PATRIMOINE RELIGIEUX : L'EGLISE CATHOLIQUE SE MOBILISE

PATRIMOINE RELIGIEUX : L'EGLISE CATHOLIQUE SE MOBILISE

L’Eglise catholique a lancé mardi les états généraux du patrimoine religieux. Les évêques de France souhaitent précisément évaluer l’état du patrimoine immobilier, mobilier et immatériel des églises.

A quatre jours des journées européenne du patrimoine, l’Eglise catholique a choisi Bonnesvalyn dans l’Aisne pour lancer ses états généraux du patrimoine religieux. Un village de 215 habitants dont le maire a fait parler de lui au début de cet été. Il lui manquait 70 000 euros pour restaurer son église. Il a donc décidé de se rendre à Rome en vélo pour trouver des fonds. Et ça a marché ! Le lancement des états généraux dans cette commune, c’est donc une manière de saluer les efforts faits par l'édile pour sauver son église.

Mettre à jour les données du patrimoine religieux
Ces états généraux auront pour objectif de mettre à jour les chiffres sur le patrimoine. Les dernières données de l’enquête «État des lieux des églises en France» remontent à 2015. Cela se fera un peu sur le modèle parlementaire en recueillant l’avis des acteurs engagés sur le terrain dans la sauvegarde, la protection et la valorisation de ce patrimoine. Ce sera aussi l’occasion de scruter de plus près la diversité des usages de ces églises.

Plus de 100 000 lieux de culte
La France compte plus de 100 000 lieux de culte, en majorité catholique. Plus de 40 000 d’entre eux appartiennent aux communes au titre de la loi de 1905. À l’occasion des journées européennes du patrimoine, Emmanuel Macron se déplacera vendredi en Côte-d'Or. Il devrait notamment visiter la collégiale Notre-Dame-de-Semur-en-Auxois, fleuron de l’architecture gothique en Bourgogne et annoncer des mesures pour venir en aide aux édifices religieux des communes de moins de 10 000 habitants.

https://www.rcf.fr/articles/actualite/patrimoine-religieux-leglise-catholique-se-mobilise

Patrimoine : une souscription nationale lancée pour rénover les édifices religieux des petites communes

En visite à Semur-en-Auxois en Côte-d'Or ce vendredi, Emmanuel Macron a lancé officiellement une grande souscription nationale pour rénover le patrimoine religieux des communes de moins de 10.000 habitants. L'objectif de cette collecte est de récolter 200 millions d'euros sur quatre ans.

À la veille des Journées européennes du Patrimoine, le chef de l'État a annoncé ce vendredi en Côte-d'Or le lancement officiel d'une collecte de dons pour la rénovation du patrimoine religieux. Cette grande souscription concernera les édifices des communes de moins de 10.000 habitants en métropole et de moins de 20.000 habitants en Outre-mer qui ne peuvent pas être protégés au titre des Monuments historiques. Sur les 50.000 lieux de culte en France, entre 2.500 et 3.000 sont en périls. Avec cette annonce, le président de la République concrétise la souscription déjà évoquée dans une prise de parole lors d'un déplacement au Mont-Saint-Michel début juin.

Mobiliser "200 millions d'euros sur quatre ans"

Lors d'une prise de parole, Emmanuel Macron a précisé que cette collecte, organisée par la Fondation du Patrimoine, déjà à l'origine du célèbre Loto du Patrimoine, avait pour objectif de mobiliser "200 millions d'euros sur quatre ans". Les particuliers et les entreprises pourront donner via cette plateforme en ligne. Comme pour la collecte organisée après l'incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris en 2019, un avantage fiscal est mis en place. La réduction d'impôt s'élèvera à hauteur de 75% pour les dons jusqu'à 1.000 euros. Invitée de l'émission Ma France sur France Bleu ce vendredi, Célia Vérot, la directrice générale de la Fondation du Patrimoine, a précisé que cet argent sera réparti entre les bâtiments "qui nous semblent prioritaires". La collecte bénéficiera aussi bien aux études qu’aux travaux de restauration du bâti.

Des édifices "de moins en moins ouverts et donc mal entretenus"

Sur France Bleu, Célia Vérot a souligné l'importance de cette collecte nationale. "Il faut accélérer" dans la rénovation du patrimoine religieux "car un défi est devant nous : celui de la préservation de bâtiments qui sont de moins en moins ouverts et donc mal entretenus" indique Célia Vérot. Elle constate une dégradation des petits édifices dans les plus petites communes : "Nous avons de jolis sites, mais quand on va voir de près, c’est fermé depuis dix ans, il y a des fissures. Il faut s’en occuper maintenant, car sinon ça va coûter cher", alerte-t-elle.

https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/une-souscription-nationale-va-etre-lancee-pour-renover-les-edifices-religieux-des-petites-communes-4791408

A Saint-Irénée, découverte d'une église dans l'église

Suite à des travaux de rénovation, une structure antérieure au premier millénaire a été découverte au sein de la crypte.




En passant devant ce petit édifice, qui ne paye pas de mine de l'extérieur, qui aurait pu se douter qu'il abritait en réalité une structure antérieure au premier millénaire (ou an mil, pour les férus d'histoire) ?

En effeuillant les couches de restauration successives, les travaux de rénovation de la crypte ont en effet mis en lumière une partie de l'édifice extrêmement ancienne et dans un état de conservation immaculé, à l'architecture très intéressante : des maçonneries anciennes, ornées de calcaire de Seyssel, de brique et de tuf, ainsi que des traces de plaquage marbre. La chapelle Saint-Polycarpe, située sur l'aile latérale nord, a vu renaître sur ses murs des décors d'un autre temps, illustrant des visages, fleurs, bandeaux...

Évidemment, ces découvertes inestimables ont momentanément mis en arrêt les travaux de restauration, pour les transformer en fouilles archéologiques : d'ici fin 2023, une nouvelle proposition de restauration, plus en adéquation avec les récentes découvertes sera faite par les entités adéquates. Le budget complémentaire devrait être, selon la Ville de Lyon, de 700 000 euros.

Charlotte Gaillard, archéologue au service de la Ville de Lyon et en charge de la mission, n'a pu cacher sa surprise lors de l'exhumation de la structure historique : un évènement qu'elle qualifie "d'exceptionnel", et qui n'a pas manqué de provoquer l'enthousiasme de la communauté historique et archéologique de Lyon.

Parmi les découvertes archéologiques du chantier, la révélation d'une voûte à cinq pans dans son état médiéval et à la conservation impeccable est le clou du spectacle. Les chercheurs sont dorénavant lancés dans un jeu de piste historique, cherchant à préciser l'histoire de la structure : pour l'instant, la datation se place entre le VIIe et le XIe siècle. Celle-ci devrait se préciser grâce aux nouvelles techniques scientifiques testées sur place.

https://www.lyonmag.com/article/132818/a-saint-irenee-decouverte-d-une-eglise-dans-l-eglise

Patrimoine : Fabien Pelous se mobilise pour l'église de son village

En Haute-Garonne, dans le village de Garidech, Fabien Pelous a décidé de se mobiliser pour sauver le clocher de l'église de son village. Le rugbyman lance un appel au don.

L'église Saint-Jean-Baptiste et son clocher-mur de trois étages sont l'emblème du village de Garidech (Haute-Garonne). Mais sur ses cinq cloches, deux ont disparu. Ainsi, un monument du rugby vient au chevet de ce patrimoine local. Fabien Pelous, ancien capitaine du XV de France, collecte des fonds pour faire refondre les deux cloches. La voûte, le chœur et les chapelles ont déjà été restaurés.

13 000 euros récoltés

Il faudra 90 000 euros pour y parvenir. Sur cette somme, près de 13 000 euros ont déjà été récoltés grâce à la cagnotte. "Au-delà du montant, c'est surtout donner l'opportunité à chacun de s'inscrire dans quelque chose qui va durer 300 ans", rappelle Fabien Pelous. Pour l'instant, 200 donateurs ont répondu à l'appel. Après avoir été fondues, les cloches seront exposées durant trois semaines sur la place du village. Leur ascension est prévue fin septembre, lors des journées du patrimoine.

https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/patrimoine-fabien-pelous-se-mobilise-pour-l-eglise-de-son-village_6468878.html

Lieu du sacre des rois de France, édifice martyrisé par la Première Guerre mondiale et témoignage de la réconciliation franco-allemande, la cathédrale de Reims a traversé de nombreux évènements historiques jusqu'à nous.

Les États généraux du Patrimoine religieux proposent une vaste réflexion nationale mobilisant tous les publics afin de mieux connaître, mieux comprendre et mieux valoriser ce patrimoine spécifique.