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 1er octobre : fête de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus

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MessageSujet: 1er octobre : fête de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus   1er octobre : fête de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus Empty30/9/2022, 18:52

Thérèse de Lisieux, docteur de l'Église (+ 1897)


1er octobre : fête de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus Theresenfantjesus

Thérèse Martin est la cinquième et dernière fille d'une famille chrétienne où elle grandit 'entourée d'amour'. Elle a 4 ans quand la mort de sa mère introduit une brisure dans sa vie. Le père et la quintette de ses filles s'installent alors à Lisieux pour se rapprocher d'une partie de sa famille.

Deuxième drame qui ébranle Thérèse enfant: sa sœur Pauline puis sa sœur Marie, qu'elle avait choisies successivement comme 'petite mère' entrent au Carmel. La nuit de Noël, par une grâce puissante, elle retrouve le joyeux équilibre de son enfance et s'élance, dans 'une course de géant', vers le Dieu-Amour qui l'a saisie. Non sans démarche, allant intrépidement jusqu'à Rome se jeter aux pieds du pape, elle obtient d'entrer au Carmel à quinze ans, le 9 avril 1888.

Avec une fidélité héroïque, elle y poursuit sa route vers la sainteté. Le Seigneur lui découvre peu à peu sa 'petite voie' d'abandon et de confiance audacieuse. Le 9 juin 1895, elle s'offre à l'amour miséricordieux de Dieu.

Durant sa longue maladie, la tuberculose, elle s'est conformée au Christ, dans le mystère de son agonie pour le salut des pécheurs qui n'ont pas la foi. 

Elle meurt à 24 ans, promettant de faire tomber sur la terre 'une pluie de roses' et de passer son ciel à faire du bien sur la terre.

Quelques années plus tard, le récit de sa vie, écrit par obéissance, connaît un succès populaire époustouflant et les  témoignages de grâces obtenues par son intercession affluent au monastère, si nombreux que le Pape parle d'un 'ouragan de gloire'. Proclamée patronne des missions de l'Église universelle et docteur de l'Église en 1997.

- 'Tous les deux ans, l'Unesco choisit de commémorer des personnalités qui ont rayonné dans le monde chacune à leur manière et promeuvent des valeurs d'humanité au service de la paix... La France, avec le soutien de la Belgique et de l’Italie, a choisi de présenter la figure de Thérèse de Lisieux... dont les écrits ont marqué la vie spirituelle de millions de personnes à travers le monde.' 

Sainte Thérèse de Lisieux honorée par l'Unesco en 2022 et 2023 (Vatican News) et 
inscription de Thérèse de Lisieux au biennium des anniversaires de l'Unesco (Eglise catholique en France).
le site du sanctuaire de Lisieux.

Lettre apostolique pour la proclamation de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face Docteur de l'Église universelle (Jean-Paul II) 19 octobre 1997.

- Sainte Thérèse de la Sainte Face et de l'Enfant Jésus (1873-1897) La petite Thérèse est Docteur de l'Église, patronne des missions et copatronne de la France. Elle a été canonisée par Pie XI en 1925.

Figures de sainteté - site de l'Église catholique en France

- les Carmélites lisent Thérèse, Carmel de Lisieux.

- Voir aussi: Sainte Thérèse de Lisieux et le Patrimoine Religieux de l'Orne en Normandie.

Le 6 avril 2011, Benoît XVI a tracé un portrait de sainte Thérèse de Lisieux. Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face n'a vécu que 24 ans à la fin du XIX siècle.

 "Si sa vie fut très simple et cachée, la publication de ses écrits après sa mort en fit une des saintes les plus connues et aimées. 

La Petite Thérèse n'a cessé d'aider les âmes les plus simples, les humbles et les pauvres, les malades qui la priaient. 

Mais elle a aussi éclairé l'Église entière de sa profonde doctrine, au point que Jean-Paul II lui attribua en 1997 le titre de docteur de l'Église... qui s'ajouta à celui de patronne de la Mission décerné par Pie XI en 1939... 

Il la définit experte en Scientia Amoris, cette science qui fait resplendir dans l'amour toute la vérité de la foi, ainsi que Thérèse l'a raconté dans son Histoire d'une âme".

Thérèse naquit à Alençon (*) en 1873, cadette des neuf enfants de Louis et Zélie Martin, béatifiés en 2008. Elle perdit sa mère à 4 ans puis fut frappée d'une grave maladie nerveuse dont elle guérit en 1886 grâce au "sourire de la Vierge Marie". 

Reçue à Rome l'année suivante par Léon XIII, Thérèse fut autorisée à entrer à 15 ans au carmel de sa ville. Elle prononça ses vœux en 1890 et en 1896 commença la maladie qui la porta à la mort et qui fut "une passion de l'âme... Elle vécut la foi la plus héroïque, telle une lumière dans les ténèbres envahissant l'âme... Dans ce cadre de souffrance, elle vécut le plus grand des amours dans les choses les plus infimes de la vie quotidienne, portant à l'accomplissement sa vocation d'être l'amour au cœur de l'Église". 

Sainte Thérèse de Lisieux mourut le 30 septembre 1897 en disant simplement: "Mon Dieu, je vous aime", Jésus je t'aime étant au cœur de tous ses écrits. "Elle fut un des ces petits dont parle l'Évangile, qui se laissent conduire à Dieu dans la profondeur de son mystère, mais aussi un guide pour tous et en particulier pour" les théologiens. "Avec humilité et charité, foi et espérance, Thérèse entrait sans cesse dans l'Ecriture qui renferme le mystère du Christ. 

Nourrie de la science de l'amour, cette lecture biblique s'oppose à la science académique. En effet, la science des saints, dont parle la dernière page de l'Histoire d'une âme, est la science supérieure... 

Dans l'Évangile elle trouva avant tout la miséricorde de Jésus...et le point final de son récit furent la confiance et l'amour, des mots qui ont éclairé son chemin de sainteté, qui ont guidé ce qu'elle appelait son petit chemin de confiance et d'amour, celui de l'enfant qui s'abandonne". (source: VIS 20110406 470)

(*) un internaute nous signale: La maison natale de Sainte Thérèse peut se visiter dans le centre d'Alençon avec la chapelle familiale qui jouxte la maison, c'est une magnifique chapelle avec le lit où est née Saint Thérèse - la chapelle, Alençon sur les pas de la famille Martin et de Sainte Thérèse.

Mémoire de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, vierge et docteur de l'Église. 

Entrée encore adolescente au monastère des Carmélites de Lisieux, devenue par son innocence et sa simplicité de vie, maîtresse de sainteté dans le Christ, elle enseigna le chemin de la perfection chrétienne par l'enfance spirituelle, et mit tout son souci mystique au service du salut des âmes et du développement de l'Église, achevant sa vie à l'âge de vingt-quatre ans, le 30 septembre 1897.
Martyrologe romain

Citation :

Citation :
Je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté. Me grandir, c'est impossible, mais je veux chercher le moyen d'aller au ciel par une petite voie bien droite, bien courte et toute nouvelle. Et j'ai lu: Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi. Alors, je suis venue

Sainte Thérèse - Histoire d'une âme
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MessageSujet: Re: 1er octobre : fête de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus   1er octobre : fête de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus Empty30/9/2022, 18:55

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MessageSujet: Re: 1er octobre : fête de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus   1er octobre : fête de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus Empty30/9/2022, 21:34

HISTOIRE D’UNE ÂME

Il est d’usage dans les carmels de rédiger une « circulaire » des sœurs décédées retraçant brièvement leur vie et de la diffuser dans les carmels. Sous la responsabilité de la prieure, Mère Marie de Gonzague, Mère Agnès prépare une brochure regroupant plusieurs écrits dont les deux cahiers de souvenirs rédigés par Thérèse, quelques poésies et autres écrits qu’elle intitulera Histoire d’une âme, en lieu et place de cette circulaire.
Mgr Hugonin en autorise la parution qui a lieu en 1898. Celle-ci, tirée à 2000 exemplaires, est diffusée dans les carmels et auprès des proches du Carmel, et de quelques personnalités ecclésiastiques. Des évêques, des supérieurs religieux et des prêtres écrivent leur admiration au carmel. Cette édition sera épuisée à Pâques 1899 et de nombreux tirages se succèderont.
Le bouche à oreille fonctionne bien : une personne lit Histoire d’une âme, et en est bouleversée, voire retournée ; elle prie la « petite sœur Thérèse de l’Enfant Jésus », est exaucée. Elle écrit au carmel, fait le récit du fait, demande un souvenir de la jeune sœur. Elle prête le livre et fait part de son enthousiasme à d’autres, etc.
Dès 1899, guérisons et miracles se produisent en grand nombre sur la tombe de Thérèse. De nombreuses lettres adressées au carmel, soulignent l’effet d'Histoire d’une âme sur les lecteurs.

Histoire d'une âme est aujourd'hui le livre qui a été le plus vendu dans le monde entier après la Bible. Son influence sur l'Eglise fut déterminante.

https://www.carmeldelisieux.fr/sainte-therese/son-rayonnement-universel/histoire-dune-ame.html

_________________
Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat.
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MessageSujet: Re: 1er octobre : fête de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus   1er octobre : fête de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus Empty1/10/2022, 14:01

Thérèse, de la nuit sans étoiles à la nuit étoilée

1er octobre : fête de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus MONTAGE-ALETEIA-SAINTE-THERESE-ETOILES


Anne Bernet - publié le 30/09/22


Loin d’être une pluie de roses, la fin de vie de la petite Thérèse de l’Enfant Jésus fut une épreuve terrible et sans doute sans égale. Voici l’histoire de la nuit de la foi, sans étoile aucune, que traversa la sainte carmélite, seule jusqu’au bout, avant de rejoindre Celui que son cœur ne cessa d’aimer.


Depuis des mois, elle souffre atrocement, rongée par la tuberculose qui l’emportera dans la soirée du 30 septembre 1897. Depuis des mois aussi, elle sait qu’elle va mourir, sans soulagement d’aucune sorte. Dans la nuit du Vendredi saint 1896, secouée par une violente hémoptysie, qu’elle cache à ses supérieures de crainte d’être trop ménagée, Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face s’est sentie remplie d’une joie immense, celle de la certitude de quitter bientôt ce monde pour le bonheur de l’Autre. Comme sa patronne, la grande Thérèse, celle d’Avila, qui, sur son lit de mort, s’est écriée : « Mon Bien-Aimé, il est enfin temps de nous voir ! », elle aspire de tout son être à la rencontre éternelle. En fait, il lui reste plus d’un an et demi à vivre. Cette période, qu’elle vivra non pas dans la plénitude entrevue mais dans une nuit de l’âme, est presque sans exemple dans l’histoire des mystiques et ressemblera, par moments, au plus noir désespoir.


Ces ténèbres, elle les a voulues


C’est sa faute, et elle le sait : ces ténèbres, elle les a voulues, elle les a réclamées. Elle les a. Dieu l’a exaucée. Mais savait-elle, cette petite jeune fille de 23 ans, ce qu’elle avait osé demander ? Une certaine imagerie pieuse nous a imposé de Thérèse une vision faussée, niaise, réductrice, celle de la carmélite souriante et joufflue qui fait pleuvoir des roses… « Je passerai mon Ciel à faire du bien sur la terre » a-t-elle dit ; mais ce qu’elle a payé pour cela relève de l’inimaginable. « Cassez la statue ! » s’écriait il y a soixante-dix ans l’écrivain Gilbert Cesbron. Il avait raison. Thérèse est aux antipodes des anecdotes sucrées et des bondieuseries sulpiciennes. Elle seule peut-être, dans l’histoire de la sainteté, aura, avec un tempérament de guerrière, et ce n’est pas pour rien qu’elle a aimé Jeanne d’Arc, osé réclamer au Seigneur ce que nul ne serait assez fou pour lui demander, dans sa soif effrénée de sauver des âmes et de ne jamais laisser se perdre la moindre goutte du précieux sang du Crucifié. « Je prends tout ! » a-t-elle déclaré quand elle était enfant. Elle prendra tout, en effet, et d’abord ce dont les autres ne veulent pas.

Citation :

Si, toute sa vie, elle qui s’est rêvée missionnaire, aura prié pour ses « frères prêtres et séminaristes », son autre tâche sera de sauver ceux qui sont en train de se damner, ceux qui ne croient pas, ceux qui n’aiment pas, ceux qui n’espèrent pas.



Elle a commencé tôt, l’on s’en souvient, quand, à force de prières et de sacrifices, elle a, en 1887, arraché la conversion in extremis, sur l’échafaud, de Pranzini, un assassin lamentable, meurtrier d’une riche veuve pour quelques bijoux, de sa fille illégitime de douze ans qui passait pour celle de la domestique, et de cette dernière. Elle l’appellera « mon premier enfant ». Ce jour-là, Thérèse a compris à la fois l’immensité de la miséricorde divine, la communion des saints, et ce qu’il en coûte d’arracher les pécheurs à l’abîme. Si, toute sa vie, elle qui s’est rêvée missionnaire, aura prié pour ses « frères prêtres et séminaristes », son autre tâche sera de sauver ceux qui sont en train de se damner, ceux qui ne croient pas, ceux qui n’aiment pas, ceux qui n’espèrent pas. Et ils sont innombrables… 

Seule jusqu’au bout


Dans l’un de ces grands élans dont elle a le secret, elle s’est écriée un jour : « Mon Dieu, laissez-moi m’asseoir à la table des pécheurs ! » Non, bien sûr, pour partager leurs péchés, mais pour les assumer, les rédimer, et permettre que leurs ténèbres se changent en jour. A-t-elle deviné, quand elle a fait cette demande folle, en quoi consiste la réalité de cette table obscure où des âmes se débattent dans une solitude haineuse et désespérée, annonciatrice de celle de l’Enfer ?

Il n’empêche qu’à compter du Samedi saint 1896, et jusqu’à ses derniers instants, Thérèse va s’y asseoir, en effet, pour ne plus s’en lever et que toute la fureur du démon auquel elle a l’audace de disputer ceux qui, à vues humaines, sont déjà perdus, va se concentrer sur elle. Le 16 août 1897, elle confie, pantelante, à sa sœur Céline : « Le démon est autour de moi. Je ne le vois pas mais je le sens. Il me tourmente, il me tient comme une main de fer, il augmente mes maux afin que je désespère. Et je ne puis pas prier ! Je puis seulement regarder la Sainte Vierge et dire : “Jésus, je souffre pour Vous et le démon ne le veut pas !” » Encore quelques heures et elle ne pourra même plus communier, ses vomissements de sang continuels lui interdisant d’absorber la moindre parcelle de l’hostie… Elle sera seule jusqu’au bout, enchaînée à la table des pécheurs, semblant attirer sur elle cette justice divine dont elle a toujours refusé d’avoir peur, affirmant que l’on reçoit de Dieu ce que l’on en attend. « Seigneur, Seigneur, pourquoi m’as-tu abandonné ? » L’agonie de Thérèse est l’écho de celle du Christ.

La nuit du néant


Aux religieuses qui la soignent, elle demande de mettre les médicaments hors de sa portée, tant elle craint la tentation, grandissante, de s’en emparer et d’en prendre une dose létale. « Ah, si je n’avais pas la foi, je ne pourrais jamais supporter tant de souffrances. Je suis étonnée qu’il n’y en ait pas davantage parmi les athées qui se donnent la mort. » La foi ? Elle l’a toujours, évidemment, mais elle n’en a plus le sentiment… La table des pécheurs, c’est celle dont Dieu est absent. Elle a voulu s’y asseoir. Alors, elle se conduit comme si la lumière absente lui demeurait visible. C’est le conseil classique des confesseurs, alors, à ceux qui affirment avoir « perdu la foi » : « Faites comme si vous l’aviez ! » Cela semble absurde, mais cela ne l’est pas. D’ordinaire, plus ou moins vite, l’épreuve s’achève.


Pas celle de Thérèse, murée dans son silence et sa solitude, qui se bat seule contre les puissances des ténèbres, incapable de savoir si son Sauveur est encore auprès d’elle dans son combat. Le Malin, lui, est bien présent, et il lui souffle des pensées empoisonnées : « Avance, avance et réjouis-toi de la mort qui te donnera, non ce que tu espères mais une nuit plus profonde encore, la nuit du néant. Je ne veux pas en écrire plus long, je craindrais de blasphémer. J’ai peur d’en avoir trop dit », avoue-t-elle. Thérèse vacille au-dessus de l’abîme, elle a rejoint la foule misérable des pécheurs, de ces incroyants fascinés par le vide, le néant, les gouffres de la mort, ce peuple immense des temps à venir, les nôtres, pour lesquels elle s’offre en expiation.

Enfin, les étoiles !


 « J’ai peur de blasphémer… » Mère Agnès, sa supérieure, sa sœur aînée, sent quelque chose de l’effroyable bataille que livre, immobile sur son lit, sa cadette, mais, comme elle n’a pas pleinement pris la mesure de l’héroïsme de Thérèse, elle redoute qu’elle succombe, expire le blasphème aux lèvres. Elle prie, elle fait prier pour conjurer ce possible et scandaleux malheur. Imagine-t-on cela ? L’une des plus grandes saintes de l’histoire de l’Église dans la nécessité que d’autres, qui ne lui arrivent pas à la cheville, la portent à bout de bras dans ses derniers instants ! Comble de la déréliction, mystère de la communion des saints.

Citation :

Le vent, d’un coup, d’un seul, dispersa les nuages, laissant au-dessus du carmel de Lisieux un firmament splendide, et au premier plan cette constellation que Thérèse aimait, parce qu’elle dessine la majuscule de son prénom.


Thérèse rend l’âme accrochée à son crucifix en répétant jusqu’à son dernier souffle : « Jésus, Jésus… » Les derniers mots de Jeanne. Les ténèbres ne l’ont pas emportée. Cela, ses sœurs ne l’ont pas encore compris. Brisée comme on peut l’être lorsque l’on vient d’assister à la mort d’un être aimé et que l’on a espéré jusqu’au bout un miracle, Mère Agnès quitte la chambre de l’infirmerie où Thérèse vient de rendre son dernier soupir. Elle pleure à grosses larmes, elle peut enfin le faire maintenant que la petite ne la voit plus. Appuyée contre le mur du cloître, elle lève les yeux vers un ciel d’automne normand dégoulinant de pluie, opaque, noir, désespérant comme ce trépas et elle gémit : « Si seulement il y avait des étoiles… » Alors, le vent, d’un coup, dispersa les nuages, laissant au-dessus du carmel de Lisieux un firmament splendide, et au premier plan cette constellation que Thérèse aimait, parce qu’elle dessine la majuscule de son prénom. Tel fut le premier miracle de Thérèse qu’elle fit, à son entrée au ciel, pour consoler sa grande sœur.



source :  Aleteia
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MessageSujet: Re: 1er octobre : fête de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus   1er octobre : fête de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus Empty1/10/2022, 14:05

Là où Thérèse passe, la grâce surabonde


1er octobre : fête de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus Reliques-sainte-therese
Nicolas Guyonnet / Hans Lucas via AFP
Exposition des reliques de sainte Thérèse à Valence (Drôme), église sainte Catherine, novembre 2021.


Mathilde de Robien - publié le 30/09/22

En presque 30 ans, les reliques de sainte Thérèse ont voyagé dans plus de 80 pays. Deux grands mystères de la foi chrétienne – la résurrection du Christ et la communion de saints – permettent de croire que là où elles passent, la grâce surabonde.


Cela semble difficile à croire, mais les faits sont là : des « miracles » surviennent tout au long des pérégrinations des reliques de sainte Thérèse. Celle qui voulait « passer son Ciel à faire du bien sur la terre » a trouvé dans ses nombreux voyages la possibilité d’octroyer des grâces par-delà les océans, et ce « jusque dans les îles les plus reculées » comme elle le désirait.

Depuis 1994, les reliques de sainte Thérèse voyagent régulièrement dans le monde entier. En 28 ans, plus de 80 pays sur les cinq continents ont été visités. Une manière d’exaucer le souhait de Thérèse d’être missionnaire et d’évangéliser les terres lointaines. Elles sont accueillies actuellement au Brésil et y resteront jusqu’au 15 décembre 2022, avant de s’envoler pour les Philippines.


Citation :

Nous avons constaté, en plusieurs lieux, que des grâces surviennent à l’endroit même où les reliques de sainte Thérèse sont passées.


« Nous avons constaté, en plusieurs lieux, que des grâces surviennent à l’endroit même où les reliques de sainte Thérèse sont passées », confie à Aleteia le père Olivier Ruffray, recteur du sanctuaire de Lisieux. « Quand des reliques vont quelque part, – et c’est la croyance en la résurrection du Christ le matin de Pâques qui nous permet de le dire -, le saint se manifeste. C’est le cas pour sainte Thérèse : de nombreuses grâces ont été reçues auprès de ses reliques ». Des guérisons, des conversions, des missions de paix, des tournants politiques… Aucun domaine n’échappe à l’intercession de sainte Thérèse.


Jacques Gauthier, poète et essayiste canadien, chroniqueur pour Aleteia, spécialiste des saints en général et de sainte Thérèse en particulier, a lui-même été témoin de nombreuses grâces suite à l’exposition des reliques de Thérèse au Canada. Il était alors « responsable du reliquaire ». « Thérèse est très agissante dans la communion des saints », abonde-t-il. « Les reliques, ce sont son ADN, une partie de son corps qui a vécu, qui a prié, qui a souffert, il y a l’Esprit saint dedans ! »

Des grâces de guérison


Une guérison « miraculeuse ». C’est ce qui est arrivé à Josua Cataño, en Islande, en novembre 2018. Josua, 13 ans, originaire de Colombie, a un grave accident en jouant au football. Son genou droit est sérieusement endommagé, au point que les médecins craignent qu’il ne puisse plus jamais pratiquer aucun sport. Grand sportif, Josua est au désespoir. À ce moment-là, les reliques de Thérèse sont exposées à l’église catholique de Reykjavik. Sa mère lui propose de l’accompagner.« Josua a beaucoup pleuré et imploré sainte Thérèse car il ne peut pas s’imaginer vivre sans jouer au football. Il se mit à prier intensément sainte Thérèse et lui promit de venir la voir chez elle, à Lisieux, de lui apporter des fleurs et un cierge blanc. Il ne cessait de prier à la maison et tous les samedis chaque fois qu’il venait à la messe en espagnol à la cathédrale, jusqu’à ce que le reliquaire quitte l’Islande », raconte sa mère.


1er octobre : fête de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus Reliques-therese-josua-1
Josua lors de son pèlerinage d’action de grâce à Lisieux. Mai 2019.


Sanctuaire de Lisieux




Lorsque Josua se rend à nouveau chez le médecin pour un contrôle, ce dernier n’en croit pas ses yeux. Le genou est complètement guéri et fonctionne comme s’il ne s’était rien passé. Josua dit au médecin qu’un miracle avait eu lieu, que cela s’était produit grâce à l’intercession de « cette petite religieuse qui vit au ciel ». Sans la moindre hésitation, la famille a choisi d’accomplir la promesse de Josua en se rendant à Lisieux l’année suivante pour remercier sainte Thérèse.

Des missions en faveur de la paix


Fidèle au message de paix et d’amour qu’elle s’est efforcée de faire rayonner sa vie durant, Thérèse était présente dans certains pays à des moments clés. Ainsi, de septembre à novembre 2002, le Liban tout entier, sans distinction de religion, honore les reliques de la sainte de Lisieux. Le 17 octobre, à Beyrouth, le président de la République Jacques Chirac participe au sommet de la Francophonie. Il y soutient les efforts de paix dans la région et réaffirme la nécessité du retrait des troupes militaires non libanaises, commencé depuis plusieurs mois, tel que prévu par les accords de Taëf en 1989.


Ensuite, le 16 novembre 2002, les informations télévisées du journal de 20 heures en France, montrent simultanément l’arrivée sur le tarmac de Bagdad de la Délégation de l’ONU et l’hommage rendu en l’honneur des reliques de Thérèse en Irak. Alors que les experts en désarmement de l’ONU poursuivent leur travail en Irak et que la menace de guerre plane sur le pays, « Thérèse ne pouvait pas choisir un meilleur moment », avait alors déclaré Mgr Sleiman, archevêque latin de Bagdad. 

Enfin, été 2004, en Colombie, les Carmes organisent, alors que le conflit avec les FARC bat son plein, « un pèlerinage en mission de paix pour la Colombie » des reliques de sainte Thérèse, sous la protection de l’armée. La raison officielle est le 40e anniversaire de l’érection canonique de la Province de « Santa Teresita » des Carmes Déchaux en Colombie. Un accord de paix est finalement signé en 2016. 

Des tournants politiques majeurs


« La présence des reliques de Thérèse correspond également à des tournants politiques majeurs », observe le père Olivier Ruffray. En janvier 2000, à Manille, aux Philippines, à la demande des autorités pénitentiaires, le reliquaire est accueilli dans le couloir des condamnés à mort. Un lieu qui n’est pas anodin puisque le « premier enfant » de Thérèse, avant même son entrée au Carmel, est un condamné à mort, dénommé Pranzini, arrêté pour avoir assassiné deux femmes et une fillette en 1888. Thérèse, alors âgée de 14 ans, avait décidé de prier pour qu’il regrette ses crimes, offrant une messe et des sacrifices. Avant son exécution, le condamné s’approchera du prêtre et embrassera par trois fois la croix. Un signe évident, pour Thérèse, de son repentir et de la miséricorde divine.


En 2000, dans la prison d’État de Manille, les photos prises à ce moment-là montrent les prisonniers passant les bras à travers les barreaux pour toucher le reliquaire. À partir de ce jour, plus aucune exécution à mort n’a eu lieu aux Philippines. La peine de mort y est abolie six ans après, en 2006.


Actuellement, la présence des reliques de sainte Thérèse au Brésil, du 8 septembre au 15 décembre 2022, correspond à la campagne en vue des élections présidentielles qui opposera ce dimanche 2 octobre pour le premier tour le président sortant Jair Bolsonaro à l’ancien président de gauche Luis Inacio Lula da Silva. Une campagne électrique, marquée par les tensions politiques qui se sont envenimées ces dernières années. Une autre occasion, pour sainte Thérèse, d’intervenir en faveur de la paix ?



source :  Aleteia
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MessageSujet: Re: 1er octobre : fête de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus   1er octobre : fête de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus Empty1/10/2022, 17:41

La phrase que répétait sainte Thérèse lorsqu’elle se sentait seule
1er octobre : fête de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus WEB3-Therese-of-Lisieux-AFP-000_SAPA970818742960

La vie de sainte Thérèse de Lisieux n'a pas toujours été facile et, bien qu'entourée par une famille aimante, elle se sentait souvent seule et luttait contre la dépression. Une phrase, apprise dans son enfance, l'aidait à tenir.

https://fr.aleteia.org/2022/09/30/la-phrase-que-repetait-sainte-therese-lorsquelle-se-sentait-seule/

Bien qu’entourée par ses amis et sa famille, sainte Thérèse de Lisieux a éprouvé dans son enfance et lors de sa vie au monastère une profonde solitude. Un sentiment qu’elle explique dans Histoire d’une âme et auquel elle a fait face en méditant régulièrement sur une phrase :

La vie est ton navire et non pas ta demeure !

La vie de la petite Thérèse n’a en effet pas toujours été facile et, même si elle était souvent entourée de membres de sa famille aimants, elle se sentait souvent seule et luttait contre la dépression. La grande timide qu’elle était n’avait pas beaucoup d’amis, prenant Jésus pour seul ami. Ce qu’elle raconte avec sincérité dans Histoire d’une âme :


Étant sortie avant d’avoir achevé mes études, je n’avais pas la permission d’entrer comme ancienne élève ; j’avoue que ce privilège n’excitait pas mon envie, mais en pensant que toutes mes sœurs avaient été « enfants de Marie », je craignis d’être moins qu’elles l’enfant de ma Mère des Cieux, et j’allai bien humblement (malgré ce qu’il m’en coûtât), demander la permission d’être reçue dans l’association de la Sainte Vierge à l’abbaye. La première maîtresse ne voulut pas me refuser, mais elle y mit pour condition que je rentrerais deux jours par semaine l’après-midi afin de montrer si j’étais digne d’être admise. Bien loin de me faire plaisir cette permission me coûta extrêmement ; je n’avais pas, comme les autres anciennes élèves, de maîtresse amie avec laquelle je pouvais aller passer plusieurs heures ; aussi je me contentais d’aller saluer la maîtresse puis je travaillais en silence jusqu’à la fin de la leçon d’ouvrage. Personne ne faisait attention à moi, aussi je montais à la tribune de la chapelle et je restais devant le Saint-Sacrement jusqu’au moment où Papa venait me chercher, c’était ma seule consolation, Jésus n’était-Il pas mon unique ami ?

C’est dans ces moments-là que Thérèse confie avoir été soutenue par une phrase issu d’un poème de Lamartine que son père, saint Louis Martin, lui avait appris lorsqu’elle était enfant :

Ah ! c’était bien pour la Sainte Vierge toute seule que je venais à l’abbaye… parfois je me sentais seule, bien seule ; comme aux jours de ma vie de pensionnaire alors que je me promenais triste et malade dans la grande cour, je répétais ces paroles qui toujours faisaient renaître la paix et la force en mon cœur : « La vie est ton navire et non pas ta demeure !… » Toute petite ces paroles me rendaient le courage ; maintenant encore, malgré les années qui font disparaître tant d’impressions de piété enfantine, l’image du navire charme encore mon âme et lui aide à supporter l’exil… La Sagesse aussi ne dit-elle pas que « La vie est comme le vaisseau qui fend les flots agités et ne laisse après lui aucune trace de son passage rapide?… » Quand je pense à ces choses, mon âme se plonge dans l’infini, il me semble déjà toucher le rivage éternel… Il me semble recevoir les embrassements de Jésus… Je crois voir Ma Mère du Ciel venant à ma rencontre avec Papa… Maman… les quatre petits anges… Je crois jouir enfin pour toujours de la vraie, de l’éternelle vie en famille… »

Cette phrase, qui a réconforté et accompagné sainte Thérèse tout au long de sa vie terrestre dans les épreuves et les doutes, s’adresse à chacun. La méditer peut aider à « supporter l’exil de cette vie », sachant qu’un jour, toutes nos larmes seront essuyées et que nous serons embrassés par tous nos proches dans la vie éternelle à venir.

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Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat.
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