Bonjour ;
Je viens de faire une recherche (avec la fonction orthographique "recherche") et n'ai pas trouvé le mot "défroqué" cité une seule fois dans ce forum.
Peut-être qu'il existe un autre mot pour désigner ces gens là mais je ne le connais pas ... alors j'utilise le mot "défroqué" qui signifie "qui a abandonné l'habit et l'état religieux".
Pour l'instant, rien de vraiment nouveau sous le soleil, si ce n'est la question que je me pose :
Il y a, nous le savons tous, de chaudes diatribes théologiques concernant les civils divorcés-remariés.
Mais qu'en est-il des prêtres défroqués qui se marient ?
Ont-ils droit au pardon de la confession ?
Ont-ils droit au sacrement eucharistique ?
Ont-ils droit à un mariage religieux ?
Je pose cette question parce que je me rappelle d'une bonne soeur (une vraie sainte, croyez-moi) qui me disait "être mariée avec le Christ".
Le prêtre qui abandonne volontairement son sacerdoce conserve t'il l'accès à ces sacrements ?
J'écris le mot volontairement car ce prêtre n'a certes pas l'excuse d'un conjoint insupportable qui l'aurait poussé au divorce.
... à moins que ce soient ses ouailles ... à moins que ce soit sa foi chancelante ...
mais la question fondamentale reste : ce prêtre conserve t'il l'accès à ces sacrements qui sont interdits au divorcé-remarié ?
La question subsidiaire sera (logiquement) y aurait-il finalement deux poids et deux mesures ;
- une pour les prêtres défroqués (qui sont des anciens du sérail)
- une pour les "civils" divorcés-remariés (qui pourront continuer à battre leur coulpe ad libitum).
Qu'en pensez-vous ?