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 L'origine de la Révolution Française

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Three piglets
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chiboleth

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyLun 27 Aoû 2007, 17:53

Three piglets a écrit:
Oui, je suis contre-révolutionnaire.
La république est illégitime.
Nait dans le sang, elle disparaitra dans le sang.
J'appelle à une nouvelle aristocratie.

Si les nouveaux aristos ont la même tronche que les piglets ça va pa être cochon. Même à trois ils ne ressemblent à rien.

_________________
Il n'est pas nécessaire que la vie ait un sens pour donner sens à sa vie.
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Three piglets

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyLun 27 Aoû 2007, 17:54

Aristo ; Grec, ca veut dire "meilleur".
La vieille image de l'aristo de fin de race, qui est d'ailleurs vrai en partie, est un truc de républicain rance.
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Three piglets

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyLun 27 Aoû 2007, 17:55

Et puis, ils sont trés mignons mes cochons.
Tout est bon dedans.!
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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMar 28 Aoû 2007, 12:24

Three piglets a écrit:
Je préfére Demaistre, contemporain de la Révolution contrairement à Decaux.

On ne peux pas être contemporain et objectif
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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMar 28 Aoû 2007, 12:58

L'objectivité en histoire n'existe pas.

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMar 28 Aoû 2007, 13:06

D'ailleurs, ça s'est passé comme cela :

<embed src="https://www.dailymotion.com/swf/3zIszg8N9PZyw56dk" type="application/x-shockwave-flash" width="425" height="328" allowfullscreen="true"></embed>

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMar 28 Aoû 2007, 15:20

Three piglets a écrit:
Et puis, ils sont trés mignons mes cochons.
Tout est bon dedans.!


Nous adorons les 3 petits cochons ; et puis, c'est vrai, tout est bon dans le cochon !

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMar 28 Aoû 2007, 15:25

florence_yvonne a écrit:
Three piglets a écrit:
Je préfére Demaistre, contemporain de la Révolution contrairement à Decaux.

On ne peux pas être contemporain et objectif

Ce qui signifierait que l'on ne peut être honnête et sincère tout en étant contemporain ?

Exit les témoignages ???

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMar 28 Aoû 2007, 16:06

Three piglets a écrit:
Je préfére Demaistre, contemporain de la Révolution contrairement à Decaux.

Joseph de Maistre possède , en effet, l'immense mérite d'avoir su mettre en lumière, avec une précision rare, tous les mécanismes cachés de l'esprit révolutionnaire, replaçant au centre de l'histoire l'action de la Providence, la force rédemptrice du négatif et l'origine divine de toute souveraineté ; concepts qui vont d'ailleurs devenir les arguments communs de plusieurs générations de monarchistes légitimistes pendant tout le XIXème siècle, et aller jusqu'à impressionner Dom Guéranger (1806-1875), le célèbre abbé de Solesmes, qui publiera un livre d'essence purement maistrienne : "La Monarchie pontificale" (1870).

L'influence de Maistre, dans les milieux d'Eglise, sera sensible par la suite dans l'oeuvre du Cardinal Pitra (1812-1889), ardent défenseur d'une "Tradition" unique, se transmettant depuis la Révolution, fondée sur la connaissance sacrée du symbolisme, et trouva, par ailleurs, chez Gustave de Bernnardi (1824-1885) , écrivain comtadin, un très fervent avocat se signalant par la publication d'un livre ramarquable : "La Vérité divine et l'idée humaine ou Christianisme et révolution" (1870), dans lequel est clairement montrée la contradiction irréductible qui sépara "l'homocentrisme" révolutionnaire et le théocentrisme contre-révolutionnaire.

Il convient, bien évidemment, pour être complet, de signaler, parmi les continuateurs directs de Maistre, la haute figure de Donosos Cortés (1809-1853), marquis de Valdegamas, illustre et brillant représentant de l'école traditionaliste espagnole.

Mais, en réalité, Joseph de Maistre possède une postérité bien plus vaste, bien plus ample et surprenante, puisque, tout en étant regardé, à juste titre, comme le théoricien de la réaction, l'intercesseur du trône et de l'autel, il va séduire des poètes comme Gérard de Nerval (1808-1855) ou Charles Baudelaire (1821-1867), des littérateurs comme Balzac (1799-1850), ainsi que des occultistes venant du socialisme utopique tel le célèbre abbé Constant, plus connu sous le nom d'Eliphas Lévi (1810-1875), qui, dans son ouvrage Dogme et Rituel de la Haute Magie (1854), disait de Joseph de Maistre qu'il était "le plus grand génie catholique des temps modernes" ...

Le rayonnement de Maistre dépasse donc très largement le cercle des catholiques ultramondains et des monarchistes légitimistes, et ceci ne doit pas être de nature à nous étonner de par le caractère propre de cette oeuvre extraordinairement riche, réunissant les éléments du droit d'Ancien Régime avec la doctrine de l'illuminisme mystique.

Joseph de Maistre, dont Baudelaire avouera, dans "Fusées"(1859), qu'il était le maître, avec Edgar Poe - "qui lui avait appris à raisonner", et auquel Nerval se référa dans son "Carnet de Dolbreuse (1832) - exerce un étonnant pouvoir d'attraction auprès de tous ceux qui, interrogeant la réalité et contestant ses ténébreux mécanismes de domination, représentent une commune parenté avec cette pensée absolue, cette pensée de la critique radicale, expression achevée de ce qu'il en du Principe même et de ses lois éternelles et intangibles.

* ***
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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMar 28 Aoû 2007, 22:44

Lephenix a écrit:
florence_yvonne a écrit:
Three piglets a écrit:
Je préfére Demaistre, contemporain de la Révolution contrairement à Decaux.

On ne peux pas être contemporain et objectif

Ce qui signifierait que l'on ne peut être honnête et sincère tout en étant contemporain ?

Exit les témoignages ???


Exact, d'ailleurs, tu auras toujours pour un même évènement, autant de témoignages différents que tu auras de témoins
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Three piglets

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 03:54

Même pour la Shoah?
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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 08:11

C'est arrangeant de rendre l'histoire invérifiable.

Aux Lucs-sur-Boulogne (85), le 28 février 1794, la population ets massacrée par les bleus.
Le prêtre du lieu note scrupuleusement les noms des victimes dans un registre.

Alors ? Objectif ou Subjectif ?
Le méchant vendéen a pris le nom de toutes les victimes, mais en a surement rajouté pour discréditer ces bourreaux.


Il y a des faits vérifiables. On se doit d'entendre tout ce qui se dit et de chercher à reconstituer ce que fut la vérité.

Celui qui aujourd'hui dit que la Revolution Française s'est imposée par la douceur et le respect de la liberté est un guignol. Il y a des faits vérifiables.
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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 08:29

Marie-Modeste AIRIAU, de la Ricoulière, 5 ans et 7mois,
Thomas AIRIAU, de Villeneuve, 10 mois,
Joseph ARCHAMBAUD, de Puyberne, 20 mois,
Agathe ARNAUD de Belleville (tuée au Lucs ) 4 ans et demi,
Etienne BERIAU, de l’Erzandière.15 jours,
Marie-Madeleine BERIAU, de Roblin, 2 ans et 11 mois,
Jeanne BERIAU, du Petit-Luc, 4 ans,
Marie BERNARD, de la Jarrie, 3 ans,
Céleste BOISSELEAU, de la Grézaudière, 6 ans,
Pierre BOISSELEAU, de la Gaconnière, 6ans et demi,
François BOSSIS, du bourg du Grand-Luc, 7 mois,
Joseph BOSSIS, son frère, 23 mois,
Louis BOSSIS, autre frère, 5 ans,
Pierre BOUET, de la Surie, 27 mois,
Louis BOURON, de Bourgneuf, 3 mois,
Madeleine BOURON, sa cousine, de Bourgneuf, 3 ans,
Marie CHARUAU, de la Guyonnière, 2 ans,
Marie-Madeleine CHARUAU, sa sœur, 4ans et 3 mois,
Jean CHARRIER, de la Devinière, 3 ans,
Marie DAVIAUD, de l’Erzandière, 1 mois,
Pierre DAVIAUD, son frère, 5 ans et 8 mois,
Jeanne DAVIAUD, au Petit-Luc, 2 ans et 11 mois,
Pierre DAVIAUD, son frère, 4 ans et 10 mois,
Louis EPIARD, du Chef-du-Pont, 5 ans et 10 mois,
Jean-François ERCEAU, de la Sorinière, 27 mois,
Pierre FETIVEAU, de la Gaconnière, 27 mois,
N…FETIVEAU, son frère, 3 mois,
Jeanne FEVRE, du Chef-du-Pont, 5 ans et demi,
Suzanne FORGEAU, de la Sorinière, 20 mois,
Rose-Aimée FORT, du Champ-Dolent, 31 mois,
Pierre-René FORT, son frère, 5 ans et 9 mois,
Marie-Anne FOURNIER, bourg du Grand-Luc, 30 mois,
Jacques FOURNIER, son frère, 5 ans et 5 mois,
Marie GARREAU, de la Cornetière, 7 ans,
Marie-Anne GAUTRET, de la Guénière,7 ans,
Pierre GEAI, des Temples ; 25 mois,
Jean GIRARD, du Chef-du-Pont, 1 an,
Marie-Jeanne GIRARD, sa sœur, 4 ans et 2 mois,
Pierre GIRARD, leur frère, 6 ans et 4 mois,
Pierre GOUIN, des Temples, 1 an,
Louis GRALEPOIS, de la Grézaudière, 13 mois,
Jeanne GRALEPOIS, de la Bretonnière, 5 ans,
Pierre GRATON, du Puy, 3 ans et 4 mois,
Jeanne GRIS, de la Cernetière, 5 mois,
Pierre GRIS, son frère, 5 ans,
Lubin GUILLET, du Bourg du Grand-Luc, 6 ans,
Marie GUITET, de l’Erzandière, 4 ans et demi,
Marie HERMOUET, du bourg du Grand-Luc, 5 mois,
Louis HIOU, de Bourgneuf, 2 ans et 11 mois,
Marie-Anne JOLI, de la Bromière, 27 mois,
Marie MALARD, du Marchais, 4 ans,
Jean MALIDIN, de la Primaudière, 18 mois,
Marie MALIDIN, sa sœur, 3 ans et 11 mois,
Jeanne MALIDIN, de la Bruère, 3 ans,
Rose MALIDIN, sa sœur, 6 ans et 2 mois,
Joseph MANDIN, du bourg du Grand-Luc, 23 mois,
Louis MANDIN, son frère, 5 ans et 9 mois,
Véronique MARTIN, de la Moricière, 1 an,
Marie-Françoise MARTIN, du Petit-Luc, 2 ans,
Louise MARTIN, sa sœur, 5 ans et 4 mois,
Rosalie MARTIN, de la Guénière, 2 ans et 10 mois,
Louise MARTIN, sa sœur, 5 ans et 3 mois,
Rosalie MARTINEAU, de Bourgneuf, 2 ans et 11 mois,
Jean MIGNEN, de la Sorinière, 1 an,
Louise MINAUD, du Brégeon, 15 jours,
Louise-Marie MINAUD, sa sœur, 15 mois,
Jean MINAUD, leur frère, 5 ans et 3 mois,
Pierre MINAUD, autre frère, 6 ans et 11 mois,
Jeanne MINAUD, de la Davière, 15 mois,
André MINAUD, son frère, 4 ans et 2 mois,
Véronique MINAUD, leur sœur, 6 ans et 8 mois,
Pierre MINAUD, leur cousin de la Davière, 4 ans,
Louise MINAUD, de l’Ethelière, 33 mois,
Marie-Anne MINAUD, sa sœur, 6 ans et 11 mois,
Anne MORILLEAU, de la Primaudière, 2 ans
Céleste MORILLEAU, sa sœur, 6 ans et 5 mois,
Jean PERROCHEAU, du Retail, 5 ans et 3 mois,
Pierre POGU, de la Pellerinière, 22 mois,
Jean POGU, son frère, 5 ans,
Rose PREVIT, de Villeneuve, 10 mois,
Marie PREVIT, sa sœur, 6 ans,
Rose REMAUD, de Bourgneuf, 4 ans et 11 mois,
Marie REMAUD, de la Grande-Métairie, 4 ans et demi,
Pierre RENAUD, de la Nouette, 18 mois,
Catherine RENAUD, sa sœur, 3 ans et demi,
Jeanne RENAUD, leur cousine, de la Nouette, 4 ans,
Marie-Anne RENAUD, de la Petite-Brosse, 4 ans,
Pierre RENAUD, son frère, 6 ans et demi,
Marie RICOULEAU, de la Bromière, 22 mois,
Jeanne ROBIN, de la Retardière, 5 ans,
Marie-Anne RORTAIS, de la Guyonnière, 4 ans,
Jeanne ROUSSEAU, de la Gaconnière, 23 mois,
Jean ROUSSEAU, son frère, 3 ans et 11 mois,
Louis ROUSSEAU, autre frère, 7 ans,
Victoire ROUSSEAU, cousine, de la Gaconnière, 11 mois,
Jeanne ROUSSEAU, sœur de Victoire, 4 ans,
Jeanne SAVARIAU, de la Sorinière, 5 ans et 10 mois,
Pierre SIMONEAU, de la Moricière, 6 mois,
Jean SIMONEAU, son frère, 4 ans et 10 mois,
Jacques SIMONEAU, de la Bugelière, 18 mois,
Joseph, SIMONEAU, cousine, de la Bugelière, 8 mois,
Henri SORET, du Petit-Luc, 2 ans,
Jacques SORIN, de la Bromière, 5 mois,
Jean SORIN, son frère, 3 ans et 3 mois,
Madeleine TENET, du Chef-du-Pont, 7 ans,
Louis VRIGNAUD, de la Ricoulière, 23 mois,
Marie-Jeanne VRIGNAUD, de la Cornetière, 3 ans,
Jean-Baptiste VRIGNAUD, son frère, 4 ans et 5 mois.

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 08:29

Lesquels ont été rajoutés ?

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 08:34

Il est vrai que lorsqu'on est représenté sur l'Arc de Triomphe, c'est parce qu'il y a eu trucage.

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 09:18

spidle33 a écrit:

Celui qui aujourd'hui dit que la Revolution Française s'est imposée par la douceur et le respect de la liberté est un guignol. Il y a des faits vérifiables.

Vous avez raison!!!
Trois grandes catastrophes se sont abattues sur l'humanité :
- Les religions (toutes confondues)
- La révolution de 89
- Les congés payés, la sécu, l'instruction obligatoire.....

Il nous faut revenir d'urgence :

- Au culte des idoles, à l'animisme.
- A l'ancien régime, avant le siècle des lumières
- A une société sans droits (de l'homme, de sécurité, d'instruction...), sans droit de vote, sans congés payés, sans droit du travail, sans sécurité sociale, sans police, sans armée, sans administration.....

Et comme dirait un de mes amis... Vive le bordel gaulois...

Et comme nous savons qu'il n'y a pas de révolution sans violence faisons tout ça par arrangements entre copains pour éviter de faire couler le sang. Ce que bien sûr la noblesse d'épée, de robe, la bourgeoisie, les conservateurs de tous poils, à l'intérieur et à l'extérieur, étaient tout disposés à faire en 89.

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Arnaud Dumouch

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 11:20

chiboleth a écrit:
spidle33 a écrit:

Celui qui aujourd'hui dit que la Revolution Française s'est imposée par la douceur et le respect de la liberté est un guignol. Il y a des faits vérifiables.

Vous avez raison!!!
Trois grandes catastrophes se sont abattues sur l'humanité :
- Les religions (toutes confondues)
- La révolution de 89
- Les congés payés, la sécu, l'instruction obligatoire.....

Il nous faut revenir d'urgence :

- Au culte des idoles, à l'animisme.
- A l'ancien régime, avant le siècle des lumières
- A une société sans droits (de l'homme, de sécurité, d'instruction...), sans droit de vote, sans congés payés, sans droit du travail, sans sécurité sociale, sans police, sans armée, sans administration.....

Et comme dirait un de mes amis... Vive le bordel gaulois...

Et comme nous savons qu'il n'y a pas de révolution sans violence faisons tout ça par arrangements entre copains pour éviter de faire couler le sang. Ce que bien sûr la noblesse d'épée, de robe, la bourgeoisie, les conservateurs de tous poils, à l'intérieur et à l'extérieur, étaient tout disposés à faire en 89.

Cher Chilobeth,

Je comprends qu'il vous soit dur, vous qui êtes FM, d'admettre que MÊME LES VALEURS FM (tolérance, culte de l'Etre premier, liberté, égalité), ont dès le début provoqué la mort de centaines de milliers d'hommes de femmes et d'enfants.

Mais rassurez vous: ce ne sont pas ces valeurs elles-mêmes qui sont en cause. C'est juste le fanatisme de ceux qui en firent des idoles, quitte à détruire tout homme qui semblait les remettre à leur juste place.

Bref, l'homme seul est malade.

Inutile donc de mettre, comme à chaque fois, un message sanguinolent sur l'inquisition, les guerres de religion et tout... I don't want that

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 11:27

[quote="Arnaud Dumouch"]
chiboleth a écrit:


Inutile donc de mettre, comme à chaque fois, un message sanguinolent sur l'inquisition, les guerres de religion et tout... I don't want that

Il ne suffit pas de changer de nom pour radoter moins...

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[ Louis de Bonald ]

"j'ai osé tout dire à qui osait tout entreprendre".
[ Chateaubriand ]
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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 13:12

spidle33 a écrit:

Alors ? Objectif ou Subjectif ?
Le méchant vendéen a pris le nom de toutes les victimes, mais en a surement rajouté pour discréditer ces bourreaux.


Il y a des faits vérifiables. On se doit d'entendre tout ce qui se dit et de chercher à reconstituer ce que fut la vérité.

.

C'est un détail de l'histoire. Mr. Green
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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 13:27

chiboleth a écrit:
spidle33 a écrit:

Celui qui aujourd'hui dit que la Revolution Française s'est imposée par la douceur et le respect de la liberté est un guignol. Il y a des faits vérifiables.

Vous avez raison!!!
Trois grandes catastrophes se sont abattues sur l'humanité :
- Les religions (toutes confondues)
- La révolution de 89
- Les congés payés, la sécu, l'instruction obligatoire.....

Il nous faut revenir d'urgence :

- Au culte des idoles, à l'animisme.
- A l'ancien régime, avant le siècle des lumières
- A une société sans droits (de l'homme, de sécurité, d'instruction...), sans droit de vote, sans congés payés, sans droit du travail, sans sécurité sociale, sans police, sans armée, sans administration.....

Et comme dirait un de mes amis... Vive le bordel gaulois...

Et comme nous savons qu'il n'y a pas de révolution sans violence faisons tout ça par arrangements entre copains pour éviter de faire couler le sang. Ce que bien sûr la noblesse d'épée, de robe, la bourgeoisie, les conservateurs de tous poils, à l'intérieur et à l'extérieur, étaient tout disposés à faire en 89.
Cher chiboleth,

je ne vous prends pas pour un guignol.
Admettez simplement qu'il y avait mille lieues entre les valeurs pronées et la manière avec laquelle elle se sont imposée.

Ai-je agressé dans mes propos la République Française. Mon seul reproche est qu'elle n'ai jamais admis SES erreurs... et se contente de rapeler celle de l'Eglise.

Entre la République et l'Eglise, ne croyez pas que la république vaut mieux. Des erreurs lui appartiennent tout autant. Il est intelligent et honnete de l'admettre.
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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 13:30

chiboleth a écrit:
spidle33 a écrit:

Celui qui aujourd'hui dit que la Revolution Française s'est imposée par la douceur et le respect de la liberté est un guignol. Il y a des faits vérifiables.

Vous avez raison!!!
Trois grandes catastrophes se sont abattues sur l'humanité :
- Les religions (toutes confondues)
- La révolution de 89


Vous parlez des 3 "R" :

- La Renaissance,
- La Réforme,
- La Révolution française.

Il s’agit de trois périodes, ou trois étapes cruciales, qui attestent de la dégénérescence de la véritable intellectualité et annoncent la dissolution de la spiritualité dans l’aspiration moderniste de Occident contemporain.

==========================================

- Les congés payés, la sécu, l'instruction obligatoire.....

Les "congés payés", avec tout ce que cela implique, ont été le point culminant de l’abêtissement de l’homme dans l’individualisme moderne .

Cet individualisme qui se traduit par l’industrialisation à outrance, a pour point de départ connu le mécanisme cartésien, et a pour résultat, la disparition du métier traditionnel comme moyen de réalisation pour l'être, et, cette conception moderniste envahissante du monde occidental, transforme l’homme à n’être plus qu’un simple numéro gravé dans sa chair (ou sous la peau...).

L’instruction obligatoire, et, nous devons ajouter pour plus d’honnêteté : … et identique pour tous, a pour résultat invariable, une véritable inégalité dans les faits.

Cette manie (maladie ?) modernistes de l’ "égalitarisme", a, et aura toujours pour effet logique et inéluctable, un nivellement par le bas (d’ailleurs un nivellement par le haut est une absurdité en soi.).

Ce nivellement a pour résultat la mise en place d’une véritable inégalité, car celles et ceux qui sont vraiment qualifiés n’auront plus accès à un enseignement digne, ce qui aura pour effet la disparition de l’élite en Occident.
===========================================


Il nous faut revenir d'urgence :

- Au culte des idoles, à l'animisme.
- A l'ancien régime, avant le siècle des lumières
- A une société sans droits (de l'homme, de sécurité, d'instruction...), sans droit de vote, sans congés payés, sans droit du travail, sans sécurité sociale, sans police, sans armée, sans administration.....

Et comme dirait un de mes amis... Vive le bordel gaulois
...

Contrairement aux idées modernistes véhiculées par l’instruction ( l’éducation ? ) obligatoire-et-identique-pour-tous, la civilisation gauloise n’avait rien de "bordélique", tout au contraire, et nos dirigeants ( ???) politiquement corrects (vis à vis de quoi ?) et nos "éducateurs scientistes" devraient savoir qu’il y avait une vie avant 1789, mais en ont-ils la "curiosité" ?, ou même et plutôt, en ont-ils les moyens intellectuels ?
==========================================


Et comme nous savons qu'il n'y a pas de révolution sans violence faisons tout ça par arrangements entre copains pour éviter de faire couler le sang. Ce que bien sûr la noblesse d'épée, de robe, la bourgeoisie, les conservateurs de tous poils, à l'intérieur et à l'extérieur, étaient tout disposés à faire en 89.

???


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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 15:23

Chiboleth devrait jeter un oeil sur l'ouvrage de Jean Sevillia "historiquement correct" chez Perrin: cela le défriserait quelque peu (s'il lui reste de quoi); il apprendrait là qu'il existe une vision historique (puisée aux sources les plus sérieuses) autre que celle des poncifs invérifiables et des dogmes abusifs véhiculés par la pensée unique républicaine, laique, francmaque et gauchiste, dont il se fait l'apôtre sectaire et ratiocinant.

Quel gâchis que cette orgueilleuse étroitesse d'esprit qui ne fait prétendument voir la lumière que dans des temples obscurs et n'accorder crédit qu'à elle-même!

Comme il y a hélas peu de chances que Chiboleth fournisse cet effort d'honnêté au-dessus de sa capacité de fossile intellectuel, je recommande ce livre aux âmes libres -j'entends non-asservies à la soit-disante Libre-pensée.

_________________
«Rapprocher les hommes n’est pas le plus sûr moyen de les réunir.»
[ Louis de Bonald ]

"j'ai osé tout dire à qui osait tout entreprendre".
[ Chateaubriand ]
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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 15:28

Three piglets a écrit:
Oui, je suis contre-révolutionnaire.
La république est illégitime.
Nait dans le sang, elle disparaitra dans le sang.
J'appelle à une nouvelle aristocratie.

Parce que le Royaume de France s'est construit dans la paix la plus totale?
Je vous trouve très réducteur cher Three Piglets sur ce coup...

Amicalement

Vincent
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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 15:55

spidle33 a écrit:
Cher chiboleth,
je ne vous prends pas pour un guignol.
Mais je ne l'ai pas pensé!!!

Admettez simplement qu'il y avait mille lieues entre les valeurs pronées et la manière avec laquelle elle se sont imposée.
Croyez vous que ce soit une affaire d'ancien ou de nouveau régime? N'est-ce pas simplement une affaire de pouvoir (s) avec +- de S?
Ai-je agressé dans mes propos la République Française. Mon seul reproche est qu'elle n'ai jamais admis SES erreurs... et se contente de rapeler celle de l'Eglise.
Vous devriez lire la lettre de JPII aux Evêques de France et voir les couronnes qu'il y tresse à la république française démocratique et laïque.
Entre la République et l'Eglise, ne croyez pas que la république vaut mieux. Des erreurs lui appartiennent tout autant. Il est intelligent et honnete de l'admettre.
Mais qui le conteste? Il n'y a que les théories dumouchienne pour penser que les républicains sont bornés et incapables de discerner ce qui fut de l'ordre du bien et du moins bon (et même mauvais).
L'avantage de la République c'est que quand le peuple pense que ça suffit on change (ce qui ne signifie pas toujours en mieux). Vous voyez ça dans l'autre organisation dont vous parlez?

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Il n'est pas nécessaire que la vie ait un sens pour donner sens à sa vie.
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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 15:57

Vince a écrit:
Three piglets a écrit:
Oui, je suis contre-révolutionnaire.
La république est illégitime.
Nait dans le sang, elle disparaitra dans le sang.
J'appelle à une nouvelle aristocratie.

Parce que le Royaume de France s'est construit dans la paix la plus totale?
Je vous trouve très réducteur cher Three Piglets sur le coup...

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Disons que la monarchie a construit, au lieu que la révolution a détruit...
Notez bien que je n'ai pas dit: la "république" a détruit, car la révolution a commençé a détruire avant qu'elle ne devienne république!

Cela dit je n'ai aucune tendresse pour la république, parce qu'issue de la révolution; sans plus de discernement, elle s'est substituée à la monarchie, croyant abattre la féodalité;

Ayant abattu la monarchie qui était garante des droits de l'Eglise, la république s'est bâtie au mépris des valeurs et de la foi chrétiennes sur quoi reposait notre nation.

Quant aux libertés de ses peuples, la déesse Raison en carton-pâte des régicides a estimé qu'il n'était pas raisonnable de leur en laisser l'usufruit, dès lors que plus rien de sacré ne transcendait leur unité...

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 16:01

PACALOU a écrit:
Chiboleth devrait jeter un oeil sur l'ouvrage de Jean Sevillia "historiquement correct" chez Perrin: cela le défriserait quelque peu (s'il lui reste de quoi); il apprendrait là qu'il existe une vision historique (puisée aux sources les plus sérieuses) autre que celle des poncifs invérifiables et des dogmes abusifs véhiculés par la pensée unique républicaine, laique, francmaque et gauchiste, dont il se fait l'apôtre sectaire et ratiocinant.

Quel gâchis que cette orgueilleuse étroitesse d'esprit qui ne fait prétendument voir la lumière que dans des temples obscurs et n'accorder crédit qu'à elle-même!

Comme il y a hélas peu de chances que Chiboleth fournisse cet effort d'honnêté au-dessus de sa capacité de fossile intellectuel, je recommande ce livre aux âmes libres -j'entends non-asservies à la soit-disante Libre-pensée.

Vous avez le droit de croire dans les dogmes non démontrables de l'ECAR et de nier son histoire (mouvementée) pour n'en retenir que ce qui vous convient. Vous êtes aussi libre de faire la balance des soldes mortuaires.

Voudriez-vous m'interdire de faire de même avec les dogmes républicains fondés sur l'histoire, attestés par des sources nombreuses? Voudriez-vous m'interdire de ne considérer qu'avec respect tous les morts de notre histoire commune? Justement parce qu'ils ont fait notre histoire.

Ps quand vous aurez lu "Histoire de Catholiscisme" - JP Moisset - Flammarion... Faites-moi signe je me forcerai à lire vos seguedilles.

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 16:12

PACALOU a écrit:

Disons que la monarchie a construit, au lieu que la révolution a détruit...
Notez bien que je n'ai pas dit: la "république" a détruit, car la révolution a commençé a détruire avant qu'elle ne devienne république!
Cela dit je n'ai aucune tendresse pour la république, parce qu'issue de la révolution; sans plus de discernement, elle s'est substituée à la monarchie, croyant abattre la féodalité;
Ayant abattu la monarchie qui était garante des droits de l'Eglise, la république s'est bâtie au mépris des valeurs et de la foi chrétiennes sur quoi reposait notre nation.
Quant aux libertés de ses peuples, la déesse Raison en carton-pâte des régicides a estimé qu'il n'était pas raisonnable de leur en laisser l'usufruit, dès lors que plus rien de sacré ne transcendait leur unité...

J'espère qu'en bon chrétien vous payez vos impôts à César (rendre à...).
J'espère aussi qu'en anti-républicain vous avez renoncé à la sécurité sociale, à la retraite, aux congés payés, au droit du travail, à tous les droits qui découlent de la DUDDH, que vous ne vous déplacez qu'à pied sur les chemins de terre afin de ne pas utiliser les routes républicaines.... que bien sûr vos enfants ne fréquentent que les écoles chrétiennes... que vous donnez très généreusement au denier de l'église... que jamais bous ne demandez votre route à un policier, que vous n'attendez rien de l'armée de la république...

J'en viens à me demander ce que vous faites dans ce pays alors que les Etats du Vatican ou la très catholique Pologne vous attendent bras grands ouverts?

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 16:27

Je crois qu'ici Chiboleth n'a pas tort, il faut arrêter de diaboliser la République, de nombreux progrès ont été faits et j'avoue préférer vivre dans notre système politique actuel que celui de nos ancêtres...

Amicalement

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 17:23

chiboleth a écrit:
PACALOU a écrit:

Disons que la monarchie a construit, au lieu que la révolution a détruit...
Notez bien que je n'ai pas dit: la "république" a détruit, car la révolution a commençé a détruire avant qu'elle ne devienne république!
Cela dit je n'ai aucune tendresse pour la république, parce qu'issue de la révolution; sans plus de discernement, elle s'est substituée à la monarchie, croyant abattre la féodalité;
Ayant abattu la monarchie qui était garante des droits de l'Eglise, la république s'est bâtie au mépris des valeurs et de la foi chrétiennes sur quoi reposait notre nation.
Quant aux libertés de ses peuples, la déesse Raison en carton-pâte des régicides a estimé qu'il n'était pas raisonnable de leur en laisser l'usufruit, dès lors que plus rien de sacré ne transcendait leur unité...

J'espère qu'en bon chrétien vous payez vos impôts à César (rendre à...).
J'espère aussi qu'en anti-républicain vous avez renoncé à la sécurité sociale, à la retraite, aux congés payés, au droit du travail, à tous les droits qui découlent de la DUDDH,


que vous ne vous déplacez qu'à pied sur les chemins de terre afin de ne pas utiliser les routes républicaines.... que bien sûr vos enfants ne fréquentent que les écoles chrétiennes... que vous donnez très généreusement au denier de l'église... que jamais bous ne demandez votre route à un policier, que vous n'attendez rien de l'armée de la république...

J'en viens à me demander ce que vous faites dans ce pays alors que les Etats du Vatican ou la très catholique Pologne vous attendent bras grands ouverts?

Tout ceci fait du monde moderne, un monde d'assistés, un monde à la merci du moindre arbitraire, voyez ce monde paysan, entrainé dans la modernité, qui ne survit plus que par les "subventions", à la merci de décisions qu'ils ne maîtrisent plus, ils sont devenus des "fonctionnaires du système".

C'est ce que l'on pourrait appeler 'l'aumône altérée" du monde moderne !

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 17:30

Vince a écrit:


Parce que le Royaume de France s'est construit dans la paix la plus totale?
Je vous trouve très réducteur cher Three Piglets sur ce coup...

Amicalement

Vincent

Le royaume de France ne s'est jamais bati sur un génocide comme la Révolution.
C'est 300 000 morts la révolution en moins de dix ans.
Chapeau la Liberté et la Tolérance.
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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 17:35

Oui, Chiboleth, les fameux "droits" sous lesquels nous sommes écrasés : le droit à l'homosexualité, au logement opposable, à l'avortement, à l'immigration, aux mosquées payées avec nos impots, à la Cmu etc etc...
Ces droits ne sont rien comparé à la liberté qui régnait sous l'ancien régime.
Le mensonge républicain, cette infâme supercherie totalitaire, a trop duré.
Ce régime est illégitime, il doit disparaitre.
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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 17:37

L'avantage de la République c'est que quand le peuple pense que ça suffit on change (ce qui ne signifie pas toujours en mieux). Vous voyez ça dans l'autre organisation dont vous parlez?

Hahaha!!!!
Mais bien sur, nous sommes en totale démocratie.
Aucun lien entre pouvoir financier, médiathique et politique n'est ce pas ( et franc-maconnerie ???)
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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 17:37

L'île des naufragés

Fable qui fait comprendre le mystère de l'argent
Par Louis Even
_________

1- Sauvés du naufrage

Une explosion a détruit leur bateau. Chacun s'agrippait aux premières pièces flottantes qui lui tombaient sous la main. Cinq ont fini par se trouver réunis sur cette épave, que les flots emportent à leur gré. Des autres compagnons de naufrage, aucune nouvelle.
Depuis des heures, de longues heures, il scrutent l'horizon: quelque navire en voyage les apercevrait-il? Leur radeau de fortune échouerait-il sur quelque rivage hospitalier?
Tout à coup, un cri a retenti: Terre! Terre là-bas, voyez! Justement dans la direction où nous poussent les vagues!
Et à mesure que se dessine, en effet, la ligne d'un rivage, les figures s'épanouissent.
Ils sont cinq:
François, le grand et vigoureux charpentier qui a le premier lancé le cri: Terre!
Paul, cultivateur; c'est lui que vous voyez en avant, à gauche, à genoux, une main à terre, l'autre accrochée au piquet de l'épave;
Jacques, spécialisé dans l'élevage des animaux: c'est l'homme au pantalon rayé qui, les genoux à terre, regarde dans la direction indiquée;
Henri, l'agronome horticulteur, un peu corpulent, assis sur une valise échappée au naufrage;
Thomas, le prospecteur minéralogiste, c'est le gaillard qui se tient debout en arrière, avec une main sur l'épaule du charpentier.

2. Une île providentielle

Remettre les pieds sur une terre ferme, c'est pour nos hommes un retour à la vie.
Une fois séchés, réchauffés, leur premier empressement est de faire connaissance avec cette île où ils sont jetés loin de la civilisation. Cette île qu'ils baptisent L'Ile des Naufragés.
Une rapide tournée comble leurs espoirs. L'île n'est pas un désert aride. Ils sont bien les seuls hommes à l'habiter actuellement. Mais d'autres ont dû y vivre avant eux, s'il faut en juger par les restes de troupeaux demi-sauvages qu'ils ont rencontrés ici et là. Jacques, l'éleveur, affirme qu'il pourra les améliorer et en tirer un bon rendement.
Quant au sol de l'île, Paul le trouve en grande partie fort propice à la culture.
Henri y a découvert des arbres fruitiers, dont il espère pouvoir tirer grand profit.
François y a remarqué surtout les belles étendues forestières, riches en bois de toutes sortes: ce sera un jeu d'abattre des arbres et de construire des abris pour la petite colonie.
Quant à Thomas, le prospecteur, ce qui l'a intéressé, c'est la partie la plus rocheuse de l'île. I1 y a noté plusieurs signes indiquant un sous-sol richement minéralisé. Malgré l'absence d'outils perfectionnés, Thomas se croit assez d'initiative et de débrouillardise pour transformer le minerai en métaux utiles.
Chacun va donc pouvoir se livrer à ses occupations favorites pour le bien de tous. Tous sont unanimes à louer la Providence du dénouement relativement heureux d'une grande tragédie.

3. Les véritables richesses

Et voilà nos hommes à l'ouvrage.
Les maisons et des meubles sortent du travail du charpentier. Les premiers temps, on s'est contenté de nourriture primitive. Mais bientôt les champs produisent et le laboureur a des récoltes.
A mesure que les saisons succèdent aux saisons, le patrimoine de l'Ile s'enrichit. I1 s'enrichit, non pas d'or ou de papier gravé, mais des véritables richesses: des choses qui nourrissent, qui habillent, qui logent, qui répondent à des besoins.
La vie n'est pas toujours aussi douce qu'ils souhaiteraient. Il leur manque bien des choses auxquelles ils étaient habitués dans la civilisation. Mais leur sort pourrait être beaucoup plus triste.
D'ailleurs, ils ont déjà connu des temps de crise au Canada. Ils se rappellent les privations subies, alors que des magasins étaient trop pleins à dix pas de leur porte. Au moins, dans l'Ile des Naufragés, personne ne les condamne à voir pourrir sous leurs yeux des choses dont ils ont besoin. Puis les taxes sont inconnues. Les ventes par le shérif ne sont pas à craindre.
Si le travail est dur parfois, au moins on a le droit de jouir des fruits du travail.
Somme toute, on exploite l'île en bénissant Dieu, espérant qu'un jour on pourra retrouver les parents et les amis, avec deux grands biens conservés: la vie et la santé.

4. Un inconvénient majeur

Nos hommes se réunissent souvent pour causer de leurs affaires.
Dans le système économique très simplifié qu'ils pratiquent, une chose les taquine de plus en plus: ils n'ont aucune espèce de monnaie. Le troc, l'échange direct de produits contre produits, a ses inconvénients. Les produits à échanger ne sont pas toujours en face l'un de l'autre en même temps. Ainsi, du bois livré au cultivateur en hiver ne pourra être remboursé en légumes que dans six mois.
Parfois aussi, c'est un gros article livré d'un coup par un des hommes, et il voudrait en retour différentes petites choses produites par plusieurs des autres hommes, à des époques différentes.
Tout cela complique les affaires. S'il y avait de l'argent dans la circulation, chacun vendrait ses produits aux autres pour de l'argent. Avec l'argent reçu, il achèterait des autres les choses qu'il veut, quand il les veut et qu'elles sont là.
Tous s'entendent pour reconnaître la commodité que serait un système d'argent. Mais aucun d'eux ne sait comment en établir un. Ils ont appris à produire la vraie richesse, les choses. Mais ils ne savent pas faire les signes, l'argent.
Ils ignorent comment l'argent commence, et comment le faire commencer quand il n'y en a pas et qu'on décide ensemble d'en avoir... Bien des hommes instruits seraient sans doute aussi embarrassés; tous nos gouvernements l'ont bien été pendant dix années avant la guerre. Seul, l'argent manquait au pays, et le gouvernement restait paralysé devant ce problème.

5. Arrivée d'un réfugié

Un soir que nos hommes, assis sur le rivage, ressassent ce problème pour la centième fois, ils voient soudain approcher une chaloupe avironnée par un seul homme.
On s'empresse d'aider le nouveau naufragé. On lui offre les premiers soins et on cause. Il parle français, bien que les traits de son visage indiquent une autre origine.
On apprend que c'est un Européen échappé lui aussi à un naufrage et seul survivant. Son nom: Martin Golden.
Heureux d'avoir un compagnon de plus, nos cinq hommes l'accueillent avec chaleur et lui font visiter la colonie.
-"Quoique perdus loin du reste du monde, lui disent-ils, nous ne sommes pas trop à plaindre. La terre rend bien; la forêt aussi. Une seule chose nous manque: nous n'avons pas de monnaie pour faciliter les échanges de nos produits."
-"Bénissez le hasard qui m'amène ici! répond Martin. L'argent n'a pas de mystère pour moi. Je suis un banquier, et je puis vous installer en peu de temps un système monétaire qui vous donnera satisfaction."
Un banquier !... Un banquier !... Un ange venu tout droit du ciel n'aurait pas inspiré plus de révérence. N'est-on pas habitué, en pays civilisé, à s'incliner devant les banquiers, qui contrôlent les pulsations de la finance ?

6. Le dieu de la civilisation

-"Monsieur Martin, puisque vous êtes banquier, vous ne travaillerez pas dans l'île. Vous allez seulement vous occuper de notre argent.
-"Je m'en acquitterai avec la satisfaction, comme tout banquier, de forger la prospérité commune.
-"Monsieur Martin, on vous bâtira une demeure digne de vous. En attendant, peut-on vous installer dans l'édifice qui sert à nos réunions publiques ?
-"Très bien, mes amis. Mais commençons par décharger les effets de la chaloupe que j'ai pu sauver dans le naufrage: une petite presse, du papier et accessoires, et surtout un petit baril que vous traiterez avec grand soin."
On décharge le tout. Le petit baril intrigue la curiosité de nos braves gens.
-"Ce baril, déclare Martin, c'est un trésor sans pareil. I1 est plein d'or !"
Plein d'or ! Cinq âmes faillirent s'échapper de cinq corps. Le dieu de la civilisation entré dans l'Ile des Naufragés. Le dieu jaune, toujours caché, mais puissant, terrible, dont la présence, l'absence ou les moindres caprices peuvent décider de la vie de 100 nations !
-"De l'or ! Monsieur Martin, vrai grand banquier! Recevez nos hommages et nos serments de fidélité.
-"De l'or pour tout un continent, mes amis. Mais ce n'est pas de l'or qui va circuler. I1 faut cacher l'or: l'or est l'âme de tout argent sain. L'âme doit rester invisible. Je vous expliquerai tout cela en vous passant de l'argent."

7. Un enterrement sans témoin

Avant de se séparer pour la nuit, Martin leur pose une dernière question:
-"Combien vous faudrait-il d'argent dans l'île pour commencer, pour que les échanges marchent bien ?"
On se regarde. On consulte humblement Martin lui-même. Avec les suggestions du bienveillant banquier, on convient que $200 pour chacun paraissent suffisants pour commencer. Rendez-vous fixé pour le lendemain soir.
Les hommes se retirent, échangent entre eux des réflexions émues, se couchent tard, ne s'endorment bien que vers le matin, après avoir longtemps rêvé d'or les yeux ouverts.
Martin, lui, ne perd pas de temps. I1 oublie sa fatigue pour ne penser qu'à son avenir de banquier. A la faveur du petit jour, il creuse un trou, y roule son baril, le couvre de terre, le dissimule sous des touffes d'herbe soigneusement placées, y transplante même un petit arbuste pour cacher toute trace.
Puis, il met en œuvre sa petite presse, pour imprimer mille billets d'un dollar. En voyant les billets sortir, tout neufs, de sa presse, il songe en lui même:
-"Comme ils sont faciles à faire, ces billets ! Ils tirent leur valeur des produits qu'ils vont servir à acheter. Sans produits, les billets ne vaudraient rien. Mes cinq naïfs de clients ne pensent pas à cela. Ils croient que c'est l'or qui garantit les piastres. Je les tiens par leur ignorance !"
Le soir venu, les cinq arrivent en courant près de Martin.

8. A qui l'argent frais fait ?

Cinq piles de billets étaient là, sur la table.
-"Avant de vous distribuer cet argent, dit le banquier, il faut s'entendre.
"L'argent est basé sur l'or. L'or, placé dans la voûte de ma banque, est à moi. Donc, l'argent est à moi... Oh! ne soyez pas tristes. Je vais vous prêter cet argent, et vous l'emploierez à votre gré. En attendant, je ne vous charge que l'intérêt. Vu que l'argent est rare dans l'Ile, puisqu'il n'y en a pas du tout, je crois être raisonnable en demandant un petit intérêt de 8 pour cent seulement.
-"En effet, monsieur Martin, vous êtes très généreux.
-"Un dernier point, mes amis. Les affaires sont les affaires, même entre grands amis. Avant de toucher son argent, chacun de vous va signer ce document: c'est l'engagement par chacun de rembourser capital et intérêts, sous peine de confiscation par moi de ses propriétés. Oh ! une simple garantie. Je ne tiens pas du tout à jamais avoir vos propriétés, je me contente d'argent. Je suis sûr que vous garderez vos biens et que vous me rendrez l'argent.
-"C'est plein de bons sens, monsieur Martin. Nous allons redoubler d'ardeur au travail et tout rembourser.
-"C'est cela. Et revenez me voir chaque fois que vous avez des problèmes. Le banquier est le meilleur ami de tout le monde... Maintenant, voici à chacun ses deux cents dollars."
Et nos cinq hommes s'en vont ravis, les piastres plein les mains et plein la tête.

9. Un problème d'arithmétique

L'argent de Martin a circulé dans l'Ile. Les échanges se sont multipliés en se simplifiant. Tout le monde se réjouit et salue Martin avec respect et gratitude.
Cependant, le prospecteur, est inquiet. Ses produits sont encore sous terre. I1 n'a plus que quelques piastres en poche. Comment rembourser le banquier à l'échéance qui vient?
Après s'être longtemps creusé la tête devant son problème individuel, Thomas l'aborde socialement:
"Considérant la population entière de l'île, songe-t-il, sommes nous capables de tenir nos engagements? Martin a fait une somme totale de $1000. Il nous demande au total $1080. Quand même nous prendrions ensemble tout l'argent de l'île pour le lui porter, cela ferait 1000 pas 1080. Personne n'a fait les $80 de plus. Nous faisons des choses, pas des piastres. Martin pourra donc saisir toute l'île, parce que tous ensemble, nous ne pouvons rembourser capital et intérêts.
"Si ceux qui sont capables remboursent pour eux-mêmes sans se soucier des autres, quelques-uns vont tomber tout de suite, quelques autres vont survivre. Mais le tour des autres viendra et le banquier saisira tout. Il vaut mieux s'unir tout de suite et régler cette affaire socialement."
Thomas n'a pas de peine à convaincre les autres que Martin les a dupés. On s'entend pour un rendez-vous général chez le banquier.

10. Bienveillance du banquier

Martin devine leur état d'âme, mais fait bon visage. L'impulsif François présente le cas:
-"Comment pouvons-nous vous apporter $1080 quand il n'y a que $1000 dans toute l'ile ?
-"C'est l'intérêt, mes bons amis. Est-ce que votre production n'a pas augmenté ?
-"Oui, mais l'argent, lui, n'a pas augmenté. Or, c'est justement de l'argent que vous réclamez, et non pas des produits. Vous seul pouvez faire de l'argent. Or vous ne faites que $1000 et vous demandez $1080. C'est impossible!
-"Attendez, mes amis. Les banquiers s'adaptent toujours aux conditions, pour le plus grand bien du public... Je ne vais vous demander que l'intérêt. Rien que $80. Vous continuerez de garder le capital.
-"Vous nous remettez notre dette ?
-"Non pas. Je le regrette, mais un banquier ne remet jamais une dette. Vous me devrez encore tout l'argent prêté. Mais vous ne me remettrez chaque année que l'intérêt, je ne vous presserai pas pour le remboursement du capital. Quelques-uns parmi vous peuvent devenir incapables de payer même leur intérêt, parce que l'argent va de l'un à l'autre. Mais organisez-vous en nation, et convenez d'un système de collection. On appelle cela taxer. Vous taxerez davantage ceux qui auront plus d'argent, les autres moins. Pourvu que vous m'apportiez collectivement le total de l'intérêt, je serai satisfait et votre nation se portera bien."
Nos hommes se retirent, mi calmés, mi-pensifs.

* ***
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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 17:39

L'île des naufragés (SUITE)

Fable qui fait comprendre le mystère de l'argent
Par Louis Even
_________

11. L'extase de Martin Golden

Martin est seul. Il se recueille. Il conclut:
"Mon affaire est bonne. Bons travailleurs, ces hommes, mais ignorants. Leur ignorance et leur crédulité font ma force. Ils voulaient de l'argent, je leur ai passé des chaînes. Ils m'ont couvert de fleurs pendant que je les roulais.
"Oh! grand Rothschild, je sens ton génie de banquier s'emparer de mon être. Tu l'as bien dit, illustre maître: "Qu'on m'accorde le contrôle de la monnaie d'une nation et je me fiche de qui fait ses lois". Je suis le maître de l'Ile des Naufragés, parce que je contrôle son système d'argent.
Je pourrais contrôler un univers. Ce que je fais ici, moi, Martin Golden, je puis le faire dans le monde entier. Que je sorte un jour de cet îlot: je sais comment gouverner le monde sans tenir de sceptre.
"Ma délectation souveraine serait de verser ma philosophie dans des têtes de chrétiens: banquiers, chefs d'industrie, politiciens, sauveurs du peuple, professeurs, journalistes, ils seraient mes valets. La masse des chrétiens s'endort mieux dans son esclavage, quand les contremaîtres d'esclaves sont eux-mêmes des chrétiens."
Et toute la structure du système bancaire rothschildien se dresse dans l'esprit ravi de Martin.

12. Crise de vie chère

Cependant, la situation empire dans l'Ile des Naufragés. La productivité a beau augmenter, les échanges ralentissent. Martin pompe régulièrement ses intérêts. I1 faut songer à mettre de l'argent de côté pour lui. L'argent colle, il circule mal.
Ceux qui paient le plus de taxes crient contre les autres et haussent leurs prix pour trouver compensation. Les plus pauvres, qui ne paient pas de taxes, crient contre la cherté de la vie et achètent moins.
Le moral baisse, la joie de vivre s'en va. On n'a plus de cœur à l'ouvrage. A quoi bon? Les produits se vendent mal; et quand ils se vendent, il faut donner des taxes pour Martin. On se prive. C'est la crise. Et chacun accuse son voisin de manquer de vertu et d'être la cause de la vie chère.
Un jour, Henri, réfléchissant au milieu de ses vergers, conclut que le "progrès" apporté par le système monétaire du banquier a tout gâté dans l'Ile. Assurément, les cinq hommes ont leurs défauts; mais le système de Martin nourrit tout ce qu'il y a de plus mauvais dans la nature humaine.
Henri décide de convaincre et rallier ses compagnons. Ils commence par Jacques. C'est vite fait: "Eh ! dit Jacques, je ne suis pas savant, moi; mais il y a longtemps que je le sens: le système de ce banquier-là est plus pourri que le fumier de mon étable du printemps dernier !"
Tous sont gagnés l'un après l'autre, et une nouvelle entrevue avec Martin est décidée.

13. Chez le forgeur de chaînes

Ce fut une tempête chez le banquier:
-"L'argent est rare dans l'île, monsieur, parce que vous nous l'ôtez. On vous paie, on vous paie, et on vous doit encore autant qu'au commencement. On travaille, on fait de plus belles terres, et nous voilà plus mal pris qu'avant votre arrivée. Dette! Dette! Dette par-dessus la tête !
-"Allons, mes amis, raisonnons un peu. Si vos terres sont plus belles, c'est grâce à moi. Un bon système bancaire est le plus bel actif d'un pays. Mais pour en profiter, il faut garder avant tout la confiance dans le banquier. Venez à moi comme à un père... Vous voulez d'autre argent ? Très bien. Mon baril d'or vaut bien des fois mille dollars... Tenez, je vais hypothéquer vos nouvelles propriétés et vous prêter un autre mille dollars tout de suite.
-"Deux fois plus de dette ? Deux fois plus d'intérêt à payer tous les ans, sans jamais finir?
-"Oui, mais je vous en prêterai encore, tant que vous augmenterez votre richesse foncière; et vous ne me rendrez jamais que l'intérêt. Vous empilerez les emprunts; vous appellerez cela dette consolidée. Dette qui pourra grossir d'année en année. Mais votre revenu aussi. Grâce à mes prêts, vous développerez votre pays.
-"Alors, plus notre travail fera l'île produire, plus notre dette totale augmentera ?
-"Comme dans tous les pays civilisés. La dette publique est un baromètre de la prospérité."

14. Le loup mange les agneaux

-"C'est cela que vous appelez monnaie saine, monsieur Martin ? Une dette nationale devenue nécessaire et
impayable, ce n'est pas sain, c'est malsain.
-"Messieurs, toute monnaie saine doit être basée sur l'or et sortir de la banque à l'état de dette. La dette nationale est une bonne chose: elle place; les gouvernements sous la sagesse incarnée dans les banquiers. A titre de banquier, je suis un flambeau de civilisation dans votre île.
-"Monsieur Martin, nous ne sommes que des ignorants, mais nous ne voulons point de cette civilisation-là ici. Nous n'emprunterons plus un seul sou de vous. Monnaie saine ou pas saine, nous ne voulons plus faire
affaire avec vous.
-"Je regrette cette décision maladroite, messieurs. Mais si vous rompez avec moi, j'ai vos signatures. Remboursez-moi immédiatement tout, capital et intérêts.
-"Mais c'est impossible, monsieur. Quand même on vous donnerait tout l'argent de l'île, on ne serait pas quitte.
-"Je n'y puis rien. Avez-vous signé, oui ou non? Oui? Eh bien, en vertu de la sainteté des contrats, je saisis toutes vos propriété gagées, tel que convenu entre nous, au temps où vous étiez si contents de m'avoir. Vous ne voulez pas servir de bon gré la puissance suprême de l'argent, vous la servirez de force. Vous continuerez à exploiter l'Ile, mais pour moi et à mes conditions. Allez. Je vous passerai mes ordres demain.

15. Le contrôle des journaux

Comme Rothschild, Martin sait que celui qui contrôle le système d'argent d'une nation contrôle cette nation. Mais il sait aussi que, pour maintenir ce contrôle, il faut entretenir le peuple dans l'ignorance et l'amuser avec autre chose.
Martin a remarqué que, sur les cinq insulaires, deux sont conservateurs et trois sont libéraux. Cela paraît dans les conversations des cinq, le soir, surtout depuis qu'ils sont devenus ses esclaves. On se chicane entre bleus et rouges.
De temps en temps, Henri, moins partisan, suggère une force dans le peuple pour faire pression sur les gouvernants... Force dangereuse pour toute dictature.
Martin va donc s'appliquer à envenimer leurs discordes politiques le plus possible.
I1 se sert de sa petite presse et fait paraître deux feuilles hebdomadaires: "Le Soleil", pour les rouges; "L'Etoile", pour les bleus. "Le Soleil" dit en substance: Si vous n'êtes plus les maîtres chez vous, c'est à cause de ces arriérés de bleus, toujours collés aux gros intérêts.
"L'Etoile" dit en substance: Votre dette nationale est l'œuvre des maudits: rouges, toujours prêts aux aventures politiques.
Et nos deux groupements politiques se chamaillent de plus belle, oubliant le véritable forgeur de chaînes, le contrôleur de l'argent, Martin.

16. Une épave précieuse

Un jour, Thomas, le prospecteur, découvre, échouée au fond d'une anse, au bout de l'ile et voilée par de hautes herbes, une chaloupe de sauvetage, sans rame, sans autre trace de service qu'une caisse assez bien conservée.
I1 ouvre la caisse: outre du linge et quelques menus effets, son attention s'arrête sur un livre-album en assez
bon ordre, intitulé:
Première année de Vers Demain
Curieux, notre homme s'assied et ouvre ce volume. Il lit. Il dévore. I1 s'illumine:
"Mais, s'écrie-t-il, voilà ce qu'on aurait dû savoir depuis longtemps.
"L'argent ne tire nullement sa valeur de l'or, mais des produits que l'argent achète.
"L'argent peut être une simple comptabilité, les crédits passant d'un compte à l'autre selon les achats et les ventes. Le total de l'argent en rapport avec le total de la production.
"A toute augmentation de production, doit correspondre une augmentation équivalente d'argent... Jamais d'intérêt à payer sur l'argent naissant... Le progrès représenté, non pas par une dette publique, mais par un dividende égal à chacun... Les prix, ajustés au pouvoir d'achat par un coefficient des prix. Le Crédit Social..."
Thomas n'y tient plus. Il se lève et court, avec son livre, faire part de sa splendide découverte à ses quatre compagnons.

17. L'argent, simple comptabilité

Et Thomas s'installe professeur:
"Voici, dit-il, ce qu'on aurait pu faire, sans le banquier, sans or, sans signer aucune dette.
"J'ouvre un compte au nom de chacun de vous. A droite, les crédits, ce qui ajoute au compte; à gauche, les débits, ce qui le diminue.
"On voulait chacun $200 pour commencer. D'un commun accord, décidons d'écrire $200 au crédit de chacun. Chacun a tout de suite $200.
"François achète des produits de Paul, pour $10. Je retranche 10 à François, il lui reste 190. J'ajoute 10 à Paul, il a maintenant 210. "Jacques achète de Paul pour $8. Je retranche 8 à Jacques, il garde 192. Paul, lui, monte à 218.

"Paul achète du bois de François, pour $15. Je retranche 15 à Paul, il garde 203; j'ajoute 15 à François, il remonte à 205.
"Et ainsi de suite; d'un compte à l'autre, tout comme des piastres en papier vont d'une poche à l'autre.
"Si l'un de nous a besoin d'argent pour augmenter sa production, on lui ouvre le crédit nécessaire, sans intérêt. Il rembourse le crédit une fois la production vendue. Même chose pour les travaux publics.
"On augmente aussi, périodiquement, les comptes de chacun d'une somme additionnelle, sans rien ôter à personne, en correspondance au progrès social. C'est le dividende national L'argent est ainsi un instrument de service.

18. Désespoir du banquier

Tous ont compris. La petite nation est devenue créditiste. Le lendemain, le banquier Martin reçoit une lettre signée des cinq:
"Monsieur, vous nous avez endettés et exploités sans aucune nécessité. Nous n'avons plus besoin de vous pour régir notre système d'argent. Nous aurons désormais tout l'argent qu'il nous faut, sans or, sans dette, sans voleur. Nous établissons immédiatement dans l'Ile des Naufragés le système du Crédit Social. Le dividende national remplacera la dette nationale.
"Si vous tenez à votre remboursement, nous pouvons vous remettre tout l'argent que vous avez fait pour nous, pas plus. Vous ne pouvez réclamer ce que vous n'avez pas fait.
Martin est au désespoir. C'est son empire qui s'écroule. Les cinq devenus créditistes, plus de mystère d'argent ou de crédit pour eux.
"Que faire? Leur demander pardon, devenir comme l'un d'eux ? Moi, banquier, faire cela ?... Non. Je vais plutôt essayer de me passer d'eux et de vivre à l'écart.

19. Supercherie mise à jour

Pour se protéger contre toute réclamation future possible, nos hommes ont décidé de faire signer au banquier un document attestant qu'il possède encore tout ce qu'il avait en venant dans l'île.
D'où l'inventaire général: la chaloupe, la petite presse et... le fameux baril d'or.
Il a fallu que Martin indique l'endroit, et l'on déterre le baril. Nos hommes le sortent du trou avec beaucoup moins de respect cette fois. Le Crédit Social leur a appris à mépriser le fétiche or.
Le prospecteur, en soulevant le baril, trouve que pour de l'or, ça ne pèse pas beaucoup: "Je doute fort que ce baril soit plein d'or", dit-il.
L'impétueux François n'hésite pas plus longtemps. Un coup de hache et le baril étale son contenu: d'or, pas une once! Des roches - rien que de vulgaires roches sans valeur!...
Nos hommes n'en reviennent pas:
-"Dire qu'il nous a mystifiés à ce point-là, le misérable! A-t-il fallu être gogos, aussi, pour tomber en extase devant le seul mot OR!
-"Dire que nous lui avons gagé toutes nos propriétés pour des bouts de papier basés sur quatre pelletées de roches! Voleur doublé de menteur!
-"Dire que nous nous sommes boudés et haïs les uns les autres pendant des mois et des mois pour une supercherie pareille! Le démon!" A peine François avait-il levé sa hache que le banquier partait à toutes jambes vers la forêt.

* ***
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chiboleth

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 17:54

Three piglets a écrit:
Oui, Chiboleth, les fameux "droits" sous lesquels nous sommes écrasés : le droit à l'homosexualité, au logement opposable, à l'avortement, à l'immigration, aux mosquées payées avec nos impots, à la Cmu etc etc...
Ces droits ne sont rien comparé à la liberté qui régnait sous l'ancien régime.
Le mensonge républicain, cette infâme supercherie totalitaire, a trop duré.
Ce régime est illégitime, il doit disparaitre.

Parce que sous l'ancien régime pas de pédophilie, pas, d'avortement, pas de messes noires, pas d'homosecualité, pas d'immigrés... pas d'ordres, pas de lettres de cachet, pas de bastilles, pas de gabelle et de gabelous, pas de ferme et de fermiers généreaux, pas de cabinet noir, pas de misère, pas de pauvres.............. pas de cour vivant somptueusement ... pas de gras prêlats...

Vous êtes tombé sur la tête.

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 17:56

Lephenix a écrit:

Tout ceci fait du monde moderne, un monde d'assistés, un monde à la merci du moindre arbitraire, voyez ce monde paysan, entrainé dans la modernité, qui ne survit plus que par les "subventions", à la merci de décisions qu'ils ne maîtrisent plus, ils sont devenus des "fonctionnaires du système". C'est ce que l'on pourrait appeler 'l'aumône altérée" du monde moderne ! Lephenix

J'espère qu'en bon chrétien vous payez vos impôts à César (rendre à...).
J'espère aussi qu'en anti-républicain vous avez renoncé à la sécurité sociale, à la retraite, aux congés payés, au droit du travail, à tous les droits qui découlent de la DUDDH, que vous ne vous déplacez qu'à pied sur les chemins de terre afin de ne pas utiliser les routes républicaines.... que bien sûr vos enfants ne fréquentent que les écoles chrétiennes... que vous donnez très généreusement au denier de l'église... que jamais bous ne demandez votre route à un policier, que vous n'attendez rien de l'armée de la république...

J'en viens à me demander ce que vous faites dans ce pays alors que les Etats du Vatican ou la très catholique Pologne vous attendent bras grands ouverts?

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 18:01

chiboleth a écrit:


Parce que sous l'ancien régime pas de pédophilie, pas, d'avortement, pas de messes noires, pas d'homosecualité, pas d'immigrés... pas d'ordres, pas de lettres de cachet, pas de bastilles, pas de gabelle et de gabelous, pas de ferme et de fermiers généreaux, pas de cabinet noir, pas de misère, pas de pauvres.............. pas de cour vivant somptueusement ... pas de gras prêlats...

Vous êtes tombé sur la tête.

L'ancien régime n'a jamais prétendu apporté le bonheur sur terre avec des lumiéres auto-proclamées, contrairement à la république.
Non seulement la république n'a pas éradiquée la pauvreté, mais en plus elle est liberticide, aprés avoir été régicide.
La république n'a rien changé en bien, c'est l'ancien régime, la liberté en moins.
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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 18:03

chiboleth a écrit:
que vous n'attendez rien de l'armée de la république...

?

Si la république donnait le choix entre , se défendre soi même , ou enseigner ses enfants comme on le désire, nous choisirions de se séparer de ce régime.
Il est facile d'affirmer "regardez ce que la république fait pour vous", alors que la sécurité sociale est obligatoire, l'école république également, qu'il est interdit de s'armer soi même.
Ce régime est liberticide.
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Luc

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 18:08

L'ancien régime, ça devait être chouette quand on était dans un beau château, avec plein de manants pour travailler à sa place. Quand on était soi-même un manant c'était beaucoup moins drôle. Il y a quelques années j'avais visité un château de Touraine où il y a un musée de la chasse à courre, d'aussi bon goût que le serait un musée de la corrida. Le fils du châtelain, quelle horreur, était obligé de faire le guide touristique pour les ouvriers de chez Renault qui venaient visiter. Il nous a confié que l'ancien régime c'était le bon vieux temps, il n'y avait pas de fermiers qui empêchaient la chasse à courre de traverser leurs terres. En ce bon vieux temps, les fermiers comme les terres appartenaient au seigneur. Tiens j'y pense, ce jeune châtelain chasseur à courre, c'est peut-être les 3 petits cochons?

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"La vérité vous rendra libres." Jn 8, 31-42
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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 18:09

a t'on le droit ne pas être républicain?
A quoi sert la république?
La république sert la France ou la France doit elle servir la république?
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chiboleth

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 18:12

Three piglets a écrit:
chiboleth a écrit:
que vous n'attendez rien de l'armée de la république...

?

Si la république donnait le choix entre ,
se défendre soi même
Il a dit "Celui qui fait périr par l'épée..."

ou enseigner ses enfants comme on le désire
Dans la haine de l'autre : le républicain, le musulman, le juif, lelelele ...
Il a dit "Tu aimeras ton prochain ..."

nous choisirions de se séparer de ce régime.
Il a dit rendez à César...

Il est facile d'affirmer "regardez ce que la république fait pour vous", alors que la sécurité sociale est obligatoire, l'école république également, qu'il est interdit de s'armer soi même.
Ce régime est liberticide.
Il est facile de cracher dans la soupe en étant assez faux-cul pour en profiter.

Changez de pays. Au fait c'est qui "nous"?
En tsk pas moi. Je suis très bien en France... y compris avec ts ceux qui ne partage pas mon avis et même si tout n'est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes.

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 18:15

Je ne suis pas chrétien, inutile donc de me sortir des slogans.

D'ailleurs, qu'est ce qui vous permet d'affirmer que "je profite" de la république?
Et si je voullais regagner ma liberté?
Est ce possible?
ou bien la république est elle l'horizon indépassable des régimes politiques?

En tout cas, je ne défendrai jamais la république, la France, oui, la république jamais.
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chiboleth

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 18:28

Déclaration universelle des droits de l'homme
Adoptée par 58 pays en 1948
Vous reste plus qu'à choisir les autres.


Préambule
Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde,

Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme,

Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression,

Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations,

Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, et qu'ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande,

Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l'Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales,

Considérant qu'une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement,

L'Assemblée générale

Proclame la présente Déclaration universelle des droits de l'homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.

Article premier
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Article 2
Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.

Article 3
Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

Article 4
Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.

Article 5
Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Article 6
Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.

Article 7
Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.

Article 8
Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.

Article 9
Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ni exilé.

Article 10
Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.

Article 11
Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'acte délictueux a été commis.
Article 12
Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

Article 13
Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat.
Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.
Article 14
Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays.
Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.
Article 15
Tout individu a droit à une nationalité.
Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.
Article 16
A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.
Le mariage ne peut être conclu qu'avec le libre et plein consentement des futurs époux.
La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'Etat.
Article 17
Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété.
Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété
Article 18
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.

Article 19
Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.

Article 20
Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques.
Nul ne peut être obligé de faire partie d'une association.
Article 21
Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis.
Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d'égalité, aux fonctions publiques de son pays.
La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics; cette volonté doit s'exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.
Article 22
Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays.

Article 23
Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal
Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.
Article 24
Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.

Article 25
Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.
La maternité et l'enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu'ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.
Article 26
Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.
L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.
Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants.


Article 27
Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent
Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l'auteur.
Article 28
Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.

Article 29
L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seul le libre et plein développement de sa personnalité est possible.
Dans l'exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.
Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s'exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies.
Article 30
Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant, pour un Etat, un groupement ou un individu, un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.

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Arnaud Dumouch

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 18:40

chiboleth a écrit:
Three piglets a écrit:
Oui, Chiboleth, les fameux "droits" sous lesquels nous sommes écrasés : le droit à l'homosexualité, au logement opposable, à l'avortement, à l'immigration, aux mosquées payées avec nos impots, à la Cmu etc etc...
Ces droits ne sont rien comparé à la liberté qui régnait sous l'ancien régime.
Le mensonge républicain, cette infâme supercherie totalitaire, a trop duré.
Ce régime est illégitime, il doit disparaitre.

Parce que sous l'ancien régime pas de pédophilie, pas, d'avortement, pas de messes noires, pas d'homosecualité, pas d'immigrés... pas d'ordres, pas de lettres de cachet, pas de bastilles, pas de gabelle et de gabelous, pas de ferme et de fermiers généreaux, pas de cabinet noir, pas de misère, pas de pauvres.............. pas de cour vivant somptueusement ... pas de gras prêlats...

Vous êtes tombé sur la tête.

Il y avait tout cela, dans des individus.

Mais il n'y avait PAS DE GENOCIDES ORGANISES PAR L'ETAT (Vendée, puis Hitler), pas d'eugénisme structurés par des philosophes, pas de mariage homosexuels légaux, pas d'avortement de masses structurés par la loi.

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 20:03

chiboleth a écrit:
Lephenix a écrit:

Tout ceci fait du monde moderne, un monde d'assistés, un monde à la merci du moindre arbitraire, voyez ce monde paysan, entrainé dans la modernité, qui ne survit plus que par les "subventions", à la merci de décisions qu'ils ne maîtrisent plus, ils sont devenus des "fonctionnaires du système". C'est ce que l'on pourrait appeler 'l'aumône altérée" du monde moderne ! Lephenix

J'espère qu'en bon chrétien vous payez vos impôts à César (rendre à...).
J'espère aussi qu'en anti-républicain vous avez renoncé à la sécurité sociale, à la retraite, aux congés payés, au droit du travail, à tous les droits qui découlent de la DUDDH, que vous ne vous déplacez qu'à pied sur les chemins de terre afin de ne pas utiliser les routes républicaines.... que bien sûr vos enfants ne fréquentent que les écoles chrétiennes... que vous donnez très généreusement au denier de l'église... que jamais bous ne demandez votre route à un policier, que vous n'attendez rien de l'armée de la république...

J'en viens à me demander ce que vous faites dans ce pays alors que les Etats du Vatican ou la très catholique Pologne vous attendent bras grands ouverts?

Pourquoi tant de "haine" républicaine, cher chiboleth ?

Votre DUDDH, c'est de la fumisterie intellectuelle !
C'est du blabla dont le monde entier s'en fout, et qui plus est, par son imprécision et son manque de fondement spirituel, c'est-à-dire de légitimité tout simplement, permet tout et son contraire !
Regardez autour de vous, ouvrez les yeux ! Regardez l'actualité sans concession ! Et avec un peu d'honnêteté, vous verrez qu'en réalité cette DUDDH, qui n'a absolument rien d'universelle d'ailleurs, n'est que de la poudre au yeux ! Une énooooorme excroquerie !
Cela sert, en réalité à aliéner les peuples de la terre !

Exemple :
La Sécurité Sociale, dont-le-monde-entier-nous-envie, et qui impose son monopole en toute illégalité, comme d'ailleurs tout le "système", on vous prélève cent pour vous en rendre vingt.
Pour instruction, visitez ce site :
http://www.claudereichman.com/

Lephenix

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 21:08

Lephenix a écrit:
[Exemple :
La Sécurité Sociale, dont-le-monde-entier-nous-envie, et qui impose son monopole en toute illégalité, comme d'ailleurs tout le "système", on vous prélève cent pour vous en rendre vingt.
Pour instruction, visitez ce site :
http://www.claudereichman.com/

Lephenix[/color]
[/b]

http://www.claudereichman.com/
La presse économique bascule enfin dans le camp de la liberté
Les Echos :
"Rien n'interdit à un particulier de se faire radier de la Sécu pour souscrire une police privée."
"Un jour ou l'autre, on pourra voter avec ses pieds, mais aussi avec son chéquier, en quittant la Sécu. Son monopole a été cassé par deux directives européennes en 1992. Après une longue guérilla juridique finalement tranchée par la Cour de justice des Communautés européennes, il a été abrogé en France par une ordonnance de 2001. Juridiquement, rien n'interdit aujourd'hui à une compagnie privée de proposer une assurance-maladie concurrente de celle de la Sécu. Et rien n'interdit à un particulier de se faire radier de la Sécu pour souscrire une police privée."
Jean-Marc Vittori, Les Echos du 12 juillet 2007.


Après vous mon vieux!!!!

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 21:15

Lephenix a écrit:
[
Pourquoi tant de "haine" républicaine, cher chiboleth ?
Votre DUDDH, c'est de la fumisterie intellectuelle ! Cela sert, en réalité à aliéner les peuples de la terre

Je sais aussi faire du copier colle au km :
Extrait Wikipédia :

La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen est, avec les décrets des 4 et 11 août 1789 sur la suppression des droits féodaux, un des textes fondamentaux votés par l’Assemblée nationale constituante formée à la suite de la réunion des États généraux. Adoptée définitivement le 26 août 1789[1], c'est l'un des textes fondateurs de la démocratie et de la liberté en France. Citée dans le préambule de la Constitution du 4 octobre 1958, elle a valeur constitutionnelle dans la Ve République depuis les décisions des 16 juillet 1971 et 27 décembre 1973 du Conseil constitutionnel : elle fait partie du bloc de constitutionnalité.

Elle a été proposée à l'Assemblée nationale française par le Marquis de La Fayette.

Elle comporte un préambule et 17 articles qui mêlent des dispositions concernant l’individu et la Nation. Les droits dits de la première génération qu'elle définit sont essentiellement reliés à la liberté, sous toutes ses formes (premier des droits naturels et imprescriptibles). Elle s'oppose en cela aux autres générations de droits qui recherchent de plus en plus l'égalité matérielle.

Sommaire [masquer]
1 Histoire
2 Genèse et contenu
3 Postérité du texte
4 Mémoire du monde
5 Voir aussi
6 Liens externes
7 Notes et références



Histoire [modifier]
Le concept de droits de l'homme est ancien, mais il a évolué pendant l’Histoire. Des droits naturels ou intrinsèques à l'homme sont déjà explicitement mentionnés dans des textes religieux (comme les Dix Commandements qui reconnaissent le droit à la vie, à l'honneur, etc.), littéraires (comme la pièce de théâtre Antigone de Sophocle (naît en 495 ou 496 av. J.-C.), ou purement philosophiques (comme dans les textes de l’école de pensée des stoïciens).

En particulier, le Cylindre de Cyrus (VIe s. av. J-C) est largement mentionné comme la "première charte des droits de l'homme". En 1971, l'ONU l'a traduit en toutes ses langues officielles. Le cylindre décrète les thèmes normaux de la règle persane : tolérance religieuse, abolition de l'esclavage, liberté de choix de profession et expansion d'empire.

Un événement marquant dans cette évolution a été la Magna Carta (1215), considérée dans le monde anglo-saxon comme la base du concept actuel de droit de l'homme.

La première déclaration des droits de l’homme de l’époque moderne est celle de l’État de Virginie (États-Unis), écrit par George Mason et adopté par la Convention de Virginie le 12 juin 1776 (appelée en anglais le Bill of Rights).

Elle a été largement copiée par Thomas Jefferson pour la déclaration des droits de l’homme inclue dans la Déclaration d’Indépendance des États-unis (4 juillet 1776), par les autres colonies pour la rédaction de leurs déclarations des droits de l’homme, et par l’Assemblée française pour la Déclaration française des Droits de l’homme et du citoyen, ainsi qu'elle aura inspiré largement la Déclaration universelle des Droits de l'Homme votée par l'ONU en 1948.


Genèse et contenu [modifier]
L’Assemblée nationale, dès qu’elle s’est déclarée constituante, décide de rédiger une déclaration. La discussion débute le 9 juillet et débouche sur un vote le 26 août 1789, sous l’influence des leaders du tiers état et de la Noblesse libérale. Ratifiée seulement le 5 octobre par Louis XVI sous la pression de l’Assemblée et du peuple accouru à Versailles, la déclaration de 1789 servira de préambule à la première Constitution de la Révolution française, adoptée en 1791. Elle est promulguée par le roi le 3 novembre 1789.

Les constituants jugent nécessaire de voter un texte contenant les principes généraux de valeur souveraine légitimant leur action. Ce texte résume aussi leur programme et prépare le travail constitutionnel.

Au niveau du contenu, la DDHC s’inspire des déclarations des droits précédant les Constitutions des différents États américains, elles-mêmes inspirées de la tradition de Locke (Du Gouvernement civil, 1690) et Montesquieu (De l’Esprit des Lois, 1750). La Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen s’inspire aussi des thèmes des remontrances des Parlements. Elle résume l’individualisme libéral développé au cours des siècles. C’est une œuvre de circonstance, une proclamation universelle, un texte tourné vers le passé avec pour objectif précis d’abolir idéologiquement l’Ancien régime.

Elle pose les vrais principes de la société, base de la nouvelle légitimité. Chaque article condamne les principes, les institutions, les pratiques de l’Ancien régime (absolutisme, administration centralisée, système criminel d’Ancien régime) : « La souveraineté réside dans la Nation ». La Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen légitime la rébellion des députés contre la monarchie en déclarant droits imprescriptibles de l’homme la « résistance à l’oppression ».

Elle a une portée universelle et orientée vers l’avenir. Les constituants déclarent quels sont les droits qui appartiennent à tout individu de par la nature même (Préambule : « droits inhérents à la nature humaine » et ce ne sont pas des droits créés par les Révolutionnaires, mais constatés). C’est l’aboutissement de la philosophie des Lumières du XVIIIe siècle tournée vers l’universalisme et l’abstraction.

Le Préambule a été rédigé sous l’influence de Mirabeau, et de Mounier, député du Tiers qui a fait adopter le serment du Jeu de Paume, chef des « Monarchiens », partisan d’une Monarchie constitutionnelle à l’anglaise. Mirabeau joue un double jeu car il protège et affirme avec force les principes de la Révolution mais touche de l’argent de la Monarchie pour protéger les intérêts de celle-ci. L’invocation à l’ « Être suprême » a été rajoutée au cours des séances pour tenir compte des convictions chrétiennes de presque tous les citoyens. Le préambule se prolonge dans l’article 2 qui énumère les droits naturels et imprescriptibles de l’homme, présentés selon la conception du libéralisme du XVIIIe siècle :

la liberté,
la propriété,
la sûreté,
la résistance à l'oppression.
Ces droits naturels et imprescriptibles sont antérieurs aux pouvoirs établis, ils sont considérés comme applicables en tout temps et en tout lieu.

De nombreux articles sont consacrés à la liberté : l’article 1er (« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits », les articles 4 et 5 (qui cherchent à définir et à circonscrire la liberté, limitée seulement par la loi et définie par « tout ce qui ne nuit pas à autrui »), les articles 7, 8 et 9 (qui précisent les caractères de la liberté individuelle : présomption d’innocence, non rétroactivité de la loi), les articles 10 et 11 (liberté d'opinion, de presse, de conscience). L’égalité est affirmée à l’article 1er, l’égalité devant l’impôt à l’article 13 (satisfaction des revendications dans les cahiers de doléances), l’égalité face à la loi à l’article 6 (égalité dans l’accès aux charges publiques sans autres distinctions que les capacités individuelles).

La propriété, droit naturel et imprescriptible de l'homme (article 2) est inviolable et sacré (article 17). Selon cet article 17, « Nul ne peut être privé de la propriété sauf nécessité publique légalement constatée et sous condition d’une juste et préalable indemnité ». Les articles qui définissent le citoyen dans l’organisation du système politique sont beaucoup plus vagues, et orientés par la défiance vis-à-vis de l’Ancien régime. Selon l’article 6, la loi est l’expression de la volonté générale, l’expression de la souveraineté, source des pouvoirs publics, qui sont divisés selon l’article 16 (séparation des pouvoirs). Selon l’article 15, les agents publics sont responsables de leur administration puisque la société a le droit de leur en demander compte. Il n’est pas question par contre de droits sociaux, qui découlent d'une définition différente du mot "droit": la DDHC détermine la légitimité des actes, alors que les droits sociaux définissent des garanties matérielles.


Postérité du texte [modifier]
Cette Déclaration des droits de l'homme et du citoyen ouvre la voie vers les régimes futurs sans que les rédacteurs ne s’en aperçoivent. Elle rend un son très nettement laïc. Toute la conception du pouvoir et de l’homme est étrangère à la tradition chrétienne (paradoxe dans la France profondément chrétienne). Elle rend un son très républicain : les mots de « citoyen » et de « Nation » remplacent les mots de « Roi » ou « Monarchie ». Pourtant, les rédacteurs ne pensent pas encore à la République. Elle rend un son démocratique : l’égalité juridique est un principe alors que les députés vont s’orienter vers un régime oligarchique. Elle rend un son libertaire : la proclamation du droit à la résistance (droit à la révolte) est un principe commandé pour justifier la Révolution mais c’est un principe que tout régime doit écarter pour durer.

Les Constituants manient des idées générales, des concepts théoriques bien plus qu’à connaître les conditions concrètes de gouvernement d’un peuple. Ils ont posé des principes qui transcendent leurs vues et leurs intérêts. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen a une valeur d’espoir pour tous les hommes. Elle est le « credo du Nouvel Âge », mais rien n’est précisé quant à son application concrète. Ce texte sera révéré par tous les régimes qui se rattachent à la tradition républicaine.

La Déclaration de 1789 a inspiré, au XIXe siècle, un grand nombre de textes similaires dans de nombreux pays d’Europe et d’Amérique latine. La tradition révolutionnaire française est également présente dans la Convention européenne des droits de l'homme signée à Rome le 4 novembre 1950.


Mémoire du monde [modifier]
Depuis 2003, l'ensemble des documents divers ayant trait à la proclamation et à l’entrée en vigueur du texte de la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen est classée par l'Unesco sur la Liste Mémoire du monde recensant les collections du patrimoine documentaire d’intérêt universel, dans le but d'en assurer la préservation.

Cet ensemble de documents, qui prennent sens l’un par rapport à l’autre, est conservé par les Archives nationales et la Bibliothèque nationale de France, qui ont fait une proposition de classement conjointe. C’est par leur réunion que l’on comprend la portée tant symbolique que politique de la Déclaration, ainsi que le contexte historique dans lequel elle a été rédigée.

Les archives possèdent un ensemble de documents, dont la version originale manuscrite de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. De la confrontation de toutes les variantes existantes du texte de la Déclaration, il ressort que l’on se trouve en présence de six états différents, depuis le début des débats jusqu’à la promulgation de la Constitution de 1791 et non, comme semblent toujours l’indiquer les historiens et le laisser penser la mémoire collective, d’un texte unique. Figure également dans cet ensemble, un billet autographe de Louis XVI portant acceptation du texte précédent: « J’accepte purement et simplement les articles de la Constitution et la Déclaration des Droits de l’Homme que l’Assemblée nationale m’a présentés. Le 5 octobre 1789. Louis ».
La Bibliothèque nationale possède, quant à elle, la première édition de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen mise au point au cours de l’été 1789 par l’Assemblée nationale à Paris. Cette édition est le premier élément de diffusion auprès de la classe politique ainsi que la première trace imprimée des premiers articles constitutionnels existant en France. Au plan historique, l’importance de cet exemplaire est capitale. Extrait des procès-verbaux de l’Assemblée nationale, des 20, 21, 22, 23, 24, 26 août et 1er octobre 1789, Déclaration des droits de l’homme en société S.l.n.d. (publié par Baudoin, imprimé à Versailles en 1789). Cette pièce complète l’ensemble du Centre historique des Archives nationales. Elle est sans doute la toute première édition des procès-verbaux en question. En effet, Baudoin, membre de l’assemblée du Tiers état de Paris pour l’élection aux États généraux de 1789, avait été nommé imprimeur de l’Assemblée nationale en juin 1789 et avait été chargé de l’édition de l’impression des procès-verbaux des séances.

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 21:20

http://www.liberte.ch/histoire/ddhc/

- TEXTE -

I. INTRODUCTION

La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789 est le texte qui marque l'apogée de l'idéologie de la révolution française. Il concentre en quelques lignes toutes les principales revendications d'un peuple en lutte contre le régime auquel il est soumis. Ce texte représente aussi une des premières pierres du droit constitutionnel moderne, basé essentiellement sur la description des libertés que l'homme doit pouvoir faire valoir à l'encontre de l'Etat.

A. CONTEXTE

1. L'Ancien Régime

L'Ancien Régime est l'organisation politique et sociale des Etats de l'Europe occidentale et centrale aux XVIIème et XVIIIème siècles. Les souverains règnent en monarques absolus. La noblesse et le clergé jouissent d'une situation privilégiée. Le commerce à l'intérieur des pays et entre les pays est relativement peu développé. Artisans et négociants sont pour la plupart groupés en corporations qui réglementent la fabrication et la vente, entravant le développement industriel. Les paysans, qui forment la majeure partie de la population, paient presque tous les impôts. Les sujets ne bénéficient pleinement ni de la liberté d'opinion, ni de la liberté économique, ni de la liberté individuelle.

L'Ancien Régime est personnifié par le roi de France, chef du Royaume et monarque absolu de droit divin. Contrairement aux principes qui seront développés par la révolution, le pouvoir du roi est issu directement de Dieu. C'est notamment contre cette conception spirituelle du pouvoir que les révolutionnaires opposeront celui du peuple. Le pouvoir du roi est cependant considérablement limité par un enchevêtrement de lois, de coutumes et de privilèges qui diffèrent d'une province ou d'une ville à l'autre. On applique toujours plus ou moins le droit romain (écrit) dans le sud et le droit coutumier (non-écrit) dans le nord. En plus des nombreuses différences de réglementation, le Royaume de France est morcelé par des douanes intérieures, par des monnaies, poids et mesures différents. Ajoutées aux impôts, taxes et redevances excessives, ces différences régionales paralysent le développement du commerce et finalement l'économie toute entière.

a. Le roi

Louis XVI succède à son grand-père, Louis XV en 1774, à l'âge de 20 ans. Honnête, sincère et mu par une bonne volonté, il est bien accueilli sur le trône. Toutefois, ces qualités ne lui soustraient pas de l’influence de sa femme Marie-Antoinette, fille de Marie-Thérèse d'Autriche, et des nobles de sa Cour, dont un grand nombre sera hostile à toute réforme.


Marie-Antoinette
Si le respect du roi est encore vif dans les campagnes, son prestige décline peu à peu dans les villes. On critique son entourage, et surtout sa femme (surnommée "l’Autrichienne"), pour toutes leurs dépenses somptuaires et les scandales qui les éclaboussent (affaire du collier de la reine). Au vu de la dégradation de la situation du Royaume de France, les ministres Turgot, puis Necker tenteront d’agir par d’audacieuses réformes, mais Louis XVI, en proie à sa faiblesse d’esprit, les renverra tour à tour.b. La noblesse

La noblesse est composée d’environ 400’000 personnes, dont 80’000 possédant un quart du sol et continuant à percevoir les droits féodaux. Au moyen âge, les nobles assuraient la sécurité dans leurs territoires et protégeaient leurs vassaux et leurs paysans. En échange, ces derniers payaient diverses redevances: champart (partie de la récolte), banalités (taxes pour l’emploi d’infrastructures mises à disposition de tous: moulin, pressoir, etc.), cens (droits à payer pour l’utilisation du sol) et autres corvées (services rendus au suzerain). On distinguait plusieurs noblesses. La noblesse de cour était la plus privilégiée: 12% du budget de l’Etat était réparti entre 4’000 familles! Elle disposait des plus hautes fonctions de l’Etat, soit la gestion des charges royales, du gouvernement, de l’armée et de l’Eglise. Les nobles "présentés" vivaient pour la plupart à Versailles ou dans de grandes résidences parisiennes.

La noblesse de campagne était beaucoup plus nombreuse: il s’agissait plutôt des gentils hommes campagnards. Ceux-ci vivaient dans leurs territoires féodaux. Ils fournissaient notamment des hommes à l’armée et à la marine.

La noblesse de robe comprenait des hauts magistrats de l’ordre judiciaire qui avaient racheté leur charge et qui siégeaient dans les parlements de Paris et des provinces. Face à la bourgeoisie commerçante et montante, on assiste à une "réaction nobiliaire". Les nobles remettent des vieux privilèges en vigueur, alors qu’ils étaient tombés dans l’oubli. Cette réaction augmentera encore le mécontentement face à la noblesse.

c. Le clergé

Le clergé compte environ 130’000 membres, qui se répartissent plus d’un dixième du sol de la France. Il assure le culte catholique et l’enseignement (bien qu’une large majorité des paysans ne sachent pas lire). Le clergé est divisé en haut clergé, aristocratique, riche, vivant à la Cour, et le bas clergé, plus près du peuple et de ses considérations politiques. L’Eglise ne paie presque pas d’impôt, mais prélève en revanche la dîme des récoltes.

d. Le tiers état

Le tiers état regroupe 98% de la population. Il s’agit d’une classe de la société méprisée, qui n’a presque aucun droit et qui est plus ou moins seule à payer des impôts. Le tiers état est composé de trois différentes catégories de personnes. Les paysans sont environs 16 millions, dont un tiers sont propriétaires de leur sol. L’agriculture est archaïque, on pratique encore la jachère et certains serfs n’ont toujours pas le droit de quitter la terre sans l’autorisation du seigneur. Les artisans réclament l’abolition des corporations. Les petits ateliers font place de plus en plus à de petites usines, qui témoignent de l’aube de la révolution industrielle. Enfin, les bourgeois représentent la catégorie de gens qui seront les plus actifs dans la révolution qui suivra l’Ancien Régime. Ils occupent les professions libérales, commerçantes et industrielles. Ils sont particulièrement tributaires du développement économique du pays, mais constamment mis à l’écart des grandes décisions politiques. La réaction nobiliaire, les excès des aristocrates et le refus du roi devant toute réforme pousseront les bourgeois à faire la révolution.

2. Les causes de la révolution française
L’idée révolutionnaire est née d’une volonté de changements structurels profonds: il s’agissait de "rendre" le pouvoir à ceux qui étaient gouvernés. La révolution a éclaté à cause de l’incapacité du pouvoir à s’adapter à des conditions nouvelles. Alors que la plupart des bourgeois de l’époque désiraient une adaptation du pouvoir à une monarchie parlementaire (comme cela s’était fait en Angleterre), la révolution a été une sorte d’accident, dû aux crises économiques (mauvaises récoltes, disettes, etc.) et aux mauvais choix des dirigeants politiques. On peut distinguer plusieurs causes de la révolution: causes philosophiques, économiques et politiques.

a. Causes philosophiques

Avec l’avènement du Siècle des Lumières, la raison se substitue à l’autoritarisme et à la tradition. On retrouve la foi dans le progrès et on réclame la liberté dans tous les domaines. Descartes proclame la supériorité du rationalisme et de l’esprit critique. Montesquieu met au point une nouvelle gestion de l’autorité fondée sur trois pouvoirs indépendants les uns des autres: le législatif (assemblée élue, qui représenterait le peuple), l’exécutif (le roi et ses ministres) et le judiciaire (magistrats). Voltaire prône plutôt un système parlementaire à l’anglaise, où le roi règne, mais ne gouverne pas. Il encouragera notamment Frédéric le Grand de Prusse à pratiquer le despotisme éclairé: pouvoir absolu du souverain, mais conseils donnés par des philosophes. Jean-Jacques Rousseau croit fermement à l’égalité des hommes. Il considère que la majorité du peuple est bonne par nature, et a donc le droit d’imposer sa volonté sur la minorité (doctrine de la volonté générale). Les Encyclopédistes, tels Diderot, d’Alembert et d’autres, réclament la liberté de pensée, d’expression et l’égalité devant la loi. Des mouvements revendiquent des formes de pouvoir républicain, tels la Franc-maçonnerie ou d’autres "clubs" parisiens. Enfin, l’influence anglo-saxonne joue aussi un grand rôle: monarchie parlementaire en Angleterre, préambule de la Déclaration d’indépendance en Amérique, et plusieurs philosophes comme John Locke ou encore Adam Smith (prônant le libéralisme économique dans son célèbre ouvrage: "La richesse des nations").

b. Causes économiques et financières
Les années qui précèdent la révolution sont des années noires du point de vue économique. La réaction nobiliaire ruine les paysans. L’accroissement démographique crée un surplus de bouches à nourrir et des jeunes improductifs. Les mauvaises récoltes de 1787 et 1788 entraînent des disettes. Ce cercle infernal provoque une crise économique: le trésor royal est vide, car les impôts ne rentrent plus et les classes dirigeantes s’opposent à toute réforme fiscale. Les parlements refusent d’enregistrer de nouveaux impôts. L’Etat est au bord de la banqueroute.

c. Causes politiques

Malgré les revendications et la crise économique, le pouvoir royal et la noblesse font la sourde oreille devant toute réforme et continuent à s’octroyer des dépenses somptuaires, cela au nez et à la barbe du tiers état. Les personnes privilégiées par le système parviennent à obtenir le renvoi de Turgot (1774-1776) puis de Necker (1776-1781): deux ministres réformateurs acquis à la nécessité de changements fiscaux au détriment de la noblesse. En 1787, le parlement de Paris refuse d’enregistrer les édits créants de nouveaux impôts. Plusieurs parlementaires sont arrêtés de force. Le parlement proclame alors les lois fondamentales de la Nation, parmi lesquelles l’obligation de faire voter les impôts par les Etats-Généraux. Sous la pression du parlement de Paris et des autres parlements ayant suivi ce mouvement de protestation, Louis XVI rappelle Necker, puis convoque les Etats-Généraux le 1er mai 1789, pour la première fois depuis 1614.

B. AVENEMENT DU TEXTE

Les Etats-Généraux ne représentant pas la véritable volonté de la Nation, le tiers état, accompagné par le bas-clergé et quelques nobles "éclairés", va ressentir le besoin de donner une nouvelle ligne politique au Royaume de France. Peu à peu, les "républicains" vont se distancer des institutions héritées de l’Ancien Régime pour s’auto-proclamer nouveau souverain du peuple français. C’est l’avènement de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, fer de lance de la révolution, puis préambule de la Constitution de la première République de 1791.

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 21:21

1. Les Etats-Généraux

Les Etats-Généraux forment une assemblée convoquée par le roi et qui comporte des députés représentant les trois ordres: clergé, noblesse et tiers état. Les membres sont élus dans le cadre des circonscriptions que sont les bailliages. Cette institution date du XIIIème siècle et sert à consentir aux nouveaux impôts proposés par le roi. Les députés ont deux pouvoirs: celui d’écouter ad audiendum et celui de rapporter à leurs mandants ad referendum. Ils ont un mandat impératif lié à l’ordre du jour imposé par le roi. Leur seul pouvoir d’action consiste à dresser une liste de doléances au roi; mais ce dernier n’y est pas soumis.

a. La convocation de 1789

Le 1er mai 1789, Louis XVI convoque les Etats-Généraux: le tiers état réunit 578 députés, tous bourgeois, dont 200 avocats, et quelques nobles (Mirabeau) ou prêtres (Abbé Sieyès).


L'Abbé Sieyès
Les deux autres ordres totalisent 561 siègent, répartis à raison de 291 pour le clergé et 270 pour la noblesse. Mais, en dépit du "doublement du tiers" accordé par le roi, le vote continue à se faire par ordre, et non par tête. Le tiers état est donc continuellement minorisé et ne peut pas faire valoir les cahiers de doléances que ses électeurs lui ont transmis.

b. Les cahiers de doléances

Ces cahiers de doléances sont les plaintes et les souhaits des électeurs des circonscriptions des membres du tiers état (les bailliages). Leur ton est ferme, mais modéré: la population fait encore confiance au roi. Nombreux sont ceux qui voient en Louis XVI leur protecteur naturel, susceptible de mettre fin aux abus qu’on lui signalera. Ces cahiers sont à peu près unanimes sur certains points: on veut limiter les pouvoirs du roi par une constitution, on désire que les Etats-généraux soient régulièrement convoqués, on réclame l’égalité devant l’impôt accompagnée d’une réforme fiscale, enfin on demande l’abolition des droits féodaux, des corporations, des privilèges et des lettres de cachet.

2. L’Assemblée Nationale

La réunion des Etats-généraux à Versailles dure environ six semaines. Ni le roi, ni son ministre des finances Necker n’est prêt à concéder autre chose qu’une augmentation massive des impôts assortie de quelques réformes mineures. Le 17 juin 1789, le tiers état réagit. Constatant qu’il représente 98% de la population, il propose aux membres des deux autres ordres de le rejoindre. Avec l’appui d’une faible majorité du clergé et de quelques nobles, le tiers état se proclame Assemblée Nationale. Dès sa constitution, cette assemblée déclare nuls les impôts levés sans son consentement et entend procéder à la "régénération nationale". C’est là le premier acte révolutionnaire. Le 20 juin 1789, les membres de la nouvelle Assemblée Nationale se rendent en vain dans la salle qui abrite ordinairement les Etats-généraux, mais la porte est close. Les députés, présidés par l’astronome Bailly, se rendent alors non loin de là, au Jeu de paume. C’est dans ces locaux que les membres de l’Assemblée Nationale prêtent le serment solennel de ne jamais se séparer jusqu’à ce que la Constitution soit parachevée.


Le Serment du Jeu de Paume du 20 juin 1789
Le 23 juin 1789 le roi reconvoque les Etats-généraux en séance plénière: il y affirme son pouvoir souverain et ordonne aux trois ordres de siéger séparément.

"Si, par une fatalité loin de ma pensée, vous m’abandonniez dans une si belle entreprise, seul je ferais le bien de mes peuples, seul je me considérerais comme leur véritable représentant… Aucun de vos projets, aucune de vos dispositions ne peut avoir force de loi sans mon approbation spéciale… Je vous ordonne, messieurs, de vous séparer tout de suite et de vous rendre demain matin chacun dans les chambres affectées à votre ordre, pour y reprendre vos séances."

Louis XVI aux Etats généraux (23 juin 1789)

Les membres du tiers état se révoltent contre le mépris de la couronne et refusent de quitter la salle des Etats-généraux tant que le roi n’accepte pas leur réforme.

"Nous ne quitterons nos places que par la force des baïonnettes!"

Mirabeau répondant à un officier du roi (23 juin 1789)

Devant l’obstination des députés de l’Assemblée Nationale, le roi finit par céder et accepte que le clergé et la noblesse délibèrent en commun avec le tiers état. Le 9 juillet 1789, les Etats-généraux ainsi constitués se proclament Assemblée Constituante. Cette nouvelle Assemblée est chargée maintenant de rédiger une nouvelle constitution: elle dispose donc de pouvoirs supérieurs par rapport au roi, car elle devra établir quels seront les droits et les devoirs réciproques du roi et de la nation. C’est le début de la forme juridique de la révolution française: la souveraineté passe des mains du roi à celles du peuple.

3. L’Assemblée Constituante

Malgré la tension ambiante, le roi et son entourage persistent et réaffirment leur volonté de maintenir le statu quo politique. Des troupes mercenaires se rassemblent aux environs de Paris. Le 11 juillet 1789, Louis XVI renvoie le ministre Necker et le remplace par une personne hostile à toute réforme. Devant la peur de perdre les acquis politiques de l’Assemblée Nationale, une milice bourgeoise se constitue. Le 14 juillet 1789, un jeune journaliste nommé Camille Desmoulin, appelle le peuple aux armes. Celles-ci sont prises à l’Hôtel des Invalides, puis à la prison de la Bastille. C’est la date clef de la révolution française, qui est devenue aujourd’hui la fête nationale. Mais cet instant marque aussi le premier massacre de la révolution: tous les gardes du fort de la Bastille sont tués, et leur tête promenée au bout d’un pique à travers les rues de Paris. Bien que la Bastille ne contînt alors que sept prisonniers de droit commun, c’était un symbole de l’absolutisme royal qui s’effondrait.


La prise de la bastille du 14 juillet 1789
Louis XVI cède de nouveau: il renvoie les garnisons hors des murs de la capitale, puis rappelle Necker. Enfin, il se rend à l’Hôtel de Ville de Paris, où il arbore la cocarde tricolore. Ces trois couleurs sont celles du drapeau français actuel: il s’agit du rouge et du bleu, soit des couleurs de la ville de Paris, jointes au blanc, qui symbolise la monarchie. La ville de Paris étant le foyer des révolutionnaires, un comité d’électeurs parisiens du tiers état se forme en Commune de Paris, avec comme maire l’astronome Bailly, président de l’Assemblée Nationale. La milice bourgeoise s’organise sous la houlette de La Fayette, ancien combattant de la guerre d’Indépendance américaine. La Fayette devient général, et la milice organisée prend le nom de Garde Nationale. Ce mouvement s’étend peu à peu et contamine d’autres villes françaises. On fonde des municipalités élues et on les dote d’une Garde Nationale. Entre l’affaiblissement du pouvoir royal et l’émergence du pouvoir des révolutionnaires, s’installe l’anarchie: on brûle les papiers féodaux, on pille les châteaux, de nombreux brigands ravagent le pays. C’est la période de la Grande peur.

a. La nuit du 4 août 1789

Les soulèvements, et les désordres qui les accompagnent, deviennent préoccupants. L’Assemblée Constituante tente de réagir. Des nobles montent à la tribune et proposent, théâtralement de sacrifier leurs privilèges. Dans l’enthousiasme général, on vote l’égalité des droits, l’abolition des corporations, des privilèges de naissance, la suppression des droits féodaux et de la vente des charges judiciaires. Mais lorsque les décrets paraissent, le peuple découvre que les redevances n’ont pas été supprimées, mais seulement déclarées "rachetables". Plusieurs riches bourgeois pourront d’ailleurs profiter de cette nouvelle situation et acheter des charges importantes. Le privilège de naissance fera donc place, petit à petit, au privilège de richesse.

Devant l’opposition du roi à ces réformes, les révolutionnaires finissent par envahir le palais de Versailles et ramènent le roi aux Tuileries. Le gouvernement et l’Assemblée rejoignent Louis XVI quelques jours plus tard. La situation de la couronne se détériore: le roi et l’Assemblée sont prisonniers à Paris et subissent l’influence directe des foules en colère et des révolutionnaires. De nombreux nobles inquiets pour leur vie quittent la France, dont le comte d’Artois, propre frère du roi et futur Charles X.

b. Les tendances de l’Assemblée Constituante
L’Assemblée Constituante voit naître les premiers partis politiques, car les trois ordres des Etats-généraux se sont confondus, puis progressivement effacés. A droite, on trouve les Aristocrates (Noirs) partisans de l’Ancien Régime, tandis que les Monarchiens désirent un parlementarisme à l’anglaise. Au centre-gauche se trouvent les Patriotes ou Constitutionnels qui n’accordent que peu de pouvoir au roi; parmi eux se trouvent La Fayette, Talleyrand, l’Abbé Sieyès, Barnave et Mirabeau. Enfin à l’extrême-gauche siègent les Démocrates qui réclament le suffrage universel; il s’agit là de Robespierre, Pétion, l’Abbé Grégoire. La presse devenue libre fait descendre la politique dans la rue. En conséquence de la proclamation des nouvelles libertés, le peuple devient partie prenante de la chose publique: c’est l’éveil de la démocratie. La liberté de la presse entraîne la naissance de nombreux journaux, qui se développent rapidement: "Les révolutions de France et de Brabant" de Camille Desmoulin, ou encore "L’ami du peuple" de Marat. La liberté de réunion, ainsi que son complément nécessaire qu’est la liberté d’opinion engendrent la formation de clubs où l’on discute de politique (club des Feuillants pour les monarchiens, ou club des Jacobins pour la gauche).


Robespierre
Ces nouvelles perceptions politiques vont développer deux grands courants d’idée lors de la rédaction de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen: l’un aura plutôt les faveurs des couches populaires, et l’autre sera issu de la nouvelle structure politique. A gauche, on croit toujours à la possibilité d’une élévation rapide d’une sorte de conscience politique des masses. Les modérés, en revanche, sont plus pessimistes. Ceux-ci sont partagés entre les partisans d’une déclaration différée ou au moins étroitement liée au travail constitutionnel et les partisans d’une déclaration qui soit à la fois des droits et des devoirs du Citoyen.

II. DÉVELOPPEMENT

A. IDÉES GÉNÉRALES

La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen est destinée en grande partie à fixer par écrit les droits acquis lors de la nuit du 4 août 1789. C’est ce texte qui dessine à l’avance les points généraux qui seront abordés par la première Constitution française. Aujourd’hui encore, la Déclaration figure à l’entête de la Constitution de la Vème République.


Quelques traits généraux et caractéristiques de ce document seront analysés ici. La Déclaration marque tout d’abord la fin de la monarchie absolue en France: il s’agit d’un changement radical du système de gestion de l’Etat. Le pouvoir passe des mains de l’aristocratie aux mains du peuple. Cet effort pour une République sera décrit ici par la lutte contre l’Ancien Régime. La transformation des moeurs politiques, la libéralisation et les nouveaux droits des citoyens sont des nouveautés révolutionnaires dans l’Europe de l’époque. C’est l’amorce d’un changement d’attitude à l’égard du pouvoir de l’Etat: celui-ci sera désormais soumis au contrôle social. Cette participation de la société à la destinée de la France sera démontrée en analysant les bases d’une nouvelle société. Une des plus grandes victoires de la révolution française est d’avoir institué un des droits les plus fondamentaux de l’homme. Ce droit est l’égalité et fera l’objet d’une étude particulière. Enfin, la Déclaration a servi de base à l’élaboration de la Constitution française de l’époque. Cette Constitution a été le premier exemple européen d’accord entre le peuple et le pouvoir, c’est-à-dire entre les gouvernés et ses gouvernants. Cette révolution juridique, fruit de nombreuses idées de célèbres philosophes de l’époque, sera vue sous le point concernant le contrat social.

1. La lutte contre l’Ancien Régime
Afin de se prémunir contre le pouvoir monarchique, les rédacteurs de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ont opposé à l’Ancien Régime une forme de catéchisme national. En ce sens, aucun être humain ne peut posséder un droit divin de diriger la France. C’est à la Nation que doit revenir le pouvoir de gérer le pays, et non à un groupe restreint de privilégiés. Cette volonté de répartir le pouvoir va effacer toutes les distinctions faites sous l’Ancien Régime: il n’y aura plus que des citoyens, égaux en droit. Les citoyens ne seront plus soumis à l’arbitraire royal, mais ils disposeront de droit à faire valoir à l’encontre de l’Etat, pour sauvegarder leurs libertés. Ces droits sont une nouveauté à l’époque: ce sont les droits que l’on appelle aujourd’hui "droits fondamentaux". Ces droits fondamentaux sont directement issus des idées des philosophes jusnaturalistes, grands plaideurs des droits naturels et inviolables de l’Homme. Le contenu des ces droits n’est toutefois pas général et absolu, mais dépend bien plutôt d’une époque et d’un lieu déterminé. Le besoin d’un peuple de se faire reconnaître et défendre des droits est le point de départ de toute solidarité entre individus dans une collectivité politique. Le libéralisme a fondé un ordre juste de la vie en société dans la liberté la plus grande possible des individus, mais il a été, et est encore aujourd’hui, conditionné par la croyance en l’harmonie originelle des intérêts de tous les hommes.

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MessageSujet: Re: L'origine de la Révolution Française   L'origine de la Révolution Française - Page 2 EmptyMer 29 Aoû 2007, 21:22

a. Les objectifs de la Déclaration
Les buts principaux de la Déclaration sont tous teintés de la lutte contre l’Ancien Régime. Jean MORANGE, Professeur de droit et de sciences économiques à Limoges, distingue une demi-douzaine de buts que poursuit la Déclaration:

Il s’agit d’une proclamation solennelle des vérités simples, évidentes et incontestables. Nul ne pourra désormais réduire ces vérités à néant: elles sont écrites, donc impérissables.
La Déclaration servira de base à la Constitution et sera à cet effet un guide pour les travaux de l’Assemblée.
On réagit contre l’inconnu et l’incertitude de l’Ancien Régime en faisant prévaloir un principe de publicité: tous les français doivent pouvoir lire et connaître leurs nouveaux droits. C’est une condition fondamentale de l’exercice des droits décrits dans la Déclaration. A cet effet, le texte doit être affiché dans toute la France. Ce principe engendrera celui du droit à savoir lire: ce sera le début de la scolarisation obligatoire et de l’unification de la langue française.
On réagit contre les pratiques sournoises de l’Ancien Régime, caractérisées par les "lettres de cachet". Le peuple doit connaître ses droits pour pouvoir se prémunir contre d’éventuelles atteintes de la part de l’Etat.
Le préambule de la Déclaration précise que l’exposé des vérités qui suit, n’est pas destiné qu’au peuple français, mais bel et bien au monde entier. C’est la vocation universelle de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Cette vocation rompt singulièrement avec le "territorialisme" de l’Ancien Régime, où chaque seigneur était libre d’instaurer des droits et des obligations différents, selon son gré. Par ailleurs, ces différences de réglementations entraînaient, outre de nombreuses injustices, un échec singulier à toutes les transactions commerciales qui avaient lieu sur le plan national.
Les principes de la Déclaration doivent former la base de toute espèce de société. C’est-à-dire que chaque article constitutionnel qui sera adopté, devra être la conséquence d’un principe exposé par la Déclaration.
Le contenu de ces buts est de deux natures distinctes. Premièrement, on décrit des principes d’organisation politique. Ceux-ci doivent être entendus comme étant un changement radical du système de l’Ancien Régime. On prône une nouvelle philosophie de l’association politique d’une part, et on met en avant la participation des citoyens aux affaires le l’Etat d’autre part. C’est la souveraineté monarchique qui est remplacée par la souveraineté nationale. Pour assurer l’indépendance de l’Etat, on introduit l’idée de la séparation des pouvoirs, déjà prônée par les américains en 1787. Deuxièmement, on accorde une large reconnaissance aux droits naturels de l’Homme, que l’Ancien Régime bafouait fréquemment. On acceptera ces nouvelles libertés (art. 4 de la Déclaration), mais on admettra tout de même le fait de pouvoir les limiter dans certains cas dûment justifiés (art. 5 de la Déclaration).

b. Les changements apportés par la Déclaration

Nombreux sont les historiens qui critiquent la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen pour motif qu’elle a substitué l’anarchie à l’Ancien Régime. On lui reproche aussi ses formules trop abstraites, qui sont en fait la cause du manque d’expérience de ses rédacteurs pour ce qui est de la chose publique. Toutefois, il faut noter que c’est ce texte qui a fait naître, en grande partie, la notion de droit positif. C’est avant tout contre l’absolutisme imprévisible du pouvoir royal qu’on éprouvait le désir de réglementer de manière exhaustive, précise et surtout par écrit, la façon d’exercer la tâche publique. C’est le début de la notion de droits subjectifs et publics de l’individu vis-à-vis de l’Etat. Cette notion n’était jusqu’alors connue que du droit naturel. La Constitution de 1791 sera pionnière en la matière puisqu’elle fixera tout une série de droits naturels et civils garantis par son texte approuvé, contre tout abus de la part de l’Etat. Ces droits positifs sont le trait marquant du changement d’attitude à l’égard de l’Ancien Régime. Ce dernier était la source d’injustices et d’arbitraire, alors que le nouveau courant juridique apporté par la Déclaration prône l’égalité et la sécurité du droit. Ces nouvelles conceptions vont peu à peu s’étendre au reste de l’Europe. D’une part la toute jeune République française va mener une véritable "croisade" contre ses voisins européens, afin de "délivrer les citoyens de la tutelle absolutiste monarchique à laquelle ils sont soumis", et d’autre part, le contact des autres peuples européens avec les révolutionnaires français va leur amener un souffle nouveau de révolte contre l’Ancien Régime. Pour toutes ces raisons, l’histoire constitutionnelle fixe traditionnellement son origine à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 6 août 1789. C’est là le début du développement de l’Etat moderne, au sens où nous l’entendons aujourd’hui.

2. Les bases d’une nouvelle société

a. La vocation universelle de la Déclaration
Contrairement à la Déclaration américaine, celle que nous voyons ici a un caractère beaucoup plus métaphysique. D’une part elle est l’œuvre de personnes qui n’ont pas l’expérience du débat public dans le cadre d’une assemblée, et d’autre part, elle remue de nombreuses théories philosophiques souvent complexes. La Déclaration ne se destine pas qu’au royaume de France, mais bien plutôt au monde entier: c’est un standard des droits minima exigibles en raison du simple fait d’être un homme. Cette dimension universelle de la Déclaration s’accorde avec de nombreux principes philosophiques, et avec le culte de "l’Etre Suprême".

i. Les principes philosophiques
Jean-Jacques Rousseau était un de ceux qui pensaient qu’une nouvelle constitution aurait peut-être le pouvoir de régénérer la société, et de supprimer alors souffrance de l’homme. Cette idée a dominé tout le XVIIIème siècle. On opposait alors l’homme sauvage, bon de nature à l’idée chrétienne du péché originel. Pour Rousseau, le mal ne se trouvait pas en l’homme, mais dans la société. En adoptant une nouvelle constitution, on construirait la trame d’un nouveau système d’organisation de la société. Il fallait donc élaborer cette structure de la manière la plus proche des droits naturels de l’homme, de façon à ne pas occulter son développement harmonieux.

ii. Le culte de "l’Etre Suprême"
Les auteurs de la Déclaration ont agi comme s’ils fondaient une nouvelle religion. Il s’agit d’une autre forme de cette vocation universelle, qui confère une grande force à la Déclaration. On peut parler ici d’une sorte de catéchisme philosophique. En plus de la dimension philosophique, ce nouveau culte représente un autre instrument de lutte contre le pouvoir monarchique de droit divin. La Déclaration fait quelques fois mention de "l’Etre Suprême". L’Assemblée Nationale évite expressément de mentionner "Dieu", qui rappelle trop, à son sens, une notion catholique et conservatrice. En effet, Louis XVI, comme ses prédécesseurs, est monarque de droit divin: la religion catholique et la monarchie française sont savamment liées l’une à l’autre. La Déclaration instaure alors un nouveau culte, mais en fait, on vénère toujours le même Dieu.


Le Champ de Mars
La régénération de la société française est avant tout politique, et non religieuse, comme ce fut le cas sous la réforme. Mais l’instauration de ces libertés issues du droit naturel, sont d’une telle intensité que la portée politique de la Déclaration s’élargit jusqu’à en faire une sorte de nouveau dogme social à caractère religieux. L’Etre Suprême n’est peut-être finalement qu’un Dieu épuré de tous les artifices que la Rome catholique a accumulés depuis sa lointaine fondation. On envisage ainsi un "Dieu de Nature" inspiré de la conception philosophique de l’époque.

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