| | Le vrai danger pour l'Europe: la perte de la foi | |
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Invité Invité
| Sujet: Le vrai danger pour l'Europe: la perte de la foi Mar 1 Déc - 17:37 | |
| Le vrai danger pour l'Europe: la perte de la foi
Le 01 décembre 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Ne soyons pas dupes, l'ennemi n'est pas l'autre, et cet article d'un laïc catholique, journaliste italien bien connu, nous rappelle fort judicieusement que nous sommes parfois trop souvent nos propres ennemis. Le judéo-christianisme est notre origine et aussi notre avenir. L'Europe sera chrétienne ou ne sera plus ? Aussi, ce n'est pas tant d'un non dont la Suisse a besoin, mais d'un oui, autrement dit d'un projet culturel positif. Il faut être un saint François d'Assise pour parler en paix avec les musulmans, et avouons-le: nous ne sommes pas encore à son niveau ... Ainsi, nous redécouvrons nos racines chrétiennes et notre culture
Vittorio Messori
La croix blanche sur champ rouge du drapeau (carré, comme celui du Vatican, et non rectangulaire) flotte partout en Suisse. Il s'agit d'un point de repère (land mark) omniprésent, c'est le signe indéniable de l'identité des 26 états, subdivisée en 23 cantons, où il y a quatre langues officielles, où les catholiques coexistent avec de nombreuses églises et dénominations protestantes et où les traditions sont les moins conformes.
La coexistence n'a pas toujours été idyllique, et encore au milieu du XIXe siècle, «papistes», calvinistes, zwingliens, luthériens se sont affrontés durement, par les armes. Des choses graves, donc, mais, toutefois, des choses entre chrétiens qui prient le même Dieu et lisent la même Bible. Prêtres contre pasteurs, une guerre, mais en famille. Ainsi, la croix du drapeau a pu continuer à représenter la totalité de ce qui - pour contourner la diversité linguistique - sur les timbres et la monnaie se définit en latin comme Confederatio Helvetica. Et les clochers des églises catholique, comme ceux des églises protestantes ont toujours marqué les scènes urbaines comme les paysages romantiques de montagne. Pour cela aussi, le résultat du référendum - pas tant contre les lieux de culte islamiques que contre le Manarah, le "phare" en arabe, le minaret qui marque les espaces de la prière musulmane - est significatif.
Copié des chrétiens, remplaçant le clocher par la galerie pour le muezzin qui cinq fois par jour, psalmodie le Coran pour appeler à la prière, le minaret est une partie inséparable de la mosquée. C'est le signe de l'islamisation: quand les Turcs capturèrent la proie la plus convoitée, la vénérable basilique Sainte-Sophie à Constantinople, ils la firent immédiatement "leur", laissant l'intérieur presque intact, supprimant seulement des murs et des coupoles les images humaine abhorrées, mais l'entourant de quatre très hauts "phares". C'est justement contre ce signe que semble avoir voté la Confédération suisse, avec la désapprobation de la hiérarchie chrétienne. Cette sorte de compendium, ou de résumé de l'histoire et de la culture européenne, planté au cœur du continent, où cohabitent les deux grandes racines, latine et germanique, a dit non. Non à la coexistence explicite, visible au premier coup d'œil, de la croix avec le Croissant, du clocher avec le minaret. Les montagnes blanches, les vertes vallées, les lacs bleus n'ont rien à voir avec les déserts et les steppes d'où viennent les musulmans, si souvent contenus par l'épée (et les milices helvétiques ont fait leur part) et passant désormais doucement, mais implacablement à une nouvelle conquête, traversant les frontière de manière souvent abusive.
La Suisse ne fait que confirmer le « complexe du siège» qui se répand de plus en plus en Europe. Quelque chose comme l'alarme des "Barbares à nos portes", qui marqua les derniers siècles de l'Empire romain.
Il peut y avoir un élément positif, en dépit des réprimandes des évêques: d'abord, la redécouverte de notre civilisation et de notre culture, abandonnant cette "inexplicable haine de soi qui depuis longtemps caractérise l'Occident" selon les mots de Joseph Ratzinger quand il était encore cardinal et rappelait aux Européens que les lumières de leur histoire, malgré tout, l'emportent sur les ombres.
Mais il y a aussi, dans cette mise en garde, quelque chose d'irrationnel: il n'est pas réaliste, en effet, de penser que, dilué parmi nous, l'islam reste lui-même. Le respect du Coran, nous ne nous lassons jamais de le dire, est déjà érodé, et il le sera de plus en plus par nos vices et par nos vertus, par nos poisons et par notre grandeur. Nul besoin d'un nouveau Lépante: notre vie quotidienne suffira, dans le bien et dans le mal, pour ôter sa force à une foi archaïque, légaliste, incapable d'affronter les défis non seulement de l'hédonisme et du rationalisme, mais aussi, il faut le dire, de vingt siècles de christianisme qui ont imprégné l'Europe.
Sources : Raffaella, traduction de Benoît et moi Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 01.12.2008 - T/Benoît XVI
http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=0112092_foi |
| | | Guillaume C
Messages : 299 Inscription : 12/01/2015
| Sujet: Re: Le vrai danger pour l'Europe: la perte de la foi Ven 5 Fév - 19:05 | |
| Lu sur le blog de Jean-Frédéric Poisson (président du Parti Chrétien Démocrate, député des Yvelines et candidat aux primaires de la droite et du centre) :
" Ce vendredi 5 février sera débattu au Parlement le projet de loi constitutionnelle de Protection de la Nation.
J’ai déposé plusieurs amendements à ce projet de loi : tout d’abord, je m’oppose à la révision de la constitution en tant que telle, car l’article 89 de la Constitution mentionne que sa révision est impossible lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire. Or, l’état de guerre a été annoncé plusieurs fois par le Président de la République.
Je m’oppose à la constitutionnalisation de l’état d’urgence, qui consiste à constitutionnaliser un régime général de restriction des libertés, potentiellement sur l’ensemble du territoire, alors que les mesures d’état d’urgence sont destinées à être limitées dans l’espace et dans le temps.
Je demande que la Constitution ait une valeur supérieure aux engagements internationaux de la France, y compris en matière de droits de l’Homme. Il est scandaleux que la France ait dû demander officiellement l’autorisation de déroger à l’article 15 de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) afin d’étendre la durée de l’état d’urgence. Les élus de la Nation ne peuvent admettre qu’un texte, si important et respectueux des libertés fondamentales soit-il, puisse avoir vocation à limiter la sécurité du territoire et son intégrité territoriale !
Enfin, si la révision de la constitution doit avoir lieu, <STRONG>je demande que les racines chrétiennes de la France y soient mentionnées</STRONG>. En effet, la devise de la République, « Liberté, Egalité, Fraternité », mentionnée à l’article 2 de la Constitution, est constituée de notions qui sont entrées dans l’histoire par l’intermédiaire du christianisme. Les racines chrétiennes de la France sont, comme l’a dit le Ministre de l’Intérieur, incontestables. Ce sont ces racines, fortes de tolérance, de respect, d’écoute et d’empathie qui ont permis à la France d’être accueillante vis-à-vis d’autres nationalités et d’autres religions.
Alors que notre mode de vie est profondément remis en cause, tant par des actes de violence barbare que par des mésactions relevant de la vie quotidienne, il est nécessaire de rappeler l’origine et le sens de notre devise, afin de donner les moyens aux pouvoirs publics de rappeler la signification de ces principes fondateurs."
<A HREF="http://www.jfpoisson.fr/mes-amendements-au-projet-de-loi-constitutionnelle-de-protection-de-la-nation/">ICI</A>
Au total, ce sont quatorze députés Les Républicains, emmenés par M. Poisson, qui ont signé <A HREF="http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/3381/AN/67.asp">un amendement</A> prévoyant de mentionner les "racines chrétiennes" de la France dans l'article 1er de la Constitution. La députée LR des Bouches-du-Rhône, Valérie Boyer, présente <A HREF="http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/3381/AN/112.asp">un amendement</A> identique. _________________ " Heureux vous qui êtes pauvres, car le royaume de Dieu est à vous !" (Notre Seigneur Jésus-Christ in Luc VI, 20)
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le vrai danger pour l'Europe: la perte de la foi Ven 5 Fév - 22:18 | |
| 14! Eh ben, c'est pas beaucoup! Ceci dit rassurez vous! L'Eglise triomphera! Et même beaucoup de socialistes (= gros pécheurs ) seront sauvés! |
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