Le prix Nobel de la paix 2023 remis à Narges Mohammadi pour son combat pour les droits des femmes en Iran

Après deux années consécutives où l’ombre du Kremlin planait sur les lauréats du prix Nobel de la paix, le comité a choisi de prendre ses distances en se tournant vers la cause féminine en Iran.

coucou

dans l'absolu c'est bien mais perso cela vas juste confirmer que les occidentaux donnent des leçons au monde ... cela dit c'est un très bon choix ...

je précise que j'aurais préféré qu'on nomme une association qui sauve des migrants ... c'est un vrai sujet mais cela concerne les occidentaux donc pas d’introspection ...

Moi je fais confiance aux gens qui s'occupent du prix nobel de la paix, ce sont des personnes expérimentées qui savent ce qu'elles font, et la cause des femmes en Iran est importante pour l'état spirituel et politique du monde, selon moi encore.

on voit que ceux qui distribuent le satisfécits sont des occidentaux surtout , il doit bien y avoir un chinois ou une chinoise qui fait beaucoup de bien dans son pays , mais il ne faut pas contrarier Pékin un ami économique, alors qu'avec l'Iran on s'en fiche !

croyez vous que si une femme en France arrivait a influencer et inverser la logique destructrice de l'avortement et pilule, la France accepterait que l'on donne le prix Nobel a cette femme ??

Je ne suis pas de nature cynique, et je pense que les décisions prises par les personnes qui s'occupent du prix nobel de la paix sont objectives.
Et pour ma part, je pense que la cause des femmes en Iran est un sujet important pour le monde aujourd'hui, et un sujet qui reste conflictuel et qui représente une prise de risque, puisque le régime Iranien a une influence directe sur l'islam politique dans le monde et le terrorisme islamiste international, qui est très actif dans le monde aujourd'hui.

humanlife a écrit:

Moi je fais confiance aux gens qui s'occupent du prix nobel de la paix, ce sont des personnes expérimentées qui savent ce qu'elles font, et la cause des femmes en Iran est importante pour l'état spirituel et politique du monde, selon moi encore.

je suis fortement d'accord avec ça, les prix Nobel de la paix pour essayer de faire évoluer le monde vers quelque chose de meilleur évidemment, pour récompenser des chercheurs pour des découvertes majeur, par exemple celui de chimie pour la fission nucléaire, ou celui de médecine pour la lobotomie , l'union européenne elle-même a obtenu le Nobel de la paix, n'est-ce pas génial ?

mais c'est vrai que comme Théodéric écrit il y a bien sûr un petit côté politique derrière, le prix nobel de la paix pour Barack Obama par exemple qui a déclaré la guerre a pas moins que 3 pays pendant son mandat, apporter la paix par la guerre voilà qui est original, ça "fonctionne" ça dépend mais ça peu fonctionner.

j'avoue je ne les avais pas tous en tête, il y en a d'autres, je suis allé les chercher sur internet, oui il y a bien quelques coquilles, je provoque un peu mais globalement j'ai un avis positif sur l'organisme des prix Nobel.

et sur ce prix là qui te tiens a coeur, celui de la cause des femmes en Iran, bien sûr c'est du positif, même si je suis quasi certain que l'Iran s'en fiche éperdument malheureusement.

Justement il est très difficile d'avoir une influence sur la situation des femmes en Iran, qui sont le témoin de l'oppression d'un régime autoritaire moyen-âgeux sur son peuple.
Alors le prix Nobel est utile dans ce cas pour marquer un soutien moral et spirituel envers les femmes Iraniennes et plus largement envers le peuple Iranien.

C'est un héritage chrétien de la civilisation occidentale de penser et de prendre soin de ceux qui souffrent, mais aujourd'hui évidemment il est de bien vu de critiquer la civilisation chrétienne occidentale et toute forme d'action humanitaire qu'elle peut faire.

C'est ce que j'appelle pour ma part la guerre de SATAN contre l'occident chrétien.

Nobel de la Paix : Ali et Kiana, porte-voix de l’Iranienne Narges Mohammadi

Les enfants de la militante iranienne des droits de l’homme, Narges Mohammadi, ont reçu dimanche à Oslo le prix Nobel de la paix décerné à leur mère, emprisonnée en Iran. Les jumeaux de 17 ans ont lu son plaidoyer pour la liberté et contre le régime de Téhéran.

• Julie Connan,
  
• le 10/12/2023 à 16:47  
  

 Remise à Oslo du prix Nobel de la paix à l’iranienne Narges Mohammadi, emprisonnée, en présence de ses enfants. SERGEI GAPON / Anadolu via AFP  
 
« Femme, vie, liberté », c’est par ce slogan devenu emblématique, prononcé en anglais puis en farsi, que Kiana et Ali Mohammadi ont clos un vibrant discours, dimanche à l’hôtel de ville d’Oslo, à l’occasion de la remise du prix Nobel de la paix à la militante iranienne des droits de l’homme, Narges Mohammadi. Ces mots que les jumeaux de 17 ans ont lus tour à tour sur scène n’étaient pas les leurs, mais bien ceux de leur mère : la militante de 51 ans avait réussi à leur transmettre depuis sa cellule de la prison d’Evin à Téhéran, où elle est détenue « derrière les hauts murs froids » depuis 2021.

Pour souligner sa cruelle absence, un fauteuil placé entre les deux adolescents, exilés avec leur père en France depuis 2015, est resté vide, surmonté de son portrait. Tout au long de la cérémonie, la douceur des traits encore enfantins de Kiana et Ali tranchait avec la fermeté et la détermination des propos de leur mère, lus en français. « Je suis une femme iranienne qui est fière et honorée de contribuer à cette civilisation, elle qui est aujourd’hui victime de l’oppression d’un régime religieux tyrannique et misogyne », a-t-on entendu.

« Je ne pense pas la revoir un jour mais ce n’est pas grave »

Adversaire acharnée du port obligatoire du hidjab, Narges Mohammadi a qualifié de « honte gouvernementale » l’obligation qui est faite aux Iraniennes de le porter. Ce n’est « ni une obligation religieuse ni un modèle culturel, mais plutôt un moyen de contrôle et de soumission de toute la société », ont ajouté les enfants, sous le regard ému de la précédente récipiendaire iranienne du Nobel de la paix, Shirin Ebadi.

Fiers, Kiana et Ali n’en sont pas moins inquiets pour leur mère qu’ils n’ont pas vue depuis près de neuf ans. Au moment de cette cérémonie in absentia, la lauréate devait commencer une nouvelle grève de la faim, en solidarité avec la minorité religieuse persécutée bahaïe. De santé vacillante, elle avait déjà cessé de s’alimenter quelques jours début novembre pour obtenir le droit d’être transférée à l’hôpital sans se couvrir la tête.

Les deux adolescents, qui disent ne plus de souvenir du son de sa voix, n’ont pas profité de cette tribune pour réclamer sa libération au régime de Téhéran, qui voit dans cette récompense internationale un affront. 
Kiana sait qu’elle ne reverra peut-être jamais sa mère.

« Pour ce qui est de la revoir en vie un jour, personnellement, je suis assez pessimiste, avait déclaré la jeune fille la veille, lors d’une conférence de presse. Peut-être que je la reverrai dans trente ou quarante ans mais sinon, je ne pense pas la revoir un jour mais ce n’est pas grave car ma mère restera toujours avec moi dans mon cœur et avec ma famille. »


La Croix