Qui a écrit ?

Qui a dit :

Citation :

Ils ont des manières inexcusables, ils se moquent de l'autorité, n'ont pas de respect pour leurs aînés. Quelles horribles créatures deviendront-ils en grandissant !

C'est de socrate (IVe siècle avant JC).

Ce qui est incompréhensible, c'est que le très infect Nietzsche n'existait pas dans ce temps-là

Elle était pâle, et pourtant rose,
Petite avec de grands cheveux.
Elle disait souvent : je n'ose,
Et ne disait jamais : je veux.

Le soir, elle prenait ma Bible
Pour y faire épeler sa soeur,
Et, comme une lampe paisible,
Elle éclairait ce jeune coeur.

Sur le saint livre que j'admire
Leurs yeux purs venaient se fixer ;
Livre où l'une apprenait à lire,
Où l'autre apprenait à penser !

Sur l'enfant, qui n'eût pas lu seule,
Elle penchait son front charmant,
Et l'on aurait dit une aïeule,
Tant elle parlait doucement !

Elle lui disait: Sois bien sage!
Sans jamais nommer le démon ;
Leurs mains erraient de page en page
Sur Moïse et sur Salomon,

Sur Cyrus qui vint de la Perse,
Sur Moloch et Léviathan,
Sur l'enfer que Jésus traverse,
Sur l'éden où rampe Satan.

Moi, j'écoutais... - Ô joie immense
De voir la soeur près de la soeur!
Mes yeux s'enivraient en silence
De cette ineffable douceur.

Et, dans la chambre humble et déserte,
Où nous sentions, cachés tous trois,
Entrer par la fenêtre ouverte
Les souffles des nuits et des bois,

Tandis que, dans le texte auguste,
Leurs coeurs, lisant avec ferveur,
Puisaient le beau, le vrai, le juste,
Il me semblait, à moi rêveur,

Entendre chanter des louanges
Autour de nous, comme au saint lieu,
Et voir sous les doigts de ces anges
Tressaillir le livre de Dieu !

Qui chest qu'chest ?

Rolàlà c'est magnifique.

Je pensais que c'était de toi Jo

Arcanes a écrit:

Rolàlà c'est magnifique.

Je pensais que c'était de toi Jo

Non chuis pas douée

J'attends un peu pour dire de qui c'est...Peut être que CRYCRY connait ??Mais pas de triche sur google, hein

Krystyna a écrit:

C'est de socrate (IVe siècle avant JC).

Saint Paul annonçait la même chose pour la fin du monde:

Citation :

2 Timothée 3, 1 Sache bien, par ailleurs, que dans les derniers jours surviendront des moments difficiles.
2 Timothée 3, 2 Les hommes en effet seront égoïstes, cupides, vantards, orgueilleux, diffamateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, sacrilèges,
2 Timothée 3, 3 sans coeur, sans pitié, médisants, intempérants, intraitables, ennemis du bien,
2 Timothée 3, 4 délateurs, effrontés, aveuglés par l'orgueil, plus amis de la volupté que de Dieu,
2 Timothée 3, 5 ayant les apparences de la piété mais reniant ce qui en est la force. Ceux-là aussi, évite-les.

Dans le temps, c'était mieux...

madame de Croc mignon a écrit:

Elle était pâle, et pourtant rose,
Petite avec de grands cheveux.
Elle disait souvent : je n'ose,
Et ne disait jamais : je veux.

Le soir, elle prenait ma Bible
Pour y faire épeler sa soeur,
Et, comme une lampe paisible,
Elle éclairait ce jeune coeur.

Sur le saint livre que j'admire
Leurs yeux purs venaient se fixer ;
Livre où l'une apprenait à lire,
Où l'autre apprenait à penser !

Sur l'enfant, qui n'eût pas lu seule,
Elle penchait son front charmant,
Et l'on aurait dit une aïeule,
Tant elle parlait doucement !

Elle lui disait: Sois bien sage!
Sans jamais nommer le démon ;
Leurs mains erraient de page en page
Sur Moïse et sur Salomon,

Sur Cyrus qui vint de la Perse,
Sur Moloch et Léviathan,
Sur l'enfer que Jésus traverse,
Sur l'éden où rampe Satan.

Moi, j'écoutais... - Ô joie immense
De voir la soeur près de la soeur!
Mes yeux s'enivraient en silence
De cette ineffable douceur.

Et, dans la chambre humble et déserte,
Où nous sentions, cachés tous trois,
Entrer par la fenêtre ouverte
Les souffles des nuits et des bois,

Tandis que, dans le texte auguste,
Leurs coeurs, lisant avec ferveur,
Puisaient le beau, le vrai, le juste,
Il me semblait, à moi rêveur,

Entendre chanter des louanges
Autour de nous, comme au saint lieu,
Et voir sous les doigts de ces anges
Tressaillir le livre de Dieu !

Qui chest qu'chest ?

Juste quelques vers ...

"Pauca meae" à lire ou contempler.

madame de Croc mignon a écrit:

Elle était pâle, et pourtant rose,
Petite avec de grands cheveux.
Elle disait souvent : je n'ose,
Et ne disait jamais : je veux.

Le soir, elle prenait ma Bible
Pour y faire épeler sa soeur,
Et, comme une lampe paisible,
Elle éclairait ce jeune coeur.

Sur le saint livre que j'admire
Leurs yeux purs venaient se fixer ;
Livre où l'une apprenait à lire,
Où l'autre apprenait à penser !

Sur l'enfant, qui n'eût pas lu seule,
Elle penchait son front charmant,
Et l'on aurait dit une aïeule,
Tant elle parlait doucement !

Elle lui disait: Sois bien sage!
Sans jamais nommer le démon ;
Leurs mains erraient de page en page
Sur Moïse et sur Salomon,

Sur Cyrus qui vint de la Perse,
Sur Moloch et Léviathan,
Sur l'enfer que Jésus traverse,
Sur l'éden où rampe Satan.

Moi, j'écoutais... - Ô joie immense
De voir la soeur près de la soeur!
Mes yeux s'enivraient en silence
De cette ineffable douceur.

Et, dans la chambre humble et déserte,
Où nous sentions, cachés tous trois,
Entrer par la fenêtre ouverte
Les souffles des nuits et des bois,

Tandis que, dans le texte auguste,
Leurs coeurs, lisant avec ferveur,
Puisaient le beau, le vrai, le juste,
Il me semblait, à moi rêveur,

Entendre chanter des louanges
Autour de nous, comme au saint lieu,
Et voir sous les doigts de ces anges
Tressaillir le livre de Dieu !

Qui chest qu'chest ?

Un "rappeur" du 93, non ?

LAGAILLETTE dit :

Citation :

Un "rappeur" du 93, non ?

Krystyna a écrit:

C'est de socrate (IVe siècle avant JC).

annoncant la chute de l'empire hellenique...

madame de Croc mignon a écrit:

Elle était pâle, et pourtant rose,
Petite avec de grands cheveux.
Elle disait souvent : je n'ose,
Et ne disait jamais : je veux.

Le soir, elle prenait ma Bible
Pour y faire épeler sa soeur,
Et, comme une lampe paisible,
Elle éclairait ce jeune coeur.

Sur le saint livre que j'admire
Leurs yeux purs venaient se fixer ;
Livre où l'une apprenait à lire,
Où l'autre apprenait à penser !

Sur l'enfant, qui n'eût pas lu seule,
Elle penchait son front charmant,
Et l'on aurait dit une aïeule,
Tant elle parlait doucement !

Elle lui disait: Sois bien sage!
Sans jamais nommer le démon ;
Leurs mains erraient de page en page
Sur Moïse et sur Salomon,

Sur Cyrus qui vint de la Perse,
Sur Moloch et Léviathan,
Sur l'enfer que Jésus traverse,
Sur l'éden où rampe Satan.

Moi, j'écoutais... - Ô joie immense
De voir la soeur près de la soeur!
Mes yeux s'enivraient en silence
De cette ineffable douceur.

Et, dans la chambre humble et déserte,
Où nous sentions, cachés tous trois,
Entrer par la fenêtre ouverte
Les souffles des nuits et des bois,

Tandis que, dans le texte auguste,
Leurs coeurs, lisant avec ferveur,
Puisaient le beau, le vrai, le juste,
Il me semblait, à moi rêveur,

Entendre chanter des louanges
Autour de nous, comme au saint lieu,
Et voir sous les doigts de ces anges
Tressaillir le livre de Dieu !

Qui chest qu'chest ?

Ca me dit quelque chose. D'après le style, je dirais Victor Hugo ?

Oui.........T'as pas coincé tes moustaches de souris dans google ?

Non, promis juré. Mais il a un style très reconnaissable.

Dis donc...T'es zinvizible, toi zaussi......!

Tu sais bien que je suis devenue fantôme...

Qui a écrit :

Citation :

[...] la licence des étudiants est odieuse et sans frein, ils forcent cyniquement l'entrée des cours et, comme des enragés, bouleversent l'ordre établi dans l'intérêt des élèves et des maîtres. Ils commettent mille insolences...

Krystyna a écrit:

Qui a écrit :

Citation :

[...] la licence des étudiants est odieuse et sans frein, ils forcent cyniquement l'entrée des cours et, comme des enragés, bouleversent l'ordre établi dans l'intérêt des élèves et des maîtres. Ils commettent mille insolences...

C'est du temps de saint Louis, université de la Sorbonne ...

Me trompe-je ?

C'est encore plus ancien ! C'est Saint augustin qui parle des étudiants de Carthage...

Et celle-ci :

Citation :

A cette époque-là, c'est certain, les étés dans notre pays n'étaient pas ternes et fugitifs comme à présent, ils duraient, ils avaient une splendeur sereine qu'ils ont perdue... Quelle différence entre ceux d'aujourd'hui qui sont pâles et courts et les premiers que j'ai passés sur terre, qui m'enivraient...

Citation :

A cette époque-là, c'est certain, les étés dans notre pays n'étaient pas ternes et fugitifs comme à présent, ils duraient, ils avaient une splendeur sereine qu'ils ont perdue... Quelle différence entre ceux d'aujourd'hui qui sont pâles et courts et les premiers que j'ai passés sur terre, qui m'enivraient...

Ca c'est un barbu du réchauffement climatique... 8)

C'était Pierre Loti en 1880 ! Et au IIIe siècle, saint Cyprien répondait à ceux qui attribuaient à l'impiété des Chrétiens le bouleversement des saisons qu'il falllait s'en prendre à la vieillesse du monde qui penche vers son déclin.

Comme quoi !

J'ai entendu ce matin sur Europe 1 une critique du dogme actuel du réchauffement climatique:

Comment se fait-il que le Groenland était VERT et fertile il y a 1000 ans ?

Arnaud Dumouch a écrit:

Comme quoi !

J'ai entendu ce matin sur Europe 1 une critique du dogme actuel du réchauffement climatique:

Comment se fait-il que le Groenland était VERT et fertile il y a 1000 ans ?

Il y a mille ans, tout changement climatique ne pouvait qu'être naturel. On pouvait donc se confier sans se tromper à la vie jaillissante de toutes chose. Au contraire, le réchauffement climatique actuel est l'oeuvre chimique, donc anti-naturelle de l'homme et personne ne peut présager de la capacité de régénération de la nature ni des conséquences...

Chère Jo,

Objection (juste pour être comme Claude Allègre, et pour mettre un coin dans les dogmes catastrophistes actuels ) :
Savez vous que jadis, à l'époque la plus vivante de la terre (le carbonnifère) tout le carbonne présent là où est le charbon et le pétrole actuels était dans l'atmosfère? Et la vie n'a jamais été aussi luxuriante qu'à cette époque.

Ce carbonne prosonnier est relaché dans l'atmosphère depuis 200 ans par les activités humaines. Etes vous sûre que ce soit le drame absolu que vous signalez ?

Il faudrait, tout en maintenant la colonne des risques, établir une colonne des apports possibles de cette richesse qu'est le CO² pour la vie végétale...

Arnaud Dumouch a écrit:

Chère Jo,

Objection (juste pour être comme Claude Allègre, et pour mettre un coin dans les dogmes catastrophistes actuels ) :
Savez vous que jadis, à l'époque la plus vivante de la terre (le carbonnifère) tout le carbonne présent là où est le charbon et le pétrole actuels était dans l'atmosfère? Et la vie n'a jamais été aussi luxuriante qu'à cette époque.

Ce carbonne prosonnier est relaché dans l'atmosphère depuis 200 ans par les activités humaines. Etes vous sûre que ce soit le drame absolu que vous signalez ?

Il faudrait, tout en maintenant la colonne des risques, établir une colonne des apports possibles de cette richesse qu'est le CO² pour la vie végétale...

....Zavez entendu parler de la deuxième algue tueuse qui a fait son apparition en méditerranée ?

Il y a un inconvénient pire: l'arrivée vers le Nord des ... MOUSTIQUES.


Mais comme tout inconvénient produit ses avantages, ous verrez tout d'un coup la science occidentale trouver URGENT de créer un remède aux maladies, pourtant anciennes, données par ces MOUSTIQUES...

Pourquoi ???

Comme la Réligion: il y a des inconvénients et des avantagages...

Bon, ben il est temps d'aller sous sa couette avec quelques provisions, des bombes antimoustiques, un climatiseur, et la thèse d'Arnaud. Histoire d'attendre la fin du monde tranquillo ! !

Nelly Emont a écrit:

Bon, ben il est temps d'aller sous sa couette avec quelques provisions, des bombes antimoustiques, un climatiseur, et la thèse d'Arnaud. Histoire d'attendre la fin du monde tranquillo ! !

Qui a écrit :

Citation :

Les labourage et pastourage sont les deux mamelles dont la France est alimentée et les vraies mines du Pérou.

Krystyna a écrit:

Qui a écrit :

Citation :

Les labourage et pastourage sont les deux mamelles dont la France est alimentée et les vraies mines du Pérou.

Ca c'est la réflexion d'un mort ! Je parie mon ordi qu'il écrivait entre 1850 et 1914.

Non, bien avant...

Donc il est encore PLUS mort ?

Ouh ! la...

Est-ce l'époque des lumières (1700-1789) ?

Oh non, il est encore plus mort que ça...

Krystyna a écrit:

Oh non, il est encore plus mort que ça...

En tout cas, il date d'après 1520 et la découverte du Pérou.

Le langage fleure le style de saint François de Sales. Donc je dirais entree 1520 et 1600 ? Me trompe-je ?

Cet homme est arrivé au pouvoir en 1598 et l'a quitté en 1610 environ.

Krystyna a écrit:

Cet homme est arrivé au pouvoir en 1598 et l'a quitté en 1610 environ.

Donc pas Ludovicus Regulus XIII ...

Henricus regulus IV ?

Pas tout à fait. Mais c'est sous son règne.

C'est donc soit Sully, soit Barthélemy de Laffemas.

Bravo : c'est Sully.

Qui a écrit :

Citation :

Dans tous les cas , mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux , et si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est excellent pour l'homme.

Sénèque?

Guitry?

Citation :

Dans tous les cas , mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux , et si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est excellent pour l'homme.

Socrate

Citation :

2 Timothée 3, 1 Sache bien, par ailleurs, que dans les derniers jours surviendront des moments difficiles.
2 Timothée 3, 2 Les hommes en effet seront égoïstes, cupides, vantards, orgueilleux, diffamateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, sacrilèges,
2 Timothée 3, 3 sans coeur, sans pitié, médisants, intempérants, intraitables, ennemis du bien,
2 Timothée 3, 4 délateurs, effrontés, aveuglés par l'orgueil, plus amis de la volupté que de Dieu,
2 Timothée 3, 5 ayant les apparences de la piété mais reniant ce qui en est la force. Ceux-là aussi, évite-les

Mon ancienne secte écrit aussi ça ...

Karibu a écrit:

Citation :

Dans tous les cas , mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux , et si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est excellent pour l'homme.

Socrate

Gagné !

Arnaud Dumouch a écrit:

Krystyna a écrit:

Qui a écrit :

Citation :

Les labourage et pastourage sont les deux mamelles dont la France est alimentée et les vraies mines du Pérou.

Ca c'est la réflexion d'un mort ! Je parie mon ordi qu'il écrivait entre 1850 et 1914.

tu n'as plus qu'à donner ton ordi à Krystyna, Arnaud ! sinon on ne te prendra plus au sérieux !
si tu avais regardé de plus près, tu aurais vu que "pastourage" est du vieux français. C'est pourtant connu cette phrase. Ah ! la culture générale n'est plus ce qu'elle était...

Pourtant, je suis extrêmement culturiné !

Qui a écrit :

Citation :

Qu'importe qu'elle manque aux lois de Vaugelas,
Pourvu qu'à la cuisine elle ne manque pas ?
J'aime bien mieux, pour moi, qu'en épluchant ses herbes,
Elle accommode mal les noms avec les verbes,
Et redise cent fois un bas ou méchant mot,
Que de brûler ma viande, ou saler trop mon pot.
Je vis de bonne soupe, et non de beau langage.
Vaugelas n'apprend point à bien faire un potage ;
Et Malherbe et Balzac, si savants en beaux mots,
En cuisine peut-être auraient été des sots.

Krystyna a écrit:

Qui a écrit :

Citation :

Qu'importe qu'elle manque aux lois de Vaugelas,
Pourvu qu'à la cuisine elle ne manque pas ?
J'aime bien mieux, pour moi, qu'en épluchant ses herbes,
Elle accommode mal les noms avec les verbes,
Et redise cent fois un bas ou méchant mot,
530 Que de brûler ma viande, ou saler trop mon pot.
Je vis de bonne soupe, et non de beau langage.
Vaugelas n'apprend point à bien faire un potage ;
Et Malherbe et Balzac, si savants en beaux mots,
En cuisine peut-être auraient été des sots.

(Chrysale, Femmes savantes, Molière)