Inde : l'Américain tué par une flèche voulait évangéliser la tribu coupée du monde

John Allen Chau venait tout juste de poser un pied sur l'île de North Sentinel, dans la mer d'Andaman. L'intrus a immédiatement été encerclé par les autochtones avant de recevoir une volée de flèches et d'être traîné à terre avec une corde autour du cou, racontent les pêcheurs qui l'avaient conduit jusqu'ici. Cet Américain de 26 ans a été tué le 16 novembre dernier alors qu'il tentait d'entrer en contact avec les Sentinelles. Seulement, ce peuple de chasseurs-cueilleurs, qui compte selon les estimations quelque 150 membres, vit en autarcie depuis des siècles et n'hésite pas à attaquer quiconque s'aventure trop près d'eux. L'État indien interdit d'ailleurs d'approcher à moins de cinq kilomètres de l'île. Sept personnes qui l'ont aidé dans son entreprise ont d'ailleurs été arrêtées par les autorités.

Dans un journal intime, qu'il a confié aux pêcheurs et tenu jusque dans les heures précédant sa mort, John Chau explique à ses proches ce qui l'a poussé dans une pareille aventure. «Vous pensez peut-être que je suis fou de faire tout ça mais je pense que ça vaut la peine d'apporter Jésus à ces gens», écrit-il. «Ce n'est pas en vain ; les vies éternelles de cette tribu sont à portée de main et j'ai hâte de les voir adorer Dieu dans leur propre langage.» Dans un communiqué, publié via le compte Instagram du défunt, ses proches tiennent à excuser le geste de la tribu. «Il aimait Dieu, aidant ceux dans le besoin, et il n'avait que de l'amour pour le peuple des Sentinelles», ajoutent-ils.

«JE NE VEUX PAS MOURIR!»

La veille de sa mort, l'Américain avait déjà tenté une première incursion. À en croire son journal intime, il avait essayé de communiquer avec eux et de leur offrir du poisson. «J'ai crié: “Mon nom est John, je vous aime, et Jésus vous aime”», relate-t-il. John Chau explique ensuite avoir paniqué devant les arcs brandis contre lui. Une première flèche tirée, selon lui, par un adolescent, s'est fichée dans sa Bible. Il a finalement pu regagner à la nage l'embarcation des pêcheurs qui l'avaient amené ici. «JE NE VEUX PAS MOURIR!», note-t-il plus tard en lettres capitales. «Serait-il plus sage de partir et de laisser quelqu'un d'autre continuer? Non, je ne pense pas. Je pourrais rentrer aux États-Unis car rester ici semble signifier une mort certaine.»

Les pêcheurs locaux ont expliqué avoir vu le lendemain de sa mort le corps de la victime gisant sur la plage. Celui-ci aurait depuis été enterré. Se pose désormais l'épineuse question de récupérer la dépouille. Un bateau et un hélicoptère ont été dépêchés pour tenter de la localiser. «Nous avons maintenu une distance avec l'île et n'avons pas encore été en mesure de repérer le corps. Cela peut prendre plusieurs jours et missions de reconnaissances», explique à l'AFP Dependra Pathak, le chef de la police régionale. Les autorités ont fait appel à des anthropologues indiens et des spécialistes des tribus et de la forêt pour décider de la marche à suivre. Car toute tentative de récupération du corps pourrait exposer la tribu des Sentinelles à des maladies.

Mais le mal pourrait déjà être fait. «Il n'est pas impossible que les Sentinelles viennent d'être contaminées par des agents infectieux mortels contre lesquels ils n'ont pas d'immunité, avec le potentiel d'éradiquer toute la tribu», s'alarme l'ONG de protection des tribus autochtones Survival International. D'après eux, les Sentinelles descendent des premières populations humaines à être parties d'Afrique. Ils vivent aux Andaman depuis 60.000 ans. En 1879, leur premier contact avec le reste de l'humanité s'est traduit par l'enlèvement par les autorités coloniales britanniques de plusieurs membres de la tribu. Depuis, toutes les tentatives de contact se sont heurtées à l'hostilité et à un rejet violent. Le gouvernement indien y a même officiellement renoncé dans les années 1990. Plus récemment, deux pêcheurs ayant dérivé pendant leur sommeil ont été tués par la tribu.

En attendant, en l'absence de preuves physiques de la mort de son fils, la mère de John Chau explique par mail au Washington Post qu'elle pensait son fils toujours vivant. Pourquoi? «Mes prières.»

Source : Le Figaro.

Cela fait 60 000 ans que ce peuple vit selon ses coutumes, probablement sa croyance et nous, au nom d'une religion vieille de deux milles ans à peine, nous nous permettrions de leur expliquer que leur foi n'est pas la bonne et qu'ils doivent prier Jésus ? Mon Dieu quelle arrogance.

Serait-ce trop demandé que de leur foutre la paix ?

Ils n 'aiment pas les migrants!

Ils veulent juste qu'on les laisse tranquilles, et surtout, ils ne sont pas sensible à l'évangélisation.

Et le vivre ensemble ils connaissent pas?

Est-ce que tu imagines ce que c'est que de vivre en autarcie depuis soixante mille ans ?

Et puis, un envahisseur veut vous imposer son mode de vie et de croyance ?

philippe bis a écrit:

Ils n 'aiment pas les migrants!

ben oui.

Les ethnologues (non gauchistes) expliquent très bien qu'il y a des tribus qui ont une culture très agressive et violente, d'autres au contraire plutôt pacifique et ouverte.

Ça dépend vraiment de l'histoire de la tribu et des individus qui la composent.

Le mythe du bon sauvage est un vrai mythe.

Les ethnologues gauchistes voient les primitifs comme des animaux. Comme les pittbulls, ils ne peuvent pas être "méchants", ce n'est pas de leur faute et ils ne savent pas.

florence_yvonne a écrit:

Ils veulent juste qu'on les laisse tranquilles, et surtout, ils ne sont pas sensible à l'évangélisation.

A la civilisation non plus!

La démarche partait d'un bon sentiments.....

Mais aucunes prudence...

Et surtout Aucunes écoutes !!
Non seulement des avertissements que tout le monde sait sur l'extrême dangerosité de rentrer en contact avec cette tribu, qui n'a jamais eut de bons contact avec tout étranges....

Et "Aucunes écoutes" des avertissements même de la tribu, qui a tenté une première fois de le chasser à coup de flèche...

(...)


Ce n'est pas le premier à être mort et avoir pensé pouvoir entrer en contact avec eux....
Il y a déjà eut mort et blessé....

Et moultes avertissements  de ne pas aller les déranger .... Venant et des autorités et de la tribu !

« Quant à ceux qui ne vous accueilleront pas, sortez de cette ville et secouez la poussière de vos pieds, en témoignage contre eux » (Lc 9,5).

Je suppute que ce qui dérange chez certain ce n 'est pas qu 'il soit mort mais qu 'il soit mort parce que sa motivation était d 'annoncer l'évangile ( qui est une bonne nouvelle pour rappel)...

Surtout qu'il soit mort..... pour ne pas avoir respecté......:
- la tribu.... qui ne veut pas d'intru.
- les autorités..... qui avertissent de les laisser trenquile !

Pour le coup... C'est surtout qu'il n'est pas écouter les avertissements de raisons....

et qu'il est en plus, persisté,
sans avoir écouter la tribu qui l'avait pourtant chassé
et lui avait montré qu'ils ne voulaient pas de "lui" !

..... Voilà qui est dérangeant et triste et à coûté sa vie...
Faisant d'eux des meurtriers...
Et de lui un mort...

François d’Assise était allé rencontrer le Sultan dans l’idée de le voir convertir vers la religion chrétienne, il y a dans sa démarche une volonté de réconciliation et de paix. Et encore plus réconfortant, c’est que nous pouvons appliquer à notre temps les leçons de cette rencontre profonde, pleine d’humanité et de tendresse.

Les Franciscains souhaitent contribuer à l’éveil des jeunes sur l’existence d’autres cultures, d’autres religions que l’on se doit de respecter. « S’exposant avec courage aux dangers de tous les instants, François voulait se rendre chez le sultan de Babylone en personne. La guerre sévissait alors, implacable entre chrétiens et sarrazins, et les deux armées ayant pris position face à face dans la plaine, on ne pouvait sans risquer sa vie passer de l’une à l’autre.

Mais dans l’espoir d’obtenir sans tarder ce qu’il désirait, François résolut de s’y rendre. Après avoir prié, il obtint la force du Seigneur et, plein de confiance, chanta ce verset du Prophète: « Si j’ai à marcher au milieu des ombres de la mort, je ne craindrai aucun mal, car tu es avec moi ». S’étant adjoint pour compagnon frère Illuminé, homme d’intelligence et de courage, il s’était mis en route traversant la mer et se retrouvant dans le pays du sultan. Quelques pas plus loin , ils tombaient dans les avant-postes des sarrazins, et ceux-ci, plus rapides, se précipitèrent sur eux. Ils les accablèrent d’injures, les chargeant de chaînes et les rouant de coups. À la fin, après les avoir maltraités et meurtris de toutes manières, ils les amenèrent, conformément aux décrets de la divine Providence, en présence du sultan: c’était ce qu’avait désiré François.Le prince leur demanda qui les envoyait, pourquoi et à quel titre, et comment ils avaient fait pour venir; avec sa belle assurance, François répondit qu’il avait été envoyé d’au delà des mers non par un homme mais par le Dieu très-haut pour lui indiquer, à lui et à son peuple, la voie du salut et leur annoncer l’Évangile qui est la vérité. Puis il prêcha au sultan Dieu Trinité et Jésus sauveur du monde, avec une telle vigueur de pensée, une telle force d’âme et une telle ferveur d’esprit qu’en lui vraiment se réalisait de façon éclatante ce verset de l’Évangile: « Je mettrai dans votre bouche une sagesse à laquelle tous vos ennemis ne pourront ni résister ni contredire ».

Témoin en effet de cette ardeur et de ce courage, le sultan l’écoutait avec plaisir et le pressait de prolonger son séjour auprès de lui. Il offrit à François de nombreux et riches cadeaux que l’homme de Dieu méprisa comme de la boue: ce n’était pas des richesses du monde qu’il était avide, mais du salut des âmes. https://www.franciscain.org/saint-francois-dassise/francois-dassise-rencontre-sultan

Difference :

L'un est envoyé par Dieu ; peut prêcher car il est en vie pour le faire ...
L'autre à un excès de zèle et meurt sans rien avoir pu faire ...

C'était très très imprudent pour dire le moins. A se demander si son intention n'était pas inconsciemment suicidaire.

florence_yvonne a écrit:

Ils veulent juste qu'on les laisse tranquilles, et surtout, ils ne sont pas sensible à l'évangélisation.

Et qu'ils crèvent tout seuls dans leur coin, sans les bienfaits de la civilisation et sans la connaissance de Dieu.
Vous empirez de jour en jour

Qui sommes-nous pour juger ces "sauvages"?
Valons-nous vraiment mieux qu'eux dans nos comportements envers le prochain dans notre soi-disant civilisation, ou ne nous donnons-nous pas simplement bonne conscience en se pensant meilleurs que les autres?

Content de l'habilitation du Pape, S. François se met aussitôt à l'oeuvre. Il s'adresse aux citoyens de Rome. Ceux-ci se passent leur chemin sans l'écouter et se montrent méprisants à son encontre, eux qui vivent dans la ville des deux plus grands apôtres, Pierre et Paul. Après plusieurs tentatives, toutes vaines, S. François leur dit :



"Pour votre honte, je vais annoncer le Christ aux animaux sauvages et aux oiseaux du ciel, afin qu'ils entendent les paroles salutaires de Dieu, ils y obéissent et acquiescent."



Saint François se rend en dehors des murs de la ville et s'arrête dans un champ où se trouvaient des corbeaux en train de se nourrir de cadavres, des grives, des pies et bien d'autres oiseaux. Il leur dit :

"Je vous ordonne au nom de Jésus-Christ, que les Juifs ont crucifié, dont les misérables Romains ont méprisé la prédication, que vous veniez à moi entendre la parole de Dieu, au nom de Celui qui vous a créés et, dans l'arche de Noé, vous a libérés des eaux du déluge !" (Roger de WENDOVER, Fleurs d'histoire, ibid., p. 3038)




Icône de Saint François aux oiseaux
Aussitôt tous ces oiseaux et bien d'autres font cercle autour de lui, raconte Roger de WENDOVER. Ils arrêtent de piailler l'écoutent sans broncher pendant toute une demi-journée sans détourner le regard. Les gens qui passent s'étonnent de voir cette assemblée. Ils s'arrêtent. Ils remarquent que ces oiseaux écoutent avec intérêt des mots qu'ils semblent comprendre. Ils écoutent eux aussi. Ils en sont touchés. Ils en parlent dans la ville dont les habitants, ébranlés par ce miracle attesté par des témoins nombreux et divers, commencent à se demander s'ils n'ont pas eu tort de traiter avec mépris celui que le pape lui-même leur avait recommandé en l'autorisant à prêcher, bien qu'il ne fût ni théologien ni prêtre, pas même moine soumis à la discipline d'un ordre reconnu. L'auteur bénédictin des Fleurs d'histoire, nous fait savoir qu'à la tête d'un grand nombre de citoyens des hommes d'Eglise viennent inviter S. François, "avec grande révérence à regagner la ville. Il les suit, content d'avoir attendri leurs coeurs endurcis, par son discours aux oiseaux, et de les avoir rendus meilleurs peut-être.

http://christroi.over-blog.com/article-saint-francois-d-assise-1182-1226-58055772.html

Restez donc a la périphéries de vos canapés!Moi je suis admiratif de ce martyr (du grec ancien μάρτυς / mártus, « témoin » est une personne qui va jusqu'à se laisser tuer en témoignage de sa foi) John Allen Chau.Une mort pour l 'Amour n 'est jamais vaine.Le démon lui mème souffla a l 'oreille de Seigneur au jardin de gethsémani " ça ne sert a rien ce que tu fait,je te prévient ton sacrifice est inutile...".Et il souffle a nos oreilles aussi et parle par nos bouches quand nous disons "cette tribu laissons la tranquille,ne leur annonçons pas l 'évangile,ne leur donnons pas l'eau avec laquelle ils n 'auront plus jamais soif"...

philippe bis a écrit:

Restez donc a la périphéries de vos canapés!Moi je suis admiratif  de ce martyr  (du grec ancien μάρτυς / mártus, « témoin » est une personne qui va jusqu'à se laisser tuer en témoignage de sa foi) John Allen Chau.Une mort pour l 'Amour n 'est jamais vaine.Le démon lui mème souffla a l 'oreille de Seigneur  au jardin de gethsémani " ça ne sert a rien ce que tu fait,je te prévient ton sacrifice est inutile...".Et il souffle a nos oreilles aussi et parle par nos bouches quand nous disons "cette tribu laissons la tranquille,ne leur  annonçons pas l 'évangile,ne leur donnons pas l'eau avec laquelle ils n 'auront plus jamais soif"...

...

Ces personnes qui sont chez eux, ne veulent pas d'intru chez eux.
Donc on doit les forcer à accueillir des étrangers  ?

Déjà pour pouvoir annoncer l'évangile, il faudrait déjà qu'ils acceptent un premier contact.... Et Pas qu'on leur impose notre présence si ils n'en veulent pas !!

Imaginez deux secondes....
Un étranger qui parle pas votre langue et n'a pas du tout la même culture vient chez vous sans y être invité et S'approche de vos enfant et femme.... vous ne comprenez rien à sa langue et ce qu'il vous veux  ... Vous avez peur.... Pour Vous et famille..
Vous lui dites non et de partir de chez vous assez énergiquement ... En plus vous ne comprenez pas ses intentions....

Mais carrément cet homme étranger, malgrés le fait que vous dites non et le chassez, penetre chez vous sans rien avoir à faire de votre avis...
alors que vos proche et vos enfants son la...
Il y a de quoi avoir peur et prendre ceci pour de la provocation et un danger ..


De même on ne s'approche pas d' un animal sauvage et apeuré  en 1 jour....

De même ... On entre pas chez les gens qu'on connaît pas et qui  ne veulent pas.... On propose...

De même.... On impose pas une foi... On propose...


De plus.... La tradition orale ne doit pas être inexistante, mais au contraire similaires aux inuits...

Ils doivent connaître les histoires de raptes et maladies...

(Ce qui expliquerait aussi ce que j'avais entendu il y a quelques années sur le comportement des femmes apeuré qui ce cachaient dernière leurs maris; puis les Embrassant avec fougue et simulaient des actes sexuels avec leurs hommes ... Devant les yeux des étrangers.)

Les sentinelles sont plutôt pour moi à l'image de notre humanité, quand je visite des groupes ou même dans les paroisses, j'ai la même impression.

saint Zibou a écrit:

florence_yvonne a écrit:

Ils veulent juste qu'on les laisse tranquilles, et surtout, ils ne sont pas sensible à l'évangélisation.

A la civilisation non plus!

Mais ils ont leur propre civilisation, une civilisation qui date de soixante mille ans.

Tu connais beaucoup de civilisation qui se targue d'un si long passé ?

philippe bis a écrit:

Je suppute que ce qui dérange chez certain ce n 'est pas qu 'il soit mort mais qu 'il soit mort parce que sa motivation était d 'annoncer l'évangile ( qui est une bonne nouvelle pour rappel)...

Mais qu'est-ce qui lui ai passé par la tête ? Il s'est prit pour qui ? un disciple de Jésus ?

florence_yvonne a écrit:

philippe bis a écrit:

Je suppute que ce qui dérange chez certain ce n 'est pas qu 'il soit mort mais qu 'il soit mort parce que sa motivation était d 'annoncer l'évangile ( qui est une bonne nouvelle pour rappel)...

Mais qu'est-ce qui lui ai passé par la tête ? Il s'est prit pour qui ? un disciple de Jésus ?

Bien sûr qu'il est un disciple de Jesus !
Bien sûr qu'il a eut bon cœur de vouloir partager les paroles du Seigneur..!

Mais Ce qui ne lui est pas passé par la tête:
c'est qu'on ne peut imposer sa présence; à des inconnus (ou pas) qui ne veulent pas de nous chez eux...

Le christ n'est pas entrer de force dans la demeure de personnes qui ne voulaient pas de lui ! il ne force personnes.


Il y a un réel bon sentiments de la part de ce jeune homme ...
Mais une naïveté
et aussi un non respect de l'autre, qui ne voulait pas de lui.

Je croies qu'il faut beaucoup d'orgueil pour essayer d'imposer sa foi à des gens qui n'ont rien demandé.

Et puis, comment peut-on évangéliser un peuple dont on ne parle même pas la langue ?

florence_yvonne a écrit:

Je croies qu'il faut beaucoup d'orgueil pour essayer d'imposer sa foi à des gens qui n'ont rien demandé.

Tu es en accord avec Jésus qui disait : "« Quant à ceux qui ne vous accueilleront pas, sortez de cette ville et secouez la poussière de vos pieds, en témoignage contre eux » (Lc 9,5).

Franchement vous faites des histoires, cet évènement reflète plutôt une part commune de l'humanité, il ne faut pas aller bien loin pour constater ce genre de comportement à l'égard d'un membre étranger au groupe, ou alors vous ne sortez jamais de chez vous, c'est à dire des groupes confortables auxquels vous êtes affiliés.

florence_yvonne a écrit:

saint Zibou a écrit:

florence_yvonne a écrit:

Ils veulent juste qu'on les laisse tranquilles, et surtout, ils ne sont pas sensible à l'évangélisation.

A la civilisation non plus!

Mais ils ont leur propre civilisation, une civilisation qui date de soixante mille ans.

Tu connais beaucoup de civilisation qui se targue d'un si long passé ?

Une civilisation sans urbanité...

Mais moi je parle de ce qui se passe à côté de chez nous, c'est un phénomène social conventionnel de protéger le groupe.
Même dans les familles, un individu "non-conforme" est facilement ostracisé.

Quelque part ils ont bien raison. C'est pas leur cupidité pathologique qui va mettre la terre à feu et à sang.

On devrait peut-être faire comme eux alors s'ils ont raison, après tout pourquoi on s'embêterait avec des principes de civilisation?

C'était suicidaire. En plus, il leur a probablement apporté des maladies contre lesquelles ils ne sont pas immunisés. Et pour couronner le tout, il va falloir faire une nouvelle incursion sur l'île pour récupérer le corps. Quel gâchis...

philippe bis a écrit:

Ils n 'aiment pas les migrants!

Ils ne connaissent pas la propagande d'état, ils sont restés naturels, normaux quoi.

Dans les sociétés traditionnelles, les groupes passaient leur temps à faire la guerre à leurs voisins, pour un territoire, des ressources.

florence_yvonne a écrit:

John Allen Chau venait tout juste de poser un pied sur l'île de North Sentinel, dans la mer d'Andaman. L'intrus a immédiatement été encerclé par les autochtones avant de recevoir une volée de flèches et d'être traîné à terre avec une corde autour du cou, racontent les pêcheurs qui l'avaient conduit jusqu'ici. Cet Américain de 26 ans a été tué le 16 novembre dernier alors qu'il tentait d'entrer en contact avec les Sentinelles. Seulement, ce peuple de chasseurs-cueilleurs, qui compte selon les estimations quelque 150 membres, vit en autarcie depuis des siècles et n'hésite pas à attaquer quiconque s'aventure trop près d'eux. L'État indien interdit d'ailleurs d'approcher à moins de cinq kilomètres de l'île. Sept personnes qui l'ont aidé dans son entreprise ont d'ailleurs été arrêtées par les autorités.

Dans un journal intime, qu'il a confié aux pêcheurs et tenu jusque dans les heures précédant sa mort, John Chau explique à ses proches ce qui l'a poussé dans une pareille aventure. «Vous pensez peut-être que je suis fou de faire tout ça mais je pense que ça vaut la peine d'apporter Jésus à ces gens», écrit-il. «Ce n'est pas en vain ; les vies éternelles de cette tribu sont à portée de main et j'ai hâte de les voir adorer Dieu dans leur propre langage.» Dans un communiqué, publié via le compte Instagram du défunt, ses proches tiennent à excuser le geste de la tribu. «Il aimait Dieu, aidant ceux dans le besoin, et il n'avait que de l'amour pour le peuple des Sentinelles», ajoutent-ils.

«JE NE VEUX PAS MOURIR!»

La veille de sa mort, l'Américain avait déjà tenté une première incursion. À en croire son journal intime, il avait essayé de communiquer avec eux et de leur offrir du poisson. «J'ai crié: “Mon nom est John, je vous aime, et Jésus vous aime”», relate-t-il. John Chau explique ensuite avoir paniqué devant les arcs brandis contre lui. Une première flèche tirée, selon lui, par un adolescent, s'est fichée dans sa Bible. Il a finalement pu regagner à la nage l'embarcation des pêcheurs qui l'avaient amené ici. «JE NE VEUX PAS MOURIR!», note-t-il plus tard en lettres capitales. «Serait-il plus sage de partir et de laisser quelqu'un d'autre continuer? Non, je ne pense pas. Je pourrais rentrer aux États-Unis car rester ici semble signifier une mort certaine.»

Les pêcheurs locaux ont expliqué avoir vu le lendemain de sa mort le corps de la victime gisant sur la plage. Celui-ci aurait depuis été enterré. Se pose désormais l'épineuse question de récupérer la dépouille. Un bateau et un hélicoptère ont été dépêchés pour tenter de la localiser. «Nous avons maintenu une distance avec l'île et n'avons pas encore été en mesure de repérer le corps. Cela peut prendre plusieurs jours et missions de reconnaissances», explique à l'AFP Dependra Pathak, le chef de la police régionale. Les autorités ont fait appel à des anthropologues indiens et des spécialistes des tribus et de la forêt pour décider de la marche à suivre. Car toute tentative de récupération du corps pourrait exposer la tribu des Sentinelles à des maladies.

Mais le mal pourrait déjà être fait. «Il n'est pas impossible que les Sentinelles viennent d'être contaminées par des agents infectieux mortels contre lesquels ils n'ont pas d'immunité, avec le potentiel d'éradiquer toute la tribu», s'alarme l'ONG de protection des tribus autochtones Survival International. D'après eux, les Sentinelles descendent des premières populations humaines à être parties d'Afrique. Ils vivent aux Andaman depuis 60.000 ans. En 1879, leur premier contact avec le reste de l'humanité s'est traduit par l'enlèvement par les autorités coloniales britanniques de plusieurs membres de la tribu. Depuis, toutes les tentatives de contact se sont heurtées à l'hostilité et à un rejet violent. Le gouvernement indien y a même officiellement renoncé dans les années 1990. Plus récemment, deux pêcheurs ayant dérivé pendant leur sommeil ont été tués par la tribu.

En attendant, en l'absence de preuves physiques de la mort de son fils, la mère de John Chau explique par mail au Washington Post qu'elle pensait son fils toujours vivant. Pourquoi? «Mes prières.»

Source : Le Figaro.

Cela fait 60 000 ans que ce peuple vit selon ses coutumes, probablement sa croyance et nous, au nom d'une religion vieille de deux milles ans à peine, nous nous permettrions de leur expliquer que leur foi n'est pas la bonne et qu'ils doivent prier Jésus ? Mon Dieu quelle arrogance.

Serait-ce trop demandé que de leur foutre la paix ?

Il en est mort, que veux-tu de plus?

Quand la police ne peut plus se rendre dans certains quartiers sensibles sans se faire caillasser, n'est-ce pas le même genre de phénomène?

Cette tribu est bien plus évoluée, elle utilise des arcs manufacturés.
Ils sont très précis, les flèches sont ciselées et le poison savamment préparé.
Concernant le phénomène c'est une autre question, je laisse FY y répondre après réflexion.

Combien de missionnaires n'ont pas décimé de populations païennes...

Je vois dans les images des sentinelles une image de notre humanité, dans laquelle nous refusons de nous reconnaître, dans notre orgueil d'hommes "civilisés".

mario-F._L. a écrit:

florence_yvonne a écrit:

Je croies qu'il faut beaucoup d'orgueil pour essayer d'imposer sa foi à des gens qui n'ont rien demandé.

Tu es en accord avec Jésus qui disait : "« Quant à ceux qui ne vous accueilleront pas, sortez de cette ville et secouez la poussière de vos pieds, en témoignage contre eux » (Lc 9,5).

Et celui qui juge que une personne est orgueilleuse elle est quoi?Qui vous dit que cette personne FY n 'était pas poussé juste par l 'Amour de partagé sa découverte ( sa foi en Jésus)...

Jo59000 a écrit:

Combien de missionnaires n'ont pas décimé de populations païennes...

Vous parlez des Incas? https://www.nationalgeographic.fr/histoire/les-enfants-incas-etaient-drogues-avant-detre-sacrifies

Cette tribu m'inspire, je vais l'étudier de plus près.

philippe bis a écrit:

Jo59000 a écrit:

Combien de missionnaires n'ont pas décimé de populations païennes...

Vous parlez des Incas?   https://www.nationalgeographic.fr/histoire/les-enfants-incas-etaient-drogues-avant-detre-sacrifies

Qu’ils aient trouvé des traces de coca et alcool n’a rien d’étonnant.
Pour supporter la marche jusqu’au sommet du volcan et le froid glacial, la feuille de coca aide énormément à ne pas subir la pression et manque d’oxygène Dés sommets ainsi que la faim etc. Ça donne un bon coup de fouets ; les dernières semaines de la forte concentration de coca dans les cheveux, n’a rien d’etoNnant .

les 6 mois d’intervalLe c’est des cérémonies.. ou les « nobles » « rois » etc ... consomment la coca , eux aussi.

Et comme tous le font aujourd’hui.
C’est rester dans leur culture en argentine ; péruvien ; Bolivien ; etc etc en vente en supermarché ou directement dans les champs ... tout le monde l’utiLise dans la journée... et spécialement ceux qui vivent dans les hauteurs.

de La à dire « drogue avant d’etre Sacrifier »   il se sont enflammés....

florence_yvonne a écrit:

Mais le mal pourrait déjà être fait. «Il n'est pas impossible que les Sentinelles viennent d'être contaminées par des agents infectieux mortels contre lesquels ils n'ont pas d'immunité, avec le potentiel d'éradiquer toute la tribu», s'alarme l'ONG de protection des tribus autochtones Survival International.

Soit c'est de l'irresponsabilité criminelle soit c'est l'ignorance même de l'histoire des amérindiens de son pays.

Je me suis renseigné et je me suis aperçu que l'extrême gauche s'inspire énormément de l'art de vivre de ces tribus.

Concernant l'immigration de masse ils ont trahi leur modèle tribal qui consiste à tirer des flèches sur les clandestins .
C'est grave, y a subversion du modèle initial.

Non mais c'est en Inde hein.

Et alors ? Les amérindiens ne tiraient pas des flèches sur les migrants européens ?

De un si il ne souhaitait réellement pas mourir lors de cette rencontre il a magistralement perdu son pari.

De deux si il avait mieux médité Matthieu 10:14 et mieux étudié la problématique de cette situation il se serait secoué les pieds avant même d'y aller plutôt que de leur donner une occasion de commettre un homicide que ce soit par légitime défense ou non.

Tous ceux aussi qui n'ont pas essayé de le raisonner devraient avoir honte.