| | Réformer l'Islam de l'intérieur | |
|
+4Arnaud Dumouch Al ajm philippe 8 participants | |
Auteur | Message |
---|
Loup Ecossais
Messages : 10643 Inscription : 13/09/2005
| Sujet: Re: Réformer l'Islam de l'intérieur 18/4/2006, 23:34 | |
| - Laurent a écrit:
- Va jeter un oeil sur ce fil LV, consacré aux SS musulmans :
http://www.libertyvox.com/phpBB/viewtopic.php?t=815&start=0&sid=ee2c9a0d8f6d7d7f4bed0d278788477f _________________ Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements. Honoré de Balzac
| |
| | | merove
Messages : 58 Inscription : 21/04/2006
| Sujet: Re: Réformer l'Islam de l'intérieur 24/4/2006, 00:34 | |
| Mes Chers intervenants,
Fixe-colle!!! J'en ai raz le bol, de voir tout le monde tourner autour du pot de grimaces sans dire que ce sont là des grimaces...
On ne peut réformer l'Islam, on a le droit de rêver mais il y a de limites...
Le problème de fond de l'Islam est fort simple et tragique: il ne reconnaît pas la liberté de conscience, il ne la reconnaît car il ne peut pas la reconnaître....
Sa pensée religieuse ne reconnaît pas l'humain comme une personne, ce n'est qu'un individu qui n'a pas le droit de se distinguer de la communauté...
Ce qui signifie que la réflexion philosophique sur l'homme est en deçà des présocratiques...
Ce qu'il faudrait faire c'est amener sur le terrain de la reconnaissance de l'homme les intellectuels musulmans, qui en prendra le risque... Nos intellectuels sur ce point que dénonce un écrivain égyptien qui en est mort, sont trop soucieux de leur apanache médiatique pour oser, or il faut oser...
L'islam n'est pas réformable, pas plus qu'il est intégrable, ce n'est pas moi qui le dit mais le roi du Maroc MOHAMED V, il faut arrêter de rêver là aussi; il faut prier mais si demain on nous menace dans nos libertés au nom d'ALLA et bien il faudra soit se soumettre soit combattre et mettre notre vie en balance... J'ai fait mon choix... La richesse de la civilisation chrétienne est cette découverte de la liberté intérieure qui donne tout son sens à l'amour du prochain et à l'amour de Dieu confère l'encyclique de Benoit XVI... On n'a pas le droit de perdre cette fortune intellectuelle spirituelle ... Je suis fils de résistante et je me battrai... Mais je n'en aimerai pas moins mon frère musulman qui n'y est pour rien... Aujourd'hui sur direct8 on apprenait que cette année 5OOOO chrétiens sont morts au nigéria par les musulmans et ailleurs dans le monde la persécution va s'accroître, il est évident qu'il déjà là, nous sommes installés dans une guerre de culture et religieuse de leur part. Nous pour le moment nous devons prier, se sanctifier et combattre avec les armes intellectuelles, sans faiblesse... Courage et ne rêvons pas... Le sourire de nos enfants en dépend, Mérové | |
| | | Clotilde Invité
| Sujet: Re: Réformer l'Islam de l'intérieur 16/5/2006, 00:42 | |
| 70 intellectuels appelent les musulmans à une critique radicale de leur religion
source : Le Figaro
Soixante-dix intellectuels prennent la plume pour appeler les musulmans de France à une “critique radicale” de leur vision du monde, dans un livre intitulé "L'Islam en France". Cette somme d'informations et recherches sur la communauté musulmane française, le Coran et les contextes historiques dans lesquels l'islam s'est développé, le discours et les méthodes actuelles des islamistes, devrait rapidement s'imposer comme un ouvrage de référence. C'est également un livre de combat, qui offre tous les outils intellectuels pour la réaffirmation des valeurs républicaines mises à mal par les intégristes musulmans, et leurs thuriféraires, plus ou moins conscients. Les trois concepteurs de L'Islam en France, Yves-Charles Zarka, directeur de recherche au CNRS, la philosophe Cynthia Fleury, également chercheuse au CNRS, et l'écrivain Sylvie Taussig ont sollicité quelque soixante-dix intellectuels – démographes, sociologues, philologues, anthropologues, historiens, islamologues, philosophes des religions... Par leurs contributions, ces auteurs éclairent les différentes faces de la rencontre, souvent conflictuelle, entre l'islam et l'Occident. Dans la partie introductive à cet ouvrage, qui a valeur de conclusion, Yves-Charles Zarka appelle les musulmans à “une critique radicale de l'islam”. “Elle avait également paru exorbitante, jadis, pour le judaïsme et le christianisme qui y ont pourtant été soumis.” Mais Yves-Charles Zarka insiste : “L'islam ne peut devenir républicain qu'à la double condition qu'il intègre l'esprit critique jusque dans le champ du sacré et qu'il rejette les structures sociales inégalitaires auxquelles il est pourtant lié.” Il s'en explique, en compagnie de Cynthia Fleury, au Figaro.
Propos recueillis par Thierry Portes
LE FIGARO. – Comment en êtes-vous venus à vous lancer dans pareille entreprise ? Yves-Charles ZARKA. – Suite au 21 avril, dans La France et ses démons, le premier hors-série de la revue Cités, nous avions présenté une radioscopie des passions françaises. La question de l'islam, qui pose un problème spécifique à la France, s'est ensuite imposée comme un thème de réflexions pour un nouvel hors-série de Cités. Ce volume est le fruit de onze mois de travail.
Vous parlez “d'opposition de valeurs” entre l'islam et l'Occident, et vous revendiquez avoir conçu un ouvrage “engagé”... Y.-C. Z. – Nous défendons effectivement les valeurs de la démocratie, des valeurs qui ne sont pas ethniques ou nationalistes, mais universelles.
Cynthia FLEURY. – Nous avons voulu investir tous les terrains, notamment les plus difficiles, et cela sans complexe.
Pour quelles raisons la France, plus que la Grande-Bretagne, l'Allemagne ou tout autre pays occidental, se retrouve-t-elle, selon vous, au coeur de l'offensive islamiste ? Y.-C. Z. – D'abord parce que le poids de la communauté d'origine musulmane est bien plus important en France que dans n'importe quel autre pays occidental. Ensuite, l'origine de cette communauté assez homogène, issue essentiellement du Maghreb, la rend, plus que d'autres – plus que les Turcs d'Allemagne ou les Pakistanais de Grande-Bretagne, par exemple, – perméable aux thèses des islamistes arabes. Enfin, dernière spécificité française, la partie douloureuse de l'histoire de la colonisation et de la décolonisation du Maghreb, notamment celle de la guerre d'Algérie, crée un contexte de culpabilité, ce qui favorise le discours de victimisation derrière lequel avancent souvent les islamistes.
Selon vous, la France est au centre d'une stratégie de conquête... Y.-C. Z. – D'emblée il nous est apparu que la France ne comprenait pas ce qu'elle était en train de vivre. Comme si la réalité lui était incompréhensible. Pourtant l'islam, dès son origine, est une religion de conquête. Et cet esprit n'a pas disparu. Il prend aujourd'hui la forme de l'islamisme.
C. F. – Toute conquête faite en France ou en Europe est un moyen de renforcer l'islamisme dans le monde. On peut même parler de réislamisation des États musulmans grâce aux conquêtes politiques, sociales et intellectuelles réalisées par les intégristes en France et en Europe.
Vous n'êtes pas tendre avec le CFCM, le Conseil français du culte musulman, récemment créé... Y.-C. Z. – En institutionnalisant la représentation des musulmans, l'objectif était de transformer “l'islam en France” en “islam de France”. Il s'agissait de couper les liens, notamment financiers, avec les pays d'origine, et d'imposer les règles républicaines à la représentation officielle de l'islam français. Ce discours s'est révélé de la pure fiction. Le CFCM est une instance qui n'est pas démocratique et qui ne représente pas la communauté musulmane. Préalablement à toute création d'une institution de ce type, ses futurs membres auraient dû s'engager dans une critique radicale de certains dogmes de l'islam, dans le rejet des structures musulmanes inégalitaires et archaïques, telles celles qui fondent la domination masculine.
Que faire maintenant ? C. F. – Il faut entendre ce qu'il est convenu d'appeler la majorité silencieuse de l'islam en France. Aujourd'hui, c'est l'islam radical que l'on écoute. Il y a eu défaillance de la République, et les intégristes ont investi le champ social. Au travers de différentes associations, par leurs actions caritatives, par leurs aides aux personnes en difficulté, ils ont favorisé, dans de nombreux quartiers, le retour de la répudiation, réintroduit la terreur, et réaffirmé l'autorité et la domination masculine. La mise en place du CFCM a permis la notabilisation de ces mêmes intégristes. Ces islamistes, qui avaient gagné une manche sur le terrain, dans les cités, en ont remporté une seconde en devenant, au niveau national, les interlocuteurs officiels de la République.
Vous dénoncez également les pressions islamistes sur les élus locaux... Y.-C. Z. – Nous parlons de minorité oppressive et de minorité tyrannique. La minorité oppressive s'exerce sur les membres de la communauté, elle est déjà à l'oeuvre dans de nombreuses cités, dans des quartiers entiers où les islamistes font régner la terreur. Ne nous y trompons pas : l'objectif est de passer d'une minorité oppressive à une minorité tyrannique, c'est-à-dire au stade où celle-ci peut dicter sa loi au plus grand nombre, à la nation tout entière.
C. F. – Parmi les nouvelles alliances conclues par les intégristes, celle entre Tariq Ramadan et les altermondialistes relève de cette stratégie. Par cette alliance, les islamistes cherchent à se constituer en minorité tyrannique.
Comment l'islam peut-il se réformer et accepter de vivre dans le monde moderne ? Y.-C. Z. – L'islam ne se réformera pas de l'intérieur. En terre d'islam, toute approche interprétative du Coran est passible de la peine de mort. Il existe bien des réformateurs de l'islam, mais ils sont tous exilés en Occident. Or pour être entendu et accepté des musulmans, le travail de réforme ne peut être conduit que par des musulmans. Il faut des hommes et des femmes qui aient le courage de mettre leur vie en jeu pour le savoir et la vérité, comme c'était le cas à l'époque de la Renaissance.
C. F. – Quelques dogmes islamiques doivent tomber : celui du Coran incréé, celui de la sacralité de la langue, celui de l'inimitabilité du Coran, celui qui interdit toute véritable interprétation du texte. Et en attendant, l'école, l'Université et la recherche française ne doivent pas céder aux sirènes d'un quelconque révisionnisme islamiste.
Même les intellectuels musulmans qui ont participé à votre ouvrage ne s'engagent pas dans une critique radicale de l'islam... C. F. – Jusqu'où aller trop loin dans la critique quand on est un musulman effectuant des recherches sur l'islam ? Il n'y a rien de plus difficile que de couper les ponts avec sa communauté.
Y.-C. Z. – Quel est l'intellectuel musulman prêt à prendre la posture de l'hérétique absolu ? A nous, en Occident, d'encourager les recherches et les vocations. Le CNRS pourrait fort utilement créer une équipe pour un travail sur l'historiographie du Coran.
http://www.sos-islam.org/reforme_islam/appel_70_intellectuels.htm |
| | | merove
Messages : 58 Inscription : 21/04/2006
| | | | merove
Messages : 58 Inscription : 21/04/2006
| Sujet: Re: Réformer l'Islam de l'intérieur 19/5/2006, 23:05 | |
| | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Réformer l'Islam de l'intérieur | |
| |
| | | | Réformer l'Islam de l'intérieur | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |