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Le Secret de Padre Pio" d''Antonio Socci - p
75 à
76 :
[…]
Jésus prononcera ces terribles mots : «
Fais savoir à mes ministres, étant donné qu’ils suivent l’exemple du Roi de France en retardant l’exécution de ma demande, qu’ils le suivront dans le malheur. 3 3. Frère Michel de la Sainte Trinité, Toute la vérité sur Fatima. Le secret et l’Eglise, v II 1987, p.344. Les mots de Jésus semblent faire référence aux apparitions de Paray-le-Monial où le Seigneur confia à Marguerite Marie ALACOQUE un message pour le roi de France Louis XIV. Il révélait le plan de Dieu sur la France : poser le Sacré-Cœur de Jésus sur les emblèmes de la famille royale, faire bâtir un temple en son honneur où les souverains de France le vénéreraient, faire consacrer la France au Sacré-Cœur, et enfin demander au pape une messe en l’honneur du Sacré-Cœur de Jésus. La demande fut refusée. C’est ainsi que cent ans plus tard éclata la révolution et le descendant du Roi-Soleil, Louis XVI, fut arrêté et condamné. En prison, il se rappela de cette requête, c’était en 1792, et il décida de l’exécuter, mais c’était trop tard. Le roi fut guillotiné le 21 juillet 1793.
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Le Secret de Padre Pio" d'Antonio Socci - p
76 :
[…] Le « secret » que
Padre Pio affirme devoir garder semble donc être en rapport avec des événements à venir, événements terrifiants qui concernent l’Eglise. Des événements analogues seront révélés par la Sainte Vierge Elle-même aux trois petits bergers de Fatima le 13 juillet 1917, dans la deuxième et la troisième partie du Secret (plusieurs éléments laissent également penser que la troisième partie du Secret non révélée porte aussi sur cette prophétie).
4 Reste à comprendre si, et dans quelle mesure, il s’agit de la même chose, mais nous bénéficions d’un témoignage selon lequel Padre Pio a explicitement dit à sa fille spirituelle : «
Moi je connus tout de suite le Secret de Fatima. »
5 Il faut ici souligner que ce qui s’est effectivement vérifié par la suite, et qui continue encore de se vérifier, confirme ces prophéties. Pensons par exemple à la tentative de bouleverser la Sainte Messe.
64. A propos de la controverse sur l’intégralité de Secret dévoilé en 2000, voir le livre d' Antonio Socci, Il quarto segreto di Fatima.
5. Je tiens cette information inédite d’une source privée, lors d’une conversation qui eut lieu le 24 juillet 2007 ;
6. Le cardinal Ratzinger est celui qui en parle le mieux : « Je suis convaincu que la crise de l’Eglise que nous vivons aujourd’hui repose largement sur la désintégration de la liturgie qui est parfois même conçue de telle manière - etsi Deus non daretur - que son propos n’est plus du tout signifier que Dieu existe, qu’Il s’adresse à nous et nous écoute. Mais si la liturgie ne laisse plus apparaître une communauté de foi, l’unité universelle de l’Eglise et de son histoire, le mystère du Christ vivant, où l’Eglise manifeste-t-elle donc encore sa nature spirituelle ? (Joseph Ratzinger, Ma vie mes souvenirs, Fayard 1998, p. 135.)
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Le Secret de Padre Pio" d'Antonio Socci - p
208-209" :
..... Si le monde, immergé dans le Mal et dans la plus cruelle des violences, n'a pas encore été complètement détruit, ce n'est que grâce à la Sainte Messe. C'est pour cela que Padre Pio veut faire comprendre qu'il n'y a pas de désastre, de guerre, de malheur qui soit un mal plus grand que la disparition de la messe : "Le monde pourrait vivre sans soleil, mais pas sans l'Eucharistie.*" . Le cardinal Siri nous révèle un mystère extraordinaire : "Lorsque la Sainte Messe est célébrée, le monde entier reçoit quelque chose de cette célébration." Même la plus humble des célébrations eucharistiques, dans le plus reculé des villages, apporte à l'humanité des bienfaits qu'aucune grande initiative humaine, qu'aucune conférence, manifestation, action sociale ou politique ne peut apporter. Aucune révolution humaine, même pacifique, aucune diplomatie ni aucun gouvernement, aucun parti ni aucune force ne peut contribuer à la paix et au bien des hommes (et à leur joie éternelle) comme y contribue une messe célébrée dans la plus perdue des paroisses.
* Homélie du cardinal Joseph Ratzinger, doyen du Collège des cardinaux, lors de la messe "
pro eligendo Romano Pontifice" du 18 avril 2005 en la basilique Saint-Pierre.
https://www.vatican.va/gpII/documents/homily-pro-eligendo-pontifice_20050418_fr.html
Ci-dessous, le Padre Pio souligne l'importance de la Sainte Messe :
"
Même le plus grand engagement apostolique des saints pour la foi et pour l'Eglise n'est rien à côté de la puissance de l'Eucharistie".
Le
Saint curé d'Ars disait : "
Toutes les bonnes oeuvres réunies n'équivalent pas au sacrifice de la messe, parce qu'elles sont les oeuvres des hommes, et la Sainte Messe est l'oeuvre de Dieu. Le martyre n'est rien en comparaison : c'est le sacrifice que Dieu fait pour l'homme de son corps et de son sang."
Padre Pio nous enseigne que là tout se décide : Notre sort sur terre et dans les cieux, le sort de nos enfants et de toute l'humanité. La joie ou les souffrances des hommes. Le
cardinal Siri - un des rares à avoir réellement médité sur Padre Pio et à avoir appris de ces méditations - disait que nous devrions assister à la messe comme si un voile nous séparait d'un parlement où l'on décide du sort du monde, de la paix ou de la guerre.
Le monde est littéralement porté par la messe.
Saint Alphonse Marie de Liguori disait : "
La Passion de Jésus-Christ nous a rendus capables de la Rédemption, et nous fait jouir de ses mérites." Il dit aussi : "Dieu même ne peut faire qu'il y ait au monde une action plus grande que la célébration de la messe (...). C'est pour cela que le démon a toujours cherché à ôter du monde ce saint sacrifice par le moyen des hérétiques, en les établissant précurseurs de l'Antéchrist, lequel, avant tout, s'efforcera d'abolir et abolira en effet le saint sacrifice de l'autel, en punition des péchés des hommes".
** Oeuvres complètes du Bienheureux Saint Alphonse-Marie de Liguori, p. 4-6.
http://www.liberius.net/livres/OEuvres_completes_du_bienheureux_A.-M._de_Liguori_(tome_6)_000001005.pdf
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