Le rédacteur de la Genèse est Moise

Sur https://www.abbe-carmignac.org/IMG/pdf/n055.pdf

Le rédacteur de la Genèse par le Père André Boulet


La « théorie documentaire », qui fut présentée dans la plupart des introductions à la Bible publiées depuis la dernière Guerre mondiale comme une vérité acquise et qui fut enseignée presque sans exception dans les formations bibliques, avait les apparences et le prestige des travaux « scientifiques ». En réalité, ces apparences n’ont pas résisté à diverses critiques rigoureuses. Parmi les ouvrages qui firent les objections les plus pertinentes à cette théorie, il faut mentionner deux publications d’un bibliste de Sydney,Damien F. Mackey : Les toledoths de la Genèse ; Moïse compilateur de la Genèse.
L’auteur y fait état des travaux de deux archéologues, P. J. Wiseman et Emmanuel Anati,et d’un expert en linguistique, A. S. Yahuda, spécialiste des langues anciennes et enparticulier de l’araméen, de l’akkadien et de l’égyptien anciens.
Il ressort des travaux de ces spécialistes qu’on possède désormais une meilleureconnaissance des procédés littéraires utilisés par les scribes de l’époque babylonienne (ilsécrivaient sur des tablettes de pierre ou d’argile), pour mettre en ordre, dater et signer
leurs écrits. On a remarqué en particulier qu’ils achevaient un texte rédigé sur une ouplusieurs tablettes par un « colophon ». Celui-ci était en quelque sorte la signature del’auteur ou du scribe, et donnait l’indication de la date et du contenu de son écrit. On arepéré aussi que les scribes utilisaient un procédé appelé en anglais « catch-lines » (traduction française : « accroche-lignes »), consistant en la répétition d’un même membre de phrase à la fin d’une tablette et au début de la tablette suivante, pour en faciliter le classement
. Un examen minutieux de la structure du livre de la Genèse a donc permis d’y repérer ces colophons et ces catch-lines et d’en conclure que le texte original a très probablement été écrit sur des tablettes, et donc à une époque très ancienne, bien
antérieure à celle du retour de l’Exil, comme l’exégèse historico-critique le prétend. Voici les références des colophons et des catch-lines que l’on peut repérer dans les trente-septpremiers chapitres de la Genèse :
- colophons repérables par le mot hébreu « toledoth » (en grec : « genesis » :
« génération », « descendance » : 2,4/ 5,1/ 6,9/ 10,1/ 11,10/ 11,27 / 25,12/ 25,19/ 36,1/
36,9/ 37,2.
- catch-lines : 1,2-2,4/ 2,4-5,2/ 6,10-10,1/ 10,32-11,10/ 11,26-11,27/ 25,12-25,19/ 36,1-
36,8/ 36,9-36,43.
Selon Wiseman, il est très probable que Moïse eut à sa disposition, quand il était à la cour de Pharaon, une collection de récits très anciens, écrits sur des tablettes, rédigés par des contemporains des faits rapportés, vraisemblablement les Patriarches eux-mêmes. A partir de cette documentation de première main, Moïse a fait le récit des événements qui se sont déroulés depuis les origines jusqu’à l’époque où Joseph, fils de Jacob et de Rachel, devenu intendant général du royaume d’Egypte, a accueilli ses frères puis leur père.
Ainsi Moïse serait non pas l’auteur au sens strict, mais le compilateur de récits rapportant directement les événements des chapitres 2 à 36 de la Genèse. Joseph a pu rédiger lui-même sa propre histoire, jusqu’à la mort de son père, Jacob. Moïse aurait
recueilli ce récit et l’aurait simplement ajouté aux précédents.
Il n’y a donc pas de raison scientifiquement défendable d’affirmer que Gn 1-36 s’est inspirée des récits babyloniens, ni d’affirmer que le livre de la Genèse a été rédigé par des auteurs inconnus vers les années 600 av. J.C.. Forgée au XIXe sur des critère
liittéraires très hypothétiques, la théorie documentaire doit être abandonnée. La connaissance des procédés littéraires utilisés par les scribes anciens permet de rendre compte de façon simple et objective de la structure de Gn 1-36.
De plus A. S. Yahuda, spécialiste de l’hébreu et de l’égyptien anciens, a constaté que le livre entier de la Genèse est saturé d’éléments égyptiens (mots, expressions, figures de style) de l’époque du Royaume ancien et moyen. C’est pour lui une évidence que ce texte a eu pour rédacteur quelqu’un qui était très familiarisé avec la langue qui était parlée en Egypte à l’époque où y séjournèrent les Hébreux et Moïse lui-même, avant qu’ils ne quittent le pays pour leur longue traversée du désert.
L’ensemble de ces travaux permet donc de soutenir que Moïse, comme l’affirme toute la tradition juive et chrétienne, est bien le rédacteur du livre de la Genèse. Il a eu à sa disposition en Egypte, où Joseph les avait reçus en dépôt puis légués à ses descendants, des récits provenant des Patriarches.

Alors quoiqu'en aie dit pseudo scientifiques et pseudo chrétiens relayés par les mass médias athées, c'est bien Moise qui a écrit la genèse, et la bible n'a pas été écrit au Vii eme siècles avant JC

Il est temps de rappeler mon message d'introduction qui prouve que le rédacteur de la genèse est bien Moise, n'en déplaise aux athés!

Sur https://www.abbe-carmignac.org/IMG/pdf/n055.pdf

Le rédacteur de la Genèse par le Père André Boulet


La « théorie documentaire », qui fut présentée dans la plupart des introductions à la Bible publiées depuis la dernière Guerre mondiale comme une vérité acquise et qui fut enseignée presque sans exception dans les formations bibliques, avait les apparences et le prestige des travaux « scientifiques ». En réalité, ces apparences n’ont pas résisté à diverses critiques rigoureuses. Parmi les ouvrages qui firent les objections les plus pertinentes à cette théorie, il faut mentionner deux publications d’un bibliste de Sydney,Damien F. Mackey : Les toledoths de la Genèse ; Moïse compilateur de la Genèse.
L’auteur y fait état des travaux de deux archéologues, P. J. Wiseman et Emmanuel Anati,et d’un expert en linguistique, A. S. Yahuda, spécialiste des langues anciennes et enparticulier de l’araméen, de l’akkadien et de l’égyptien anciens.
Il ressort des travaux de ces spécialistes qu’on possède désormais une meilleureconnaissance des procédés littéraires utilisés par les scribes de l’époque babylonienne (ilsécrivaient sur des tablettes de pierre ou d’argile), pour mettre en ordre, dater et signer
leurs écrits. On a remarqué en particulier qu’ils achevaient un texte rédigé sur une ouplusieurs tablettes par un « colophon ». Celui-ci était en quelque sorte la signature del’auteur ou du scribe, et donnait l’indication de la date et du contenu de son écrit. On a repéré aussi que les scribes utilisaient un procédé appelé en anglais « catch-lines » (traduction française : « accroche-lignes »), consistant en la répétition d’un même membre de phrase à la fin d’une tablette et au début de la tablette suivante, pour en faciliter le classement
. Un examen minutieux de la structure du livre de la Genèse a donc permis d’y repérer ces colophons et ces catch-lines et d’en conclure que le texte original a très probablement été écrit sur des tablettes, et donc à une époque très ancienne, bien
antérieure à celle du retour de l’Exil, comme l’exégèse historico-critique le prétend. Voici les références des colophons et des catch-lines que l’on peut repérer dans les trente-septpremiers chapitres de la Genèse :
- colophons repérables par le mot hébreu « toledoth » (en grec : « genesis » :
« génération », « descendance » : 2,4/ 5,1/ 6,9/ 10,1/ 11,10/ 11,27 / 25,12/ 25,19/ 36,1/
36,9/ 37,2.
- catch-lines : 1,2-2,4/ 2,4-5,2/ 6,10-10,1/ 10,32-11,10/ 11,26-11,27/ 25,12-25,19/ 36,1-
36,8/ 36,9-36,43.
Selon Wiseman, il est très probable que Moïse eut à sa disposition, quand il était à la cour de Pharaon, une collection de récits très anciens, écrits sur des tablettes, rédigés par des contemporains des faits rapportés, vraisemblablement les Patriarches eux-mêmes. A partir de cette documentation de première main, Moïse a fait le récit des événements qui se sont déroulés depuis les origines jusqu’à l’époque où Joseph, fils de Jacob et de Rachel, devenu intendant général du royaume d’Egypte, a accueilli ses frères puis leur père.
Ainsi Moïse serait non pas l’auteur au sens strict, mais le compilateur de récits rapportant directement les événements des chapitres 2 à 36 de la Genèse. Joseph a pu rédiger lui-même sa propre histoire, jusqu’à la mort de son père, Jacob. Moïse aurait
recueilli ce récit et l’aurait simplement ajouté aux précédents.
Il n’y a donc pas de raison scientifiquement défendable d’affirmer que Gn 1-36 s’est inspirée des récits babyloniens, ni d’affirmer que le livre de la Genèse a été rédigé par des auteurs inconnus vers les années 600 av. J.C.. Forgée au XIXe sur des critère
liittéraires très hypothétiques, la théorie documentaire doit être abandonnée. La connaissance des procédés littéraires utilisés par les scribes anciens permet de rendre compte de façon simple et objective de la structure de Gn 1-36.
De plus A. S. Yahuda, spécialiste de l’hébreu et de l’égyptien anciens, a constaté que le livre entier de la Genèse est saturé d’éléments égyptiens (mots, expressions, figures de style) de l’époque du Royaume ancien et moyen. C’est pour lui une évidence que ce texte a eu pour rédacteur quelqu’un qui était très familiarisé avec la langue qui était parlée en Egypte à l’époque où y séjournèrent les Hébreux et Moïse lui-même, avant qu’ils ne quittent le pays pour leur longue traversée du désert.
L’ensemble de ces travaux permet donc de soutenir que Moïse, comme l’affirme toute la tradition juive et chrétienne, est bien le rédacteur du livre de la Genèse. Il a eu à sa disposition en Egypte, où Joseph les avait reçus en dépôt puis légués à ses descendants, des récits provenant des Patriarches.

Souvenons aussi de cela

Fernand Crombette lisait la Genèse par le copte , langue survivante de l'égyptien ancien et très proche de l'hébreu ancien . Mais sa traduction de la Genèse de cette façon n'est pas très convaincante .

Prétendre que la genèse n'est pas de Moise comme on entend presque partout de nos jours est un moyen direct pour détruire la foi!
Il est donc bon de le faire savoir autant pour détruire les fausses sciences qui abondent de nos jours que pour montrer ce que sont les faux chrétiens qui sévissent depuis 1960 et même bien avant!