Habemus Papam : François !!!

Il est tout de même né de parents italiens...

Et puis finalement: tous les papes ne sont-ils pas "Pierre le romain" ?

boulo a écrit:

Il ne faut pas parler trop vite . Les devises malachiennes ne s'éclairent souvent que fort tard .
Je m'appelle François aussi .

Personne n'est parfait mon cher Boulo... Blague à part j'aime beaucoup ce prénom: "Homme libre" (moi j'entend libre penseur).

Et bien on verra bien en ce qui concerne Malachie. Mais je trouve la page wikipedia assez convainquante sur le sujet. Prophétie de Malachie wikipedia

Prophéties de Malachie, prophéties de Nostradamus, prophéties de Tartempion, tout dans le même panier... de superstitions...

boulo a écrit:

Fox77 a écrit:

...

PS: la prophétie de Malachie est bien une ânerie, je pense que nous en sommes tous, maintenant, convaincu...

Il ne faut pas parler trop vite . Les devises malachiennes ne s'éclairent souvent que fort tard .

Je m'appelle François aussi .

Cécile a écrit:

Prophéties de Malachie, prophéties de Nostradamus, prophéties de Tartempion, tout dans le même panier... de superstitions...

Tout comme la prophétie de l'an dernier.

A propos de prophétie, cette élection a des conséquences aussi sur la manière de recevoir les apparitions de Garabandal. Malgré des avis défavorables des évêques dont relève Garabandal, il me paraît difficilement contestable que la Vierge Marie est bien apparue entre 1961 et 1965, au moment du concile Vatican II. Par contre, ensuite, quand Conchita révélait aux touristes et pélerins de passage que Marie lui aurait annoncé un Avertissement suivi d'un Grand Miracle et, éventuellement, d'un Châtiment, et qu'il n'y aurait plus que trois papes avant que tout cela arrive (or on en est au 4e après Paul VI), il faut l'attribuer à une méditation privée.

Tout comme avec le brave Malachie, on peut dire que des esprits malins (pas nécessairement démoniaques d'ailleurs) s'amusent à mettre à l'épreuve les humains pour voir s'ils arriveront à discerner correctement les signes. Il y a donc au moins un signe à discerner: que le pape François n'est pas le dernier.

On verra bien . Il n'y a de toute façon pas lieu de craindre .

Simon1976 a écrit:

boulo a écrit:

Fox77 a écrit:

...

PS: la prophétie de Malachie est bien une ânerie, je pense que nous en sommes tous, maintenant, convaincu...

Il ne faut pas parler trop vite . Les devises malachiennes ne s'éclairent souvent que fort tard .

Je m'appelle François aussi .

Mais nous sommes en majorité des ''françois'' de langue, de descendance (comme moi et Simon) et de nationalité. Français en vieux français c'est ''François''.

Argentin, Français et Québécois du coup...

Il a fait fort cet Italien !

Il est Argentin de parents italiens... c'est pratiquement le retour des Italiens au Vatican.

DEO GRATIAS

Comme première impression notre nouveau Souverain Pontife rayonne de douceur et d'humilité à l'image de notre Adorable Seigneur. La piété se dégage de sa personne. L'Esprit Saint nous offre un nouveau Pasteur attaché à la Révélation et la Tradition Catholique, c'est super.
Il a mis la Prière au coeur de son message c''était très touchant.

Il est devenu à mes yeux " Notre doux Pape François "

C'est le même genre d'esprits malins qu'il faut voir à l'oeuvre dans la prémonition qu'a eue une Espagnole, le 11 février, du nom de François pour le prochain pape. Je cite

Citation :

Son tweet est en train de faire le tour du monde. Yolanda de Mena, une jeune Espagnole, est depuis l'élection de Jorge Mario Bergoglio mercredi soir, au coeur d'une incroyable histoire.

Tout commence le 11 février dernier, le jour où Benoît XVI a annoncé sa démission surprise, avec un tweet, dans lequel elle raconte la drôle de nuit vécue par son petit ami, Alejandro R. de Cabo : «Mon fiancé s'est réveillé à quatre heures du matin en me disant qu'il avait rêvé d'un nouveau pape qui s'appelle «François Ier» et aujourd'hui Benoît XVI a démissionné».

Perdu parmi les millions de messages postés chaque jour sur Twitter, ce tweet passe d'abord inaperçu... Mais lorsqu'apparaît le 266e pape au balcon de la Basilique Saint-Pierre et qu'il choisit comme nom «François», la prophétie se réalise... et la machine s'enclenche ! «J'ai peur. A chaque fois que je vois son nom, j'ai le coeur serré, écrivait mercredi soir Alejandro, précisant qu'il n'est pas «pratiquant ni particulièrement croyant».

Synchronicité probablement... Sur le nombre de personne ayant accès à internet et le nombre de rêve que ces personnes font (en relation avec l'actualité), ce n'est pas improbable que cela arrive...

Paco a écrit:

SJA a écrit:

Philippe Fabry a écrit:

On peut voir ça comme ça !

Complète surprise pour moi, puisque je ne le connaissais pas du tout.

Il va nous falloir réfléchir à ce que Dieu attend, pourquoi il l'a choisi lui.

Remarquons qu'il est italo-américain.

L'Esprit Saint a le sens de la transition !!

Il semblerait que l'Esprit Saint désir conduire l'Eglise sur le chemin du dépouillement, de l'humilité, de la joie évangélique et de l'unité des chrétiens, à l'école de Saint François !

Citation :

La prophétie oubliée de Joseph Ratzinger [La Stampa, "Vatican Insider", 18 février 2013] Une Église redimensionnée, avec beaucoup moins de fidèles, contraints d'abandonner la plupart des lieux de culte construits au fil des siècles. Une Église de catholiques minoritaires, ayant peu d'influence sur les choix politiques, socialement inutiles, humiliés et contraints de « repartir depuis l’origine ». Mais aussi une Église qui, à travers ce « bouleversement massif », va se retrouver et renaître « simplifiée et plus spirituelle ». C’est la prophétie sur l'avenir du christianisme prononcé il y a plus de 40 ans par un jeune théologien bavarois, Joseph Ratzinger. Redécouverte aujourd'hui, elle contribue peut-être à offrir une clé supplémentaire pour décrypter la renonciation de Benoît XVI, et pourquoi ce geste surprenant est conforme à sa lecture de l'histoire.

Cette « prophétie » concluait une série de conférences radiophoniques alors que le professeur de théologie vivait, en 1969, un moment crucial de sa vie et de la vie de l'Église. C’étaient les années agitées de la contestation étudiante, de la conquête de la Lune, mais aussi des controverses sur le concile Vatican II qui venait de s'achever. Ratzinger, l'un des protagonistes du concile, avait quitté la turbulente université de Tübingen pour se réfugier dans celle plus sereine de Ratisbonne.

En tant que théologien, il se retrouva isolé, après avoir rompu avec ses amis « progressistes » Küng, Schillebeeckx et Rahner sur l'interprétation du Concile. Mais c’est à cette époque qu’il resserra ses liens avec de nouveaux amis, les théologiens Hans Urs von Balthasar et Henri de Lubac, à l’origine de la création de la revue Communio, qui devint bientôt l’école de quelques jeunes prêtres “ratzingeriens” devenus aujourd’hui cardinaux, tous cités comme possibles successeurs du pape Benoît XVI : Angelo Scola, Christoph Schönborn et Marc Ouellet.

En cinq discours radiodiffusés peu connus — récemment réédités par Ignatius Press dans le livre La Foi et l'Avenir — le futur pape exposait sa vision de l'avenir de l'homme et de l'Église. On retiendra en particulier la dernière leçon, prononcée le jour de Noël au micro de la Hesse Rundfunk, sur le ton d’une véritable prophétie.

Ratzinger était convaincu que l'Église traversait une période semblable à celle des Lumières et de la Révolution française. « Nous sommes à un tournant considérable de l'évolution de l'humanité — expliquait-il. Un moment à côté duquel le passage du Moyen Age à l'époque moderne semble presque insignifiant. » Le Professeur Ratzinger comparait cette époque à celle du pape Pie VI, enlevé par les troupes de la République française et mort en captivité en 1799. L'Église se trouvait confrontée à une puissance désireuse de l’éliminer à jamais, confisquant ses biens, supprimant ses ordres religieux.

Une Eglise plus spirituelle

En 1969, l'Église pouvait s’attendre à vivre de pareilles circonstances, à peine différentes, affirmait le théologien, minée par la tentation de réduire ses prêtres à des « travailleurs sociaux » et leur travail à une simple présence politique.

Mais « de la crise actuelle, disait-il, émergera une Église dépouillée. Elle deviendra plus petite et devra plus ou moins recommencer comme à l’origine. Elle ne pourra plus vivre dans les édifices construits aux périodes de prospérité. Avec la diminution des fidèles, elle perdra aussi de nombreux privilèges sociaux. » Elle renaîtra autour de petits groupes, et de mouvements minoritaires qui remettront la foi au centre de leur espérance. « Ce sera une Eglise plus spirituelle, renonçant à toute prétention politique, comme aujourd’hui, flirtant avec la gauche ou avec la droite. Pauvre, elle redeviendra l'Église des nécessiteux. »

Ce que Ratzinger décrivait était « un long processus ». Mais « quand tout cette renaissance serait achevée, émergerait la puissance d’une Église plus spirituelle et plus simple ». À ce moment, les hommes découvriront qu'ils vivent dans un monde d’une « solitude indescriptible », ayant perdu la vision de Dieu, « horrifiés par leur indigence ».

Alors, et alors seulement, concluait Ratzinger, ils verront « le petit troupeau des croyants comme quelque chose de complètement nouveau : ils le découvriront comme une espérance pour eux-mêmes, une réponse toujours secrètement attendue ».



Marco Bardazzi, Rome, 18 février 2013.
Traduction française Libertepolitique.com

http://www.libertepolitique.com/Actualite/La-revue-de-presse/La-prophetie-oubliee-de-Ratzinger-sur-l-avenir-de-l-eglise

Fox77 a écrit:

Oui il parait qu'il a pris ce prénom car il est de gauche -sans être marxiste- ( j'ai vu PF qui s'est réjouit exagérément, mais je sens qu'il va vite déchanter, car il est altermondialiste sans aucun doute et pas du tout libéraliste) et qu'il admire notre président "normal" (qui prend la voiture plutôt que l'avion etc...)

"Gauche" ne signifie rien : on ne peut pas être catholique et être socialiste.

En revanche on ne peut pas être catholique sans avoir des préoccupations sociales. Et dans ce cas, moi aussi je suis de gauche.

La différence entre le socialiste et celui animé de préoccupations sociales est que celui qui a des préoccupations sociale le fait avec son argent, le socialiste avec celui des autres.

Je n'attends pas d'un pape qu'il tienne des grands discours libéraux, ce n'est pas son job.

Si vous lisez bien mon enthousiasme est fondé sur sa doctrine du baptême et sa vision de la papauté promesse de succès oecuméniques.

Tout de même, il y a comme un aveu dans cette élection, que la phobie de JP II contre la théologie de la libération a causé plus de mal que de bien.

Fox77 a écrit:

Oui il parait qu'il a pris ce prénom car il est de gauche -sans être marxiste- ( j'ai vu PF qui s'est réjouit exagérément, mais je sens qu'il va vite déchanter, car il est altermondialiste sans aucun doute et pas du tout libéraliste) et qu'il admire notre président "normal" (qui prend la voiture plutôt que l'avion etc...)


PS: la prophétie de Malachie est bien une ânerie, je pense que nous en sommes tous, maintenant, convaincu...

J'aime beaucoup notre nouveau pape François mais je ne "grimpe pas aux rideaux" pour autant. Vous savez pourquoi ? Parce que notre berger est formidable, et que le monde des puissants ne lui fera aucun cadeau, c'est l'évidence même, sa tâche sera extrêmement difficile, il nous faut donc beaucoup le porter dans nos prières.

Un pape qui n'utilise aucune "langue de bois" en tous cas : dans sa première homélie, il est on ne peut plus clair :

"On peut marcher longtemps, on peut reconnaître bp de choses, mais si on ne reconnaît pas l'existence de Jésus-Christ, PLUS RIEN NE VA.

Qui ne prie pas Notre Seigneur PRIE LE DIABLE.

Lorsqu'on ne reconnaît pas la présence de JESUS-CHRIST, on reconnaît la présence DU DEMON."


http://link.brightcove.com/services/player/bcpid694908207001?bckey=AQ~~,AAAAjgltpmk~,3G6d8W41NOS8dBzRXeWHGdzbg-FWShEX&bctid=2226167007001

(5 mn environ)

Citation :

Un pape qui n'utilise aucune "langue de bois" en tous cas

C'est net, le Vicaire du Christ n'est pas un bobo. Il a fait preuve de bcp de fermeté et de douceur, voici qui nous rappelle quelqu'un...

Citation :

Qui ne prie pas Notre Seigneur PRIE LE DIABLE.

Lorsqu'on ne reconnaît pas la présence de JESUS-CHRIST, on reconnaît la présence DU DEMON."

Je suis déjà fan..

Bonsoir Julia. Donc vous le reconnaissez comme pape légitime?

ysov a écrit:

Bonsoir Julia. Donc vous le reconnaissez comme pape légitime?

Julia n'est pas du même moule qu'Abenader.

Oui je sais bien, mais plusieurs parmi les tradis sont comme Abenader alors que d'autres non.

julia a écrit:

Un pape qui n'utilise aucune "langue de bois" en tous cas : dans sa première homélie, il est on ne peut plus clair :

"On peut marcher longtemps, on peut reconnaître bp de choses, mais si on ne reconnaît pas l'existence de Jésus-Christ, PLUS RIEN NE VA.

Qui ne prie pas Notre Seigneur PRIE LE DIABLE.

Lorsqu'on ne reconnaît pas la présence de JESUS-CHRIST, on reconnaît la présence DU DEMON."


http://link.brightcove.com/services/player/bcpid694908207001?bckey=AQ~~,AAAAjgltpmk~,3G6d8W41NOS8dBzRXeWHGdzbg-FWShEX&bctid=2226167007001

(5 mn environ)

J'ai écouté.

C'est tout doux, tout gentil, et en même temps c'est une grosse paire de claques salutaire. J'adore le style !

Citation :

J'ai écouté.

C'est tout doux, tout gentil, et en même temps c'est une grosse paire de claques salutaire. J'adore le style !

Carrément, quoi de plus Paternel !!!

Citation :

Oui je sais bien, mais plusieurs parmi les tradis sont comme Abenader alors que d'autres non.

Julia fréquente notamment une paroisse Catholique Traditionnelle attachée à Rome, la FSSP, on ne peut plus Catholique et Fidèle au Successeur de Pierre ( c'est son Charisme) alors que Abenader est sédévacantiste, aucun rapport. Vous confondez totalement.

Laissons tomber, je voulais simplement une confirmation d'un côté ou de l'autre strictement.

Mais je ne confond pas tant que ça. Un de mes grands amis d'enfances avant qu'il fut ordonné prêtre à Rome, il termina ses études au séminaires de Gênes, mais initialement il a commencé son séminaire à Ecône en Suisse, mais quitta cette communauté 6 mois plus tard et c'est de son témoignage que je sais que dans cette fraternité il y en a qui reconnaissent pas les papes depuis le dernier concile, alors que d'autres oui. Mais il est vrai que ça remonte en 1980 concernant mon ami.

Enfin, passons.

C'est une très belle homélie. Les cardinaux écoutent François avec une extrême attention,il y a beaucoup d'émotion. A 6 minutes 10, il y a un gros plan sur trois cardinaux. Regardez attentivement celui du milieu, qui est pourtant un costaud ; à 6 minutes 10 exactement, il est obligé de reprendre son souffle.

Philippe Fabry a écrit:

Et dans ce cas, moi aussi je suis de gauche.

La différence entre le socialiste et celui animé de préoccupations sociales est que celui qui a des préoccupations sociale le fait avec son argent, le socialiste avec celui des autres.

Je savais que vous étiez de gauche.
C'est tout à fait clair, Philippe le Rouge.

Philippe Fabry a écrit:

Je n'attends pas d'un pape qu'il tienne des grands discours libéraux, ce n'est pas son job.

Si vous lisez bien mon enthousiasme est fondé sur sa doctrine du baptême et sa vision de la papauté promesse de succès oecuméniques.

Nous verrons, moi, il me plait en tout cas énormément.
Néanmoins (punaise je l'ai utilisé 8 fois ce soir ce mot il va falloir que je me renouvelle), ce n'est pas parce que je suis en accord avec quelqu'un que je vais passer pardessus des dizaines d'anomalies doctrinales et des siècles de papes-voyous qui pétaient dans la soie alors qu'on creuvaient de faim dans les chaumières.

Il y a fort à parier que la fierté nationale ne soit pas suffisante pour inverser la tendance à l'expension des chrétiens évangéliques en amérique latine.
Le contraire serait en fait plus inquiétant que réconfortant, même pour vous: les nouveaux convertis seraient motivés par leur sympatie pour un compatriote et non à cause de leur foi dans le système millénaire romain ?

Ils ne seront sans doute pas tous des rebelles venimeux à l'endroit de l'Eglise comme vous, beaucoup ont traversé vers les factions protestantes en voulant protester contre l'Eglise, mais quand François fera ce qu'il aura à faire, plusieurs se raviseront, mais sans doute qu'un nombre seront des fox.

Citation :

Mais je ne confond pas tant que ça. Un de mes grands amis d'enfances avant qu'il fut ordonné prêtre à Rome, il termina ses études au séminaires de Gênes, mais initialement il a commencé son séminaire à Ecône en Suisse, mais quitta cette communauté 6 mois plus tard et c'est de son témoignage que je sais que dans cette fraternité il y en a qui reconnaissent pas les papes depuis le dernier concile, alors que d'autres oui. Mais il est vrai que ça remonte en 1980 concernant mon ami.

Ok je comprends mais la FSSP n'est pas la FSSPX. Au delà de l'appartenance affichée à l'Eglise il y a le comportement individuel du Fidèle dans son for interne et son cheminement. Que l'on soit de la FSSPX ou progressiste, dans les deux cas on tente de pousser à la désobéissance au Souverain Pontife ( de façon opposée), à ne pas respecter le dernier Concile du Vatican et le dénaturer ( encore une fois dans deux extrêmes opposés..)

C'est le propre du péché... rien d'original.

Ah zut! là je comprend FSSP pour Fraternité Saint-Pierre. Ok affaire réglé.

Ysov> Vous me dites venimeux mais vous concédez en même temps qu'il y du boulot à faire pour remettre l'église romaine dans la bonne voie... (venimeux = parler vrai pour vous ?)

C'est ce que j'ai écrit ailleurs, bientot l'église romaine sera plus propre et il n'y aura personne pour reconnaitre que ce que je dénonçais hier et que tout le monde niait hypocritement, était vrai.
Ah, que c'est inz'uste



Ceci dit, je crois que vous vous fourvoyez en donnant vraiment trop d'importance à l'église romaine comme source de conversion au protestantisme.
L'avenir vous le montrera. (et puis Arnaud pense que l'église doit devenir toute humble jusqu'a presque disparaitre )

Oui vous avez raisons à propos de l'Eglise dans son aspect temporel comme quoi il y a eu des égarements honteux, mais là je commence à penser si finalement la réincarnation existerait finalement, car à vous lire constamment traiter l'Eglise de ci, de ça, on dirait Savonarole réincarné maugréant à cause qu'il fut brûlé à cause d'Alexandre...

Les protestants ne sont pas tous des anges non plus! L'Eglise est l'Eglise, malgré que sa branche terrestre composée d'hommes, que beaucoup l'aient pervertie, mais payent sans doute encore plus cher à cause de leur position de guide, d'autorité religieuse!

Habemus Papam : François !!!

Juste une remarque il ne s'appelle pas François 3ème ou François 1er, seulement François.
Merci de corriger le titre...

Mais François trois points d'exclamations ça va?

Tant que c'est pas François trois points...

eh, ça porte à confusion
Bon j’arrête là, je veux pas pourrir le sujet.
Je vais me coucher

Vous marquez un point là!

ysov a écrit:

Vous marquez un point là!

Trois, vous voulez dire

ysov a écrit:

Oui vous avez raisons à propos de l'Eglise dans son aspect temporel comme quoi il y a eu des égarements honteux, mais là je commence à penser si finalement la réincarnation existerait finalement, car à vous lire constamment traiter l'Eglise de ci, de ça, on dirait Savonarole réincarné maugréant à cause qu'il fut brûlé à cause d'Alexandre...

Vous ne devriez pas regarder la saison 2 de Borgias, ou vous irez directement en enfer, ne passerez pas par le purgatoire et ne toucherez pas 20 000...

ysov a écrit:

Les protestants ne sont pas tous des anges non plus! L'Eglise est l'Eglise, malgré que sa branche terrestre composée d'hommes, que beaucoup l'aient pervertie, mais payent sans doute encore plus cher à cause de leur position de guide, d'autorité religieuse!

Mais les protestants n'ont pas la prétentions d'être dirigés par le représentant du Christ sur terre, ni d'être la seule Eglise universelle (excusez du peu).
La seule prétention des protestants est d'essayer de suivre de leur mieux la doctrine des apôtres telle qu'elle est exposée dans la bible et comme les premières assemblées la suivaient.

Merci de nous avoir rappelé La Prophétie de Ratzinger. Très intéressant.Et surprenant.
En plus : Il ne fallait pas que Francois 1er soit élu en 2005. L'Église devait dabord récolter les fruits de Vaticanll, pour vivre La Nouvelle Évangélisation ( Tel que mentionné par Jean Paul ll) après avoir été dépouillée de sa superbe. L'Église a donc été préparée à accueillir ce Pape (qui parle aux oiseaux comme François) une deuxième fois en la personne du Cardinal Bergoglio.
Ce forum est plein de nouvelles surprenantes et intéressantes qui nous aident à approfondir notre discours sur les évènements.
L'exemple de ce pape humble et simple, qui demande à la foule de PRIER SUR LU! (ai-je bien compris?) qui indique une proximité avec le charismatique, est aussi très direct et inflexible concernant les enseignements de l'Église.
L'Esprit Saint qui a éclairé ce conclave, est à mille lieus de l'esprit de ce monde.
Il demande à ses fidèles de l'évangéliser à nouveau . Il y a cependant une petite nuance qui saute aux yeux. Le dépouillement, la pauvreté et l'humilité sont à l'ordre du jour en la personne du nouveau Pape qui donne l'exemple en premier. Vaticanll nous a enlignés et renforcés dans la foi . Maintenant, ce n'est plus l'ouvrier qui doit travailler POUR l'Oeuvre de Dieu, mais c'est Dieu qui doit OEUVRER PAR L'ouvrier qui donne sa vie pour LUI.
Le temps de L'Action Directe de Dieu doit être évidente au coeur de ce monde qui le rejette.
Serait-il temps de se prononcer Pour ou Contre.?
Il me semble que l'abondance de signes à travers des personnes et des évènements est trop évidente pour l'ignorer.

Fox77 a écrit:

ysov a écrit:

Oui vous avez raisons à propos de l'Eglise dans son aspect temporel comme quoi il y a eu des égarements honteux, mais là je commence à penser si finalement la réincarnation existerait finalement, car à vous lire constamment traiter l'Eglise de ci, de ça, on dirait Savonarole réincarné maugréant à cause qu'il fut brûlé à cause d'Alexandre...

Vous ne devriez pas regarder la saison 2 de Borgias, ou vous irez directement en enfer, ne passerez pas par le purgatoire et ne toucherez pas 20 000...

ysov a écrit:

Les protestants ne sont pas tous des anges non plus! L'Eglise est l'Eglise, malgré que sa branche terrestre composée d'hommes, que beaucoup l'aient pervertie, mais payent sans doute encore plus cher à cause de leur position de guide, d'autorité religieuse!

Mais les protestants n'ont pas la prétentions d'être dirigés par le représentant du Christ sur terre, ni d'être la seule Eglise universelle (excusez du peu).
La seule prétention des protestants est d'essayer de suivre de leur mieux la doctrine des apôtres telle qu'elle est exposée dans la bible et comme les premières assemblées la suivaient.

N'est-ce pas ce que le pape François semble vouloir faire en mettant de l'avant plus de simplicité, comme dans les premières communautés ? Moi, en tout cas, il me fait bonne impression.

ysov a écrit:

Mais François trois points d'exclamations ça va?

Oui, pour la Trinité.

Citation :

ce n'est pas parce que je suis en accord avec quelqu'un que je vais passer pardessus des dizaines d'anomalies doctrinales et des siècles de papes-voyous qui pétaient dans la soie alors qu'on creuvaient de faim dans les chaumières.

7X77 fois, çà vous dit quelque chose?

anomalies doctrinales : étudiez les, instruisez à charge et à décharge.

il ne faut pas s'attendre à autre chose de la part de certains protestants évangéliques. pensez vous, notre Pape à consacré la planète à Marie (Reine du Ciel et entité démoniaque - il a récité une prière toute faite et en plus le "je vous salue Marie"), dès son entrée en fonction (lu sur le site de la D'astier de la VXXigerie) fabuleux.

je retiens néanmoins les propos de notre Nouveau Pape que Julia a mentionné plus haut :
"On peut marcher longtemps, on peut reconnaître bp de choses, mais si on ne reconnaît pas l'existence de Jésus-Christ, PLUS RIEN NE VA.

Qui ne prie pas Notre Seigneur PRIE LE DIABLE.

Lorsqu'on ne reconnaît pas la présence de JESUS-CHRIST, on reconnaît la présence DU DEMON."
Alors, Marie et les Saints ne nous empêche pas de voir la présence de Jésus Christ, il nous mène même vers lui... forcément, ils sont remplis du Seigneur, ils sont membres de son corps. tout comme les présents ici sur terre.... mais certains se plaisent à ne pas reconnaître la présence de Jésus Christ chez la cathos, au motif qu'ils ont des pratiques qu'ils jugent erronées quand ce n'est pas diaboliques. Or le Christ est vivant en eux... unissons nous, voyons la présence du Christ en chacun de nous, même chez les athées. et le Démon ne trouvera plus aucune place où aller.... il errera sans fin sans trouver où s'accrocher.

ps: vous pensez que les pasteurs sont irréprochables? loin de là, seulement on en fait pas la une des journaux.

Philippe Fabry a écrit:

Paco a écrit:

SJA a écrit:

Philippe Fabry a écrit:

On peut voir ça comme ça !

Complète surprise pour moi, puisque je ne le connaissais pas du tout.

Il va nous falloir réfléchir à ce que Dieu attend, pourquoi il l'a choisi lui.

Remarquons qu'il est italo-américain.

L'Esprit Saint a le sens de la transition !!

Il semblerait que l'Esprit Saint désir conduire l'Eglise sur le chemin du dépouillement, de l'humilité, de la joie évangélique et de l'unité des chrétiens, à l'école de Saint François !

Citation :

La prophétie oubliée de Joseph Ratzinger [La Stampa, "Vatican Insider", 18 février 2013] Une Église redimensionnée, avec beaucoup moins de fidèles, contraints d'abandonner la plupart des lieux de culte construits au fil des siècles. Une Église de catholiques minoritaires, ayant peu d'influence sur les choix politiques, socialement inutiles, humiliés et contraints de « repartir depuis l’origine ». Mais aussi une Église qui, à travers ce « bouleversement massif », va se retrouver et renaître « simplifiée et plus spirituelle ». C’est la prophétie sur l'avenir du christianisme prononcé il y a plus de 40 ans par un jeune théologien bavarois, Joseph Ratzinger. Redécouverte aujourd'hui, elle contribue peut-être à offrir une clé supplémentaire pour décrypter la renonciation de Benoît XVI, et pourquoi ce geste surprenant est conforme à sa lecture de l'histoire.

Cette « prophétie » concluait une série de conférences radiophoniques alors que le professeur de théologie vivait, en 1969, un moment crucial de sa vie et de la vie de l'Église. C’étaient les années agitées de la contestation étudiante, de la conquête de la Lune, mais aussi des controverses sur le concile Vatican II qui venait de s'achever. Ratzinger, l'un des protagonistes du concile, avait quitté la turbulente université de Tübingen pour se réfugier dans celle plus sereine de Ratisbonne.

En tant que théologien, il se retrouva isolé, après avoir rompu avec ses amis « progressistes » Küng, Schillebeeckx et Rahner sur l'interprétation du Concile. Mais c’est à cette époque qu’il resserra ses liens avec de nouveaux amis, les théologiens Hans Urs von Balthasar et Henri de Lubac, à l’origine de la création de la revue Communio, qui devint bientôt l’école de quelques jeunes prêtres “ratzingeriens” devenus aujourd’hui cardinaux, tous cités comme possibles successeurs du pape Benoît XVI : Angelo Scola, Christoph Schönborn et Marc Ouellet.

En cinq discours radiodiffusés peu connus — récemment réédités par Ignatius Press dans le livre La Foi et l'Avenir — le futur pape exposait sa vision de l'avenir de l'homme et de l'Église. On retiendra en particulier la dernière leçon, prononcée le jour de Noël au micro de la Hesse Rundfunk, sur le ton d’une véritable prophétie.

Ratzinger était convaincu que l'Église traversait une période semblable à celle des Lumières et de la Révolution française. « Nous sommes à un tournant considérable de l'évolution de l'humanité — expliquait-il. Un moment à côté duquel le passage du Moyen Age à l'époque moderne semble presque insignifiant. » Le Professeur Ratzinger comparait cette époque à celle du pape Pie VI, enlevé par les troupes de la République française et mort en captivité en 1799. L'Église se trouvait confrontée à une puissance désireuse de l’éliminer à jamais, confisquant ses biens, supprimant ses ordres religieux.

Une Eglise plus spirituelle

En 1969, l'Église pouvait s’attendre à vivre de pareilles circonstances, à peine différentes, affirmait le théologien, minée par la tentation de réduire ses prêtres à des « travailleurs sociaux » et leur travail à une simple présence politique.

Mais « de la crise actuelle, disait-il, émergera une Église dépouillée. Elle deviendra plus petite et devra plus ou moins recommencer comme à l’origine. Elle ne pourra plus vivre dans les édifices construits aux périodes de prospérité. Avec la diminution des fidèles, elle perdra aussi de nombreux privilèges sociaux. » Elle renaîtra autour de petits groupes, et de mouvements minoritaires qui remettront la foi au centre de leur espérance. « Ce sera une Eglise plus spirituelle, renonçant à toute prétention politique, comme aujourd’hui, flirtant avec la gauche ou avec la droite. Pauvre, elle redeviendra l'Église des nécessiteux. »

Ce que Ratzinger décrivait était « un long processus ». Mais « quand tout cette renaissance serait achevée, émergerait la puissance d’une Église plus spirituelle et plus simple ». À ce moment, les hommes découvriront qu'ils vivent dans un monde d’une « solitude indescriptible », ayant perdu la vision de Dieu, « horrifiés par leur indigence ».

Alors, et alors seulement, concluait Ratzinger, ils verront « le petit troupeau des croyants comme quelque chose de complètement nouveau : ils le découvriront comme une espérance pour eux-mêmes, une réponse toujours secrètement attendue ».



Marco Bardazzi, Rome, 18 février 2013.
Traduction française Libertepolitique.com

http://www.libertepolitique.com/Actualite/La-revue-de-presse/La-prophetie-oubliee-de-Ratzinger-sur-l-avenir-de-l-eglise

Voilà ! Alléluia ! Quelle grâce de vivre cela !

julia a écrit:

Un pape qui n'utilise aucune "langue de bois" en tous cas : dans sa première homélie, il est on ne peut plus clair :

"On peut marcher longtemps, on peut reconnaître bp de choses, mais si on ne reconnaît pas l'existence de Jésus-Christ, PLUS RIEN NE VA.

Qui ne prie pas Notre Seigneur PRIE LE DIABLE.

Lorsqu'on ne reconnaît pas la présence de JESUS-CHRIST, on reconnaît la présence DU DEMON."


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(5 mn environ)

Quelle douceur ! La force tranquille de la foi...

Fox a écrit :

Citation :

La seule prétention des protestants est d'essayer de suivre de leur mieux la doctrine des apôtres telle qu'elle est exposée dans la bible et comme les premières assemblées la suivaient.

Sympa comme prétention. Et vous commencez quand ?

Le style du pape François

Anecdotes significatives


Rome, 14 mars 2013 (Zenit.org) Anita Bourdin | 410 clics

Lors de sa rencontre avec les journalistes le Père Lombardi a souligné certains choix qui pourraient sembler anecdotiques mais caractérisent déjà le style typique du nouveau pape, que les services de sécurité par exemple, essayent de comprendre pour « s’adapter ».

Dans la « chambre des larmes », après son acceptation de l’élection, au moment de revêtir la soutane blanche, il a souhaité garder sa croix pectorale d’archevêque, en argent, et représentant le Bon Pasteur et de nombreuses petites brebis.

Lorsqu’il a ensuite reçu l’hommage des cardinaux, le pape est allé en premier saluer le cardinal Ivan Dias, indien, préfet émérite de l’Evangélisation des peuples, qui a du mal à se déplacer, lui évitant cette peine. L’exemple a été cité par le cardinal Philippe Barbarin, lors d’une rencontre avec la presse, ce 14 mars, à Rome, avec les cardinaux André Vingt-Trois et Jean-Pierre Ricard.

Au cardinal Barbarin, le pape a recommandé de demander la prière des fidèles pour lui.

Puis il est resté debout, au lieu de prendre place sur la cathèdre pour échanger un mot avec chacun.

Au moment de prendre l’ascenseur, il a refusé d’être seul, faisant entrer des cardinaux.

Pour revenir à la maison Sainte Marthe, il a refusé la limousine noire immatriculée « SCV1 » et il a emprunté le minibus avec ses frères cardinaux.

Pendant le dîner festif, s’adressant à ses confrères il leur a dit : « Dieu vous pardonne ce que vous m’avez fait. »

Il a téléphoné au pape Benoît XVI avec lequel il a eu un entretien téléphonique : il se rendra à Castelgandolfo, mais pas dans l’immédiat, a précisé le P. Lombardi.

Ce jeudi matin, au petit déjeuner à Sainte-Marthe, il a invité au fur et à mesure les cardinaux qui arrivaient.

A huit heures, il était à Sainte-Marie Majeure, non pas dans un cortège de voitures, mais dans la voiture de la gendarmerie vaticane. Il a honoré l’icône de la Vierge Marie d’une composition fleurie qu’il a posée lui-même sur l’autel, sous l’icône.

Au retour, le pape François est passé à la Maison du Clergé, via della Scrofa, près de Saint-Louis-des-Français, pour prendre ses bagages et payer sa note…

Le pape restera à la Maison Sainte-Marthe pendant quelques jours, le temps de faire quelques légers aménagements dans les appartements pontificaux.

Ce jeudi après-midi, 14 mars, il a présidé la messe avec les cardinaux électeurs en la Chapelle Sixtine, sur un autel mobile, face à l’assemblée.

Vendredi matin, 15 mars, il rencontrera tous les cardinaux, électeurs et non-électeurs : ce sera une rencontre familiale et non pas formelle.

Samedi 16 mars, première audience publique, pour les media, comme pour ses prédécesseurs.

Dimanche 17 mars, angélus à 12 h, depuis la traditionnelle fenêtre des appartements pontificaux, même si tout n’y est pas encore aménagé.

Mardi 19 mars, ce sera le grand rassemblement pour l’inauguration du pontificat Place Saint-Pierre, en présence de personnalités internationales.

Mercredi 20 mars, pas d'audience générale, mais le pape reçoit les "Délégués fraternels" d’autres confessions chrétiennes et peut-être d'autres délégations.

Autres rendez-vous ? La Semaine sainte. Le Père Lombardi a fait observer que l’on peut savoir gré au pape Benoît « qui a voulu cela », que son Successeur « commence son service par Pâques » : « C'est un pape qui commence son ministère avec la Semaine sainte, c’est-à-dire la plus importante de la vie de l'Eglise », au cours de laquelle les prêtres posent les actes « les plus importants », les « plus élevés de la vie sacerdotale ».

Et puis la JMJ de Rio de Janeiro, en juillet prochain : le cardinal Barbarin a souligné que ce serait, un « événement majeur ».

Un mot du Père Lombardi sur la santé du nouveau pape écarte les doutes. Le pape a été opéré, quand il avait une vingtaine d’années : on lui a enlevé une partie d’un poumon. Mais, dit le P. Lombardi, les personnes qui le connaissent depuis 40 ans témoignent qu’il a toujours été « en bonne santé », que cette opération ne lui a laissé « aucun handicap ».

(14 mars 2013) © Innovative Media Inc.

http://www.zenit.org/fr/articles/le-style-du-pape-francois

Le moment de l'acceptation du pape François

Des gestes significatifs, par le card. Barbarin


Rome, 14 mars 2013 (Zenit.org) Anne Kurian | 270 clics

Le cardinal Barbarin souligne l’« acceptation » du pape François envers le nouveau ministère qui lui été confié.

Lors d’une conférence de presse ce 14 mars, le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, est en effet revenu sur l’élection du pape François, advenue hier soir, 13 mars 2013, au cinquième scrutin du conclave.

A partir du moment de l’élection, les évènements ne sont plus sous le sceau du secret. Aussi le cardinal a évoqué les gestes « significatifs » posés par le nouveau pape dès son élection.

Le cardinal s’est d’abord arrêté sur l’« acceptation » du pape François, qui a déclaré : « J’ai conscience d’être un homme pécheur … mais puisqu’on me donne cette charge je l’accepte ».

Une acceptation qui n’est pas sans résonnance avec « le temps du carême », a fait observer le cardinal.

Puis le pape a expliqué qu’il choisissait le nom « François » à cause de saint François d’Assise, a poursuivi le cardinal.

Le pape François s’est ensuite retiré dans la « chambre des larmes », pour se revêtir de blanc, a-t-il ajouté. Et au lieu de prendre une nouvelle croix pectorale, comme il est d’usage, il a préféré garder sa croix pectorale d’évêque : « J’en ai déjà une ».

Une fois le pape revenu, il est d’usage qu’il prenne place dans la cathèdre située devant l’autel de la chapelle, et que tous les cardinaux viennent lui rendre hommage un par un.

Mais le pape François est allé d’abord saluer lui-même le cardinal Ivan Dias, qui ne peut se déplacer, a rapporté le cardinal Barbarin en soulignant son attention envers les autres. Puis il a choisi de rester debout pour l’hommage des cardinaux.

Hier soir enfin, s’est souvenu le cardinal, lors du dîner, le nouveau pape a déclaré aux cardinaux sur le ton de la boutade : « J’espère que Dieu vous pardonnera ».

(14 mars 2013) © Innovative Media Inc.

http://www.zenit.org/fr/articles/le-moment-de-l-acceptation-du-pape-francois