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 unite de vie - textes pour jeunes (Marc)

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Arnaud

Arnaud


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MessageSujet: unite de vie - textes pour jeunes (Marc)   unite de vie - textes pour jeunes    (Marc) EmptyJeu 19 Mai - 20:25

marc



Inscrit le: 17 Mai 2005
Messages: 6

Posté le: Mar Mai 17, 2005 11:49 pm Sujet du message:
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Petit texte sur l'unite de vie, si cela vous inspire... A destination plutot d'adolescents ou de jeunes adultes (comme moi...). Si en plus ils sont scouts, c'est mieux...

Vie et unité de vie

Pour que Dieu ait sa place dans mes activités, il faut d’abord que mes activités ne prennent pas la place de Dieu. Par exemple, si je fais la fête tard le samedi jusqu’au dimanche matin et que de ce fait je rate la messe… le Christ ne pouvait pas être pleinement présent avec moi cette nuit là : je ne lui ai pas laissé de place dans mes projets.
C’est l’idée d’unité de vie. Il en existe une formulation un peu ironique qu’il faut savoir entendre : « Dieu se rit des hommes qui craignent les conséquences dont ils continuent à chérir les causes » (Fénelon). Ce n’est qu’une manière de parler, bien sûr : Dieu ne se rit pas de nous. Mais ce que Fénelon nous dit là c’est que si nous avons le désir de vivre en chrétien, c’est à dire dans l’amour de Dieu et de nos frères et sœurs, notre vie doit être cohérente.
Il s’agit de mettre en cohérence nos désirs profonds et nos actions. Il ne faut pas tomber dans un volontarisme ou un activisme absurdes, orgueilleux. Il s’agit de la simple recherche, sage et lente, de l’unité de notre vie.
Prendre les moyens humains d’avoir une vie cohérente et unifiée par le Christ. C’est le cri de cet homme de l’évangile : « je crois, Seigneur, viens en aide à mon incroyance » : le Christ est celui en qui nous croyons, en qui nous avons confiance, et en même temps celui qui nous donne la foi et la force de vivre la foi, d’en vivre. Sans cette attitude, cette recherche, il perdurera toujours une division entre notre être profond, fait pour Dieu, pour l’amour, et nos envies immédiates, qui tairont l’amour pour y mettre de l’égoïsme ou de l’orgueil, de façon parfois très subtil. Sur la route de l’unité, Dieu nous précède, nous guide et vient à notre rencontre tout à la fois – Père Fils et Saint-Esprit.
Cette unité de vie n’est pas un but en soi, mais la conséquence naturelle de la vie d’amour. Voulue pour elle-même, elle ne serait qu’un moralisme raffiné, mais vécue comme conséquence de notre amour, elle est un lieu éminent de maturation humaine et spirituelle (si tant est qu’on puisse séparer les deux !) puisqu’il s’agit de vivre toujours plus d’amour, c’est à dire de Dieu : de le laisser prendre la place qui lui revient, toute la place. Cela peut faire peur, ce qui est naturel : on ne sait pas vers quoi l’on va et c’est là que la confiance en Dieu, la foi, intervient ; c’est un lieu de croissance de notre foi. On peut ne pas le vouloir, se pose alors la question du Christ à Pierre : « m’aimes-tu ? ». Vouloir ou ne pas vouloir, c’est l’exercice même de notre liberté : je peux accepter ou refuser. C’est l’amour. L’amour est affaire de volonté. L’amour est l’expression de nos sentiments profonds, portés, soutenus et approfondis par notre volonté. L’essence de l’amour, c’est d’être libre et une décision libre repose sur cette simple alternative : je veux, je ne veux pas. Bien sûr, notre volonté n’est pas toute puissante et nos décisions, nous ne pouvons les tenir qu’avec la grâce de Dieu. Nous nous heurtons à nos limites, nos imperfections et notre péché… et la réponse du Seigneur, c’est de courir vers nous, de nous embrasser ; de pardonner et d’oublier : seule, compte l’amour.
Bâtir notre vie dans l’amour, dans l’unité, cela suppose d’en prendre les moyens. La Route nous en propose plusieurs. D’abord : le parrain. Le parrain, par son expérience, ses questions, ce qu’il souligne dans notre vie et notre façon de cheminer vers le départ, nous aide à objectiver notre expérience, nos sentiments. Il apporte l’expérience de celui qui a déjà cheminé, non pas tout à fait sur la même route que nous, mais sur une route d’homme en recherche de l’amour de Dieu et de ses frères. Ensuite, le texte du départ routier, lui-même, transpire l’unité de vie : « conformer ses pensées aux exigences du réel », « tout acte d’un routier compte et engage », « ne mépriser personne » (vivre toutes ses relations dans l’amour), « s’engager dans une vocation » (vivre toute notre vie dans un mouvement d’unité qui trouve sa source dans l’amour de Dieu). On pourrait relire tout le départ à cette lumière. Autre moyen, fondamental, c’est la relecture de notre vie : mes actes, mes décisions, sont-ils en cohérence avec l’amour ? Cette relecture, nous pouvons la faire avec notre parrain, notre « Père spi » : celui qui par son expérience, son écoute, nous aide à avancer et à discerner dans notre vie ; en quelque sorte, la caisse de résonance spirituelle. Cette relecture, c’est l’unité de vie vécue au quotidien.
Vivre d’amour, c’est à dire du don de soi, ne peut que détruire nos replis sur nous-même et nous rendre toujours plus disponible aux autres et au Tout-Autre. A commencer par les plus petits détails de notre vie, pour finalement atteindre le plan même de toute notre existence, ce que l’on appelle la vocation. Comment entendre l’appel de Dieu, si l’on est sourd à l’amour au quotidien, au service de nos frères ? L’unité de vie est ainsi un lieu de discernement, de préparation et de réponse à notre vocation, quelle qu’elle soit.
Et cette unité de vie, nous ne la gardons pas pour nous-même. Etant l’amour en acte au plus profond de notre vie et de nos activités, elle rejaillit au dehors, source d’unité entre les hommes, participant ainsi à la réalisation de la prière du Christ « que tous soient un, Père, comme Toi et moi nous sommes un ».
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Arnaud

Arnaud


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MessageSujet: Re: unite de vie - textes pour jeunes (Marc)   unite de vie - textes pour jeunes    (Marc) EmptyJeu 19 Mai - 20:25

marc



Inscrit le: 17 Mai 2005
Messages: 6

Posté le: Mar Mai 17, 2005 11:51 pm Sujet du message:

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Deuxieme texte... je n'aurai bientot plus rien en reserve...

Petite méditation sur le Départ

Etre routier scout, cela signifie mûrir encore. Notre compréhension de notre départ s’enrichit encore après que nous l’ayons pris. En fait, elle commence là, pour ainsi dire : nous ne comprenons le Départ qu’en le vivant, de la même façon que nous ne comprenons notre Promesse que depuis le jour où nous l’avons prononcée. Il faut réfléchir avant, mais il est évident que notre Départ sera à prononcer chaque matin, et que certaines fois, peut-être, nous ne le prononcerons pas. Prendre le départ, ce n’est pas arriver ! C’est partir, pour autre chose. Tout ce que Dieu voudra, où Il voudra, comme Il voudra. C’est demander à Dieu de nous apprendre à aimer et aimer tous les hommes que nous rencontrons.
Notre discipline de vie, c’est ce qui nous permet d’avancer quand plus rien n’a de goût. C’est ce qui permet de grandir dans la difficulté. Car notre discipline doit être exigeante. Pas insurmontable. Adaptée, mais exigeante. De toute façon, le plus dur, c’est le plus petit : se lever à l’heure et penser à Dieu en premier le matin, cinq minutes. C’est sourire quand on est fatigué. Se poser pour prier dix minutes dans la journée. Lire une page d’Evangile et retarder de ce fait de cinq minutes le film qu’on avait prévu. Que c’est dur. Et que c’est facile.
Ne pas être esclave de ses caprices, de son confort, avoir une âme de pauvre… Cela commence peut-être par la discipline de vie : apprendre à donner son temps, à ne pas s’en estimer propriétaire, pas plus que nous ne sommes propriétaires de notre vie. Alors il est plus facile d’être détacher de ces… choses. De notre musique, de notre sport favori, … Avoir une âme de pauvre ce n’est pas forcément tout laisser. C’est être prêt à le faire. Vraiment. Profondément. C’est le faire, de temps en temps, comme un entraînement. « courez, de façon à remporter la couronne de gloire », nous dit Saint Paul : il s’agit bien d’un entraînement, mais l’entraînement est en même temps la compétition elle-même. Notre entraînement à l’amour est notre amour. Le temps que nous prenons à apprendre l’amour est de l’amour. Et ce temps, nous ne nous le consacrons pas… même s’il n’est pas perdu pour nous. C’est avoir une âme de pauvre. Avoir une âme de pauvre, c’est se coucher le soir en se disant qu’on n’a pas eu une minute pour soi. Facile en camp, où les autres nous interpellent sans cesse, plus dur dans la vie quotidienne. Etre détaché, c’est aussi savoir quitter ceux que l’on aime dans la joie, parce qu’il le faut bien… parce que c’est la vie, c’est le réel (ne chantons-nous pas d’ailleurs que ce n’est qu’un au revoir, que Dieu saura nous réunir ? Comprenons-nous seulement ce que nous chantons ? Qu’il est dur de ne pas vivre à la surface des choses, surtout des plus petites, comme cette chanson…). Et peut-être qu’au bout du compte, la pauvreté signifiera de tout laisser. Et peut-être pas.
Se conformer au réel, c’est la marque des adultes. Des adultes volontaires et non timorés. Il s’agit de ne pas fuir dans l’imaginaire, mais de vivre notre vie telle qu’elle est et doit être. Ne pas se plaindre. Je ne suis pas assez ceci, je suis trop cela… je devrais … Ah ! Si seulement… Rien de tout cela n’est le réel. Le réel prend tout notre temps et toute notre énergie, sinon elle est gaspillée en futilités. L’amour n’existe que dans le réel. L’amour ne peut être vécue qu’incarnée, confrontée au temps et à nos limitations humaines. Ce n’est pas frustrant : c’est sanctifiant. L’amour d’un homme et d’une femme croît avec le temps, grâce, notamment, aux erreurs. Car les erreurs sont lieu de progrès, si nous savons vivre le pardon, en le demandant ou en l’accordant. Le pardon est un acte des plus durs. Particulièrement réel : il nécessite humilité et sens de la justice. Seigneur, qu’il est beau ton réel, dans ce qu’il a de grand, comme dans ce qui est petit.
Tout acte d’un routier compte et engage. Oui, car tous nos actes s’inscrivent dans le réel. Nous ne perdons pas notre temps : il est à Dieu. Même quand nous prenons le temps – légitime et nécessaire – du repos. La vie est à prendre au sérieux. Nous sommes des hommes et nous communions aux joies de nos frères. Non pas conceptuellement ou dans notre imaginaire, mais face à ceux que nous rencontrons, au travail, sur les bancs de la fac, quand nous allons aider dans le soutient scolaire, ou quand quelqu’un vient nous aider. Quand nous tenons la porte à un inconnu, où que nous prenons le temps d’écouter notre voisin, qui a des problèmes et qui ne sait plus à qui se confier. Partout, c’est le Christ que nous rencontrons. Partout nos actes nous engagent envers le Christ, envers nos frères. Et nous en sommes heureux : partout, nous sommes avec le Christ, serviteurs inutiles que l’on ne remarque même pas, mais que l’on apprécie.
En se confrontant au réel, en vivant comme des engagements chacun de nos actes, nous allons à la rencontre de la vérité. Nous cherchons à la débusquer partout. Car la Vérité, c’est le Christ. Nous pouvons la/le servir en tout. Quand un film sort et salit l’Eglise, nous pouvons être témoin de la vérité. Quand nous aimons quelqu’un, nous prenons le temps de le connaître en vérité, sinon, ce n’est pas lui que nous aimons : ce sont nos chimères. L’amour exige la vérité. Et nous aimons la vérité, car elle est belle, dure et exigeante. Nous prenons un peu de temps, tous les jours, pour apprendre. Apprendre tout ce qui nous permet de mieux connaître l’homme et le monde. A mieux connaître Dieu, non pas selon ce que nous imaginons, mais tel qu’Il se présente à nous, en vérité, pas en imagination. La vérité est forte, exigeante : elle fait grandir. Elle nous provoque comme témoins, comme apôtres. Oui, un Routier aime de toute ses forces la vérité, et ne peut pas se contenter d’un à peu près entendu d’avance. La vérité est humble. Car elle nécessite le temps et le respect. Connaître quelqu’un impose de le respecter, de prendre le temps de la rencontre, de la découverte. La vérité sur quelqu’un, nous ne pouvons la détenir toute entière ici bas. C’est un fait qui appelle à l’humilité. La Vérité, c’est le Christ, et le Christ est humble jusqu’à naître dans une étable et mourir nu sur une croix. La Croix.
Tout homme nous enseigne un peu plus sur l’homme par ce qu’il est. Si nous savons prendre le temps de la discussion, nous apprenons et nous aimons. Plus l’homme est disgracié, plus il peut être source d’amour. L’homme anéantit, invisible, c’est Toi Seigneur, dans l’hostie. Dieu ! Qu’il est dur d’aimer ceux que nous n’aimons pas assez ! Ceux dont on veut rire, ceux qui nous indignent. Ceux qui ne sont pas d’accord avec nous, et qui ont peut-être raison… Mais que tout homme est beau. Marqué, de façon indélébile, par la marque de son Créateur. Qu’il est beau, ce sourire qui illumine ce visage. Quelles belles traces laissent partout l’amitié, l’amour ! Ce jeune qui s’émerveille de savoir faire une table, notre grand-mère qui a pu passer deux heures à nous raconter son enfance. Cette personne handicapée que nous avons emmenée à la neige et qui riait si horriblement, si bellement. C’était le Christ qui passait, et nous ne le savions pas. Nos cœur n’étaient-ils pas tout brûlant… ? Seigneur, me donneras-tu la force d’aimer cet homme haïssable, qui a tant souffert ? Ajouterai-je à ses souffrance en n’étant pas pour lui le Christ miséricordieux, celui qui écoute la samaritaine, la prostituée ? Comment puis-je consacrer mon temps à autre chose qu’aimer mes frères ? Comment ne suis-je pas déchiré, broyé par l’Amour ?
Seigneur, comme ils sont bons, les défauts des autres, qui m’apprennent à mieux voir les miens, qui me permettent d’endurer pour toi, silencieusement, de si petites choses qu’elles sont déjà au-delà de mes forces. Seigneur, ce Routier, qu’il est… sanctifiant… si tu m’en donnes la grâce, si je te la demande… Mon Dieu, apprends-moi à ne jamais condamner, moi qui ne sait rien. Moi qui aime la vérité, lui court après, mais ne la détiendrai jamais tout à fait… alors comment pourrai-je… condamner ? Seigneur, tu nous demandes d’être des hommes d’amour, de pardon et de patience… comme tu l’as été. Seigneur, fait de nous des miséricordieux, qui obtiennent la miséricorde pour leurs frères, et pour eux… s’il en reste : il y en a si peu, dans ce monde. Seigneur, fais de nous des doux, que nous ne soyons pas honteux. Cette douceur virile qui permet d’aimer les imperfections… et les perfections. Mon Dieu, montre moi ta Gloire dans chaque homme que je rencontre.
Seigneur, dis-moi ce que tu veux que je fasse… que je le fasse.
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marc




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MessageSujet: Noel   unite de vie - textes pour jeunes    (Marc) EmptyVen 20 Mai - 17:51

C'est pas exactement l'epoque, mais bon...
bigsmurf

Noël

Dieu s’est fait homme ! Arrêtons-nous quelques instants auprès du petit enfant qui se trouve là, couché dans la crèche. Ce n’est pas la première fois que nous voyons un enfant, ni même la première fois que nous pensons au « petit Jésus ». Mais arrêtons-nous.
Il est là, tout petit, faible et dépendant, allongé dans la paille, emmailloté de linges par sa mère. Les yeux fermés, les poings serrés il dort et sa respiration est si légère que nous l’entendons à peine. Cet enfant, faible et dépendant… c’est Dieu.
As-tu remarqué comme quand il y a un tout petit enfant quelque part, tout le monde est attiré par lui, s’occupe de lui et se réjouit ? Les gens sont heureux et l’observent attentivement, qu’il mange, qu’il joue, qu’il dorme, qu’il essaye de parler… tous les regards gravitent autour de lui. C’est le mystère de la vie naissante, qui rend heureux et réjouit les cœurs. Et nous qui allons accueillir le Seigneur à Noël, allons-nous nous réjouir de cette même joie ? Dieu est là, petit enfant, va-t-il susciter en nous cet élan d’amour si naturel ? Imagine simplement la scène : l’enfant dort et tu es là, près de lui ; et cet enfant fragile, c’est Dieu. Dieu qui nous aime tellement qu’il nous rejoint pour susciter notre amour, nous invite à s’arrêter auprès de lui et à transformer un peu notre cœur. Ce Dieu qui voudrait bien que nous nous arrêtions près de son berceau pour nous réjouir de sa présence et grandir dans son amour, dans l’amour de tous nos frères et sœurs…
Ce Noël, il est comme tous les autres auparavant, et il y en aura bien d’autres après… Nous pensons à la fête, aux réjouissances familiales… et Dieu nous attend dans la crèche. Ce petit enfant ne peut que mendier notre amour d’un regard, si nous voulons bien croiser le sien, ne fut-ce qu’un instant. Et si nous le croisons, alors ce Noël ne sera certainement pas comme les autres. Rester auprès de Jésus bébé, se réjouir de sa présence et entrer dans le mystère de sa naissance ne peut que nous apprendre à aimer plus et mieux. A être plus attentif aux autres. Ce Noël, tu aideras peut-être une association pour personnes en difficulté, à moins que tu ailles animer une soirée dans une maison de retraite… quand tu le feras, fais-le en pensant au petit enfant Dieu. Amène avec toi la joie de savoir que Dieu s’est fait petit enfant et que tu peux être le messager (être le messager d’un petit bébé, nous en sommes peut-être capables ?), le messager, donc, de son amour auprès des gens que tu rencontres, par ton regard, par tes mots, par tes attentions, tes services… Alors vraiment la joie de Noël prendra tout son sens : celui de l’amour fou de Dieu pour chacun d’entre nous, de Dieu qui nous rencontre personnellement. Soyons des messagers de l’amour de Dieu auprès des gens avec qui nous vivons ou que nous côtoyons. Au fond, ce n’est pas difficile : il suffit de prendre le temps de s’arrêter et de contempler Dieu dans la crèche…
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marc




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MessageSujet: Re: unite de vie - textes pour jeunes (Marc)   unite de vie - textes pour jeunes    (Marc) EmptyJeu 30 Juin - 17:02

C'est le raisonnement en "puissance" qui ne peut pas aboutir dans le cas de la revelation chretienne. Le Christ ne nous presente pas un dieu de puissance, ecrasant et dominateur, mais un dieu d'amour, a genou devant l'homme, dans la position du serviteur, soucieux de favoriser sa liberte et donc de ne pas l'ecraser par la puissance ni d'atteindre a notre condition d'homme, qui fait de nous un element de cet univers et qui contient ces choses terribles. Le Christ ne nous decharge pas de la souffrance : ou serait notre liberte, alors, entre un dieu papa gateau et un monde torture ? Par contre, ce qu'il fait, c'est qu'il nous rejoint dans la souffrance. S'il ne peut la faire disparaitre, par contre il peut nous y rejoindre. "Ce que vous avez fait au plus petit d'entre les miens, c'est a moi que vous l'avez fait" : il nous y rejoint meme de facon tres mysterieuse, puisqu'il nous invite a croire qu'il est avec nous au present, au quotidien de nos vie, de maniere voilee.
"Bien tard je t'ai aimée, ô beauté si ancienne et si nouvelle,
Bien tard je t'ai aimée !
Et voici que tu étais au-dedans, et moi au-dehors
et c'est là que je te cherchais,
et sur la grâce de ces choses que tu as faites,
pauvre disgracié, je me ruais !
Tu étais avec moi et je n'étais pas avec toi ;
elles me retenaient loin de toi, ces choses qui pourtant,
si elles n'existaient pas en toi, n'existeraient pas !
Tu as appelé, tu as crié et tu as brisé ma surdité ;
tu as brillé, tu as resplendi et tu as dissipé ma cécité ;
tu as embaumé, j'ai respiré et haletant j'aspire à toi ;
j'ai goûté, et j'ai faim et j'ai soif ;
tu m'as touché, et je me suis enflammé pour ta paix. "
St Augustin. Le Christ ne nous fait pas rencontrer un DIeu de puissance, exterieur et ecrasant, mais nous invite a la rencontre d'un Dieu souffrant, interieur, renversant nos categories : elle est la, la conversion, dans ce renversement de nos categories et dans l'ouverture que cela provoque, existentiellement, c'est a dire que reellement je modifie mes actes pour les conformer a ma foi (il n'y a pas de foi sans les oeuvres, cf. St Jean... et puis c'est du bon sens ! Si on ne fait pas, c'est qu'on n'y croit pas) qui est de vivre de l'amour du Christ envers toute personne.
Le probleme, bien sur, c'est qe ce retournement est incroyablement difficile, puisqu'il va a l'encontre de notre orgueil, de nos egoismes, de nos lachetes, de notre confort... et en meme temps, on sait combien l'amour humain est deja un incroyable moteur de "conversion" a l'autre. Dieu, lui, est le Tout Autre, qui nous invite donc au Tout Amour, dans sa radicale difference, par dela tous les racismes. Aimer ses ennemis...
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Arnaud Dumouch

Arnaud Dumouch


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MessageSujet: Re: unite de vie - textes pour jeunes (Marc)   unite de vie - textes pour jeunes    (Marc) EmptyJeu 30 Juin - 18:07

Cher Marc,

C'est profondement vrai, et unique.

_________________
Arnaud
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Christian




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MessageSujet: Re: unite de vie - textes pour jeunes (Marc)   unite de vie - textes pour jeunes    (Marc) EmptyJeu 30 Juin - 18:43

Cher Arnaud

Citation :
L’amour est affaire de volonté. L’amour est l’expression de nos sentiments profonds, portés, soutenus et approfondis par notre volonté

Juste une petite remarque. Ne crois-tu pas qu'il faille plutôt dire, non que l'amour soit affaire de volonté, en soi, mais que l'amour existant en chacun, il est affaire d'épanouissement: c'est le but de tout chrétein, et ce que tu dis sur l'engagement scout , c'est cela, tout juste.

Et puis, aussi, un jeune qui va en boîte le samedi soir, même si ce n'est pas chrétien, peut aller à une messe anticipée le samedi, s'il sait que le dimanche il sera trop dans le coton pour se lever à l'heure.
Ayant été à la messe, avant la boîte, il apportera peut-être (un peu ?) Jésus avec lui, et cela, au minimum, lui évitera bien de sotises.

amitiés

Christian

_________________
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