Je décèle un parallèle entre les card Grégoire et Lustiger autour des annnées 80.
Constatant les dangers que l'institut catho fait courir aux vocations, Mgr Lustiger refonde une sorte de séminaire ou cursus théologique parallèle pour ses séminaristes, qui prend différentes formes mais qui effectue un correctif dans la ligne du classissisme répudié par la génération défroquée.
Il reconstruit à coté pour éviter la nuisance.
A Montréal, un scandale déclencheur de 73 à 78 à la fac de théo de l'U de M. pousse Mgr Grégoire à réouvrir son grand séminaire sulpicien pour protéger les vocations, séminaire qui avait été fermé (en ce qui concerne les cours) en 68 (!) quand la fac de Montréal avait été transférée sur le campus, sous la direction de différentes communautés en pleine crise qui fermaient les cours de leurs noviciats au profit de cette fac.
Le scandale consistait en un prof jésuite (né 1941) défroquant sans permission aucune et allant se marier à l'église unie, protestante libérale, et désirant rester prof au nom de ses droits, contre la volonté de l'évêque, ET SOUTENU par ses confrères de la fac!
Avec le retour au séminaire, sous la supervision de l'U du Latran, les vocations se trouvaient protégées de la nuisance.
PS. depuis, la dégénérescence s'est poursuivie à l'UM et l'été dernier on annoncait que tousles programmes étaient temporairement suspendus sauf pour une première année commune (certificat), le temps de procéder à une réorientation de la fac de théo et sc religieuse, ou il y a presque autant de profs que d'étudiants de 1e cycles, et à qui l'UM doit verser une subvention de survie de 7 millions, pour combler le déficits, comme à quelques autres départements en danger de dispqrition ou fusion.
Il est très intéressant de constater que les pathologies de la génération défroquée se retrouvent dans des milieux comparables malgré l'éloignement et parfois de très grandes différences culturelles.