de faire des amalgames, ce qui ne manquerait pas de nous renvoyer aux heures les plus sombres de notre histoire, aux camps de la mort, et aux six millions de victimes de la schoah.
Godon
Messages : 787 Inscription : 22/06/2013
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 19:54
Prinu a écrit:
il est commun a çertains du FN, mais il est cinq fois plus present chez les melanchonistes de gauche qu'au FN.
Pour connaître ce parti de l'intérieur, je m'inscris en faux! Les membres du Parti de gauche et du Front de Gauche, tous authentiques républicains, ont dans leurs gènes le refus de l'antisémitisme comme de tout racisme... sauf peut-être quelques hurluberlus isolés, venus chez nous par erreur. Vous confondez avec les ultra-gauchistes qui ne veulent pas nous rejoindre, tellement rouge foncé que certains d'entre eux en deviennent paradoxalement bruns...
En revanche, au FN, la xénophobie, l'antisémitisme, l'anti-islamisme sont bien monnaie courante chez les adhérents... Il suffit de discuter un tout petit peu avec eux pour s'en persuader: le fin vernis de respectabilité se craquelle bien vite!
Prinu raconte des âneries.
Abenader a écrit:
Absolument. A mon avis même, tous les chrétiens sont coupables.
Et pour rebondir sur le post de Prinu, je crois que toutes nos forces doivent être mobilisées pour défendre les valeurs de la République, car dans le cas contraire, vu l'antisémitisme rampant ambiant, on aurait vite fait de faire des amalgames, ce qui ne manquerait pas de nous renvoyer aux heures les plus sombres de notre histoire, aux camps de la mort, et aux six millions de victimes de la schoah.
Mon cher Abbé, pour le coup j'aurais presque envie de vous embrasser! Et d'effacer tous les mots durs que j'ai eus envers vous. Paix aux hommes de bonne volonté!
Arnaud Dumouch
Messages : 94278 Inscription : 19/05/2005
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 20:03
C'est Abenader qui écrit ces paroles modérées ? Abénader, attendez, je devine : Vous avez eu une apparition de la vierge Marie !
Dragna Din
Messages : 5180 Inscription : 16/04/2013
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 20:51
Arnaud Dumouch a écrit:
C'est Abenader qui écrit ces paroles modérées ? Abénader, attendez, je devine : Vous avez eu une apparition de la vierge Marie !
Je pencherais plutôt pour une pointe de cynisme.
Godon
Messages : 787 Inscription : 22/06/2013
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 21:07
Malheureux! Ne le raillez pas, savourez plutôt cet instant magique...
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 21:16
Godon a écrit:
Prinu a écrit:
il est commun a çertains du FN, mais il est cinq fois plus present chez les melanchonistes de gauche qu'au FN.
Pour connaître ce parti de l'intérieur, je m'inscris en faux! Les membres du Parti de gauche et du Front de Gauche, tous authentiques républicains, ont dans leurs gènes le refus de l'antisémitisme comme de tout racisme... sauf peut-être quelques hurluberlus isolés, venus chez nous par erreur. Vous confondez avec les ultra-gauchistes qui ne veulent pas nous rejoindre, tellement rouge foncé que certains d'entre eux en deviennent paradoxalement bruns...
En revanche, au FN, la xénophobie, l'antisémitisme, l'anti-islamisme sont bien monnaie courante chez les adhérents... Il suffit de discuter un tout petit peu avec eux pour s'en persuader: le fin vernis de respectabilité se craquelle bien vite!
Prinu raconte des âneries.
Abenader a écrit:
Absolument. A mon avis même, tous les chrétiens sont coupables.
Et pour rebondir sur le post de Prinu, je crois que toutes nos forces doivent être mobilisées pour défendre les valeurs de la République, car dans le cas contraire, vu l'antisémitisme rampant ambiant, on aurait vite fait de faire des amalgames, ce qui ne manquerait pas de nous renvoyer aux heures les plus sombres de notre histoire, aux camps de la mort, et aux six millions de victimes de la schoah.
Mon cher Abbé, pour le coup j'aurais presque envie de vous embrasser! Et d'effacer tous les mots durs que j'ai eus envers vous. Paix aux hommes de bonne volonté!
Le populisme , c'est la pensée commune, populaire .. ces gens là passent leur tempa a voter soit FN , soit aduler Mélanchon:
Le Pen et dieudonné (à gauche sur la photo)
La base du FN a changé. Ceux qui votent FN votent aussi extréme gauche, selon l'air du temps. Ils hésitent tous sans cesse, c'est a qui sera le plus hard qui aura le succés. Mélanchon tape sur Israel, comme besancenot ou arlétte le faisaient avant, durant des meetings ou les insultes primaires contre Israel fusent, obsessionellement, comme cause morale commune de la base, l'emportant sur tout autre sujet: un sujet RASSEMBLEUR de la gauche anticapitaliste et défouloir de tout les problémes sociaux.
Je suis monté un soir (ldécembre 2012 je crois ??) de l'escalator qui méne à la Défense (le parvis), je tombe sur des mélanchonistes, et des indignés(mouvements), soutenant des sans papier. quels étaient les panneaux, que disaient ils en chanson ? panneaux du Hamas, photos de martyrs terroristes palestiniens, keffiehs palestiniens, et juste en montant de l'escalator, un gars qui chantonne "les juifs sont la cause de tout", en distribuant des tracts pour le parti de gauche. autant dire que ca choque d'entendre ca. je suis resté un moment, suis allé au CNIT, au décathlon, reviens..puis un des gauchiste descend en meme temps que moi, sortant des banniéres, il descend donc avec moi, et se fait apostropher par un ami qui lui, voulait monter, ils se retrouvent en bas. l'autre lui demande "alors machine, tu sors avec elle", l'autre répond, "ah non, tu te rend pas compte, elle pourrait etre juive", dit il les yeux révulsés.
Voilà les milieux mélanchonistes que je vois .. le votre est bcbg, surement.
Je suis bien placé pour le voir, et les blogs et sites internet, et commentaires des vidéos de youtube aussi, ou les langues se délient, l'antisémitisme est bien plus courant dans les milieux Mélanchonistes et d'extréme gauche, qu'au FN.
Dernière édition par prinu le Mer 27 Nov 2013 - 21:25, édité 1 fois
Godon
Messages : 787 Inscription : 22/06/2013
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 21:22
Je ne crois pas un traître mot de ce que vous dîtes. Et j'aimerais bien que vous me trouviez l'article ou la vidéo où Mélenchon (avec un "e"!!!) "tape sur Israël". Oui, vraiment, j'attends ça avec impatience!
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 21:30
oui, gordon, puisqu'on voit ca à la pelle, pas de soucis. http://www.lemondejuif.info/boycott-disrael-jean-luc-melenchon-pg-rejoignent-bds/
source: le monde juif Boycott d’Israël : Jean-Luc Mélenchon et le PG rejoignent le BDS
En marge de la visite d’État du président français François Hollande en Israël, le Parti de Gauche a décidé de rejoindre la campagne de Boycott Désinvestissements Sanctions (BDS), indique dans un communiqué la formation dirigée par Jean-Luc Mélenchon.
“Face au renforcement de la politique d’oppression du gouvernement israélien à l’encontre de l’ensemble des Palestiniens, le Bureau national du Parti de Gauche réuni le 16 novembre a décidé d’engager le Parti de Gauche dans le soutien aux campagnes de BDS France : Boycott Désinvestissement Sanctions”, déclare le bureau du Parti de Gauche.
“Chacun peut agir, notamment en boycottant les produits israéliens, en exigeant des entreprises françaises qu’elles ne participent pas à la colonisation et la politique d’apartheid du gouvernement israélien, et en demandant au Président et au gouvernement français d’appliquer de réelles sanctions à l’encontre de l’État d’Israël. La paix ne pourra advenir qu’en obligeant Israël à respecter les Palestiniens et leurs droits universels”, ajoute la formation d’extrême-gauche.
Le Parti de Gauche a dans un autre communiqué, en date de lundi également, critiqué la fermeté de François Hollande sur le nucléaire iranien et a appelé à la dénucléarisation d’Israël.
L’incroyable acharnement des Fabius-Mélenchon-journaleux contre Israël
Staline posera un jour la question : « le Vatican, combien de division ? ».
L’antisémite du 21ème siècle, lui, grimé en antisioniste, il a une technique mieux rôdée. Sa tactique, sa « taqiyya », comme diraient notre brave recteur Obrou et son compère Tariq Ramadan, c’est nous tenir à peu près ce langage : El Béchir, est-ce qu’il construit des logements au Darfour ? El Béchir, est-ce qu’il y a acheté ou fait acheter des terrains pour y bâtir des immeubles d’habitation de quatre ou cinq étages *1 ? Non ? Alors que lui reprochez-vous ? Il a fait brûler, carboniser, les villages Darfouris par centaines, il continue… c’est tout !? Péché véniel que cela, et même, pas péché du tout. Quelle importance, ces centaines de kilomètres carrés réduits en cendres et vidés de leurs populations assassinées et brûlées, ces gens ne sont que des « zanj »*2 mal islamisés, ce ne sont que des africains bon à une seconde et définitive conversion ou à la mort.
Tandis que les sionistes… alors ça les sionistes : leur gouvernement, ou des promoteurs privés, ont poussé le vice juif… jusqu’à acheter des terrains leur appartenant en toute propriété, à de pauvres bougres de traîtres d’arabes « palestiniens », -des arabes renégats, sans foi ni loi-… des arabes méritant cent fois la mort, des arabes traîtres jusqu’au point d’avoir vendus quelques centaines d’hectares pour construire 3000 logements et, par effet collatéral, faire travailler plusieurs centaines d’ouvriers arabes palestiniens du bâtiment, d’autres sortes de traitres vendus aux sionistes, des faux patriotes n’acceptant pas de rester de fiers chômeurs palestiniens vidant des subsides des Nations-Unies. Enfer et damnation !
Si encore les sionistes faisaient comme les djihadistes de Khartoum, mais non. Ces salauds, ces bandits, ils achètent des terrains à des arabes qui sont intéressés à vendre ; ils achètent sans rabais, au prix du marché, voire plus cher ; puis ils demandent un permis de construire à la municipalité sioniste élue par toute la population de la ville, arabe et juive, celle de l’ouest et celle de l’est.
Quelle honte, quel scandale, quelle abomination !
Sionisme, hou, hou, hou ! À mort les sionistes, vont chanter dans les rues, Mélenchon-Mussolini-le petit et le petit chef du moribond PCF (ce qu’il en reste, par ci par là) à la queue d’hommes des Frères musulmans-Hamas accompagnés de leurs bourquisées agissant dans ce pays pour y semer de nouveaux Merha.
Les diplomaties britanniques et françaises sont aux aguets. Là, elles sont montées au créneau
Elles auraient pu dire, aux autorités israéliennes et aux promoteurs : dîtes donc messieurs, les installations que vous mettez en œuvre, pour apporter l’eau courante à ces logements construits sur des terrains achetés, c’est bien pour bénéficier à tout le secteur, moyennant le paiement du mètre cube par chaque consommateur, Juif et Arabe ? Si l’accès des habitations est sécurisé, les allers et venues seront-elles libres ?
Non, aucune question de cet ordre n’a été posée.
Par contre, ce sont des procureurs, des Fouquier-Tinville, des Vychinski de Quai d’Orsay et de journaux quotidiens, qui sont montés à l’assaut. Haro sur Israël !
Pourquoi, comment, se demanderont la femme et l’homme de bonne foi, étonnés par l’inertie absolue, si choquante, quand il s’agit du Darfour et par la vigilance implacable, -exagérant tout, et se déclarant suffoquée- à chaque nano-pet du « sionisme » ?
Le pourquoi n’est pas très compliqué à trouver. Il y a que la « Palestine », que la diplomatie française a couvée, a été adoubée à l’UNESCO et aux Nations-Unies, en sa qualité -affirmée par l’autorité palestinienne- d’Etat « arabo-musulman ». Dans cet Etat, le Juif n’a pas droit de cité. Dans cet Etat là, il ne pourra même pas venir en tant que touriste porteur d’un visa israélien. Il ne pourra pas être là, même par le hasard des affectations en tant que soldat des Nations-Unies. L’Etat arabo-musulman de la Palestine n’ayant jusqu’alors jamais existé, sauf comme pseudonyme de « terre sainte » chez les chrétiens des différents pays et chez les Juifs premiers militants du sionisme politique.
La question n’est pas du tout que 3000 logements de la banlieue orientale de Jérusalem, devenue « Jérusalem-est », couperaient le futur Etat en deux, le rendant soi-disant inviable. La question est : quel sera le statut de ces Juifs, sachant que pour Mahmoud Abbas comme pour le Hamas, un Juif, un Yahoud, non Dhimmi ne peut pas vivre, ni par conséquent se mouvoir, en qualité de résident libre, dans un Etat- arabo-musulman, dans un Etat destiné, par définition, à être gouverné par la totalitaire charia.
Du point de vue d’une diplomatie franco-britannique ayant la démocratie et la laïcité pour boussole de référence, la question pourrait être, devait être : dîtes donc Israël, vous allez avoir entre huit et douze mille citoyens israéliens qui vont avoir à vivre dans la partie orientale de Jérusalem, dans le nouvel Etat, vous comptez négocier leur situation ? Vous comptez qu’ils deviennent comme nos franco-marocains ou comme nos franco-algériens ? Ou pensez-vous qu’ils peuvent devenir des citoyens de la future Palestine « arabo-musulmane », des habitants juifs se trouvant dans une situation symétrique à celle des Arabes israéliens ?
Cette question, c’est celle qu’imposait le plan de partage de 1947. Le plan de partage prévoyait avec deux Etats : avec une grosse minorité arabe dans l’Etat juif, -Etat national des Juifs-, et une petite minorité de Juifs dans l’Etat arabe, -Etat national des arabes de la « Palestine du mandat, se voulant désormais non plus syriens ou égyptiens mais palestiniens.
Manifestement, ce n’est pas ainsi que l’on pense et agit du côté du Quai d’Orsay et de la normalitude présidentielle et la Cour de « journalistes ». Chez ces gens la monsieur, quand on cause, quand on fait des déclarations ou que l’on commet des articles, -concernant l’Etat national du peuple juif-, c’est pour nuire, c’est pour frapper, le plus fort possible, et c’est pour montrer le chemin d’un nouvel exil.
Alain Rubin
1 Le djihad soudanais a vidé totalement de sa population animiste le territoire Dinka, riche en pétrole. Jusqu’au début des années quatre-vingt du siècle passé on y razziait de l’esclave noir, que de braves ONG chrétiennes, s’en allaient racheter sans trop maugréer, moyennant quelques milliers de Livres soudanaises. Les djihadistes de Khartoum, multipliant les pieds de nez au tribunal pénal international, bénis par les talibans intégristes du Hamas gazouite tout autant que par les talibans modérés de l’autorité palestinienne de Ramallah, n’a jamais acheté le moindre mètre carré aux Dinka pour y installer des Khartoumis. Ces derniers s’installaient, pas toujours de bon gré d’ailleurs, après que Khartoum se fusse contenter d’embarquer ceux des Dinkas qu’il n’avait pas réduits en cendres, pour les remettre à des négriers autochtones. Cette situation-notons-le au passage- n’ayant jamais choquée, ni le législateur de notre pays, -ayant attaché son nom à la loi concernant la seule traite négrière transatlantique-, ni nos autorités morales et politiques jouant aux implacables inquisiteurs des fautes réelles ou imaginaires d’Israël…
2 Zanj : en français, on dirait « négro », comme on dirait « youpin » pour nommer le Juif. Zanj a donné son nom au petit archipel de Zanzibar, la « terre des Zanj », l’île aux esclaves. En trente ans, 1843-1873, trois cent-mille africains seront arrachés aux régions du bassin du Congo pour y être emmenés en captivité, pour les besoins de la culture du clou de girofle.
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prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 21:32
Des Musulmans sionistes réunis à Jérusalem pour lutter contre l’antisémitisme
Par Faouzi Ahmed
Un petit nombre de Musulmans mais de plus en plus actif, rejette le discours de haine radicale et lutte contre l’antisémitisme dans le monde musulman. Dans le récent Forum mondial pour la lutte contre l’antisémitisme qui s’est tenu cette semaine à Jérusalem, Itamar Marcus, le directeur de Palestine Media Watch et le Dr. Boaz Ganor avaient organisé une table ronde avec des militants musulmans rejetant activement toute rhétorique de haine contre Israël.
Deux des conférenciers du groupe comprenaient Kasim Hafeez, un musulman britannique membre du conseil consultatif de Stand With Us anglais et le révérend Majed El Shafie, un défenseur égyptien des Droits de l’homme.
« Quand les gens disent que l’antisémitisme existe dans le monde musulman à cause d’Israël, c’est tout simplement une excuse», a dit Kasim Hafeez, né en Grande-Bretagne dans une famille musulmane pakistanaise.
« Lorsque j’étais étudiant à l’université, j’assistais à des rassemblements anti-israéliens radicaux à Trafalgar Square. J’étais à Londres, au milieu d’une capitale européenne – scandant «Mort à Israël».
Kasim Hafeez compare ces rassemblements avec le Ku Klux Klan. «Un rallye Al-Qods Day à Londres équivaut à un rassemblement KKK aux États-Unis» a-t-il souligné.
Hafeez raconte qu’il a commencé à changer d’idée quand il a lu, The Case for Israel par Alan Dershowitz. Hafeez explique qu’il a lu le livre pour apprendre à l’époque, en fait, à déconstruire davantage la « propagande sioniste ». « Mais j’ai commencé à voir, au fil des pages, que je ne pouvais plus supporter mes convictions parce que je n’avais pas de réponses aux arguments donnés pour et sur Israël», explique-t-il. «J’ai trouvé que la doctrine islamique radicale dans laquelle j’ai grandi et ma propre croyance dans le djihad violent ne pouvaient plus supporter la vérité ».
Ce constat a incité Hafeez à visiter Israël. « J’ai un peu espéré que la visite en Israël serait une expérience négative, qu’elle me permettrait de revenir à mes anciennes croyances » a déclaré Hafeez. Mais la visite a été révélatrice, dans le sens contraire de ses premières croyances et affirmant ses premiers doutes positifs sur Israël. Plus que troublé, Hafeez a déclaré qu’il est tombé amoureux d’Israël au cours de son premier voyage et que la réalité d’Israël n’était pas celle qu’on avait voulu lui faire croire. «Il est difficile de ne pas soutenir Israël», dit Hafeez, qui a récemment participé au Marathon de Jérusalem. «J’ai rencontré des Israéliens qui n’étaient pas anti-arabes ou anti-islam et j’ai vu que ce n’était pas un Etat d’apartheid ».
Soutenir Israël n’est pas facile dans le milieu musulman et ses amis ont isolé Hafeez. « Un Musulman d’origine britannique, d’origine pakistanaise, et auto-proclamé musulman sioniste, c’est loin d’être d’être facile en Angleterre ». Marginalisé par sa communauté et sa famille, Hafeez, a déclaré dans une conférence qu’il se sentait plus à l’aise en Israël qu’ailleurs, et a ajouté : « je suis fier de moi-même, un sioniste musulman, le jour ou j’ai arrêté de détester Israël et de voir la réalité sur le terrain »
Hafeez organise de nombreuses conférences sur les campus universitaires à travers le Royaume-Uni sous le thème : « Confessions d’un ex-radical ». Dans une interview au Telegraph, Hafeez a déclaré : «Il ne s’agit pas d’être pro-israélien ou pro-vérité, je veux juste dire les faits et faire entendre qu’Israël est un Etat démocratique et que les Musulmans en Israël ont plus de droits que la plupart des Musulmans dans le monde arabe » et d’ajouter : « C’est la réalité du conflit réel. Au Royaume-Uni, la plupart d’entre nous ne peut pas influencer ce qui se passera en Israël, nous ne pouvons pas arrêter la chute des roquettes depuis Gaza ou forger un processus de paix, mais nous pouvons aborder et combattre la délégitimation et la diabolisation d’Israël ».
Majed El Shafie Rev, le fondateur d’One Free World International (OFWI), une organisation de premier plan qui préconise pour les minorités religieuses dans le monde, fait écho à des sentiments similaires. Musulman converti au christianisme, il a trouvé l’asile politique au Canada et estime que le silence des Musulmans modérés est plus dangereux que la montée des extrémistes.
«Ils [les musulmans modérés] doivent prendre la parole», explique le pasteur El Shafie. « L’antisémitisme est le problème de tous. (…)La minute où nous cessons de lutter pour l’autre, nous perdons notre humanité », a-t-il ajouté.
Le révérend El Shafie déclare qu’il y a deux choses qui ne peuvent être remises en cause sur l’Etat juif : «Lorsque le droit d’Israël à exister et le droit d’Israël à se défendre, sont remis en question, alors une ligne est franchie » ajoutant : «Le nouvel antisémitisme d’aujourd’hui, c’est la haine d’Israël ».
Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 21:46
Dragna Din a écrit:
Arnaud Dumouch a écrit:
C'est Abenader qui écrit ces paroles modérées ? Abénader, attendez, je devine : Vous avez eu une apparition de la vierge Marie !
Je pencherais plutôt pour une pointe de cynisme.
Peut-être, mais bien malgré moi.
Le cynisme en particulier, et l'antisémitisme en général, sont des relents nauséabonds d'une époque qui moi me fait immédiatement penser aux heures les plus sombres de notre histoire.
Donc pas d'amalgame, les valeurs de la République pourraient être en danger, et l'on sait où cela mène: aux heures les plus sombres de notre histoire.
Dragna Din
Messages : 5180 Inscription : 16/04/2013
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 21:50
Abenader a écrit:
Dragna Din a écrit:
Arnaud Dumouch a écrit:
C'est Abenader qui écrit ces paroles modérées ? Abénader, attendez, je devine : Vous avez eu une apparition de la vierge Marie !
Je pencherais plutôt pour une pointe de cynisme.
Peut-être, mais bien malgré moi.
Le cynisme en particulier, et l'antisémitisme en général, sont des relents nauséabonds d'une époque qui moi me fait immédiatement penser aux heures les plus sombres de notre histoire.
Donc pas d'amalgame, les valeurs de la République pourraient être en danger, et l'on sait où cela mène: aux heures les plus sombres de notre histoire.
Bien ce que je disais donc...
Je crois que prinu fait plus pour l'antisémitisme que les critiques portées contre sa propagande tsahalo-mossadiste.
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 21:52
Le cadeau des « Chrétiens pour Israël » aux juifs hollandais
Dans un parking balayé par le vent, à Nijkerk, aux Pays-Bas, se tient ce qui est sans doute la plus imposante menorah d'Europe. Une menorah, c'est le chandelier à sept branches de la religion juive, utilisé notamment lors de la célébration de Hanoucca, la fête des lumières. Une bougie ou une ampoule est allumée chaque soir au cours des huit jours de la fête. Cette menorah de près 11 mètres de haut pourvue d'une base de 6 tonnes est l'œuvre de Klaas Zijlstra, un métallurgiste protestant hollandais. Elle a été financée par l'association « Christians for Israel » en témoignage de solidarité avec le peuple juif. Et, oui, elle est totalement casher affirme Klaas Zijlstra. « C'est exactement ce que le rabbin Binyomin Jacobs voulait ».
Mercredi 27 novembre au soir, la première nuit de Hanoucca, le rabbin loubavitch Jacobs a l'intention de monter sur une grue et d'allumer la première bougie devant des centaines de chrétiens et de juifs au cours d'une cérémonie publique à Nijkerk. Source : Jewish Telegraphic Agency Photo Christians for Israel
Des menorah géantes vont etre éclairées sur des grandes places, a Paris et dans les grandes villes, plusieurs jours. on allume une bougie de plus par jour. Hannouccah, la fete des lumiéres, les lumiéres doivent etre montrées aux fenetres, la lumiére contre l'obscurité. On célébre le miracle d'une fiole d'huile quia s'est éteind aprés une semaine au lieu d'un jour, aprés la destruction (massacre) du temple.
Hanoucca (hébreu חג החנוכה Hag HaHanoukka, « Fête de l'Édification » ou « de l'Encénie ») est une fête juive d'institution rabbinique, commémorant la réinauguration de l'autel des offrandes dans le second Temple de Jérusalem, lors de son retour au culte judaïque, trois ans après son interdiction par Antiochus IV des Séleucides.
Elle marque une importante victoire militaire des Maccabées et symbolise la résistance spirituelle du judaïsme à l'assimilation grecque.
Selon la tradition rabbinique, au cours de cette consécration se produit le miracle de la fiole d'huile, permettant aux prêtres du Temple de faire brûler pendant huit jours une quantité d'huile à peine suffisante pour une journée.
Elle est célébrée à partir du 25 kislev (qui correspond, selon les années, aux mois de novembre ou décembre dans le calendrier grégorien) et dure huit jours, jusqu'au 2 ou 3 tevet (en fonction de la longueur de kislev, mois de 29 ou 30 jours).
Les pratiques et coutumes qui s'y rattachent sont liées au miracle de la fiole d'huile, en particulier l'allumage du chandelier à huit branches de Hanoucca pendant les huit jours de la fête et la consommation de friandises à base d'huile d'olive (latkes, soufganiyot, etc.). Les enfants jouent aussi avec des toupies à quatre faces.
La réinauguration du Temple, célébrée à Hanoucca, se place dans le contexte de la révolte des Maccabées. Un récit en a été compilé dans le premier livre des Maccabées par un auteur proche des événements (et selon certains historiens modernes, orienté idéologiquement)[1]. Ce livre n'a pas été inclus dans la Bible hébraïque mais il l'est dans la Septante.
Selon ce récit, à la suite de nombreuses persécutions menées par le pouvoir séleucide contre l'étude de la Torah[2] et les Juifs qui souhaitent observer leur Loi, un prêtre juif, Mattathias l'Hasmonéen, fils de Yohanan, prend la tête d'une insurrection. Il désigne son fils Juda Maccabée comme successeur.
Après trois ans de lutte,
« le vingt-cinquième jour du […] mois de kislev de la cent quarante-huitième année, […] ils firent la dédicace de l'autel pendant huit jours, et ils offrirent des holocaustes avec joie, et un sacrifice d'action de grâce et de louange. […] Alors Juda, avec ses frères et toute l'assemblée d'Israël, ordonna que le jour de la dédicace de l'autel serait célébré en son temps, d'année en année, pendant huit jours, à partir du vingt-cinquième jour du mois de kislev, avec joie et allégresse[3]. »
Cette victoire ne constitue qu'un épisode de la révolte. Elle se poursuit vingt ans avant que les Juifs ne retrouvent une indépendance de fait[1].
On apprend de la Mishna que le rite de Hanoucca est connu et que son importance est reconnue à l'époque de sa rédaction :
du fait de Hanoucca, des émissaires sont dépêchés de Jérusalem aux communautés de la Diaspora pour leur annoncer la néoménie de Kislev[4] ; on lit une section biblique particulière au cours de la fête[5]; on ne peut y décréter de jeûne public[6] ; si un chameau chargé de lin passe dans le domaine public et que son chargement provoque un incendie dans une boutique au contact d'une lampe placée à l'extérieur, le propriétaire du magasin est responsable des dommages causés sauf, dit Rabbi Yehouda, s'il s'agit d'une lampe de Hanoucca[7]. Cependant, à la différence des autres fêtes, y compris celle de Pourim, également instituée par les rabbins, aucun traité mishnaïque ne se consacre à Hanoucca en particulier.
Certains expliquent l'omission par des motifs historico-politiques : méfiance des Pharisiens vis-à-vis des autorités romaines, particulièrement après la révolte de Bar Kokhba[8] ou répugnance de l'auteur de la Mishna, Juda Hanassi, à glorifier les haut-faits d'une dynastie qui avait usurpé à ses yeux la place de la maison de David[9].
D'autres suggèrent que les règles de la fête étaient parfaitement connues à l'époque de la Mishna[10] ou étaient déjà détaillées dans d'autres livres[11]. Hanoucca et les faits qui s'y rattachent sont en effet abondamment évoqués dans d'autres œuvres contemporaines de l'élaboration ou de la composition de la Mishna. Les plus connues de celles-ci sont :
la Meguilat Taanit qui consigne les jours fastes commémorant les victoires maccabéennes ; la Meguilat Antiochos qui sera pour de nombreux Juifs la source de référence sur les faits[12] ; le deuxième livre des Macchabées, compilation d'une histoire en cinq volumes de la révolte des Maccabées attribuée au Juif hellénisé Jason de Cyrène[13].
Les « saints Macchabées »Ces sources font une part assez large au merveilleux et au martyrologe : on y exalte les Juifs mis à mort pour avoir refusé de transgresser, dont les plus célèbres sont Hanna et ses sept fils[14]. D'autre part, les Maccabées ne sont plus de simples agents de la volonté divine qui parviennent à la victoire par leur génie militaire : Dieu lui-même leur assure la victoire, selon leurs mérites. Par ailleurs, Dieu produit des miracles qui éclairent et réchauffent le cœur des hommes :
selon II Maccabées, on demande de célébrer le 25 kislev le miracle du feu (dont le récit évoque quelque peu celui du miracle de la fiole d'huile). Lors de la restauration de l'autel du Temple au temps de Néhémie, ce dernier envoya chercher le feu sacré, que les prêtres, avant l'exil de Babylone, avaient caché dans un puits sec et profond ; mais ayant trouvé, à la place du feu, un liquide épais et gras, semblable à de l'huile[15], il la fit répandre sur l'autel ; le bois qui avait été arrosé de ce liquide s'enflamma aussitôt lorsque le soleil commença à paraître. Néhémie et ses compagnons nommèrent ce liquide « nephtar » qui se traduit : purification[16]. selon la Meguilat Taanit, les Maccabées parvenus dans le Temple n'y auraient trouvé qu'une petite flasque d'huile consacrée, à peine suffisante pour alimenter la Menora pendant un jour ; cette flasque aurait miraculeusement duré huit jours, le temps d'en fabriquer une autre[17]. C'est sur ce miracle de la fiole d'huile que fait fond le judaïsme rabbinique, plus que sur la victoire militaire. Parallèlement, Flavius Josèphe, qui dit descendre de Jonathan Maccabée[18], fait découvrir l'histoire de la « Fête des Lumières » au monde romain[19], en suivant largement le premier livre des Maccabées.
Une référence à la fête dans les Évangiles suggère sa popularité un siècle plus tôt, au temps de Jésus de Nazareth[20]. Elle y est appelée « Fête de la Dédicace » bien que les termes de « renouvellement » ou d’« encénie » soient plus appropriés[21].
Le Talmud comprend de nombreux récits (aggadot) sur la fête de Hanoucca, ses protagonistes et leurs descendants.
Certaines traditions du Talmud ressemblent à celles de II Macchabées, d'autres s'en distinguent, par le rejet de l'hellénisation et de l'hellénisme (contrairement aux Juifs hellénisés et aux descendants des Hasmonéens eux-mêmes). Le Talmud attribue ainsi l'un des revers militaires majeurs des Hasmonéens à un vieux Juif hellénisé qui les aurait persuadés d'apporter des porcs en offrande et d'étudier la sagesse grecque[22].
Les divers aspects pratiques de Hanoucca sont couverts dans le second chapitre du traité Chabbat[23], à l'occasion d'une discussion sur les luminaires autres que celui de chabbat.
La seule prescription de Hanoucca est, selon une baraïta (enseignement oral non retenu par la Mishna) d'allumer un luminaire chez soi, du fait du miracle de la fiole d'huile.
Cependant, il existe diverses façons de procéder :
certains allument une lumière chaque soir par foyer (ner ish oubeïto) ; il est plus beau d'allumer une lumière chaque soir par membre du foyer ; le summum de la beauté (mehadrin min hamehadrin) est de varier le nombre de lumières chaque soir, mais là aussi, il y a deux opinions : l’école de Shammaï, se fondant sur les offrandes de Souccot où le nombre de bêtes diminue journellement, propose de commencer avec huit lumières pour terminer avec une, l’école de Hillel est d’avis d'allumer par ordre croissant, car il faut s'élever en sainteté. Cette opinion a été adoptée par la Loi juive[24]. Après une longue discussion sur le statut de ces lumières, les Sages concluent qu'elles sont sacrées et ne peuvent servir à des usages profanes, comme l'éclairage de la maison. Pour cette raison, il faut veiller à ce qu'elles ne soient pas confondues avec les luminaires du foyer (ce qui a peu de chances de se produire de nos jours, avec l'éclairage électrique, lorsqu'il est fonctionnel).
Une autre règle concernant l'allumage est de placer le chandelier de Hanoucca devant la porte d'entrée ou, si l'on n'habite pas au rez-de-chaussée, à une fenêtre donnant sur la rue, pour autant que cela ne comporte pas de risque. Selon Rachi, cela suscite l'interrogation des passants et en leur en fournissant la raison, on contribue à « publier le miracle » (pirsoumei nissa) de la fiole d'huile[25].
Le martyrologe de Hanoucca est l'occasion pour le Talmud de se pencher sur les options de yehareg vèal yaavor (mourir plutôt qu'enfreindre) et de pikkouah nefesh (enfreindre plutôt que mourir) ainsi que sur leurs limitations[26].
Hanoucca continue à faire, au cours des siècles, l'objet de nombreuses histoires et homélies. Diverses justifications sont trouvées à la fête et à son sens, parmi lesquelles :
la fin de la lutte le 25 kislev ; cette interprétation décompose le mot חנוכה Hanoucca en חנו כ"ה Hanou et kaf"hè, « ils [les Maccabées] se sont reposés le 25 » (kaf"hè a une valeur de 25 dans le système alphanumérique hébreu)[27] la complétion des travaux du Tabernacle dans le désert au temps de Moïse[28]. Hanoucca devient, sous la plume des exégètes l'abréviation de Het nerot Vehalakha Kebeit Hillel (« huit lumières et la Loi suit l'opinion de l'école de Hillel ») ; de même, Makabi (Maccabée) serait le notarikon de Mi Kamokha Baelim YHWH (« qui est comme Toi parmi les puissances, YHWH[29] ! »)[30].
Dans la mouvance de cette littérature sur Hanoucca se situe le quatrième livre des Macchabées, un sermon où les Maccabées servent d'illustration au thème de la conciliation entre pouvoir et raison.
Une autre tradition post-talmudique fait de Judith, héroïne éponyme du Livre du même nom, la fille de Yohanan le Grand-Prêtre, et par conséquent la sœur de Mattathias[31].
Hanoucca est célébrée pendant huit jours, en terre d'Israël comme en Diaspora[32]. Comme Pourim, il s'agit d'une fête de reconnaissance au cours de laquelle les marques publiques de deuil, dont le jeûne et les éloges funèbres, sont interdites[33]. Cependant, ces jours n'ont, contrairement au chabbat et aux fêtes bibliques, aucun caractère saint et ne sont pas chômés[34] (bien qu’ils fussent considérés comme une période de congé scolaire dans certaines communautés d’Europe orientale[35]). Comme ils ne relèvent d'aucun rituel ordonné dans la Bible, leur liturgie a varié dans le temps et ne comporte pas d'office de prière supplémentaire (moussaf)[36].
Les femmes ont l'habitude de restreindre leurs activités le temps que brûlent les lumières de Hanoucca, du fait de la participation supposée de Judith à la lutte contre les Hellènes et des exactions menées par ceux-ci contre la gent féminine[31].
L'allumage de lumières au soir des huit jours de la fête est son seul rite caractéristique. Il commémore le miracle de la fiole d'huile et contribue à sa « publication »[37].
Il se fait dans un chandelier spécial appelé Hanikke Leuchter ou Hanikke Menora en yiddish et hanoukkia en hébreu. La forme de ce chandelier évoque souvent celle de la menora du Temple mais elle comporte huit branches, outre une branche particulière, appelée shamash ou shammes (« serviteur »). C'est avec le shamash qu'on allume les autres lumières du chandelier de Hanoucca[38].
Bien que toute huile et toute mèche conviennent, il est préférable d'utiliser de l'huile d'olive et des mèches de laine, en souvenir du Temple de Jérusalem[39].
L'allumage des bougies suit l'opinion de l'école de Hillel[40]. Il faut allumer de préférence à proximité du domaine public, à une hauteur entre trois et vingt palmes, sur une rangée[41]. Ces lumières doivent brûler au moins une demi-heure après la tombée de la nuit[42].
L'allumage donne lieu à des bénédictions particulières[43]. Il faut le réaliser à titre privé ; l'allumage à la synagogue (ou, récemment, dans des lieux publics) ne se fait en effet que pour la publication du miracle[44].
La première addition à la liturgie ordinaire en vue de signaler Hanoucca a été la récitation à la synagogue du Psaume 30, composé pour l'« inauguration de la Maison » (Hanoukat Habayit)[46].
Y ont été ajoutés le Hallel et une bénédiction spécifique intitulée Al Hanissim.
La coutume de lire la Meguilat Antiochos a disparu après le Moyen Âge (sauf dans le rite judéo-yéménite)[12]. En revanche, une section de la Torah particulière est lue publiquement chaque jour.
La bénédiction Al Hanissim s'intercale dans la bénédiction de hoda'a (« reconnaissance [de la majesté divine] ») de la ’Amida (la prière principale des offices du matin, de l'après-midi et du soir) et lors du Birkat Hamazon (bénédiction après les repas).
Elle tire son nom de ses premiers mots, al hanissim (« [Nous Te remercions] pour les miracles ») et est suivie d'un bref récit de la victoire de Mattathias et de ses fils[47]. Le miracle de la fiole d'huile n'y est pas mentionné.
Afin de « rendre grâce et louange à Ton grand Nom » dans l'allégresse, on remplace la lecture austère du Tahanoun (« supplication ») par celle du Hallel (« louange ») en raison du miracle qui s'est tenu (mishoum nissa) en terre d'Israël[48]. Il est déclamé dans son entièreté (du Psaume 113 au Psaume 118) les huit jours de la fête de Hanoucca, après la Amida du matin.
De même, certains passages bibliques et liturgiques évoquant le deuil ou la sévérité ne sont pas lus[49].
Une lecture publique est faite à Hanoucca du passage des Nessi'im (« princes »), relatif à l'inauguration du Tabernacle dans le désert (Nombres 7:1-8:4 ; certains lisent à partir de Nombres 6:22).
On lit à chaque jour de la fête les versets détaillant les présents apportés par chaque prince des douze tribus d'Israël au jour correspondant. Au huitième jour, on lit le passage Nombres 7:54-8:4, dont les premiers mots, Zot hanoukkat hamizbea'h, sont devenus le nom du dernier jour de la fête, Zot Hanoucca ; les quatre derniers versets font référence à l'allumage des branches de la menora[50].
Par ailleurs, comme Hanoucca dure huit jours, elle inclut au moins un chabbat (celui de Miketz), sinon deux. La section Miketz (Genèse 41:1-44:17) raconte l'ascension de Joseph en Égypte. La Haftara est tirée de Zacharie 2:14–4:7[51]. Avec l'inauguration du Second Temple, le prophète décrit une vision de la menora à sept branches, dont l'ange lui explique la signification : « Ni par la puissance ni par la force, mais bien par mon esprit! dit YHWH Tzevaot » (Zach. 4:2-4:6). Ce message illustre la vision qu'avaient les Pharisiens de la victoire des Maccabées.
Lorsque Hanoucca comprend un deuxième chabbat (comme c'était le cas en 2009), la Haftara est lue dans I Rois 7:40–50, et se rapporte à l'inauguration du Premier Temple[51], évènement biblique modèle de la fête[52].
Lors de la néoménie du mois de Tevet (selon les années au cinquième ou au sixième jour de la fête), on lit d'abord la section propre à la néoménie, puis celle de Hanoucca[51].
Si la néoménie a lieu un chabbat, on lit d'abord la section de lecture hebdomadaire puis celle propre à la néoménie et enfin celle de Hanoucca. La Haftara est lue dans Zacharie 2:14-4:7[ Hanoucca, fête familiale au cours de laquelle tous se réunissent autour des feux du candélabre, a donné lieu à de nombreux us et coutumes qui, bien que n'ayant souvent aucun fondement « religieux », sont entrés dans la tradition. Ils semblent avoir favorisé l'observance de la fête parmi les Juifs laïcs et non-pratiquants.
******c'est mon cas j'irai le feter en famille, et je ne crois pas en Dieu.
L'une des coutumes populaires de Hanoucca est de jouer avec des toupies à quatre faces, appelées dreydel ou verfel en yiddish et sevivon en hébreu.
Chaque face de ces toupies est frappée d'une lettre hébraïque selon l'ordre נגהש (noun-guimel-hei-chin), qui signifieraient selon une étymologie populaire Nes gadol haya cham (« un grand miracle a eu lieu là-bas » ; « là-bas » désigne la terre d'Israël).
C'est en vertu de cette étymologie que dans les sevivonim destinés à la commercialisation en Israël, le chin est remplacé par un pè, devenant Nes gadol haya po (« un grand miracle a eu lieu ici »).
La coutume de jouer du dreydel est à ce point ancrée dans la tradition de Hanoucca que plusieurs rabbins ont été tentés de lui trouver une justification antique : à l'époque des persécutions séleucides, les Juifs auraient étudié en se cachant dans des grottes et des enfants auraient fait le guet en jouant à la toupie pour ne pas attirer l'attention.
En réalité, le dreydel est la variante yiddish d'un jeu médiéval en provenance d'Angleterre, le teetotum[56] ou toton, où les enfants misent des noisettes ou du hanikke guelt dans une cagnotte ; les quatre lettres désignent en fait les quatre types d'action possibles : Nichts (« [tu ne prends] rien »), Gantz (« [tu rafles le] tout »), Halb (« [tu prends la] moitié ») et Shtel ein (« déposes-en un »)[57] La coutume de distribuer des pièces de monnaie aux enfants à Hanoucca (yiddish : Hanikke guelt ; hébreu : dmei Hanoucca) est relativement récente, remontant aux communautés juives de Pologne du XVIIe siècle. Deux siècles plus tard, l'usage s'est si bien répandu que l'on considère la période de Hanoucca comme particulièrement propice à la tsedaka[58] (dons aux nécessiteux).
De nos jours, la coutume du Hanikke guelt n'est pratiquée telle quelle que par les Hassidim ; la distribution de pièces en chocolat semble l'avoir largement remplacée[59].
Plusieurs chants sont traditionnellement associés à Hanoucca, en particulier :
Hanerot hallalou, qui résume les discussions talmudiques sur l'origine des lumières de Hanoucca ainsi que leur caractère sacré, Maoz tsour, un poème liturgique en acrostiche de six stances, composé vers le XIIIe siècle et rappelant les nombreuses fois où Dieu a sauvé Son peuple, à Hanoucca mais aussi à Pourim, à Pessa'h, lors de l'exil en Babylonie, etc. Dreidel, Dreidel, Dreidel, Oy Hanikke et d'autres chansons en yiddish ; chantées par les enfants (et les adultes) sur un rythme entraînant, elles évoquent divers jeux et festivités. Certaines ont été adaptées en anglais et en hébreu. Il est de coutume, afin de publier le miracle de la fiole, de consommer à Hanoucca des plats frits dans de l'huile d'olive.
Les plus connus dans le monde ashkénaze sont les beignets de pomme de terre (yiddish : latkes, hébreu : levivot « beignets ») et les soufganiyot, pâtisseries à l'huile fourrées le plus souvent à la confiture. Il s'agit en vérité de plats d'origine polonaise, les plackis et pączkis respectivement.
Les séfarades mangent des bimuelos, autre type de beignet frit à l'huile.
Certains consomment des laitages, en souvenir de Judith qui, afin d'occire le général Holopherne, lui aurait donné des plats de fromage pour qu'il ait soif, boive du vin, s'enivre et s'endorme[31].
Hanoucca ayant lieu « en hiver[20] », à une période proche de Noël, a souvent été considérée comme l'« Avent d'Israël[64] ».
Après avoir symbolisé la lutte contre l'oppression religieuse et l'oblitération de la judéité[59],[65], elle est paradoxalement devenue pour beaucoup, en particulier aux États-Unis, la version juive des fêtes de fin d'année. Outre la distribution de cadeaux aux enfants[65] (qui a également lieu en France[66],[67]), nombre de familles assimilées ou mixtes célèbrent un Noël judaïsé, avec un buisson de Hanoucca, « sapin de Noël « juif » » enguirlandé, surmonté d'une étoile de David et entouré de figures représentant les Maccabées[68]. D'autres célèbrent conjointement Noël et Hanoucca, voire des fêtes composites comme Chrismukkah.
Un allumage public en Ukraine, en 2007Pour beaucoup, la concordance de ces deux fêtes jusqu'à leur date n'est en rien fortuite : Jésus pourrait être né le 25 kislev[69], à la date que les Juifs avaient choisie pour marquer la victoire de Dieu sur les divinités païennes en ridiculisant leur célébration du solstice d'hiver[70]. D’autres pensent que Hanoucca serait la version juive du solstice et que Noël en serait le pendant chrétien[36],[70],[71]. Cette idée se retrouve en partie dans la tradition juive, selon laquelle Adam aurait marqué le « retour du soleil » par une fête de huit jours[72] et pour nombre de Juifs des contrées nordiques (qui n'associent nullement Hanoucca à Noël), la fête symbolise, de nos jours encore, la victoire de la lumière sur l'obscurité hivernale[71],[73].
D'autres suggèrent une célébration certes pré-maccabéenne mais plus proche de l'esprit de la fête : miracle à l'époque de Néhémie[74] ou fête de la récolte de l'huile d'olive célébrée dès l'époque du premier Temple[75]. Certains courants progressistes profitent d'ailleurs de Hanoucca pour diffuser un message écologiste, le miracle de la fiole symbolisant pour eux la conservation de l'énergie.
En réaction à ces diverses réinterprétations (qui ne sont pas sans provoquer des controverses[65],[78],[79]), Menachem Mendel Schneerson, dirigeant du mouvement hassidique Habad, reprend à son compte l’initiative d'Abraham Beame, premier maire ouvertement juif de la ville de New York. Dix ans après que celui-ci décida, en 1977, d’allumer une hanoukkia géante dans le centre de la ville[59], le rabbin fait de l’allumage public l’une de ses mitzvah campaigns au nom du pirsoum nissa et afin de promouvoir la « survivance spirituelle de la flamme juive » par la pratique des prescriptions bibliques[80].
Ces allumages se sont depuis répandus au Canada[81], en Europe, en Israël et ailleurs[82].
source: wikipedia---
c'est ce soir, bon "Hannouccah-Noel", comme on dit parfois en europe, quand, certaines années, les deux fetes sont trés proches. Il ya assez souvent, alors, dans les familles peu pratiquantes, les deux: la menorah avec le sbougies, et un arbre de noel, sorti de son contexte chrétien, juste pour la fete.
De trés nombreux juifs font la fete et un repas à Noel.
quand à moi, il m'est arrivé d'assister a une messe de Noel. c'était magnifique (c'était vers Melun).
J'aime bien voir les menorah géantes dans les places de Paris, meme si les trés religieux m'enervent, en tant qu'athée. Je suis pour les symboles et la culture.
Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 21:54
https://www.youtube.com/watch?v=XsoTIvDxgZI
prinu
Messages : 10057 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 21:55
Dragna Din a écrit:
Abenader a écrit:
Dragna Din a écrit:
Arnaud Dumouch a écrit:
C'est Abenader qui écrit ces paroles modérées ? Abénader, attendez, je devine : Vous avez eu une apparition de la vierge Marie !
Je pencherais plutôt pour une pointe de cynisme.
Peut-être, mais bien malgré moi.
Le cynisme en particulier, et l'antisémitisme en général, sont des relents nauséabonds d'une époque qui moi me fait immédiatement penser aux heures les plus sombres de notre histoire.
Donc pas d'amalgame, les valeurs de la République pourraient être en danger, et l'on sait où cela mène: aux heures les plus sombres de notre histoire.
Bien ce que je disais donc...
Je crois que prinu fait plus pour l'antisémitisme que les critiques portées contre sa propagande tsahalo-mossadiste.
La défense d'Israel ne crée pas d'antisémitisme, c'est l'antisémitisme qui hattise une grande partie de l'anti-israélisme.
pour certain, sioniste est un gros mot. pour moi, c'est une fierté comme le gaullisme.
Dragna Din
Messages : 5180 Inscription : 16/04/2013
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 22:01
prinu a écrit:
Dragna Din a écrit:
Abenader a écrit:
Dragna Din a écrit:
Je pencherais plutôt pour une pointe de cynisme.
Peut-être, mais bien malgré moi.
Le cynisme en particulier, et l'antisémitisme en général, sont des relents nauséabonds d'une époque qui moi me fait immédiatement penser aux heures les plus sombres de notre histoire.
Donc pas d'amalgame, les valeurs de la République pourraient être en danger, et l'on sait où cela mène: aux heures les plus sombres de notre histoire.
Bien ce que je disais donc...
Je crois que prinu fait plus pour l'antisémitisme que les critiques portées contre sa propagande tsahalo-mossadiste.
La défense d'Israel ne crée pas d'antisémitisme, c'est l'antisémitisme qui hattise une grande partie de l'anti-israélisme.
pour certain, sioniste est un gros mot. pour moi, c'est une fierté comme le gaullisme.
Va donc... Tu ne parles pas la langue, tu ne connais rien des coutumes, ni de la culture... Tu es une machine enrayée, c'est tout. Et ne crois, pas un instant, que quiconque lise tes posts...
r.
Messages : 1767 Inscription : 11/06/2010
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 22:02
prinu
Dernière édition par r. le Mer 27 Nov 2013 - 22:21, édité 2 fois
Abenader
Messages : 5899 Inscription : 12/11/2010
Sujet: Re: Israel et les Palestiniens Mer 27 Nov 2013 - 22:06