Les droits de la femme [?]

Ce a quoi nous avons réchapper.

La femme est éternellement mineure, d'abord soumises à l'autorité du père puis du mari
La femme appartient à son mari, elle lui doit obéissance en tout, car celui ci bénéficie du titre de "chef de famille"
La femme n'a pas le droit de se soustraire à la demande sexuelle du mari
La femme n'a pas le droit de travailler sans l'accord de son mari
La femme n'a pas le droit d'ouvrir un compte en banque sans l'accord de son mari et si le mari donne son accord, la femme peut déposer de l'argent sur son compte, mais seul le mari peut le retirer.
a femme de moins de 21 ans (majorité à l'époque) ne peut se marier sans l'accord de son père.
Le mari peut revendiquer la paternité de l'enfant adultérin.
Les femmes n'ont pas le droit d'accéder aux hautes études.
La femme n'a pas le droit de porter un pantalon (loi abrogée très récemment)
En cas de divorce la femme ne peut pas prétendre à l'autorité parentale.
La femme n'à le droit de divorcer que depuis 1886
La femme n'a le droit de voter que depuis 1944

Et j'en oublie

" Réchapper " = " Echapper deux fois " . Est-ce bien ce que vous avez voulu exprimer , Florence_Yvonne ?

N'aurait-il pas fallu écrire : " Ce dont nous sommes enfin rescapés : " ?

Je note avec plaisir , Florence_Yvonne , que vous n'avez pas ajouté à votre liste d'interdits anciens :

" - la femme n'a pas le droit d'avorter " .

Mais une résolution du parlement européen ( 25 juin 2021 ) vient de conseiller aux gouvernements de l'UE d'inscrire dans leurs législations le droit à l'avortement à la demande , le considérant comme un droit imprescriptible de la femme ( sans tenir compte des droits du géniteur et de l'enfant à naître ) .

L'horreur !

boulo a écrit:

" Réchapper " = " Echapper deux fois " . Est-ce bien ce que vous avez voulu exprimer , Florence_Yvonne ?

réchapper :
Échapper à un péril pressant, menaçant.
Réchapper à un danger ; d'une maladie.

La femme a le droit d'avorter et ce n'est pas une bonne chose.

florence_yvonne a écrit:

Ce a quoi nous avons réchapper.

c'est incroyable, j'en suis toujours surpris, comme le jour ou j'ai été surpris d'apprendre que ma grand mère avait été marié de force à son mari, en France, en étant catholique !

aujourd'hui dans l'Église catholique c'est l'inverse, ce sont les femmes qui décident avec quels hommes elles se marient... tout fout le camp .

Ma mère avait 20 ans quand elle s'est mariée, donc mineure, elle a du demander l'autorisation de son père qui a exigé que ma mère soit vierge le jour du mariage.

florence_yvonne a écrit:

Ce a quoi nous avons réchapper.

La femme est éternellement mineure, d'abord soumises à l'autorité du père puis du mari
La femme appartient à son mari, elle lui doit obéissance en tout, car celui ci bénéficie du titre de "chef de famille"
La femme n'a pas le droit de se soustraire à la demande sexuelle du mari
La femme n'a pas le droit de travailler sans l'accord de son mari
La femme n'a pas le droit d'ouvrir un compte en banque sans l'accord de son mari et si le mari donne son accord, la femme peut déposer de l'argent sur son compte, mais seul le mari peut le retirer.
a femme de moins de 21 ans (majorité à l'époque) ne peut se marier sans l'accord de son père.
Le mari peut revendiquer la paternité de l'enfant adultérin.
Les femmes n'ont pas le droit d'accéder aux hautes études.
La femme n'a pas le droit de porter un pantalon (loi abrogée très récemment)
En cas de divorce la femme ne peut pas prétendre à l'autorité parentale.
La femme n'à le droit de divorcer que depuis 1886
La femme n'a le droit de voter que depuis 1944

Et j'en oublie

Tu préfères les pays mahométans ou asiatiques?

Tu n'as rien compris à ce que j'ai dit.

J'ai cité les contraintes qu'avaient les femmes dans les années soixante et dont heureusement elles sont délivrées.

Je préfère la France, même si tout n'est pas parfait.

florence_yvonne a écrit:

Tu n'as rien compris à ce que j'ai dit.

J'ai cité les contraintes qu'avaient les femmes dans les années soixante et dont heureusement elles sont délivrées.

Je préfère la France, même si tout n'est pas parfait.

Non, c'est toi qui ne veux rien comprendre: ce n'est que dans les pays chrétiens que la femme a obtenu de grandes libertés.

Mais la France est il me semble un pays chrétien ou les droits de la femmes on beaucoup évolués.

Relie mon message qui énumère toutes les contraintes que la femme avait à subir dans les années soixante.

Pourquoi fais-tu semblant de ne pas comprendre ce que je dis ?

florence_yvonne a écrit:

Mais la France est il me semble un pays chrétien ou les droits de la femmes on beaucoup évolués.

Relie mon message qui énumère toutes les contraintes que la femme avait à subir dans les années soixante.

Pourquoi fais-tu semblant de ne pas comprendre ce que je dis ?

Ce que je constate, c'est que seuls les pays chrétiens, qui estiment à femme à l'égal de l'homme, ont pu parvenir à cette notion d'égalité politique et juridique. Car, dès le départ, l'Église baptisait les hommes et les femmes, à l'inverse de la synagogue, qui ne pouvait initier que les garçons...

Certes, cette idée a pris du temps à s'incarner, barbare comme l'être humain peut être. C'est pourquoi, la législation, dont tu as fait état, procédait d'une conception spéciste de la femme. Pourtant, la monogamie chrétienne promettait aussi la personnalisation des droits de la femme. Ce qui est advenu. Aussi, ne comprend-t-on pas ton déisme affiché, alors que seul le Christ et son Église permettent la véritable libération de la femme, spirituelle et temporelle...

c'est vrai que du point de vue spirituel et des écritures, du moins les évangiles, la femme est clairement l'égal de l'homme en tout point, même si l'Église et les moeurs nous ont témoigné de bien des écarts, du point de vue strictement évangélique rien à changer, et rien n'est a changé, la femme est clairement l'égale de l'homme pour Jésus et donc pour le Dieu des chrétiens.

bon, sauf bien sûr au niveau physique, un homme n'est pas une femme et vis versa.. enfin, il y a du progrès sur ce point, très très très grand progrès !

https://www.youtube.com/watch?v=8rsgDUK1Zmc

florence_yvonne a écrit:

Tu n'as rien compris à ce que j'ai dit.

J'ai cité les contraintes qu'avaient les femmes dans les années soixante et dont heureusement elles sont délivrées.

Je préfère la France, même si tout n'est pas parfait.

Dans les années 60? C'est de la pure invention. J'étais étudiant dans ces années là et les jeunes filles étaient tout ce qu'il y a de libérées.

Pure invention!

Croquin83 a écrit:

florence_yvonne a écrit:

Ce a quoi nous avons réchapper.

c'est incroyable, j'en suis toujours surpris, comme le jour ou j'ai été surpris d'apprendre que ma grand mère avait été marié de force à son mari, en France, en étant catholique !

Du point de vue catholique, un tel mariage est nul! Le consentement des deux mariés est obligatoire! Et ce n'est pas nouveau!

Ceci dit, il y avait des pretres jansénistes, hérésie condamné par l'Eglise!

Dans le mensuel " Le Monde diplomatique " de juillet 2021 , la professeure d'études russes et est-européennes ( université de Pennsylvanie ) Kristen R. Ghodsee publie un long article ( pp 14 et 15 ) :

" FEMINISTES DE L'EST ET DU SUD , UNE CONTRIBUTION OUBLIEE . Les " grand-mères rouges du mouvement international des femmes . "

Prologue : " En dépit d'une actualité éditoriale prolifique , l'histoire du féminisme à ses angles morts . 
La contribution des pays de l'ancien bloc de l'Est n'y est par exemple que rarement mentionnée .
Pourtant , l'alliance que nouèrent leurs organisations de femmes avec celles des anciennes colonies du Sud a joué un rôle majeur dans les progrès de l'égalité entre les sexes dans le monde . "

Extraits :
"
[...]
Une "cosmonette" [Valentina Tereshkova] qui ébahit la presse américaine


[...]
" Les Russes apportent ainsi la preuve que la femme peut rivaliser avec l'homme dans les exercices les plus difficiles auxquels nous convie l'évolution de la technique " , écrit Nicolas Vichney dans Le Monde
du 18 juin 1963 .
[...]
Jusqu'au début des années 1970 , l'Union soviétique et ses alliés dominent les débats sur la condition féminine dans l'enceinte de l'Organisation des Nations unies ( ONU ) . Ils occupent également une place centrale dans les congrès organisés par la Fédération démocratique internationale des femmes
( FDIF ) , fondée à Paris en 1945 par des militantes de gauche et réunissant des participantes venues de quarante pays .
Les gouvernements occidentaux dépeignent la FIDF comme une " organisation cryptocommuniste " .
Sa branche américaine est dissoute en 1950 après une enquête menée par la commission parlementaire sur les activités antiaméricaines .
En janvier 1951 , le siège de la FIDF doit quitter Paris après que sa présidente , Eugénie Cotton , également à la tête de la branche française ( l' Union des femmes françaises ) a fait campagne contre la guerre coloniale en Indochine .

Dans ses nouveaux quartiers , établis à Berlin-Est , la FIDF devient un puissant relais des intérêts des anciennes colonies dans le monde . 
A la fin des années 1960 , la fédération et ses organisations affiliées encouragent les nations qui naissent en Afrique et en Asie à créer des organisations de femmes sur le modèle de celles qui existent déjà en Europe de l'Est , leur apportant un soutien financier et logistique . 

[...] 

A l'initiative de la FIDF , et sur la proposition d'une déléguée roumaine , l'ONU déclare 1975 Année internationale de la femme , afin d'attirer l'attention des gouvernements du monde entier sur la condition féminine . L'initiative est prolongée par une Décennie des Nations unies pour la femme , marquée par trois
conférences-clés à Mexico ( 1975 ) , Copenhague ( 1980 ) et Nairobi ( 1985 ) .
[...]


Bien que leur nom soit souvent tombé dans l'oubli , ces femmes [ Ana Dourcheva ,
Elena Lagadinova , Chibesa Kankasa ] ont formé des coalitions solides basées sur leur aspiration à bâtir un monde plus équitable et plus pacifique , où les profits ne l'emporteraient pas sur les besoins les plus essentiels .

Ces solidarités Est-Sud ont habilement utilisé les rivalités de la guerre froide pour faire passer en force des avancées en matière de droit des femmes partout dans le monde .
Nos " grand-mères rouges " croyaient qu'un autre monde était possible . Si leurs voix se sont éteintes , espérons que leurs rêves perdurent .

"

RenéMatheux a écrit:

florence_yvonne a écrit:

Tu n'as rien compris à ce que j'ai dit.

J'ai cité les contraintes qu'avaient les femmes dans les années soixante et dont heureusement elles sont délivrées.

Je préfère la France, même si tout n'est pas parfait.

Dans les années 60? C'est de la pure invention. J'étais étudiant dans ces années là et les jeunes filles étaient tout ce qu'il y a de libérées.

Pure invention!

Il est vrai que a Saint-Raphaël les choses ne sont pas comme partout ailleurs.

En 1959 ma mère a du demandé l'autorisation de son père pour pouvoir se marier, en 1960 elle a du demander l'autorisation de mon père pour ouvrir un compte en banque

florence_yvonne a écrit:

RenéMatheux a écrit:

florence_yvonne a écrit:

Tu n'as rien compris à ce que j'ai dit.

J'ai cité les contraintes qu'avaient les femmes dans les années soixante et dont heureusement elles sont délivrées.

Je préfère la France, même si tout n'est pas parfait.

Dans les années 60? C'est de la pure invention. J'étais étudiant dans ces années là et les jeunes filles étaient tout ce qu'il y a de libérées.

Pure invention!

Il est vrai que a Saint-Raphaël les choses ne sont pas comme partout ailleurs.

En 1959 ma mère a du demandé l'autorisation de son père pour pouvoir se marier, en 1960 elle a du demander l'autorisation de mon père pour ouvrir un compte en banque

C'est rigoureusement exact. A l'époque, les femmes étaient des citoyennes sous tutelle. Heureusement, les lois ont beaucoup changé depuis.

La plus grande injustice que je connais, mon père était artisan, confiseur confiturier, il avait besoin d'une secrétaire mais n'avait pas les moyens de s'en payer une, alors ma mère a fait le travail, sauf qu'elle n'était ni déclarée ni rémunérée, mon père lui a juste la grâce d'ouvrir un compte où il mettait l'argent des courses.

Ma mère touche 39 euros de retraite car mon père à bien voulu la déclarer quelque temps.

Conclusion, dans les années soixante, l'égalité homme/femme, c'était pas cela. Heureusement que ma mère touche la pension de réversion de mon père, mais elle a du vendre la maison de famille pour se louer un petit appartement.

florence_yvonne a écrit:

RenéMatheux a écrit:

florence_yvonne a écrit:

Tu n'as rien compris à ce que j'ai dit.

J'ai cité les contraintes qu'avaient les femmes dans les années soixante et dont heureusement elles sont délivrées.

Je préfère la France, même si tout n'est pas parfait.

Dans les années 60? C'est de la pure invention. J'étais étudiant dans ces années là et les jeunes filles étaient tout ce qu'il y a de libérées.

Pure invention!

Il est vrai que a Saint-Raphaël les choses ne sont pas comme partout ailleurs.

En 1959 ma mère a du demandé l'autorisation de son père pour pouvoir se marier, en 1960 elle a du demander l'autorisation de mon père pour ouvrir un compte en banque

1907 : par la loi du 21 juin 1907, l'âge de la majorité matrimoniale se confond de nouveau avec celui de la majorité civile (21 ans) et les sommations respectueuses sont supprimées (avec notification simple, partiellement supprimée par les lois du 28 avril 1922 et du 17 juillet 1927, totalement par la loi du 2 février 1933).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Majorité_matrimoniale

Moricio a écrit:

florence_yvonne a écrit:

RenéMatheux a écrit:

florence_yvonne a écrit:

Tu n'as rien compris à ce que j'ai dit.

J'ai cité les contraintes qu'avaient les femmes dans les années soixante et dont heureusement elles sont délivrées.

Je préfère la France, même si tout n'est pas parfait.

Dans les années 60? C'est de la pure invention. J'étais étudiant dans ces années là et les jeunes filles étaient tout ce qu'il y a de libérées.

Pure invention!

Il est vrai que a Saint-Raphaël les choses ne sont pas comme partout ailleurs.

En 1959 ma mère a du demandé l'autorisation de son père pour pouvoir se marier, en 1960 elle a du demander l'autorisation de mon père pour ouvrir un compte en banque

C'est rigoureusement exact. A l'époque, les femmes étaient des citoyennes sous tutelle. Heureusement, les lois ont beaucoup changé depuis.

Chez les TJ?

RenéMatheux a écrit:

Moricio a écrit:

florence_yvonne a écrit:

RenéMatheux a écrit:

Dans les années 60? C'est de la pure invention. J'étais étudiant dans ces années là et les jeunes filles étaient tout ce qu'il y a de libérées.

Pure invention!

Il est vrai que a Saint-Raphaël les choses ne sont pas comme partout ailleurs.

En 1959 ma mère a du demandé l'autorisation de son père pour pouvoir se marier, en 1960 elle a du demander l'autorisation de mon père pour ouvrir un compte en banque

C'est rigoureusement exact. A l'époque, les femmes étaient des citoyennes sous tutelle. Heureusement, les lois ont beaucoup changé depuis.

Complètement faux!

Tu es sur ?

il veille au droit des femmes , mais le minimum de bon sens lui échappe
fallait y penser a cette méthode , elles doivent être heureuses les femmes que l'on met dans cette situation , pourquoi pas un panneau et un gyrophare d’une couleur spéciale pour bien noter que  " j'ai été violée, ou frappée par mon mari !" ?
on voit que celui là ne réalise pas de quoi ils s'occupe juste un dossier de plus au coin du bureau ! sortir une réponse pareille pour ces femmes là quelle sottise dirige notre pays !  

lu sur Yahoo info
le Vendredi 23 juillet 2021, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, s’est comme à son habitude emparé de son compte Twitter pour s’adresser aux Français. Cette fois, son tweet a suscité une forte polémique à laquelle Hélène Sy a également pris parti.

C’est sur Twitter, le vendredi 23 juillet 2021, que Gérald Darmanin a publié les propos suivants : « Nouveauté au commissariat d’Orléans : une signalétique différente et deux files d’attente distantes : une avec un rond orange pour les personnes victimes de viol, de violences conjugales ou intrafamiliales et une avec un rond bleu pour les victimes d’une autre infraction. » Ni une ni deux, les réactions se sont enchaînées, la majorité en défaveur de cette annonce.
Dans les commentaires, il est par exemple possible de lire : « J’ai cru que c’était une blague… Pourquoi ne pas leur accrocher une pancarte : "j’ai été violée" ou "mon mari me tabasse" pendant qu’on y est ? », « Pensez-vous un instant que les victimes de viol veulent ainsi s’exposer aux regards des autres ? C’est une idée stupide et dangereuse. », « N’importe quoi, quelle honte. », « Je crains que cela dissuade les victimes qui cherchent la discrétion. », etc.

Hommes et femmes devraient avoir les mêmes droits, ni plus, ni moins.