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| Sur Marthe Robin et saint Padre Pio | |
| | Auteur | Message |
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RFCD
Messages : 235 Inscription : 12/11/2011
| Sujet: Sur Marthe Robin et saint Padre Pio Mer 11 Jan - 11:55 | |
| Bonjour à tous,
Sans entrer dans des choses personnelles, je voulais vous confier que je dois d'être diacre aujourd'hui à Marthe Robin et les Foyers de Charité et à Saint Padre Pio. J'étais jeune marié quand, grâce à eux, j'ai reçu très fort cet appel du Seigneur. Puis j'ai attendu 20 ans en silence, mis à part mes différents pères spirituels, avant que l’Église confirme via l'appel du Curé de ma paroisse qui m' appelé et envoyé voir mon évêque. J'ai été ordonné en 2002. Je suis sûr que parmi vous, certains ont aussi des témoignages sur Marthe et padre Pio à partager. On leur doit beaucoup. Je sais que Marthe à beaucoup encouragé Jean Vannier au débuts de l'Arche, et beaucoup de communautés nouvelles. Elle faisait porter des colis et victuailles à des prisonniers en France et certains ont eu la grâce de l'avoir vu dans leur cellule! Idem pour padre Pio qui à crée un hôpital de soulagement de la souffrance qui est aujourd'hui à la pointe de la recherche en matière médicale. Puissent-ils protéger ce Forum qui travaille pour la gloire de Dieu. Bien à vous,
RFCD | |
| | | le plombier
Messages : 439 Inscription : 08/03/2009
| Sujet: Re: Sur Marthe Robin et saint Padre Pio Sam 14 Jan - 23:35 | |
| J'ai le témoignage du père René Granier qui était vicaire à la cathédrale saint Nazaire et saint Celse à Béziers et qui a fonder le sanctuaire de saint Joseph de Mont-Rouge. - Citation :
- « C’est là que l’Œuvre se fera »
f.D., 2 mars 2009
Un ami privilégié de saint Joseph, le père René Granier l’est devenu, lors même qu’il ne s’y attendait guère… L’aventure commence le 15 janvier 1958, dans le beau pays de l’Hérault…
« … Après la messe, pendant l’action de grâce, alors que j’avais sous les yeux l’image de Notre Dame du Foyer, le visage de Marie parut me sourire. En même temps se déroula dans mon esprit toute une série de paroles concernant mon avenir. Avec surprise et prudence, j’accueillis ces paroles du Seigneur ; je n’en dirai que les tout premiers mots : « Aie confiance, je te promets que tu fonderas… » Son confesseur, à qui il s’est ouvert de cet événement qu’il a mis par écrit, l’envoie vers son évêque, Monseigneur Cyprien Tourel, et vers le vicaire général, le père François Poursines, qui tous deux lui conseillent d’en référer au père Georges Finet et à Marthe Robin, de Chateauneuf-de-Galaure (Drôme).
« Le père G. Finet, d’accord avec Marthe Robin, lut attentivement mon petit écrit. Il en souligna particulièrement un passage, en me disant : « C’est là la signature de l’Esprit Saint… Patience et confiance, les choses se feront en leur temps. Soyez d’une totale obéissance à vos supérieurs et allez simplement où l’on vous enverra… »
Début février 1958, mon évêque me nomma curé de Puimisson et de Pailhès. J’ignorais tout de ces deux villages. Quand je vins voir ma nouvelle paroisse, c’était le soir. Comme je marchais, sac au dos et valise à la main, le ciel était embrasé des feux du couchant. Tout en haut du village, mon attention fut attirée par un massif de grands pins qui se détachaient sur la rougeur des nuages.
En même temps, il m’était dit avec force, intérieurement : « C’est là que l’Œuvre se fera ». Presqu’aussitôt, une autre parole m’affirma : « C’est là que tu mourras !... » Le lendemain, rencontrant un viticulteur, je lui demandai : comment s’appelle cette pinède en haut du village ? – Il me répondit aimablement et d’une voix forte : « Mais c’est Mont-Rouge ! »
Puis les années passèrent. Je m’appliquais de mon mieux à mon travail de curé, ayant « mis au frigo », selon les conseils reçus, ce que j’appelle « la Promesse » du 15 janvier 1958… Cependant, malgré mes efforts sincères pour oublier, la même force intérieure me poussait vers l’Œuvre à réaliser…
Mais, me direz-vous, vous n’avez encore rien dit de saint Joseph ? C’est en effet qu’il n’était pas encore entré en scène. D’ailleurs, je n’avais alors pas la moindre dévotion envers lui. Malgré le silence de la « Promesse » sur saint Joseph, diverses grâces me rendirent progressivement plus sensible à sa présence.
Quand je priais Notre-Dame à son autel, dans mon église paroissiale, elle m’invitait intérieurement à saluer saint Joseph et à m’appuyer sur lui comme faisait Jésus.
Plusieurs fois j’ai été frappé de surprendre un homme, bien de chez nous, solide et jovial, tout occupé à gravir les marches de l’autel de saint Joseph et à tendre sa main robuste vers la statue du saint patriarche pour lui toucher amicalement la main, dans un geste plein de simplicité et d’émouvante confiance.
Un jour surtout, sortant de l’église, je trouvai un livre sur saint Joseph qui traînait lamentablement dans la rue, sur un tas d’ordure… Intérieurement il me fut montré le peu de cas qu’on faisait de saint Joseph ou même des moqueries stupides dont il était l’objet. Alors je me sentis poussé à honorer davantage ce grand saint et à le faire aimer, persuadé que je contribuerais ainsi à glorifier Jésus et Marie.
Peu à peu, saint Joseph forçait la porte de mon cœur et la sainte Vierge était complice. Au bout de quelques années, je me suis effectivement consacré à saint Joseph, pour faire jusqu’à la mort ce qu’il attendrait de moi. Alors les choses se sont précipitées. Il m’a fait comprendre que je devais lui préparer son domaine sur la colline de Mont-Rouge, lui bâtir une première chapelle, avant un grand sanctuaire, et favoriser les pèlerinages vers lui.
Certes, il reste encore beaucoup à faire, et le meilleur reste à venir, non sans beaucoup de croix, mais ce qui a déjà été réalisé est une garantie de ce qui pourra se faire si nous restons tous artisans de cette Œuvre, attentifs et fidèles au dessein de Dieu.
Père René Granier
http://www.mont-rouge.fr/historique/article/c-est-la-que-l-oeuvre-se-fera
29 août 1967
Le père R. Granier est reçu, en tête à tête, par le Padre Pio, à San Giovanni Rotondo (Italie). Par trois fois, cet extraordinaire témoin du Christ lui dit fortement de poursuivre cette Œuvre voulue de Dieu. Depuis lors, son assistance nous a été constante.
http://www.mont-rouge.fr/historique/article/40-ans-avec-saint-joseph-
Aujourd'hui c'est la Famille Saint Joseph qui occupe les lieux . Jacques. ;) | |
| | | RFCD
Messages : 235 Inscription : 12/11/2011
| Sujet: Re: Sur Marthe Robin et saint Padre Pio Dim 15 Jan - 11:13 | |
| Merci Jacques pour ce beau témoignage, RFCD | |
| | | julia
Messages : 3743 Inscription : 12/04/2009
| Sujet: Re: Sur Marthe Robin et saint Padre Pio Dim 15 Jan - 13:32 | |
| Je confirme que Saint Joseph est un immense saint. Personellement , j'ai une grande dévotion pour lui, et il a fait et fait encore des miracles dans ma vie, notamment sur les problèmes pratiques de la vie courante, comme le travail, le logement, l'argent et la vie de famille ! et c'est énorme. Je dois dire que chaque grâce venant de Saint Joseph est pleine de sens, d'enseignement et d'affectueuse sollicitude, ce qui est très émouvant. Il est grand dommage qu'un certain courant dit "moderniste" dans l'Eglise ait tendance à mépriser la dévotion aux saints qui est un trésor de grâces et un véritable remède aux maux de l'âme. Donc avis à tous : si vous avez un quelconque problème, n'hésitez pas à faire une neuvaine au bon Saint Joseph, vous m'en direz des nouvelles ! Loué soit Jésus ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sur Marthe Robin et saint Padre Pio Dim 15 Jan - 13:44 | |
| Saint Joseph, "ombre du Père". Quant aux "modernistes", qui ne prient pas Saint Joseph, les saints, je n'en connais plus beaucoup. Et pourtant, je vis dans la campagne. Je constate qu'il y a un renouveau, depuis quelques années. Bon Dimanche ma chère Julia, et bon dimanche à tous. Je dois m'absenter. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sur Marthe Robin et saint Padre Pio Dim 15 Jan - 13:50 | |
| Le saint Frère André était un grand dévot de saint Joseph. On peut donc le prier aussi pour obtenir des faveurs. |
| | | RFCD
Messages : 235 Inscription : 12/11/2011
| Sujet: Re: Sur Marthe Robin et saint Padre Pio Dim 15 Jan - 19:10 | |
| Tous les jours, dans mon office que je suis tenu de prier matin et soir, j'ai une intention à Saint Joseph pour qu'il protège mon ministère,ma famille et toutes mes intentions de prière. Je ne l'oublie jamais. Il est d'un grand secours dans "le combat spirituel".
RFCD
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sur Marthe Robin et saint Padre Pio Dim 15 Jan - 19:18 | |
| Je suis une ancienne élève de St Joseph de Cluny, ce qui explique peut-être que moi aussi, j'ai une dévotion spéciale à St-Joseph ! Et il exauce toujours. Il faut dire que je pense qu'il est passé par tout ce que l'on peut passer : j'ai une grande admiration sur sa vie d'époux, qu'il ait cru Marie, l'a prise avec lui alors qu'il aurait pû la répudier. Il a connu le travail manuel aussi. Il est également le "patron de la bonne mort", ma grand mère le priait chaque fois que quelqu'un allait mourir et je fais comme elle. J'y trouve un grand apaisement au moment de la mort de la personne autant pour elle que pour moi. |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 94275 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Sur Marthe Robin et saint Padre Pio Dim 15 Jan - 20:06 | |
| Les témoignages que j'ai sur sa théologie :
- Marthe Robin et la mort comme « passage, durable, où il se passe des choses » (décédée en 1983)
Philippe Coutel (philippecoutel@msn.com) qui assistait à une retraite des Foyers de Charité, rapporte : « Le 31 oct. 1979, vers 17h, deux cousines, un cousin et un de leurs amis, dans la baie de Quiberon, ont voulu faire une dernier tour de bateau avant de mettre celui-ci en cale-sêche pour l'hiver. Ils avaient 18-19ans. Brusquement alors qu'ils étaient dans la rade, une très violente tempête s'est levée d'un coup. Le voilier a été sur le champs absorbé par les flots, et ils sont morts noyés. Quelques semaines plus tard, je suis allé voir Marthe Robin pour savoir ce qu'il était advenu d'eux quant à leur éternité, car aucun d'eux n'étaient pratiquants; Avec même une vie moralement plus ou moins dissolue, comme il est d'usage en Occident. J’étais donc un peu inquiet pour eux. Mais le père spirituel de Marthe, le père Finet à du nez. Et sans même être au courant de mon affaire il a sorti aux retraitants : "Surtout n'allez pas demander à Marthe si vos proches qui sont morts sont sauvés. Et si elle vous disait qu'ils sont en enfer "? Fort de cette recommandation je n'ai rien demandé à Marthe; Mais la question me brûlait les lèvres. C'est elle-même qui va rompre le silence, d'une manière détournée. Tout en respectant la consigne du père Finet, elle a demandé au père qui nous prêchait la retraite de nous dire : " Et......Marthe Robin m'a fait savoir, que quand des jeunes qui ne pratiquaient pas, meurent dans l'ignorance de Jésus, il va se passer plusieurs heures avant le jugement définitif; Et même plusieurs jours, où le Seigneur va se montrer à eux dans toute sa lumière; Et va leur demander: VEUX-TU DE MON AMOUR ? Et en générale, les jeunes disent OUI".
Beaucoup plus a dû se dire entre Marthe et ce père, car pendant tout le temps où il disait ça, il a pris bien soin de ne pas regarder dans ma direction. Et même à un moment, il a carrément mis une main en cache devant ses yeux pour ne pas me regarder.
Marthe Robin insistait souvent sur cette « durée » du temps de la mort. Le père Maurice de Lesseps osb, moine de Fontgombault, rapporte le témoignage suivant (mai 2007, plesseps@netcourrier.com) : « Le neveu d’un de mes amis religieux (un confrère du Père André Rannou des Missions Etrangères de Paris), mourut dans un accident de la route dans des circonstances troubles, à la sortie d’une boite de nuit. Son oncle était fort inquiet pour son salut, et pensait qu’il était damné. Et voici le témoignage qu’il me rapporta. Il se rendit pour une retraite au foyer de charité de Châteauneuf de Galaure. Vers la fin de la semaine, on le prévint que Marthe voulait le rencontrer. Il se rendit donc dans sa chambre, mais avec une certaine défiance, étant naturellement prévenu contre le merveilleux. Or Marthe, qui était d’origine rurale, lui parla durant tout l’entretien de la nature, des travaux agricoles. Il voulut brusquer la fin de l’entretien et se leva pour prendre congé. Alors Marthe lui dit ceci : « Vous savez, Père, l’âme reçoit une grande lumière au moment de la mort. Et peu d’âmes disent non à Dieu, surtout parmi les jeunes. » Mon ami prêtre est sorti de la chambre assez bouleversé. »
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| | | julia
Messages : 3743 Inscription : 12/04/2009
| Sujet: Re: Sur Marthe Robin et saint Padre Pio Dim 15 Jan - 20:44 | |
| - Espérance a écrit:
- Je suis une ancienne élève de St Joseph de Cluny, ce qui explique peut-être que moi aussi, j'ai une dévotion spéciale à St-Joseph !
Et il exauce toujours. Il faut dire que je pense qu'il est passé par tout ce que l'on peut passer : j'ai une grande admiration sur sa vie d'époux, qu'il ait cru Marie, l'a prise avec lui alors qu'il aurait pû la répudier. Il a connu le travail manuel aussi.
Il est également le "patron de la bonne mort", ma grand mère le priait chaque fois que quelqu'un allait mourir et je fais comme elle. J'y trouve un grand apaisement au moment de la mort de la personne autant pour elle que pour moi. Moi, je suis née un mois de mars dans une clinique Saint Joseph, ce qui fait qu'il est mon saint patron. Et il prend sa mission très au sérieux !! | |
| | | Invité Invité
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