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 Parler de Dieu à nos enfants

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MessageSujet: Parler de Dieu à nos enfants   dieu - Parler de Dieu à nos enfants Empty10/9/2016, 22:00

Il est comment Dieu ?

Transmettre. Les images que l’enfant a de Dieu sont autant de chemins qui mènent à Lui.


La question posée par Bastien, 5 ans

Bastien écoute son papa lui raconter une belle histoire de la Bible. Soudain, il se relève sur ses coudes : « Mais en vrai, il est comment Dieu ? » Les psaumes, les prières, les Évangiles sont remplis d’images qui évoquent Dieu. Le rocher, le ciel, le refuge, la maison, le rempart, le berger, le bouclier…

Dans l’enfance, nos sentiments colorent notre image de Dieu. Ensuite, chaque croyant dans son itinéraire personnel ne cesse de chercher les images qui vont lui permettre d’approcher Dieu plus encore. Selon l’écrivain Jorge Semprun : « On peut toujours tout dire, le langage contient tout. On peut dire l’amour le plus fou, la plus terrible cruauté. On peut nommer le mal, son goût de pavot, ses bonheurs délétères. On peut dire Dieu et ce n’est pas peu dire. » Pour lui, dire qu’on ne peut pas dire les choses est signe de paresse. Mais pour « bien » dire, il faut chercher le mot juste, et les enfants s’attellent très tôt à cette tâche, pourvu qu’on les y encourage.

Vieux monsieur, super-héros…

À partir de 4 ans, on sait que l’enfant commence à manipuler les concepts mais son raisonnement s’appuie essentiellement sur son ressenti. À tel point que, selon la psychanalyste Nicole Fabre, « l’enfant se construit une image de Dieu en fonction de son expérience de vie, de la façon dont il est traité, dont on lui parle ».

Les images que les enfants utilisent pour parler de Dieu sont fortement symboliques et font référence à son vécu intime : Dieu est un vieux monsieur, il habite dans le ciel, il est très fort, c’est un super-héros ! Simples naïvetés d’enfants ? Ne faut-il pas attendre qu’ils soient plus grands pour les initier à une vision plus « raffinée » de Dieu ? Faut-il combattre cette imagerie ? Et si, tout simplement, nous essayions de voir quel sens les enfants mettent-ils derrière chacune de ces images ?

Les représentations de Dieu que l’on se fait sont des chemins pour l’approcher. Nourrissons-les ! Donnons aux enfants le goût de chercher ce qui résonne en eux, ce qui leur parle de Dieu. Plutôt que de balayer ces images, aidons les enfants à les emplir de sens. Proposons-leur d’autres images qui résonneront peut-être dans leur tête ! Multiplions les chemins qui permettent de chercher Dieu, mais ne l’enfermons pas dans une seule image. Parce que l’important n’est pas de savoir quelle image mène à Dieu, l’important c’est la rencontre qu’elle occasionne, le chemin qu’elle ouvre.

La vision du buisson ardent (D’après l’Exode 3 ; 1-6)

Moïse faisait paître le petit bétail de Jéthro, son beau-père. Conduisant le petit bétail par-delà le désert, il parvint à la montagne de Dieu, l’Horeb. L’Ange de Yahvé lui apparut, dans une flamme de feu, jaillissant du milieu d’un buisson. Moïse fut stupéfait : le buisson était embrasé mais ne se consumait pas ! « Il faut, se dit Moïse, que je fasse un détour pour voir cet étrange spectacle. Pourquoi le buisson ne brûle-t-il pas ? » 
Dieu vit qu’il faisait un détour pour voir, et l’appela du milieu du buisson. « Moïse, Moïse ! », dit-il, et Moïse répondit : « Me voici. » Dieu dit : « N’approche pas d’ici, retire tes sandales car le lieu sur lequel tu te tiens est sol sacré. Je suis le Dieu de tes pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. »
 Alors Moïse se voila la face, car il craignait de fixer son regard sur Dieu.

C’est l’expérience de la rencontre intérieure avec Dieu que fait Moïse dans cet épisode de la Bible. L’image du feu symbolise la Présence de Dieu. Il est comme un feu brûlant qui transfigure et fortifie. Après, Moïse ne sera plus le simple berger mais le guide du peuple d’Israël.

http://www.la-croix.com/Religion/Il-est-comment-Dieu-2016-09-09-1200787836
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MessageSujet: Re: Parler de Dieu à nos enfants   dieu - Parler de Dieu à nos enfants Empty17/9/2016, 05:52

Je pense que pour les enfants, il est bon de commencer à parler de Dieu comme Papa plein de bonté.
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MessageSujet: Re: Parler de Dieu à nos enfants   dieu - Parler de Dieu à nos enfants Empty17/9/2016, 15:28

Ça veut dire quoi faire confiance ?

Évelyne Montigny, le 16/09/2016 à 14h47

Transmettre. C’est bon de pouvoir faire confiance à quelqu’un ! Sans confiance, on ne pourrait pas vivre avec les autres.


la question posée par Sido, 6 ans

La maman de Sido va bientôt fêter son anniversaire. Alors, parce qu’elle a tellement envie de lui faire un cadeau, Sido a subtilisé les pièces qui traînaient dans le cendrier de l’entrée depuis plusieurs jours. Mais le soir, seule dans son lit, la petite fille est dévorée par la culpabilité. Elle a peur d’être grondée, mais surtout de ne plus être aimée !

Alors quand sa maman lui demande tendrement ce qui ne va pas, Sido ose braver la honte et se libérer de ce poids qui l’étouffe. Après lui avoir expliqué combien il est important pour elle d’avoir confiance en sa fille, sa maman la rassure sur son amour, qui n’a pas faibli. L’enfant goûte alors la joie profonde de se sentir pleinement aimée, malgré sa faute.

C’est bon de sentir que quelqu’un vous aime toujours quoi qu’il arrive, et que ce sentiment est partagé ! Néanmoins, il est important d’expliquer aux enfants que la confiance peut s’exprimer de différentes façons. Celle que l’on porte à ses parents est souvent la plus marquante. Très jeunes, les enfants sentent combien elle est précieuse parce qu’elle les aide à dépasser leurs peurs. Ainsi le petit garçon qui apprend à faire du vélo trouve tout à coup la force de se lancer parce que son papa lui a chuchoté à l’oreille : « Vas-y tu es capable de réussir. J’ai confiance en toi ! » Cela lui donne envie de réussir !

On peut aussi laisser l’enfant imaginer : « Et si on ne se faisait pas confiance, est-ce qu’on pourrait vivre ensemble ? Est-ce qu’on pourrait se lier d’amitié dans la cour de l’école, apprendre des choses nouvelles, traverser la rue ou encore se laisser soigner par le docteur… ou le dentiste ? »

Peut-être est-il nécessaire de lui expliquer aussi que la confiance entre amis se construit petit à petit, comme on ajoute les pierres d’une maison que l’on bâtit. Sans lui cacher qu’il existe parfois des personnes à qui l’on n’a pas envie d’accorder sa confiance, parce qu’elles nous mettent mal à l’aise ou nous poussent à faire des choses que l’on juge dangereuses à tous les niveaux. À nous d’apprendre à l’enfant à écouter cette petite voix intérieure qui sait ce qui est bon pour lui… et le rendra capable de dépasser les déceptions et les échecs pour faire confiance à nouveau !

Accueillir à nouveau avec la joie profonde de « retrouver celui qui était perdu », n’est-ce pas ce que Dieu fait avec nous ? Quand il ne nous condamne pas mais au contraire nous dit qu’il est avec nous pour combattre le mal ? Dans la Bible on peut lire que Dieu met sa confiance en chaque homme. Son amour inconditionnel, toujours nous redonne confiance.

http://www.la-croix.com/Religion/Ca-veut-dire-quoi-faire-confiance-2016-09-16-1200789520
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MessageSujet: Re: Parler de Dieu à nos enfants   dieu - Parler de Dieu à nos enfants Empty17/9/2016, 15:33

« De plus en plus de parents s’investissent dans le caté »


Recueilli par Gwénola de Coutard, le 16/09/2016 à 17h11

Entretien. Le profil des catéchistes en France est beaucoup plus varié qu’il y a vingt ans. Membre du Service national de la catéchèse et du catéchuménat (SNCC), Catherine Saba précise ces évolutions.



dieu - Parler de Dieu à nos enfants Rentree-moment-important_0_730_485
La rentrée du « caté », un moment important.ZOOM 


Combien y a-t-il de catéchistes en France ?


Catherine Saba : C’est difficile à savoir, car le terme englobe des missions diverses, souvent assurées par des bénévoles : la transmission de la foi auprès des enfants bien sûr, l’animation de la pastorale dans les collèges et lycées, mais aussi l’accompagnement des adultes demandant le baptême… La dernière enquête pour les recenser date de 1993, une autre est en cours actuellement. En attendant la publication des résultats, prévue pour fin septembre, nous estimons entre 50 000 à 60 000 le nombre de catéchistes en France.

La Croix : Quel est leur profil?

C. S.  : Varié et complexe : on trouve tous les styles. La figure de la « dame caté » qui reste fidèle au poste pendant vingt ans n’a pas disparu, mais de nombreux autres profils l’ont rejointe. On trouve ainsi de plus en plus de parents, et notamment des pères, qui s’investissent au moment où ils inscrivent leurs propres enfants au caté. Les hommes ne sont toujours pas en majorité, mais leur nombre progresse, particulièrement pour la pastorale des adolescents, une tranche d’âge qui attire aussi les jeunes professionnels. De plus en plus souvent actifs et mobiles géographiquement, les catéchistes d’aujourd’hui ont des documents à leur service mais vont aussi spontanément sur Internet chercher des idées pour animer leurs séances. Ils sont demandeurs de formation de fond. C’est là qu’interviennent les services diocésains de catéchèse, au service desquels travaille le Service national de la catéchèse et du catéchuménat (SNCC). Notre objectif est de nourrir toujours plus la foi des catéchistes, leur « être », car nous croyons que c’est ainsi qu’ils serviront au mieux le catéchisme.

La Croix : Sont-ils tous des pratiquants réguliers de longue date ?

C. S.  : Non, et un de nos défis est de rejoindre les catéchistes « recommençants » dans la foi. On rencontre aujourd’hui des générations qui n’ont plus les réflexes ou le langage de leurs aînés… Le Directoire général pour la catéchèse en avait déjà conscience en 1997 et affirmait : «Lorsque la foi des catéchistes n’a pas encore atteint sa maturité, leur participation à un cheminement de type catéchuménal pour jeunes et adultes est à conseiller. » Le pape François, lui aussi, insiste sur l’importance du processus de croissance dans la foi.

La Croix : De quelle aide peut bénéficier un catéchiste ?

C. S  : Au niveau de sa paroisse, il est en lien avec son curé et souvent un catéchiste-référent qui lui proposera une réunion mensuelle ou trimestrielle, destinée à la fois à préparer les modules de chaque séance à venir, et à approfondir sa propre foi par un temps de prière. Certaines paroisses proposent aussi aux catéchistes de constituer des binômes, afin que les plus expérimentés accompagnent les débutants. Les services diocésains de catéchèse invitent généralement tous leurs catéchistes à vivre chaque année une retraite spirituelle ensemble.

http://www.la-croix.com/Religion/Religion-et-spiritualite/De-plus-en-plus-de-parents-s-investissent-dans-le-cate-2016-09-16-1200789568
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MessageSujet: Re: Parler de Dieu à nos enfants   dieu - Parler de Dieu à nos enfants Empty17/9/2016, 16:16

Merci pour ce fil Esprance!

Une émission de KTO sur le catéchisme pour les enfants:



Intéressant!

Thumright

_________________
« A force de tout voir l’on finit par tout supporter…A force de tout supporter l’on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer l’on finit par tout accepter… A force de tout accepter l’on finit par tout approuver ! » [Saint Augustin]

«Penser est difficile, c'est pourquoi la plupart se font juges.» CGJ, sûrement inspiré pas NSJC et la femme adultère!
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MessageSujet: Re: Parler de Dieu à nos enfants   dieu - Parler de Dieu à nos enfants Empty23/9/2016, 16:22

Adam, il est né comment  ?

LA QUESTION POSÉE PAR ALINE, 8 ANS. L’histoire d’Adam et d’Ève raconte comment les hommes sont reliés à Dieu, depuis toujours et pour toujours.

dieu - Parler de Dieu à nos enfants Adam-Eve-goutant-fruit-arbre-connaissance-detail-cathedrale-Chartres_0_730_485
Adam et Eve goûtant du fruit de l'arbre de la connaissance, détail de la cathédrale de Chartres.ZOOM 
Le grand-père d’Aline vient de refermer sa bible. Un peu surprise par le récit de la naissance d’Ève, Aline interroge : « Mais Papou, Adam, il est né comment, lui ? » Les enfants sont étonnamment logiques. Très tôt, ils ont besoin de comprendre les liens de cause à effet ; alors si Ève est issue de la côte d’Adam ; Adam lui, de qui est-il né ?

Réfléchir sur l’origine et la fin de l’existence

Partout dans le monde, depuis la nuit des temps, les hommes ont inventé des récits – qui peuvent se ressembler – pour expliquer l’origine du monde et l’apparition du premier homme. Ces mythes sont également présents dans la Bible. Ceux qui l’ont écrite ne savaient pas plus que nous expliquer comment le premier homme est apparu sur la terre, mais ils désiraient transmettre leur foi, à savoir qu’un Dieu unique et bon est à la source de la vie sur terre.

Aujourd’hui les croyants savent que l’humain n’est pas apparu d’un seul coup comme le raconte la Genèse, mais ils estiment que les récits bibliques sont importants parce qu’ils font réfléchir sur le sens de notre existence, notre origine et notre fin, les deux étant inséparables. Alors quand les plus jeunes nous demandent pourquoi l’homme existe, et si Adam et Ève sont bien le premier homme et la première femme, n’essayons pas de répondre par des réponses techniques. Les enfants pressentent que tout ne peut pas s’expliquer, le mieux est sans doute de leur apporter des réponses à leur niveau.

Être en relation avec les autres pour vivre pleinement

Lire avec l’enfant le second récit de la Création lui permettra de comprendre que l’homme modelé dans la terre n’est rien sans le souffle qui le fait vivre, et qu’il a besoin d’être en relation avec les autres pour vivre pleinement.

« Le texte de la Bible dit ce qui est premier en chaque être humain : le désir de l’autre, semblable, et pourtant différent. Tout se passe comme si Dieu créait l’humain mais que l’humain se créait, se réveillait en reconnaissant son semblable. Et comme nous n’avons jamais fini de nous réveiller, de naître, l’œuvre créatrice de Dieu n’est pas finie », écrivent François Mourvillier et Joëlle Chabert dans Parler de Dieu avec les enfants du XXIe siècle.

Dieu n’a pas créé l’homme une fois pour toutes, mais sa création est permanente. Ainsi nous pouvons dire qu’Adam et Ève désignent l’humanité tout entière et comme Adam et Ève, nous sommes créées par Dieu et reliés à lui, pour toujours.

–––––––––––––––-------------------------------

► DANS LA BIBLE : La naissance de l’humain ou le second récit de la Création (Genèse 2,4-4)

Le jour où le Seigneur fit la terre et le ciel, il n’y avait encore rien sur la terre car Dieu n’avait pas encore fait tomber de pluie. Pas de traces d’arbres, ni d’herbe et pas d’humain pour cultiver le sol. Un brouillard humide humectait le sol, alors Dieu modela l’homme avec la poussière du sol puis il souffla dans ses narines. L’homme devint vivant.

Le Seigneur Dieu planta ensuite un jardin à l’orient avec toutes sortes d’arbres portant des fruits (…) et il y plaça l’humain qu’il avait modelé pour cultiver le sol. Le Seigneur Dieu se dit : « Il n’est pas bon pour l’humain d’être seul. Je vais lui faire une aide, un autre comme lui. » Alors le Seigneur modèle avec le sol tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel. Il les présente à l’humain pour qu’il donne un nom à tous les animaux des champs, toutes les bêtes sauvages et tous les oiseaux du ciel. Mais aucun n’est une aide pour lui.

Alors le Seigneur Dieu fait tomber l’humain dans un profond sommeil, puis il prélève une de ses côtes, façonne une femme, et la présente à l’homme. Celui-ci s’écrie alors : « Cette fois c’est l’os de mes os, la chair de ma chair ! On l’appellera “épouse” puisque c’est de “l’époux” qu’elle est prise ». Ainsi l’époux laissera-t-il son père et sa mère, s’attachant à son épouse, pour ne former ensemble qu’une seule chair.

Ce récit ne veut pas dire que l’homme apparu avant la femme serait plus important, mais que Dieu a créé deux êtres à la fois semblables et différents, à partir d’un même humain. Ils sont suffisamment semblables pour se parler mais suffisamment différents pour avoir à se découvrir et s’aimer.

http://www.la-croix.com/Religion/Adam-il-est-ne-comment-2016-09-23-1200791159
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Claude Coowar




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MessageSujet: Re: Parler de Dieu à nos enfants   dieu - Parler de Dieu à nos enfants Empty27/9/2016, 01:26

Bonjour

Ce qu'il y aurait d'aussi et peut-être même de plus intéressant, serait de se pencher sur ce que décrirait et impliquerait la lecture symbolique du premier récit mythique de la Genèse.

Claude. :jesus:
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MessageSujet: Re: Parler de Dieu à nos enfants   dieu - Parler de Dieu à nos enfants Empty20/10/2016, 09:47

La réconciliation expliquée aux enfants

Il est difficile d'expliquer aux enfants ce qu'est le sacrement de réconciliation, quand les parents n'y voient déjà pas clair. La rédaction de croire vous propose quelques pistes pour vous aider.
Publié le 12 mai 2014.*=

Demander pardon n'est pas si facile ! Dans la vie quotidienne, nous nous cachons derrière des "ce n'est pas ma faute" ou "je ne voulais pas dire, faire cela" ou encore "je ne pensais pas lui faire de mal"... Que de mauvaises excuses avant d'admettre le mal causé à autrui, à notre entourage, et de faire le pas du "je te demande pardon".

Pourtant, les parents n'hésitent pas à dire à leur chérubin qui vient de faire une bêtise : "va demander pardon".

Alors, comment aborder le sujet avec vos enfants ? Faire une liste, comme il en existait autrefois, avec eux pour les préparer au sacrement ? Ne vont-ils pas se rendre coupables ? Comment leur expliquer ce qui est grave et ce qui ne l'est pas ?

Que ce soit pour les adultes ou pour les enfants, la réconciliation est un sacrement qui se célèbre avec du temps. Pour qu'ils puissent en percevoir toute sa richesse, prenez avec eux le chemin d'une initiation progressive.

S'accueillir mutuellement

Depuis la naissance de votre enfant, le temps d'accueil s'est naturellement mis en œuvre dans votre vie familiale quotidienne. C'est un temps d'écoute, de dialogue dont la qualité est essentielle. Il ouvre à votre enfant la porte à la réconciliation. Gare aux excès, aux imperfections ! L'accueil mutuel est un éternel recommencement.

Écouter l'amour de Dieu

Vous avez peut-être eu l'occasion de lire des passages de la Bible avec vos enfants ou tout du moins de réciter les prières du Notre Père ou du Je vous salue Marie. D'ores et déjà, ils apprennent à demander pardon au Père et à découvrir son amour. Vous pouvez également les inviter à remercier Dieu pour ce qu'il fait au quotidien (action de grâce et louange). La présence d'une petite bougie peut les aider.

En faisant le signe de croix, nous marquons notre désir de suivre Jésus et de nous mettre tous ensemble en présence de son amour. C'est pour cela que nous le traçons sur nous.
Vous pouvez proposer à vos enfants de découvrir dans leur vie quotidienne les signes de cet amour.

Répondre à cet amour


Si vous participez à la messe avec vos enfants, vous pouvez leur expliquer que nous demandons pardon au cours de la célébration eucharistique. Dans la prière du Notre Père et avant la communion, par exemple.

Sans oublier le geste de paix, quand nous disons "la paix du Christ", à nos frères et s?urs rassemblés. C'est l'occasion pour chacun d'exprimer ce qu'il pourrait faire pour répondre à l'amour de Dieu.
Et bien sûr de le mettre en pratique !

Accueillir le pardon

Avant d'accueillir le pardon, vous pouvez aider votre enfant à mettre des mots sur ce qu'est le péché, à s'interroger sur ce qui est grave et ce qui ne l'est pas.

Le péché, c'est quoi ?

Avant de recevoir le sacrement de réconciliation, souvent les enfants nous interpellent : "je ne sais pas quoi dire", ou bien "c'est quoi un péché ?" Beaucoup d'enfants confondent bêtises et péchés.

Voici quelques repères pour les aider à y voir plus clair.

Une bêtise est souvent une action sotte ou maladroite : "Avec mon ballon, j'ai cassé le pot de fleurs de la voisine". L'enfant n'a pas cherché à faire exprès, à faire du tort à la voisine. Après cette bêtise, il lui demandera de l'excuser et cherchera à réparer les dégâts.

Nous faisons un péché quand nous faisons volontairement du tort aux autres ou à nous-mêmes. Par exemple, quand nous faisons punir un camarade, quand nous nous moquons de quelqu'un. Quand nous trompons la voisine, parce que nous n'allons pas lui dire que c'est nous qui avons cassé le pot de fleurs. Si nous refusons d'aimer les autres, nous refusons d'aimer Dieu et nous nous éloignons de Lui. Entre Dieu et les hommes, il y a une alliance sans cesse renouvelée, comme un lien d'amour. Pêcher, c'est casser ce lien.

Que dire au prêtre ? Il ne s'agit pas de dire nos bêtises ou nos défauts : "je suis menteur" ou "je suis trop gourmand" ou "je suis paresseux". C'est trop vague. On ne peut pas non plus raconter toute sa vie. Mais on peut dire les deux ou trois moments où on n'a pas agi comme Dieu nous le demandait.
Par exemple : "Je n'ai pas été dire à la voisine que c'est moi qui ai cassé le pot de fleurs et je lui ai laissé croire que c'était mon copain". Un moyen simple pour savoir quoi dire : nous demander si nous avons bien vécu en enfant de Dieu, dans notre relation avec Lui et aussi avec les autres (mes parents, mes frères et sœurs, mes copains...) Rechercher si on a un peu abîmé l'alliance que Dieu a faite avec nous.

Ce temps de célébration sacramentelle a lieu, le plus souvent, avec l'école ou les catéchistes. Si vous êtes invités à y participer, n'hésitez pas à partager ce moment avec vos enfants et la communauté chrétienne. Cela peut aussi être une occasion de témoigner à vos enfants votre expérience personnelle du pardon de Dieu. N'oubliez pas que ce temps de cheminement avec votre ou vos enfants peut aussi être le vôtre !

http://croire.la-croix.com/Definitions/Sacrements/Reconciliation/La-reconciliation-expliquee-aux-enfants
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MessageSujet: Re: Parler de Dieu à nos enfants   dieu - Parler de Dieu à nos enfants Empty20/10/2016, 09:49

Claude Coowar a écrit:
Bonjour

Ce qu'il y aurait d'aussi et peut-être même de plus intéressant, serait de se pencher sur ce que décrirait et impliquerait la lecture symbolique du premier récit mythique de la Genèse.

Claude. :jesus:

Bonjour Claude

Oui, il y a des bibles avec de jolies images qui devraient pouvoir parler et faire poser des questions.
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MessageSujet: Re: Parler de Dieu à nos enfants   dieu - Parler de Dieu à nos enfants Empty20/10/2016, 12:04

comme ce livre (superbe, je me le suis acheté, même si c'est pour les jeunes)

https://www.amazon.fr/TRESOR-Document-biblique-parcours-Tr%C3%A9sors/dp/2710503190/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1476957737&sr=8-2&keywords=ta+parole
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MessageSujet: Re: Parler de Dieu à nos enfants   dieu - Parler de Dieu à nos enfants Empty1/11/2016, 11:20

Expliquer la Toussaint aux enfants

Comment expliquer aux plus jeunes la teneur de cette fête de tous les saints célébrée chaque 1er novembre? Quelles réponses pouvons-nous apporter à leurs interrogations? Publié le 31 août 2016.

Il ne faut pas se leurrer, la Toussaint évoque plus pour les enfants les vacances du même nom, que la sainteté... Pourtant, beaucoup d'entre eux, même s'ils ne vont pas au caté, savent qu'ils portent le nom d'un saint ou d'une sainte qui a vécu il y a bien longtemps. Alors comment expliquer la teneur de cette fête célébrée chaque 1er novembre avec les plus jeunes ? Quelle réponse donner à leurs questions ?

"Qui sont les saints ?"

Dans la Bible, il est écrit que seul Dieu est saint. Cela veut dire qu'il est grand et bon. Comme il est bon, Dieu veut partager sa sainteté avec nous. C'est pour cela qu'il nous a envoyé Jésus, son fils. Les saints et les saintes sont les amis de Jésus. Parce qu'ils l'aiment de tout leur cœur, ils ont accepté de vivre comme lui, en s'occupant plus particulièrement de ceux qui souffrent ou qui sont différents. C'est pour cela que les saints sont souvent les amis des pauvres et des malheureux. Les catholiques croient que les saints sont leurs messagers auprès de Dieu, qu'ils leur ouvrent le chemin vers Dieu.

"Cela existe en vrai un saint ?"

Pour parler de la sainteté avec des enfants, le mieux serait sans doute de leur raconter l'histoire d'une sainte ou d'un saint que vous connaissez ou mieux encore, de leur saint patron Les enfants retiennent mieux que ce qu'ils ont expérimenté : montrez leur que cet homme ou cette femme qu'ils ne connaissent qu'en statue de plâtre ou en image, a vraiment vécu, aimé et a été sans doute triste tout comme eux ou très heureux à certains moments de leur vie…. (cf bibliographie).

Pour leur montrer que la sainteté n'est pas quelque chose de suranné, n'hésitez pas à leur parler de ceux dont on parle aujourd'hui dans les journaux comme Mère Teresa, Édith Stein ou de ceux qui sont sur le chemin de la sainteté comme Jean Paul II … Montrez-leur qu'avant d'avoir été déclarés "saint ou bienheureux" ils ont été des enfants, puis des hommes et des femmes avec leurs qualités et... leurs défauts! Leur mérite étant d'avoir su toujours revenir vers Dieu et surtout s'efforcer de répandre l'amour autour d'eux.

"Moi aussi je peux être un saint ?"

Des saints, il en existe beaucoup et tous ne sont pas connus. Ils viennent de partout et ne sont pas tous des prêtres ou des religieuses… Chaque catholique, petit ou grand est appelé à partager cette sainteté de Dieu, en choisissant comme disait François d'Assise "là où il y a la haine que je mette l'amour" ; "là où il y a la nuit que je mette la lumière". Au quotidien, cela se traduit par de petites actions accomplies dans le silence comme ne pas piquer une colère contre son frère ou sa sœur, ne pas se moquer de celui qui se trompe, sourire ou tendre la main à celui qui pleure…Être un saint ce n'est pas être superman et accomplir des choses exceptionnelles mais juste avoir le cœur rempli d'amour …

Quelques pistes pour découvrir les saints d'une autre façon:

•En lisant. N'hésitez pas à lire à votre enfant la vie du saint ou de la sainte dont il porte le nom. Lorsqu'il connaîtra sa vie, il pourra ainsi plus facilement réaliser ce qu'est un saint et surtout quel message il nous livre à travers sa vie (cf. bibliographie).

•En priant. Prier pour "son" saint patron peut être l'occasion de redécouvrir la prière en famille : évoquez d'une phrase quelle a été la "mission" du saint ou de la sainte dont vos enfants portent le prénom.

•En jouant. Il existe des petits livres qui sous forme de jeux permettent aux enfants de connaître les attributs de saints et leur donnent ainsi l'occasion de les reconnaître dans les églises ou sur les images.

Bibliographie


En vente sur la librairie Prions
•Les grands témoins en BD , Bayard Jeunesse- 17,20€
•Quelqu'un que tu aimais est mort, Bayard Jeunesse -9,90€
•Les Chercheurs de Dieu : Vie de sainte Thérèse d'Avila, saint Jean-Baptiste de la Salle et Pedro Opeka
•Abécédaire des saints, pour les 4-7 ans : Une nouvelle façon de présenter la vie des grands saints - 12,90€
•Les plus belles prières des saints, un hors-série Prions en Église - 5€
•Les fêtes chrétiennes Les douze principales fêtes chrétiennes racontées et expliquées aux enfants de 5 à 10 ans avec des animations à chaque page. dès 5 ans - 13,90€

Et aussi ...

•Je m'amuse à reconnaître les saints, ed. Bonneton Jeunesse, 9,90 €
•Mon tout premier livre des saints , dès 3 ans, Mame,11,90€
•Les belles histoires des saints, dès 7 ans, Mame,17 €

Evelyne Montigny
Croire.com
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MessageSujet: Re: Parler de Dieu à nos enfants   dieu - Parler de Dieu à nos enfants Empty1/11/2016, 11:24

Est-ce qu’il y a des grands et des petits saints ?

Évelyne Montigny, le 28/10/2016 à 10h00

LA QUESTION DE JEANNE, 6 ANS. Les saints ne sont pas des modèles pour les enfants, cependant les petits sont sensibles à ces vies généreuses qui leur disent quelque chose de Dieu.

Le Christ s'adressant à trois apôtres, vitraux de la cathédrale de Chartres. Expliquer la sainteté aux enfants c’est leur faire comprendre que l’héroïsme peut aussi se manifester au quotidien.ZOOM 

Le Christ s'adressant à trois apôtres, vitraux de la cathédrale de Chartres. Expliquer la sainteté aux enfants c’est leur faire comprendre que l’héroïsme peut aussi se manifester au quotidien. / GAUD/Centre Inter.Vitrail/CIRIC

Un soir, Jeanne questionne sa maman : « Dis, maman, ma sainte, est-ce que c’est une grande sainte ? » Sa mère a à peine le temps de répondre « oui » que Madeleine, sa jumelle, enchaîne : « Moi, ma sainte, elle est forte parce qu’elle est très très connue ! » Qu’est-ce qui fait la force ou la grandeur d’un saint ou d’une sainte ? Si on se met à la place des plus petits, on peut en effet se poser des questions. Faut-il ramasser les mourants dans la rue comme Mère Teresa ? Être donnée en sacrifice aux lions comme Blandine ? Ou encore parler aux oiseaux comme François d’Assise ? Mais avant tout, de quelle façon évoquer avec eux la sainteté ?

Les enfants sont sensibles à l’héroïsme des saints

On peut commencer par leur confier que dans la Bible, seul Dieu est saint. Une façon de dire qu’il est bon et grand. Par amour des hommes, Dieu veut partager ce qu’il est avec nous. C’est pourquoi il a envoyé Jésus, son fils. En réalisant totalement la volonté de Dieu, Jésus nous trace le chemin vers la sainteté. D’ailleurs, les saints et les saintes se définissent toujours par rapport à Jésus. On dit qu’ils sont ses amis.

Chacun à leur manière, ils nous transmettent une attitude de Jésus et nous invitent à faire de même. Il ne s’agit pas de faire des saints des modèles pour les enfants. Cependant les petits sont sensibles à l’héroïsme d’un Maximilien Kolbe qui offre sa vie pour en sauver une autre, ou d’une Blandine qui ne faiblit pas au moment d’entrer dans l’arène. Qu’une personne soit capable d’un tel héroïsme au nom de sa foi leur dit quelque chose de Dieu.

Les saints d’hier et d’aujourd’hui

Les petits retiennent mieux ce qu’ils expérimentent. Pour leur montrer que les saints des siècles passés, qu’ils peinent à imaginer autrement qu’en statue de plâtre ou en image, ont été des personnes en chair et en os, n’hésitez pas à leur raconter qu’enfants ils connurent la joie, la tristesse ou la colère… comme eux. Certains même, comme saint Augustin ou sainte Thérèse d’Avila avaient un caractère bien trempé !

Des saints et des saintes, il en existe des milliers : il y a ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui. Beaucoup ne sont pas connus mais tous ont en commun le fait qu’ils apportent amour et réconfort aux plus faibles, qu’ils ne se résignent jamais devant l’adversité et qu’ils puisent leur force dans la prière. Quelle que soit l’époque, ces trois réalités sont constantes. L’enfant comprendra ainsi qu’il ne saurait y avoir des grands et des petits saints ! Dieu seul connaît l’intensité de notre amour pour nos frères, la gratuité de nos offrandes, la sincérité de notre prière…

http://www.la-croix.com/Religion/Est-quil-grands-petits-saints-2016-10-28-1200799388

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MessageSujet: Re: Parler de Dieu à nos enfants   dieu - Parler de Dieu à nos enfants Empty11/11/2016, 10:50

Qui a inventé les mots ?

La rédaction de Pomme d’Api Soleil et Évelyne Montigny, le 11/11/2016 à 7h42


LA QUESTION POSÉE PAR LUCILE, 5 ANS. Les mots sont précieux pour communiquer, mais aussi pour raconter, rire, inventer, rêver… et parler de ce qui est invisible !

Lucile peine à finir son assiette et cherche à faire diversion. Tout à coup, regardant avec attention sa fourchette, elle s’exclame : « Pourquoi une fourchette s’appelle une fourchette ? » Face à une telle question, nous partirions bien dare-dare sur une réponse de type lexicale en expliquant que la fourchette s’apparente à une petite fourche, ou bien une explication de type scientifique autour de l’apparition du langage chez les humains.

Mais esfit-ce vraiment ce type de réponse qu’attend un enfant quand il nous pose une telle question ? Ses questions ne sont-elles pas plutôt : « A quoi sert le langage ? » ou encore « Pourquoi doit-on tout désigner avec des mots précis ? »

Le langage, source de plaisir et lieu de partage

Le langage est certes un code de communication très utile qui permet aux hommes de se comprendre, mais, du point de vue de l’enfant qui l’apprend, le langage peut apparaître comme une contrainte et une frustration. Surtout si on ne le lui présente que comme un code de désignation des choses !

Spontanément les jeunes enfants savent utiliser le langage pour ce qu’il est : une immense source de plaisir et un lieu de partage. Quel plaisir d’apprendre les mots en les tordant dans tous les sens. D’ailleurs, ne se délectent-ils pas des jeux de mots, des sons rigolos et des mots inventés ? Et ne raffolent-ils pas des blagues ? Leur humour en dit long sur leur compréhension du langage et de ses subtilités.

Encourageons donc nos enfants à persévérer dans ces jeux de langage qui enrichissent leur vocabulaire, lisons-leur chaque jour des histoires, posons-leur des questions, écoutons leurs réponses… et laissons-leur le temps de compléter leur pensée ! Les mots sont donc précieux pour communiquer, mais aussi pour raconter, inventer, créer, rêver…

Le langage pour rendre présent ce qui est invisible

C’est pourquoi il paraît essentiel de dire aux petits qu’être « grand », ne veut pas dire qu’il ne faut plus exprimer « que » ce qui est utile, au détriment de ses interrogations sur la vie, le monde, la mort et… Dieu. Le langage a la puissance de pouvoir rendre présent ce qui est absent ou invisible. Avec l’enfant, on peut évoquer ce en quoi l’on croit et qui ne se voit pas.

Même s’il est jeune, il a une certaine expérience de vie, et, avec son langage rudimentaire, il a des choses à nous dire. Le philosophe Guy Coq, spécialiste de l’éducation et de la transmission, nous le rappelle : « Ne perdons pas de vue que l’enfant nous est supérieur du point de vue de la foi. Il est d’emblée dans l’espérance. Or nous tenons absolument à lui apporter quelque chose au lieu d’être attentif à la profondeur de son langage. »

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►DANS LA BIBLE : La graine de moutarde (d’après Matthieu 13, 31-34)

« Jésus leur proposa une autre parabole : le Royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ. C’est la plus petite de toutes les graines, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. Il leur dit une autre parabole : le Royaume des Cieux est comparable au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles, et il ne leur disait rien sans parabole. »

Les paraboles étaient une méthode didactique courante dans le judaïsme. Une parabole ne raconte pas une histoire. Elle pointe explicitement sur notre engagement personnel dans ce que Jésus vient nous apprendre. Ici Jésus évoque le Royaume de Dieu que l’on imagine immense. Eh bien non, Jésus nous dit que le Royaume de Dieu ressemble à la « plus petite de toutes les graines » ! Par cette comparaison, Jésus nous oblige à réfléchir… et à comprendre que si l’on prend soin du Royaume de Dieu, la petite graine deviendra un arbre immense et servira d’abri à bien d’autres ! De même, c’est la toute petite quantité de levain qui fera lever la pâte…

► Pour en savoir plus

• Dès 6 ans : « Les Paraboles de Jésus en BD », C. Ponsard, illustré par J.-F. Kieffer. Mame ; 10 €.

• De 8 à 10 ans : « Dictionnaire des mots tordus », Pef, Gallimard Folio cadet n° 192 ; 6,70 €.

• Pour les 8-12 ans : « Les Paraboles de Jésus », Collectif Filotéo, Bayard Jeunesse ; 16,90 €.

http://www.la-croix.com/Religion/Qui-invente-mots-2016-11-11-1200802374
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MessageSujet: Re: Parler de Dieu à nos enfants   dieu - Parler de Dieu à nos enfants Empty25/11/2016, 11:42

Comment éveiller son enfant à la foi ?

Face à leurs jeunes enfants qui les interpellent sur leur foi, les parents ne savent pas toujours comment se comporter ni comment les accompagner dans leur cheminement spirituel


Témoignages. Transmettre la foi dans la vie quotidienne

Entretien avec P. Jean-Noël Bezançon, curé de paroisse à Saint-Maur-des-Fossés (diocèse de Créteil) : « La transmission, c'est un partage, un compagnonnage »


L'édition religieuse ouvre aux parents le champ des possibles

Lorsque, entre 3 ans et 7 ans, émergent des questions des enfants sur Dieu, la vie, la mort, la création du monde, qui sont autant d'ouvertures pour un éveil à la foi, beaucoup de jeunes parents se trouvent désemparés, malgré la foi qui les anime. « Comment leur parler de l'amour de Dieu, lui qu'on ne voit pas, qu'on n'entend pas, qu'on ne saisit pas ? Comment leur dire qu'il est là dans notre vie, lui que l'on ne peut pas leur présenter ? Comment leur faire saisir que notre foi en lui nous guide ? », résume Marie-Agnès Gaudrat, qui donne dans ses livres quelques pistes.

Autrefois, la foi ne soulevait pas tant de questions… ou tout du moins, pas chez les plus jeunes. «Quand ma mère me parlait de Dieu, je l'écoutais sans broncher, raconte Juliette. Aujourd'hui quand ma fille de 5 ans me pose des questions sur ma foi, je trouve cela plutôt bien, mais je ne sais pas lui faire partager ce que je ressens. »

Pourquoi les parents d'aujourd'hui sont-ils si embarrassés ou ont-ils le sentiment d'être si maladroits ? La catéchiste italienne Sofia Cavaletti, qui a mis au point et développé une méthode d'éveil spirituel inspirée par les principes éducatifs de Maria Montessori, souligne que le désir de transmettre de l'adulte est souvent parasité par l'idée qu'il se fait de l'incapacité de l'enfant à saisir ce qui le dépasse : « Il y a la conviction - bien qu'elle ne soit pas souvent clairement avouée - que l'enfant n'est pas capable de recevoir des choses si grandes. Or, poursuit Sofia Cavaletti, je suis persuadée que la réalité est tout autre : c'est nous, au contraire, qui sommes incapables de les transmettre avec la simplicité nécessaire. »

Transmettre d'abord le bonheur de vivre

Transmettre la foi, ce peut être en effet, et peut-être d'abord, transmettre le bonheur de vivre. C'est ce que pense le P. Christoph Théobald (1), théologien jésuite, qui affirme que la foi dans la vie est première et innée : « L'inquiétude générale par rapport à la transmission, dit-il, ne doit pas nous faire oublier cet élémentaire : le jaillissement de la foi en la vie. » Si l'on ne peut dissocier croire et croire en la vie, les parents se trouvent donc renvoyés à leur rôle premier : donner la vie.

«Cette loi, poursuit-il, oppose une barrière infranchissable à toute stratégie volontariste de transmission, mais nous libère aussi pour l'essentiel. » L'essentiel étant de vivre, d'aimer, de laisser «transpirer» à travers nous ces expériences de vie sur lesquelles nous n'avons pas prise et qui éveilleront spirituellement l'enfant, au lieu de vouloir absolument lui transmettre un bagage spirituel. « Les parents transpirent, les enfants respirent », renchérit le P. Jean-Luc Ragonneau, jésuite.

La psychanalyste Nicole Fabre confirme cette capacité de l'enfant à se construire spirituellement, si les parents savent lui donner « des pierres d'attente », comme la capacité d'accueil, d'émerveillement, de faire silence, de recevoir (2)… Pour lui, l'expérience est première. « À tel point, dit la psychanalyste, que l'enfant se construit une image de Dieu en fonction de son expérience de vie, de la façon dont il est traité, dont on lui parle. Son expérience colore son image de Dieu. »

La foi n'est pas une somme de connaissances ni de savoirs

Pour que ces « pierres d'attente deviennent pierres angulaires », la présence attentive et respectueuse de l'adulte aux côtés de l'enfant est essentielle. De nos jours, le savoir intellectuel s'est considérablement développé pour satisfaire la curiosité des enfants, mais aussi pour… rassurer les parents. Il est plus facile d'expliquer à l'enfant ce que la Bible nous apporte que de lui parler de la Résurrection, et ainsi contenir le questionnement de l'enfant, plutôt que de le laisser se développer.

Car la foi n'est pas une somme de connaissances ni de savoirs. L'adulte ne devra donc pas se figer dans une attitude de transmetteur, mais plutôt « être avec » l'enfant et le faire évoluer dans un monde où Dieu peut trouver sa place, en évitant de le bousculer, de le traîner d'activité en activité, ou de lui offrir sans cesse ces distractions qui encombrent son espace intérieur.

« Plutôt que de lui faire prononcer des mots ou prendre des attitudes, entraînons-le à vivre la joie, le silence ou le partage », suggère Nicole Fabre. Le plus important pour l'enfant, c'est qu'il y ait cohérence entre ce que l'adulte dit et ce qu'il vit. Ainsi quand un parent emmène l'enfant rendre visite à quelqu'un de malade, ce moment de vie partagée est un moment précieux pour l'enfant.

Cette expérience de l'attention à l'autre sera plus féconde qu'une injonction morale. De même un câlin au coin du feu avec son père… Quel rapport avec la spiritualité ? « Un rapport essentiel, explique Nicole Fabre, l'apprentissage du calme qui conduit à l'intériorité, à la familiarité avec la vie intérieure, au sein duquel peut se développer ce travail inducteur de spiritualité. »

"Etre le creuset qui va permettre à l'autre de prendre son envol, librement"

Un accompagnement juste permet à l'enfant d'enrichir son expérience, lorsque l'adulte ose dire, avec ses maladresses, ce qu'il pense et croit. Et même ses doutes, s'il en a. Avoir le souci d'éveiller, c'est aussi respecter les découvertes que l'enfant fera par ailleurs, accepter de n'être pas le seul canal de transmission.

Si les parents ne sont pas prêts ou trop ancrés dans le dogmatisme, l'enfant ne se sentira pas autorisé à penser différemment. Sofia Cavaletti met ainsi en garde contre toute pression, même en toute bonne foi ! « L'aide que l'adulte peut fournir à l'enfant n'est que préliminaire et collatérale et s'arrête - doit s'arrêter - au seuil du "lieu" où Dieu parle à sa créature », dit-elle.

Parler de Dieu en famille est une affaire délicate qui demande une attitude spirituelle «d'engendrement», comme le préconise le théologien André Fossion (3) : « Il faut savoir se laisser évangéliser par ceux-là mêmes que l'on s'efforce d'évangéliser. L'annonce est nécessaire à l'enfant qui découvre des choses nouvelles, mais aussi à l'adulte qui a besoin de faire pénétrer de plus en plus profondément des choses souvent restées à la surface. » La famille devient alors un « espace éveilleur » pour tous ses membres (4).

La vie spirituelle des 3-7 ans s'éveille au contact d'adultes qui ont eux-mêmes une vie spirituelle, et savent intuitivement qu'il s'agit moins de discourir que de préparer l'espace que l'enfant apprendra à habiter. Selon les mots du P. Joseph Wresinski, fondateur d'ATD Quart Monde, l'important c'est d'«être le creuset qui va permettre à l'autre de prendre son envol, de le prendre librement, sans que lui soit désignée d'avance la terre promise vers laquelle il doit aller ».

Évelyne MONTIGNY

http://www.la-croix.com/Famille/Parents-Enfants/Dossiers/Education-et-Valeurs/Vivre-sa-foi/Comment-eveiller-son-enfant-a-la-foi-_NP_-2010-05-25-551976


(1) Transmettre, partager des valeurs, susciter des libertés, Semaines sociales de France, 2006.
(2) « L'enfant et sa spiritualité » de Nicole Fabre, article paru dans la revue La Chair et le Souffle,
www.lachairetlesouffle.org/
(3) Une pastorale pour la vie, la pastorale d'engendrement , par André Fossion, conférence donnée à Nanterre en juin 2006,
www.lumenviate.be
(4) « Quand la foi des petits s'éveille » de Pierre Schmidt, dans La Croix du 17 janvier 2007.

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MessageSujet: Re: Parler de Dieu à nos enfants   dieu - Parler de Dieu à nos enfants Empty26/11/2016, 01:56

Comment parler de Dieu à un enfant d'aujourd'hui, étant une petit enfant d'un monde façonné par les boomers? Ne jamais lui faire miroiter que Dieu fronce ses sourcils, si la personne a des désirs charnels, des envies d'explorer son corps. Que une fois devenu assez grand pour vivre ses passions,
que l'idée d'attendre pour avoir un bambino ferait pleurer le petit Jésus, car c'est penser qu'à son cul avant Jésus et ses exigences ce serait l'enfer direct, ne sont pas des moyens d'inculquer pour qu'ils comprennent le sens du spirituel, mais au contraire, se rebiffer.
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