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 “Personne ne peut apprendre à espérer seul”, souligne le pape François lors de l’audience générale

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MessageSujet: “Personne ne peut apprendre à espérer seul”, souligne le pape François lors de l’audience générale   “Personne ne peut apprendre à espérer seul”, souligne le pape François lors de l’audience générale Empty8/2/2017, 19:48

Pape François : “Personne ne peut apprendre à espérer seul”, souligne le pape François lors de l’audience générale

8 février 2017, audience générale du pape François
le 08/02/2017 à 16h44


Lors de l’audience générale du 8 février 2017, salle Paul VI au Vatican, le pape François a poursuivi son cycle de catéchèse sur l’espérance. S’inspirant de la lettre aux Thessaloniciens (5, 4-11) et de la lettre aux Romains (15, 1) de saint Paul, il a notamment expliqué que l’espérance chrétienne n’a pas seulement une dimension personnelle, individuelle, mais aussi une dimension « communautaire, ecclésiale ». Pour le pape François, en effet, « l’espérance, pour grandir, a nécessairement besoin d’un “corps”, dans lequel les différents membres se soutiennent et se stimulent les uns les autres ». Du pasteur aux personnes les plus fragiles. Si nous sommes dans l’espérance, a-t-il poursuivi, c’est bien parce qu’un grand nombre de nos frères et de nos sœurs « nous ont appris à espérer et ont maintenu vive notre espérance ». « Et parmi eux se distinguent les plus petits, les pauvres, les simples, les marginaux. » Pour le pape François, « celui qui se referme sur son propre bien-être ne connaît pas l’espérance », ou alors sa seule espérance « réside dans son bien-être »… et « ce n’est pas l’espérance ». Tout au contraire, a-t-il encore expliqué, « ceux qui espèrent sont ceux qui traversent chaque jour des épreuves, ceux qui sont dans la précarité, ceux qui touchent leurs propres limites… » « Ce sont eux nos frères qui nous donnent le témoignage le plus beau et le plus fort, car ils continuent de s’en remettre au Seigneur. »

La DC


Chers frères et sœurs, bonjour !
Nous avons vu mercredi dernier que saint Paul, dans la première lettre aux Thessaloniciens, nous exhorte à demeurer enracinés dans l’espérance de la résurrection (cf. 5, 4-11), à travers ces belles paroles : « Nous serons pour toujours avec le Seigneur » (4, 17). Dans le même passage, l’apôtre montre que l’espérance chrétienne n’a pas seulement une dimension personnelle, individuelle, mais aussi communautaire, ecclésiale. Tous nous espérons ; Tous, nous sommes dans l’espérance, et également en tant que communauté.

Ainsi saint Paul élargit d’un coup notre regard à toutes les réalités qui composent la communauté chrétienne, en leur demandant de prier les unes pour les autres et de se soutenir réciproquement, de s’aider mutuellement. Mais il ne s’agit pas seulement de s’entraider dans le besoin, dans tous les besoins de la vie quotidienne ; il s’agit de s’entraider également dans l’espérance, de se soutenir dans l’espérance. Et ce n’est pas par hasard s’il commence par ceux à qui sont confiées les responsabilités de pasteur. Ils sont les premiers à être appelés à alimenter l’espérance, et cela non pas parce qu’ils seraient meilleurs que les autres, mais du fait de leur ministère divin, qui va bien au-delà de leurs propres forces. Pour cette raison, ils ont ô combien besoin du respect, de la compréhension et de l’appui bienveillant de tous.

L’attention est ensuite portée sur les frères qui risquent plus facilement que d’autres de perdre l’espérance, de sombrer dans le désespoir. Nous entendons toujours parler de personnes qui sombrent dans le désespoir et commettent le pire… Le désespoir pousse à de telles extrémités. Il est donc fait allusion à ceux qui sont découragés, faibles, écrasés par le poids de la vie, par le poids de leurs fautes, et qui n’arrivent plus à se relever. Dans ces situations, l’Église doit proposer de manière encore plus intense et pleine d’amour sa proximité et son réconfort, qui doivent se manifester sous cet aspect merveilleux qu’est la compassion.

Compassion qui ne doit pas être confondue avec pitié : la compassion, c’est pâtir avec l’autre, souffrir avec l’autre, me rapprocher de celui qui souffre ; une parole, un geste, mais qui viennent du cœur ; voilà ce qu’est la compassion.

Elle s’adresse à celui qui a besoin de réconfort et de consolation. C’est tellement important : cette charité authentique et concrète est le minimum que peut faire l’espérance chrétienne.

L’apôtre des Gentils, dans la lettre aux Romains, parle avec son cœur quand il affirme : « Nous les forts – qui avons la foi et l’espérance, ou qui ne rencontrons pas de difficultés –, nous devons porter la fragilité des faibles, et non pas faire ce qui nous plaît » (15, 1). Porter, porter les faiblesses d’autrui. Cependant ce témoignage ne doit pas rester enfermé dans les limites de la communauté chrétienne :

il doit résonner pleinement à l’extérieur, dans la vie sociale et civile, comme un appel à ne pas bâtir de murs mais des ponts, à ne pas répondre au mal par le mal, à vaincre le mal par le bien, l’offense par le pardon – un chrétien ne peut jamais dire : tu me le paieras !, jamais ; ce n’est pas une attitude chrétienne ; l’offense est vaincue par le pardon - ;

ce témoignage doit résonner enfin comme un appel à vivre en paix avec tous. Voilà ce qu’est l’Église ! Voici comment agit l’espérance chrétienne, quand elle se manifeste par les liens si forts et en même temps si tendres de l’amour. L’amour est fort et tendre, l’amour est beau.

On comprend alors qu’on ne peut apprendre à espérer tout seul. Personne ne peut apprendre à espérer seul, ce n’est pas possible. L’espérance, pour grandir, a nécessairement besoin d’un « corps », dans lequel les différents membres se soutiennent et se stimulent les uns les autres.

Cela signifie alors que, si nous sommes dans l’espérance, c’est parce qu’un grand nombre de nos frères et de nos sœurs nous ont appris à espérer et ont maintenu vive notre espérance.

Et parmi eux se distinguent les plus petits, les pauvres, les simples, les marginaux.
Oui, car celui qui se referme sur son propre bien-être ne connaît pas l’espérance ; sa seule espérance réside dans son bien-être, et ce n’est pas l’espérance : ce n’est qu’une sécurité toute relative ; de même, celui qui se referme sur sa propre satisfaction, qui se sent toujours en règle, ne connaît pas l’espéranceBien au contraire, ceux qui espèrent sont ceux qui traversent chaque jour des épreuves, ceux qui sont dans la précarité, ceux qui touchent leurs propres limites.

Ce sont eux nos frères qui nous donnent le témoignage le plus beau et le plus fort, car ils continuent de s’en remettre au Seigneur, convaincus que, au-delà de la tristesse, de l’oppression et de la mort inéluctable, c’est lui qui aura le dernier mot, et ce dernier mot sera une parole de miséricorde, de vie et de paix. Celui qui espère vit dans l’espérance d’entendre un jour cette parole : « Viens, viens auprès de moi, mon frère ; viens, viens auprès de moi, ma sœur, pour toute l’éternité ».

Chers amis, si – comme nous l’avons dit – la demeure de l’espérance est un « corps » solidaire, ce corps, dans le cas de l’espérance chrétienne, c’est l’Église ; tandis que le souffle vital, l’âme de cette espérance est l’Esprit Saint. Sans l’Esprit Saint, on ne peut avoir d’espérance. Voilà pourquoi l’apôtre Paul nous invite à l’invoquer continuellement.

S’il n’est pas facile de croire, il l’est encore moins d’espérer. Il est plus difficile d’espérer que de croire, bien plus difficile.

Mais quand l’Esprit Saint habite en nos cœurs, c’est lui qui nous fait comprendre que nous ne devons pas avoir peur, que le Seigneur est proche et qu’il prend soin de nous : c’est lui qui façonne nos communautés, en une Pentecôte éternelle, comme des signes vivants de l’espérance pour la famille humaine. Merci.

http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Documentation-catholique/Actes-du-pape/Personne-peut-apprendre-esperer-seul-souligne-pape-Francois-lors-laudience-generale-2017-02-08-1200823395
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MessageSujet: Re: “Personne ne peut apprendre à espérer seul”, souligne le pape François lors de l’audience générale   “Personne ne peut apprendre à espérer seul”, souligne le pape François lors de l’audience générale Empty8/2/2017, 20:34

J'ai lu dernièrement une citation de Benoît XVI qui disait que celui ou celle qui croit n'est jamais seul.
Donc on peut espérer seul, comme Joseph vendu par ses méchants frères dont j'ai vu un film biblique récemment.
Par contre célébrer ou adorer le Seigneur seul, ça semble pas possible, mais alors le père Charles de Foucauld était hors-la-loi du pape, hors de la Communion ?
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MessageSujet: Re: “Personne ne peut apprendre à espérer seul”, souligne le pape François lors de l’audience générale   “Personne ne peut apprendre à espérer seul”, souligne le pape François lors de l’audience générale Empty8/2/2017, 21:17

Spartacus a écrit:
J'ai lu dernièrement une citation de Benoît XVI qui disait que celui ou celle qui croit n'est jamais seul.
Donc on peut espérer seul, comme Joseph vendu par ses méchants frères dont j'ai vu un film biblique récemment.
Par contre célébrer ou adorer le Seigneur seul, ça semble pas possible, mais alors le père Charles de Foucauld était hors-la-loi du pape, hors de la Communion ?

Le Père de Foucauld était religieux, lisez ceci :
http://croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/Theologie/Charles-de-Foucauld-un-modele-de-foi

il faut pouvoir comprendre la Volonté de Dieu et cela passe souvent par quelqu"un en qui on a confiance et qui sert de "guide" spirituel.

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