L'europe?! non merci.

Zapping Union Européenne:





Par Jonathan Guéraud-Pinet
Attaché parlementaire à BruxellesLE PLUS. Si le dernier sommet européen de l'année 2012 semble se conclure en demi-teinte,
pour notre contributeur Jonathan Guéraud-Pinet, assistant parlementaire
à Bruxelles, le bilan est beaucoup plus tranché : à ses yeux en effet,
l'Union européenne a signé par cet ultime concertation la totale
disparition du concept de solidarité à l'échelle de l'Union.
Explications.








Noël, le nouvel an, pour tous c'est un peu le moment où l'on se
laisse aller, où l'on fait une pause tout en préparant ses résolutions
pour l'année prochaine. Les chefs d'États européens, réunis en sommet européen jeudi et vendredi
ont prouvé qu'ils ne dérogeaient pas à la règle. Lors de ce Conseil
européen, ils ont tout reporté à juin 2013, et pour faire bonne mesure
s'en sont remis aux propositions d'un austère antéchrist berlusconien : Hermann Van Rompuy.



Vas-y Hermann, fais-nous rêver



Cet ancien Premier ministre belge, nommé président du Conseil
européen pour son charisme de mollusque du quaternaire (on sait que les
chefs d'État n'aiment pas qu'on leur fasse de l'ombre) et son sens du
compromis que les subtilités de la politique belge savent inculquer à
ses élites, avait été chargé l'été dernier de dresser une vision pour le
futur de l'Union économique et monétaire.



Ce rêve bleu, façon comptable flamand, ne devait pas uniquement faire
rêver les chefs d'Etats européens : il devait surtout annoncer aux
marchés les réformes de gouvernance économique qui vont être engagées.
L'idée étant de démontrer qu'après avoir couru après
les évènements pendant deux ans, cette fois on allait les guider.



De son côté, la BCE apportait en septembre sa pierre à l'édifice en annonçant qu'elle s'ouvrait la possibilité d'intervenir sur les marchés de la dette
si elle l'estimait nécessaire. Passons les transgressions avec les
Traités européens et le camouflet infligé à la profession de
banquier-central-allemand, cela permettait de s'assurer un répit, tout
en mettant enfin le Conseil et la Commission à la manœuvre : la BCE
conditionne toute action à la conclusion d'accords entre Etats en
difficultés et institutions européennes.



Commission européenne et Conseil étant remis au centre du jeu, il
fallait dès lors montrer où l'on va, afin de ne pas répéter les sorties
hystériques des ministres des finances des pays AAA sur le thème "l'Euro
est foutu, mais investissez donc sur nos bonds du trésor AAA qui sont
les plus sûrs", sans pour autant relâcher la bride sur les politiques
des pays du Sud.



Souvenons-nous que le dernier qui ait voulu faire un référendum pour approuver un plan d'austérité (Papandreou en Grèce) a fini éjecté dans la semaine.
Il est vrai qu'il était très intelligent de vouloir demander aux Grecs:
"Alors que le PIB s'est contracté de 20% depuis la crise et que votre
salaire va être amputé de 25% par le programme que je viens d'accepter,
êtes-vous d'avis qu'on en fait pas assez?".



Crimes et châtiments de l'Union économique et monétaire



Comment faire rêver des chefs d'États alors qu'ils ont obtenu le prix
Nobel de la paix pour avoir imposé des mesures d'austérité partout où
l'on cuisine à l'huile en Europe ? Passons ce trait d'humour norvégien
qui vise à récompenser les mauvais successeurs d'une bonne idée. À quoi
s'est attaché Van Rompuy pour répondre à la question "dessine moi
l'Eurozone ?"



Après avoir fait le tour des capitales européennes, écoutant d'un œil
attendri les doléances des uns et d'une oreille attentive les exigences
des autres, il est descendu de "Altitude 100", le point culminant de
Bruxelles, avec ses suggestions inscrites dans un rapport imprimé sur
papier recyclé (comme tout ici, parce qu'on care).



Pour rassurer les marchés, il est important d'arriver rapidement à
une supervision bancaire européenne commune qui fixe un cadre européen
de normes et de responsabilités en cas de crise. Pour Van Rompuy ce
volet, l'Union bancaire, doit être achevé en 2013. Un cadre avec une
garantie européenne des dépôts et un mécanisme de restructuration en cas
de faillite sont actuellement en négociation, et la réaffirmation ce
mercredi des ministres des finances de l'UE de mettre la BCE à la tête
de la supervision bancaire permet de dégager la voie.



L'Union bancaire ficelée, on passe à l'Union budgétaire c'est à dire
toutes les règles européennes qui encadrent la dépense publique. À ne
pas confondre avec les questions sur le budget européen : là on a trop
peur que les agriculteurs bloquent tout pendant les fêtes, ou que les
Anglais nous envoient Kate Middleton sous le pont de l'Alma si on aborde
la question du rabais britannique, donc on y touche pas avant janvier
2013.



Le déficit, un exercice aussi risqué qu'un lap-dance avec un chameau



Concernant l'Union budgétaire, on est également bien parti vu qu'il
s'agit pour l'essentiel d'appliquer les textes européens adoptés ces
deux dernières années. Avec cet ensemble de 8 textes législatifs plus le
nouveau traité, un écart budgétaire devient aussi risqué qu'un
lap-dance avec un chameau à Tombouctou le jour de la prière.



Pour éviter que chaque réunion du Conseil et de la Commission sur les
budgets des États ne ressemblent à tribunal pénal soviétique, on a
également prévu un petit plus sous la forme d'aides budgétaires pour les
États qui s'engagent à suivre le rythme des réformes qu'on leur
propose.



La proposition est allemande. Toujours dans cette logique très
protestante de sanctions et d'encouragements, celle-ci propose que toute
aide soit encadrée par des "arrangements contractuels" entre Etats et
institutions européennes.



La solidarité européenne réduite à minima par Van Rompuy...



Vient l'Union économique et c'est là que Van Rompuy se veut original. La France avait suggéré la création d'un Trésor européen,
une capacité budgétaire propre alimentée par la future taxe sur les
transactions financières européennes. L'idée étant que ce Trésor puisse
amortir les chocs économiques dans les pays en difficultés. Il avait été
suggéré par exemple que cette capacité budgétaire européenne puisse
financer l'assurance chômage dans les pays en difficulté.



Le budget européen se réduisant comme ma vertu avec l'âge, et les
États refusant de donner à l'UE des ressources propres à son budget, une
capacité budgétaire supplémentaire à la zone Euro pouvait permettre de
dépasser le blocage britannique sur le budget européen. Mais c'était
sans compter sur l'Allemagne, ce Jupiter Olympien qui fait de la France
un Apollon efféminé : capacité budgétaire oui, mais pour financer le
soutien aux réformes.



Et la mutualisation de la dette via les Eurobonds
dans tout ça ? Rappelons que c'est tout de même au nom d'une solidarité
européenne renforcée que les États ont accepté de transférer une bonne
part de leur souveraineté économique aux institutions européennes.



Pour Van Rompuy, la capacité budgétaire suffit, quitte à ce que la
solidarité ne s'oriente au final que sur les Etats qui se sont engagés à
faire les réformes demandées et qui respectent le timing imposé.



... Et achevée par ce Conseil européen



À ce stade, on pensait la solidarité européenne suffisamment réduite
pour qui perçoit la dépense publique comme une inavouable pulsion
dionysiaque. Van Rompuy avait d'ailleurs déjà joué le rôle de père
fouettard lors des discussions sur le Budget.



Mais les Chefs d'État ont tout simplement décidé de remettre leurs
décisions en la matière... à juin 2013. D'abord l'Union bancaire et les
règles budgétaires. Pour le reste on verra. Une chose est sûre : ces
"mécanismes de solidarités" passeront obligatoirement par les
"engagements contractuels" demandé par l'Allemagne. Ceux-ci devront
d'ailleurs être mis en place avant toute solidarité européenne et
s'appliqueront à tous les Etats de la zone Euro, l'objectif étant de
"discuter" toute réforme d'ampleur économique d'un Etat avant qu'elle ne
soit adoptée.



On connait la fascination de certains pour tout ce qui mélange
douleur et plaisir, mais de là à en faire un dogme économique européen,
il fallait oser.



Comment dès lors aider un État et financer des politiques
d'investissements et de redistributions dans l'Union européenne ? Le
budget européen est, au mieux, gelé pour les 7 prochaines années à
venir, on refuse à l'UE de se doter de ressources propres, et toute
alternative est repoussée d'un revers de la main au profit d'un contrôle
de plus en plus drastique sur les Budget des Etats.



Sans moyens adéquats, sans politiques de transfert qui permettent de
développer les territoires et de faire cette solidarité européenne
garante de la paix, l'UE perd son sens et en est réduite à faire
l'arbitre du Marché intérieur européen. Les chefs d'État et des
institutions européennes seraient bien avisés de se poser la question de
ce que représente un prix Nobel plutôt que de poser avec.

Incroyable, mais vrai: 45.000 eurocrates gagneront 5,5% de plus en 2013!!!







29
déc









L’incapacité des Etats membres à s’entendre sur une proposition de
modification du règlement concernant la gestion du personnel va
permettre aux 45.000 fonctionnaires de l’UE de ne plus payer l’année prochaine une taxation sur leurs salaires de 5,5%, rapporte Euractiv.
Cette taxe de solidarité, instituée en 2004, est devenu caduque, faute
d’avoir été reconduite. La Commission, qui envisageait de la porter à
6%, avait également émis d’autres propositions, comme la réduction de 5%
des effectifs des institutions européennes entre 2013 et 2017, une
augmentation des horaires hebdomadaires de 37,5 heures à 40 heures sans
compensation, le report de l’âge de la pension de 63 ans à 65 ans, et
des réductions du salaires de départ pour certains postes. Il était
également prévu d’indexer les salaires de la même manière que celle des
fonctionnaires des Etats membres.

La proposition de la Commission a été publiée pendant 17 mois, mais
elle est restée lettre morte. Le Royaume Uni avait émis le projet de
pratiquer des coupes budgétaires encore plus importantes que celles
proposées dans la proposition d’amendement de la Commission, prévoyant
notamment une augmentation de l’âge de la retraite à 68 ans, et la
suppression des frais de scolarité gratuits pour les enfants des
fonctionnaires de l’UE. Mais les discussions n’ont pas abouti, parce que
la Belgique
et le Luxembourg, qui hébergent tous deux un grand nombre
d’institutions européennes, l’ont rejetée, explique le journal allemand
Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Pour les fonctionnaires de l’UE les mieux rétribués, la suppression
de cette taxe se manifestera par une augmentation de plusieurs centaines
d’euros de leur salaire net par mois. En dépit de la crise et des
politiques d’austérité menées dans certains Etats membres, les
fonctionnaires de l’UE ont bénéficié d’augmentations de salaires tous
les ans, et cette année, cette augmentation pourrait atteindre 1,7%.

Anthony Gravili , le porte-parole du vice-président de la Commission
Maroš Šefcovic, qui est responsable de l’administration européenne,
estime cependant qu’il est exagéré de dire que l’augmentation de salaire
consécutive à l’expiration de la taxe ne sera pas toujours de 5,5%,
parce que cette taxe s’applique seulement sur le salaire de base, et
qu’elle varie en fonction du statut de l’employé.

http://www.express.be/business/fr/economy/incroyable-mais-vrai-45000-eurocrates-gagneront-55-de-plus-en-2013/183160.htm

andis
que les célébrations du cinquantième anniversaire de la réconciliation
franco-allemande se sont déroulées hier à Berlin, le Premier ministre
britannique a confirmé ce mercredi qu'en cas de réélection, il proposera
à ses concitoyens, d’ici 2017, de choisir de rester ou non au sein de
l'Union européenne.







"Il est
temps que les Britanniques aient leur mot à dire". Alors que la France
et l’Allemagne ont célébré, hier à Berlin, les cinquante ans de leur
réconciliation historique après guerre, en s’efforçant d’oublier leurs
différends sur la crise de l’euro ou le conflit au Mali, à Londres David
Cameron s'est engagé, ce mercredi 23 janvier, à organiser un référendum
sur le maintien des Britanniques dans l'Union européenne avant la fin
de 2017, si les conservateurs remportent les élections de 2015. La
question posée sera simple : ratifier un accord renégocié avec Bruxelles
ou sortir de l'Union.

Prenant acte du désamour entre ses concitoyens et l’Europe, le Premier
ministre britannique, qui entend négocier un meilleur "deal" avec
l’Union, a estimé qu'il ne sert à rien "de se mettre la tête dans le
sable et d'attendre que le problème disparaisse". "Je ne me reposerai
pas tant que ce débat ne sera pas gagné", a-t-il promis, avant de
souligner : "Si nous ne répondons pas aux défis, le danger est que
l'Europe échoue et que les Britanniques dérivent vers la sortie".

Ses déclarations prononcées dans un discours clé sur l’avenir du
Royaume-Uni en Europe obéissent à une stratégie politique à hauts
risques. Applaudi par les eurosceptiques qui ont le vent en poupe
outre-Manche, David Cameron met en jeu la cohésion de son gouvernement
de coalition et de son parti conservateur, déchirés sur la question de
l'UE. Ce faisant, le chef du gouvernement britannique se lance également
dans un bras de fer avec ses partenaires européens qui n’ont pas tardé à
réagir.

Ainsi, dans la matinée, le ministre des Affaires étrangères allemand,
Guido Westerwelle, a déclaré que son pays souhaitait voir la
Grande-Bretagne rester "un membre actif et constructif de l'Union
européenne". Toutefois, l'Europe n'est pas "la somme des intérêts
nationaux" mais une "communauté de destins", a-t-il insisté, avant
d’ajouter : "choisir (son Europe) à la carte n'est pas une option". Un
point de vue partagé par son homologue français Laurent Fabius qui a
dénoncé la vision d'une "Europe à la carte". "L’Europe, admettons que ce
soit un club de football : on adhère à ce club, mais une fois qu'on est
dedans, on ne peut pas dire on joue au rugby", a lancé le chef de la
diplomatie française. Quant à la Suède, elle a mis en garde le
Royaume-Uni contre le risque d'une perte d'influence s'il quittait
l'Union européenne.


http://www.france5.fr/c-dans-l-air/europe/leurope-craque-38098

il à vraiment une tedtdecXn le guguss surla tof ...

45.000 eurocrates gagneront 5,5% de plus en 2013

étant donné que l'UE = croissance la plus basse au monde depuis plusieurs années il faut bien compenser

Intermarché avait accepté acheter le kilo (de porc) plus cher. Bruxelles lui tombe dessus.

La Commission européenne a ouvert une enquête sur Intermarché, car elle estime que le choix de l'enseigne d'acheter la viande plus cher aux éleveurs français est une entrave à la concurrence étrangère.

Plus de détails: http://www.sudouest.fr/2016/02/27/crise-de-l-elevage-intermarche-accepte-d-acheter-plus-cher-l-europe-refuse-2285874-4720.php

Formidable....

"Le libre marché avant tout". Tout est dit.
Jusqu'à la mort.

Les Suisses retirent leur demande d’adhésion à l’UE (dans un silence médiatique gêné...).

Le parlement suisse vient de décider le retrait de sa candidature à l’adhésion de l’UE datant de 1992.
Lukas Reimann de l'UDC (à l'origine de la motion de retrait) a expliqué qu’il était “grand temps” de prendre cette décision, alors que le pays est en conflit avec la Commission européenne au sujet d’une restriction de la liberté de mouvement.

http://fr.express.live/2016/03/03/les-suisses-retirent-leur-demande-dadhesion-a-lue/

La Suisse et la seule démocratie d'Europe avec deux autres pays peut-être.

Pignon a écrit:

La Suisse et la seule démocratie d'Europe avec deux autres pays peut-être.

Vous voulez dire qu'il y a un lien de cause à effet ?
Vous avez raison !

La Bulgarie envoi des troupes et renforce encore son dispositif à sa frontière grecque.

Les nouveau affectés seront appuyés par des véhicules blindés et des hélicoptères pour patrouiller à la frontière, et ont été envoyés pour « bloquer toute nouvelle vague massive de réfugiés » venant nord de la Grèce (…)

http://newobserveronline.com/bulgaria-sends-troops-greek-border/

Vous reprendrez bien un petit Schengen ?

A son tour la Slovaquie annonce qu'elle n'acceptera pas un seul migrant musulman.

Le Premier ministre slovaque, Robert Fico, tenait meeting dans le cadre des élections législatives qu’il vient de remporter. Le chef du gouvernement slovaque a martelé son opposition absolue à toute immigration musulmane dans son pays.

“Nous ne prendrons jamais un seul musulman en Slovaquie, nous ne créerons pas de communauté musulmane ici parce qu’ils posent un sérieux risque sécuritaire”.

http://www.welt.de/politik/ausland/article152949724/Wir-werden-niemals-einen-einzigen-Moslem-akzeptieren.html

Ils savent ce que c'est : L'islam les a attaqué deux fois et est allé deux fois porter le siège devant Vienne en Autriche.

Eh bien, l'Europe de l'ouest devrait en prendre de la graine...

Conséquence des fermetures slovènes, croates et serbes, la Macédoine annonce fermer à son tour ses frontières aux migrants "sauf exceptions humanitaires".

(Cela fait quelques semaines que la Macédoine anticipait devoir prendre cette décision en construisant une barrière de 200 miles avec la Grèce.)

http://www.itele.fr/live/itele-sur-la-route-des-refugies-196
http://newobserveronline.com/fyrom-build-200-mile-fence/

Comme quoi il y a du Trump dans ces régions.

Effet domino encore et toujours
Conséquence de l'annonce de la fermeture de la "route de Balkans", à son tour la Hongrie déploie des troupes à ses frontières et déclare l'état d'urgence sur l'ensemble de son territoire pour faire face à une pression accrue.

(En effet la barrière métallique que la Hongrie a entreprit d'ériger est encore loin de couvrir la totalité de l'étendue de la frontière, les passeurs serbes connaissent les failles, et les rapports indiquent un nombre croissant de franchissements de la frontière serbo-hongroise à ces endroits.)

http://www.breitbart.com/london/2016/03/10/hungary-declares-state-of-emergency-deploys-thousands-of-troops-to-border/

Une majorité de français souhaitent maintenant un référendum sur la sortie de l'UE.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/03/12/une-majorite-de-francais-souhaite-un-referendum-sur-le-frexit-la-sortie-de-la-france-de-l-ue_4881768_3214.html

Elisabeth Lévy : «Nous assistons à l'écroulement de l'empire européen»

Les raisons profondes de la déliquescence de l'union européenne sur fond de terrorisme et de crise des migrants.

http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/04/09/31003-20160409ARTFIG00143-elisabeth-levy-nous-assistons-a-l-ecroulement-de-l-empire-europeen.php

Mais aussi de crise des valeurs causée par l'apostasie massive.

Un “expert” européiste britannique réclame l’interdiction en Europe de tout référendum sur les questions européennes


https://www.facebook.com/notes/fran%C3%A7ois-asselineau-union-populaire-r%C3%A9publicaine/dictature-un-expert-europ%C3%A9iste-britannique-r%C3%A9clame-linterdiction-en-europe-de-to/10153352386947038

Sont pas fous. Une république oui, une union européenne oui mais une démocratie surtout pas.

(Pour ceux qui doutaient de la nature du projet européen.)

La Turquie dans l'UE aux forceps.

Sans justification aucune et alors qu'aucune expression démocratique n'a encore eu lieu , le turc vient d'être voté (à 375 parlementaires contre 133) langue officielle de l’UE en catimini…

Une mesure qui va alourdir le budget annuel de l'UE de 25 millions d’euros supplémentaires par an.

(Ce vote doit encore être ratifiée par la Commission Européenne. Une ratification que d’aucun juge déjà acquise.)

http://www.express.co.uk/news/world/661689/Turkey-EU-member-language

Ne reste plus qu'à accueillir la Turquie dans l'UE...

Quel beau projet, j'aime beaucoup l'exotisme des nouvelles frontières de l'UE avec la Turquie.
Quelle belle idée <3

Simon a écrit:

Ne reste plus qu'à accueillir la Turquie dans l'UE...

Et tout le monde, dès ce moment sortira de l'Europe...

Arnaud Dumouch a écrit:

Simon a écrit:

Ne reste plus qu'à accueillir la Turquie dans l'UE...

Et tout le monde, dès ce moment sortira de l'Europe...

Non, car, comme l'a signalé Pignon un peu plus haut, entre-temps ils auront probablement voté l'interdiction de l'expression populaire sur les questions relatives au projet européen.

"It's a trap."

Pour les ignorants qui passeraient par hasard sur ce fil , voici ce qu'est l'UE dès son origine:

Je vais passer pour un déséquilibré mais tout ce qui concerne l'Europe et l'antéchrist et dans l'apocalypse "révélation".

Thor a écrit:

Je vais passer pour un déséquilibré mais tout ce qui concerne l'Europe et l'antéchrist et dans l'apocalypse "révélation".  

T’inquiètes, la plupart des gens "équilibrés" sont des mougeons

Spoiler:

Pignon a écrit:

Thor a écrit:

Je vais passer pour un déséquilibré mais tout ce qui concerne l'Europe et l'antéchrist et dans l'apocalypse "révélation".  

T’inquiètes, la plupart des gens "équilibrés" sont des mougeons

Spoiler:

J volontiers si ce n'était triste à

Ciel, je croyais dès la vision de cette illustration du mougeon que c'était une photo de Théodérc.

Il va y avoir un référendum en Angleterre sur une éventuelle sortie de leur part.

Si seulement la GB pouvait voter de sortir de l'UE. Je prie pour cela. Cela donnera peut être des idées à d'autre !

rakamlerouge a écrit:

Si seulement la GB pouvait voter de sortir de l'UE. Je prie pour cela. Cela donnera peut être des idées à d'autre !

De plus elle a voulu garder sa money alors et l'euro tunnel qui a fait perdre de l'argent a des petits épargnants c'est encore une idée socialiste et anglaise .

Alors que l'UE promeut à tout va un multiculturalisme destructeur, un article intéressant de Causeur sur l'essayiste sociologue et enseignant Mathieu Bock-Coté (que nos amis québecois doivent probablement connaitre )

Spoiler:

« Le multiculturalisme est l’héritier d’un marxisme en décomposition »

« L’extrême gauche dispose d’une influence idéologique sans commune mesure avec son poids électoral. Elle diffuse une vulgate, qui n’est même plus une idéologie constituée, une forme de “néo-gauchisme” qui se répand bien au-delà des rangs de l’extrême gauche stricto sensu. »

« A partir du moment où les nations ne sont plus que des labels recouvrant, tout au plus, une simple réalité administrative, à ce moment nous pourrons dire que la véritable diversité culturelle aura été pulvérisée. »

http://www.causeur.fr/bock-cote-multiculturalisme-avant-garde-37973.html

Citation :

« Le multiculturalisme est l’héritier d’un marxisme en décomposition »

Chez nous, le multiculturalisme a été promu par un ancien gauchiste et par son fils, actuellement premier ministre.

Les raisons économiques bafouent inévitablement les réalités culturelles.

Pour te taquiner un brin, je suis nostalgique un brin du temps que mon argent canadien valait davantage que le franc français.

ysov a écrit:

Les raisons économiques bafouent inévitablement les réalités culturelles.

Pas seulement économiques mais aussi idéologiques ...

Ça va ensemble, l'idéologie économique.

ysov a écrit:

Ça va ensemble, l'idéologie économique.

Pas forcément en terme de priorité, l'idéologie est un système de pensée qui vise un idéal (souvent erroné) et l'économie est au service du projet idéologique.

Oui je sais, mais je parle en particulier d'idéologie économique, bien-sûr il y des idéologies nationalistes,
raciales, etc. Mais dans le cas de l'UE, c'est avant tout pour des raisons d'économies au détriment
du reste.

ysov a écrit:

Oui je sais, mais je parle en particulier d'idéologie économique, bien-sûr il y des idéologies nationalistes,
raciales, etc. Mais dans le cas de l'UE, c'est avant tout pour des raisons d'économies au détriment
du reste.

Au départ, le message de propagande (qui pouvait se comprendre) pour la construction européenne, était la fin des guerres entre frères européens, cerise du le gateau les avantages économiques qui in fine sont catastrophiques sauf pour l'Allemagne.
Le projet européen est un projet allemand (pangermaniste) recyclé (par les US - Jean Monnet agent de la CIA), renseignez-vous sur Walter HALLSTEIN.

Pignon a écrit:

ysov a écrit:

Oui je sais, mais je parle en particulier d'idéologie économique, bien-sûr il y des idéologies nationalistes,
raciales, etc. Mais dans le cas de l'UE, c'est avant tout pour des raisons d'économies au détriment
du reste.

Au départ, le message de propagande (qui pouvait se comprendre) pour la construction européenne, était la fin des guerres entre frères européens, cerise du le gateau les avantages économiques qui in fine sont catastrophiques sauf pour l'Allemagne.
Le projet européen est un projet allemand (pangermaniste) recyclé (par les US - Jean Monnet agent de la CIA), renseignez-vous sur Walter HALLSTEIN.

Hé oui, en 2016 cela peut paraitre étonnant pour ceux qui s'éveillent à la géopolitique, mais ça ne l'est pas du tout en réalité.
Dans son livre "C'était De Gaulle", Alain Peyrefitte révèle que les américains voulaient également recycler Laval et consorts.
De Gaulle y a mis son véto le plus absolu.
Le projet européen n'a pas eu cette chance de toute évidence.