Allons nous tous mourir ?

Arnaud dit :

Citation :

Dieu aurait transfiguré les corps d'Adam et Eve qui seraient passés directement dans l'autre monde.

Donc, A & E, pour passer à l'immortalité, sont donc morts biologiquement ?

doris a écrit:

tu dis :
Il aurait transfiguré les corps d'Adam et Eve qui seraient passés directement dans l'autre monde.

Donc, A & E, pour passer à l'immortalité, sont donc morts biologiquement ?

Il n'auraient pas du mourir.

Mais ils ont péché. Donc Dieu les a laissé mourir (sans venir les chercher). C'est ce qui nous arrive aussi. A la fin du monde, ils seront ressuscités.

Arnaud. Donc, le Christ, durant les trois jours de tombeau
sont cette belle annonce qu'Il viendra tous nous chercher !

doris a écrit:

Arnaud. Donc, le Christ, durant les trois jours de tombeau
sont cette belle annonce qu'Il viendra tous nous chercher !

En fait, Jésus n'a pas voulu revenir sur la nécessité pour nous de mourir. C'est que cette sdopuffrance est utile à notre salut. Cela nous apprend une vraie attitude d'humilité.

Par contre, le Christ a promi par la biouche de Paul que la dernière génération sera dispensée de mourir. De toute façon, les évènements de la fin du lmonde leur auront fait si peur que leur coeur aura été préparé.

Voici le texte:

Citation :

1 Corinthiens 15, 51 Oui, je vais vous dire un mystère
: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons transformés.


1 Corinthiens 15, 52 En un instant, en un clin d'oeil,
au son de la trompette finale, car elle sonnera, la trompette, et les morts
ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons transformés.

doris a écrit:

Arnaud dit :

Citation :

Dieu aurait transfiguré les corps d'Adam et Eve qui seraient passés directement dans l'autre monde.

Donc, A & E, pour passer à l'immortalité, sont donc morts biologiquement ?

Permettez-moi d'intervenir dans votre débat, la question posée sur ce fil et considérée hors de son contexte, s'avérant intéressante, voire attendrissante : c'est le questionnement fondamental de l'homme - bien entendu!

Homme qui s'interroge sur sa finitude : allons-nous tous vraiment mourir? question et angoisse métaphysique sur les limites de notre existence terrestre : naissance et mort, définies par l'espace et le temps...
Et sur ce qu'est réellement l'homme.

Jésus a vécu la tentation du désespoir, au jardin des Oliviers, et Il l'a combattue pour nous. "Mon âme est triste à en mourir", dit-Il : Triste de Se sentir abandonné de tous, triste de sentir Son impuissance humaine à se libérer de la souffrance et de la mort par elle-même, par ses propres moyens.
Il y faut la Volonté d'Amour de son Père, de notre Père : Jésus comprend que mourir, c'est consentir à se laisser Aimer!! Paradoxe sans fond, qui éclaire Ses paroles :

"Mon Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux." Mt 26, 39

Se laisser Aimer en S'abandonnant à la Puissance de Résurrection de l'Amour.

La vraie question de l'homme n'est-elle pas plutôt sur le "et après" que sur la finitude apparente du corps?

Les deux questions ne se fondent-elles pas en une seule? D'autant que la mort n'est pas une apparence, mais une réalité éloquente...

Fanny a écrit:

Les deux questions ne se fondent-elles pas en une seule? D'autant que la mort n'est pas une apparence, mais une réalité éloquente...

C'est de la mort que nait la vie!!! Prenez exemple dans les forêts.

La mort d'un être humain, cher Adamev, n'en convainc pas beaucoup de la Vie éternelle...

Arnaud Dumouch a écrit:

Par contre, le Christ a promi par la biouche de Paul que la dernière génération sera dispensée de mourir. De toute façon, les évènements de la fin du lmonde leur auront fait si peur que leur coeur aura été préparé.

Avant cela, Jésus a dit : "Je suis la résurrection. Qui croit en moi, même s'il meurt, vivra; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais." (Jean 11, 25)

Donc, pour Jésus, il y a ceux qui croit en lui qui meurt et après qui vive et il y a ceux qui vivent en Lui tout en croyant en Lui qui eux ne mourront jamais.

Il est donc possible, d'après Jésus, de "ne pas mourir". Pour ne pas mourir, il faut, avant de mourir, vivre en Lui.

C'est le témoignage de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus qui dans un de ses poèmes dit : "Non je ne meurs pas, j'entre dans la vie". Thérèse dit bien "non, je ne meurs pas". Elle sait qu'elle ne va pas mourir, comme le lui a promis Jésus, puisqu'elle vie en Jésus.

A vrai dire, c'est le regard qu'on porte sur la mort qui change ; c'est la manière dont on vie sa mort qui change et pas la mort elle-même. Avec Jésus, la mort n'est plus une fin, elle devient "un passage" ou "une nouvelle naissance". Certaines personnes, juste avant de mourir, sentant qu'elles vont mourir nous disent : "c'est fini". Nous, vivant en Jésus, nous ne devrions pas dire "c'est fini". Quand on meurt en Jésus, en s'abandonnant entre les mains de Dieu (celle de Jésus et de son Esprit), on sait que ce n'est pas vraiment la fin ; que tout ne va pas s'arrêter, même si on va fermer les yeux ; ce qui ne veut pas dire qu'on ne va plus rien voir. La preuve, c'est que ceux qui ont fait une NDE, continu à voir, même s'ils sont mort cliniquement et ont les yeux fermés, leur chambre, eux-mêmes et les médecins qui les entourent.

Quant on vie avec Jésus, qu'on est en coeur à coeur avec Lui au moment de notre mort, on ne meurt plus vraiment. Les autres nous voient mourir, certes et pour eux nous sommes bien mort ; mais nous on sait qu'on ne meurt pas vraiment. On sait qu'avec Jésus, on est déjà dans la Vie éternelle.

Voilà pourquoi St Paul dit à ceux qui restent : "ne soyez pas comme ceux qui n'ont pas d'espérance". Nous, chrétiens, on sait que nos proches ne meurt plus vraiment, même si leur corps devienne "inanimés". On sait que nos proches sont vivants et qu'au moment où leur corps cesse de vivre, eux continuent à vivre ; ils sont même là avec nous pendant quelques instants, avant de s'en aller vers l'au-delà où ils vont retrouver tous ceux qui les attendent de l'autre côté avec joie, pendant que nous nous les pleurons. Ne dit-on pas que le malheur des uns fait le bonheur des autres ?

Ce qui va se passer pour la dernière génération, c'est intéressant de se poser la question, mais le plus important c'est notre mort à nous. Comment nous y préparons-nous ? La meilleurs façon de s'y préparer, c'est de mourir déjà maintenant pour vivre en Jésus ; c'est de mourir à soi pour ne penser qu'à Jésus ; comme cela le jour où l'on meurt, on ne fait même pas attention que l'on meurt tellement on pense à Jésus

Fraternellement

Petero

A vrai dire, c'est le regard qu'on porte sur la mort qui change ;

Oui, Petero. Non seulement le regard, mais aussi, Jésus, nous apprend à mourir. Un tout petit peu chaque jour !!!!!

Fanny a écrit:

La mort d'un être humain, cher Adamev, n'en convainc pas beaucoup de la Vie éternelle...

"Ils ont des yeux et ne voient pas", "Ils entendent et ne comprennent pas" (Evangiles) ."C'est qu'il ne suffit pas d'être mis face à la Lumière pour que celle-ci nous éclaire" (sagesse maçonnique).

bonjour adamev, si encore cela s'arrêtait aux yeux, ça irait, mais :

'ils ont des yeux et ne voient pas, des oreilles et n'entendent pas'.
Dans l'évangile, ces deux sens sont inséparables.

Et aussi, l'évangile parle de deux lumières : celle naturelle de la création et l'autre : la lumière intérieure.

'Vous êtes la lumière du monde' nous dit Jésus : vous, moi, et tous !

Oui c'est pourquoi je viens de compléter mon message.

Lumière, Vérité, Verbe.... même idée sous des mots différents.

La raison pour laquelle la table (généralement sculptée) au dessus des porches des grandes églises et cathédrales s'appelle un "tympan"? Parce que c'est fait pour des "yeux qui entendent".

Ah ! beau et très subtil, adamev !

Adamev,
Magnifique ce sous bois et cette lumière.
C'est exactement ce devant quoi je peux m'arreter un bon moment pour le plaisir et la méditation.

Et c'est déjà beaucoup. Mais ça va beaucoup plus loin qu'une méditation.

Il y a dans ce sous bois des arbres morts qui transmettent la vie. Il y a de jeunes pousses fragiles et vigoureuses qui ne demandent qu'à croître si on leur prête attention. Il y en a d'autres plus fortes orgeuilleusement dressées vers le ciel qui disent "je sais" et qui ont oublié qu'à leur pied il y a déjà des branches mortes. Il y a aussi ces grands sapins. Certains dispensent une ombre protectrice et d'autres qui stérilisent tout ce qui pousse à leur base.

Qui sommes-nous?

Il y a plus encore. Si je regarde vers l'océan du ruisseau ou si j'en regarde la source? Etc....

Ca serait-y pas les cascades du Tendon ds les Vosges?

Non! Là, ailleurs... quelle importance?

[quote="adamev"]

Citation :

Il y a dans ce sous bois des arbres morts qui transmettent la vie.

Hum, La vie ne vient pas de la pourriture organique; vs n'êtes qd même pas adepte de la génération spontanée?

Citation :

Il y a de jeunes pousses fragiles et vigoureuses qui ne demandent qu'à croître si on leur prête attention. Il y en a d'autres plus fortes orgeuilleusement dressées vers le ciel qui disent "je sais" et qui ont oublié qu'à leur pied il y a déjà des branches mortes.

Joli; très poétique

Citation :

Il y a aussi ces grands sapins. Certains dispensent une ombre protectrice et d'autres qui stérilisent tout ce qui pousse à leur base.

Ce st les mêmes qui ont l'un et l'autre effet...

Citation :

Qui sommes-nous?

Des roseaux pensants (pour rester ds votre métaphore)?

Citation :

Il y a plus encore. Si je regarde vers l'océan depuis le ruisseau ou si j'en regarde la source? Etc....

C'est égal, vs aurez tjrs une poutre ds l'oeil, comme tout le monde!

adamev a écrit:

Et c'est déjà beaucoup. Mais ça va beaucoup plus loin qu'une méditation.

Il y a dans ce sous bois des arbres morts qui transmettent la vie. Il y a de jeunes pousses fragiles et vigoureuses qui ne demandent qu'à croître si on leur prête attention. Il y en a d'autres plus fortes orgeuilleusement dressées vers le ciel qui disent "je sais" et qui ont oublié qu'à leur pied il y a déjà des branches mortes. Il y a aussi ces grands sapins. Certains dispensent une ombre protectrice et d'autres qui stérilisent tout ce qui pousse à leur base.

Qui sommes-nous?

Il y a plus encore. Si je regarde vers l'océan du ruisseau ou si j'en regarde la source? Etc....

Tout à fait. C'est un cycle: la mort des uns donne aux autres la vie.
Mais pour chacun il y a toujours la mort.
Je pense qu'il n'y a que notre ame, la " profondeur " en nous, qui puisse véritablement comprendre le sens de la vie et de la mort.
Notre raison ne peut que calculer et constater. Ce qui est déja pas mal et nous est bien utile pour cette vie.

Karl a écrit:

Citation :

Il y a aussi ces grands sapins. Certains dispensent une ombre protectrice et d'autres qui stérilisent tout ce qui pousse à leur base.

Ce st les mêmes qui ont l'un et l'autre effet...

Non! Regardez bien. Mais même ceux qui stérilisent leur pied... Ont une "étoile" sommitale. Dans la Lumière.