Pape François : la tolérance zéro contre les abus est irréversible

Messages : 30818 Inscription : 07/11/2013

Dans le cinquième épisode de l'entretien avec Phil Pullella de l'agence de presse Reuters, François parle de la lutte contre la pédophilie: «Aujourd'hui, c'est un problème qui ne peut pas être discuté».

https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2022-07/pape-francois-lutte-abus-entretien-interview-reuters-protection.html

La lutte contre les abus dans l'Église a commencé lentement, mais aujourd'hui elle est devenue un chemin irréversible. Le Pape François l’a soutenu dans une interview accordée à Reuters: «L'Église a commencé la tolérance zéro lentement, et a avancé. Sur ce point, je pense que la direction prise est irréversible. Elle est irréversible. Aujourd'hui, c'est une question qui ne peut être discutée».

Répondant à une question sur la résistance qui, dans certains cas, est rencontrée au niveau local dans l'application des mesures contre les abus, le Pape a noté: «Il y a une résistance mais chaque fois il y a une plus grande prise de conscience que c'est la voie à emprunter». François a rappelé la division du Dicastère pour la doctrine de la foi en deux sections, en consacrant l'une d'elles aux procès pour abus, et a commenté: «Les choses se déroulent bien».

L'abus tue

François a ensuite évoqué une récente rencontre avec des visiteurs qui lui ont rappelé que dans leur pays, quelque 46% des abus ont lieu au sein de la famille et a noté que «c'est terrible». Après avoir rappelé ce que montrent les statistiques, le Pape a ajouté: «Mais cela ne justifie rien. Même s'il n'y avait qu'un seul cas, ce serait honteux. Et nous devons nous battre pour un seul cas. Cela ne va pas, parce que (l'abus) tue la personne que je dois sauver. En tant que prêtre, je dois aider à élever et à sauver ces gens. Si je commets un abus, je les tue. C'est terrible».

«Tolérance zéro», a conclu le Souverain pontife, en saluant le travail du cardinal-archevêque de Boston et de la Commission pour la protection des mineurs: «Et là, chapeau au cardinal O'Malley, qui est un homme courageux. Il a le courage d'un capucin, il est juste, un grand homme. Et aussi la Commission pour la protection des mineurs, qui fonctionne bien, maintenant avec le père Small, qui est un autre homme courageux, il travaille bien. Je soutiens totalement cette démarche».

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Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat.

Messages : 30818 Inscription : 07/11/2013

Abus sexuels dans l’Église : les commissions de réparation ont reçu 1 550 demandes en un an

La Commission reconnaissance et réparation (CRR) a été créée fin 2021 après le rapport choc de la commission de Jean-Marc Sauvé qui a révélé l’ampleur de la pédocriminalité dans l’Église catholique de
La Commission reconnaissance et réparation (CRR) a été créée fin 2021 après le rapport choc de la commission de Jean-Marc Sauvé qui a révélé l’ampleur de la pédocriminalité dans l’Église catholique depuis 1950. (Photo d’illustration Le Télégramme)
Quelque 1 550 victimes de violences sexuelles dans l’Église catholique se sont adressées aux deux commissions de réparation depuis un an. Un nombre peu élevé qui interpelle leurs responsables, mis au défi de briser ce « plafond de verre ».
Jeudi, la Commission reconnaissance et réparation (CRR), qui accompagne les victimes de violences sexuelles dans des congrégations catholiques, a annoncé que « 450 personnes étaient reconnues et accompagnées », par ses 25 commissaires, lors de la présentation de sa première année de fonctionnement, devant des victimes et des journalistes.

Cette structure a été créée fin 2021 après le rapport choc de la commission de Jean-Marc Sauvé qui a révélé l’ampleur de la pédocriminalité dans l’Église catholique depuis 1950. Elle a pour objectif d’enregistrer les demandes de réparations, financières ou non, de victimes d’agresseurs au sein d’instituts religieux ou de congrégations (victimes de frères, sœurs, moines, moniales, etc.), puis de proposer une médiation entre les deux parties.

« Mon interrogation principale porte sur le petit nombre de dossiers soumis à la CRR, comparé au potentiel » de victimes qui ont été évaluées dans le rapport Sauvé, a indiqué son président, Antoine Garapon.

« Nous ne parvenons pas à toucher » des victimes « en dehors des cercles en lien avec l’Église ou en lien avec la Ciase » (la commission Sauvé, NDLR), a renchéri Véronique Margron, la présidente de la Corref (représentant les congrégations religieuses), appelant à « dépasser ce plafond de verre ».

L’un des défis pour l’année 2023 sera « d’aller chercher des victimes », a ainsi souligné Antoine Garapon, « via des appels à témoignages », ou « via la presse ».

« Il faudra aller chercher les victimes »
Dans un communiqué distinct, jeudi également, une autre commission née elle aussi après le rapport Sauvé, l’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr), a présenté son dernier bilan.

Cette structure qui s’adresse aux victimes de prêtres ou laïcs dans les diocèses, établissements ou mouvements de jeunesse catholiques, a affirmé avoir reçu, fin novembre 1 102 demandes de réparation et accompagner 260 personnes.

Ce nombre « m’interpelle et à un moment donné, il faudra aller chercher les victimes », a souligné sa présidente, Marie Derain de Vaucresson. Cela doit passer « par davantage de communication, en se déplaçant, et en mobilisant les réseaux d’aide aux victimes », a-t-elle dit.

Plusieurs victimes ayant pris la parole ont souligné le coût psychique, pour elles, d’entreprendre de telles démarches. Et le peu de communication sur l’existence des commissions de réparation. « Il faut se battre. C’est à la victime d’être reconnue », a témoigné François Blondelle, victime, de 10 à 12 ans, des frères maristes de l’École Saint-Nicolas à Lille.

https://www.letelegramme.fr/france/abus-sexuels-dans-l-eglise-les-commissions-de-reparation-ont-recu-1-550-demandes-en-un-an-02-12-2022-13232596.php

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Messages : 30818 Inscription : 07/11/2013

Affaire de l’Arche : deux nouveaux rapports décrivent une « société secrète » au cœur de l’Eglise catholique
Emprise, agressions sexuelles… Ces enquêtes accablantes révèlent les agissements de plusieurs figures de l’Eglise – dont Jean Vanier, fondateur de l’Arche – et la manière dont certains ont été passés sous silence pendant des décennies.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/02/01/eglise-catholique-deux-nouveaux-rapports-evoquent-une-culture-de-l-omerta_6160137_3224.html

Un fil a été supprimé cette semaine sur le sujet des abus au sein de l'Arche de Jean Vannier.
Il n'est pas bon de chercher à cacher des vérités sur le sujet douloureux des abus.

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Invité

Humanlife

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Et Arnaud a bien eu raison de supprimer la propagande! C'était des calomnies, et ce tout simplement parce les père Phillipe étaient de vrais chrétiens. On voudrait montrer qu'il n'y a pas eu que des progressistes parmis les pretres pédophiles! Voilà le but! Il est satanique!

Cessez de répendre des calomnies, humanlife!

Messages : 5762 Inscription : 01/07/2017

reprendre, oui, c'est le mot, il ne faut pas trop ce laisser influancer par les médias (pour ce sujet comme pour beaucoup d'autres), ce serait leur donner plus de pouvoir qu'ils n'en ont réellement !

humanlife a écrit:: Un fil a été supprimé cette semaine sur le sujet des abus au sein de l'Arche de Jean Vannier.
Il n'est pas bon de chercher à cacher des vérités sur le sujet douloureux des abus.

ok, mais il me semble que le journal en question (lemonde.fr) relance ce sujet douloureux ou remus le couteau dans la plaie probablement pas pour les raisons que vous évoquez !

déjà parce que tout le monde a entendu et ré-entendu parlé de ces très graves dérives et d'autre part parce que ce nouvelle article n'apporte rien de nouveau (tout le monde sait qu'il y a une "société secrète" au coeur de l'Eglise catholique Mr. Green

).

alors pourquoi ? pour obtenir de nouveau abonnement et augmenter son audimat ce sujet est piquant comme un vieux faits-divers !! peut être même pour une raison encore plus obscur.

Invité

JE VERROUILLE.

Arnaud le rouvrira s'il le souhaite.

Voir ce fil : Ma position sur le Père Marie-Dominique Philippe, par Arnaud Dumouch (forumactif.com)

Messages : 93458 Inscription : 19/05/2005

Humanlife

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Humanlife, on ferme ce sujet pour une raison précise : Les vivants sont attaqués et peuvent se défendre.

Les morts sont jetés dans la boue sans possibilité de se défendre. N'importe quelle attaque est prise comme parole d'évangile.

Un avortement venue du Père Thomas Philippe ? Ca ne vous parait pas étonnant alors que les témoins disent que ses "délires mystico-sexuels" se faisaient sans actes sexuels ?

Lisez plutôt ceci et n'ouvrez plus de sujets sur ce thème :

Une anecdote significative : En 2020, le père Samuel Rouvillois, frère de saint Jean, professeur de la philosophie du Père MD Philippe et ancien vicaire épiscopal du diocèse d'Avignon a été dénoncé publiquement "pour des abus sexuels graves". Son honneur a été jeté en pâture.

En septembre 2022, il a été lavé de tout soupçon, tant par la justice pénale française que par le Vatican. Il s'en est sorti parce qu'il était 1° vivant et 2° solide. Il a pu démontrer le mécanisme en jeu. Il vient de publier une lettre circulaire où il indique les raisons de son départ de la Communauté saint Jean : Ce texte est une synthèse de la pensée majoritaire des frères et sœurs de saint Jean. Comme au temps de l'URSS, il semble que le chapitre général n'est pas suivi par de nombreux membres de la communauté votent avec leurs pieds et partent. Ils protestent de leur fidélité à l'enseignement de leur fondateur.

(CITATION) :

"Mes frères, voici les raisons pour lesquelles je demande une exclaustration en vue de quitter la Congrégation Saint Jean :

(...)

- 4° Le traitement pseudo-juridique concernant le père Philippe comporte à la fois des problèmes :

- de procédures : accusation et jugement d’un mort ne pouvant se défendre, pas d’avocat de la défense, pas d’interrogatoires contradictoires des plaignant(e)s, pas de démarche canonique légitime, uniquement des témoignages à charge, un usage récurrent et exclusif d’une communication toujours à charge, absence de débat en interne ou en externe, matraquage d’une pensée unique et obligation d’adhésion sous peine de soupçon de déni ou de déloyauté à l’égard des autorités, hypothèses explicatives exclusivement négatives, extension du soupçon à tout ce qu’a fait, dit et écrit l’accusé ainsi qu’à ceux qui en ont été proches ;

- de fond : aucun travail d’enquête à décharge ou allant contre les accusations dont il est l’objet n’a été mis en œuvre ; tout témoignage ou fait allant dans le sens contraire des hypothèses d’abus est écarté ; la condescendance et la commisération sont de mise pour ceux et celles qui « sont encore dans la phase du déni » ;

- de compétences, pour traiter une telle affaire,

a) du Conseil du Prieur général qui a été formellement saisi de la question la veille du Chapitre général 2013 et dont seuls trois des membres étaient au courant du contenu des « témoignages ». Comment dans de telles conditions prendre légitimement la décision de mettre le problème à l’ordre du jour du Chapitre ? Et cela d’autant plus que n’a pas été véritablement débattue la possibilité d’un chemin alternatif : celui d’une enquête sérieuse, approfondie, selon le droit et prenant le temps nécessaire ;

b) du Chapitre général. Quelle compétence avait-il en 2013 pour traiter un tel problème en n’ayant aucun accès direct aux déclarations des plaignantes et en faisant tout reposer sur la conviction intime de trois de ses membres ? Quelles compétences supplémentaires a-t-il acquis depuis pour statuer à partir de conclusions sans légitimité juridiques. Et ce d’autant plus que la mention d’actes graves sous forme hypothétique, choisie par le chapitre de 2013, s’est transformée médiatiquement au lendemain de celui-ci en faits réels ;

c) des plaignant(e)s qui ne sont pas, en justice, compétent(e)s pour attester par eux-mêmes de leur identité et/ou de leur statut de victimes ; des prises de paroles ou écrits provenant des autorités qui n’expriment que les « témoignages » à charges et ne mentionnent jamais la fragilité de cette manière de procéder depuis neuf ans ; celle de l’ensemble de cet échafaudage argumentatif qui se veut démonstratif. - Comment dans un tel contexte prétendre identifier de réelles « preuves » ? La conviction fondée sur la convergence d’indices (le terme « témoignage » jouant de manière ambigüe sur plusieurs registres) et le désir de faire droit à des plaignant(e)s (par rapport auxquels il est très difficile de distinguer le vrai du faux) justifieraient-ils ces moyens ? Commettrions-nous ce que nous prétendons dénoncer (utiliser des moyens illicites et indignes en les justifiant par la finalité) ?

Fr Samuel Rouvillois

MON AVIS :

Tout cela est hélas cousu de fil blanc : quand nous serons sortis du contrecoup de mai 68 et du phénomène actuel que René Girard analyserait très bien, on se rendra compte que même Marthe Robin a été pris dans ce tourbillon d'attaques qui vise moins la fragilité d'un homme que la solidité de son enseignement.

Regardez ce passage de l'évangile : "Jean 15, 17 Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres (amour d'amitié ?) Si le monde vous hait, sachez que moi, il m'a pris en haine avant vous."

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Arnaud

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