Faites-vous du bénévolat ?

Dimanche dernier, à la messe, on m'a demandé si j'étais intéressé à faire du bénévolat pour un organisme de charité de ma paroisse. J'ai dit oui et j'y suis allé aujourd'hui. C'est une belle expérience ! Rendre service aux autres est une façon de témoigner de la foi et de la charité.

Et vous, faites-vous du bénévolat dans votre communauté ?

"En revanche, on va dire : « Toi, tu as la foi ; moi, j’ai les œuvres. Montre-moi donc ta foi sans les œuvres ; moi, c’est par mes œuvres que je te montrerai la foi." (Jacques 2, 18)

Félicitations Simon

Je fais du bénévolat et ça m'a toujours beaucoup apporté.

J'en ai fait une vingtaine d'années régulièrement au sein de l'Ordre de Malte. Maintenant c'est occasionnel.

Il faudrait la relève avec des jeunes !!

Oui mais la moyenne des jeunes leurs parents babyboomers n'avaient pas ça dans leurs valeurs.

ysov a écrit:

Oui mais la moyenne des jeunes leurs parents babyboomers n'avaient pas ça dans leurs valeurs.

hé bien, je fais du bénévolat depuis mes 17 ans (le patronnage, puis la colonie paroissiale, Lourdes avec les malades du pélé Montfortain, puis le National avec les Assomptionnistes.
Toutes mes vacances y passaient.

Maintenant, je tiens la bibliothèque municipale depuis 31 ans. Je choisis les livres en fonctions des demandes et des sensibilités.

Mais j'aimerais bien être aidée par quelqu'un de plus jeune.

Bonne chance... Ça existe (la preuve Simon) ou bien si pour des causes à la mode, comme nettoyer les berges au nom de l'écologie, car une fois par année ou deux maximum.

Mais n'oubliez pas Espérance, je parle toujours de moyenne, non d'absolu. Les boomers première vague
ceux nés en 1945 à 1948, ont d'avantage conservés des valeurs de leurs parents, la génération silencieuse, mais les boomers nés entres 1949 à 1955, oubliez ça, ce sont les pires égoïstes qui ont rejetés beaucoup de valeurs de leurs parents...

ou bien si pour des causes à la mode, comme nettoyer les berges au nom de l'écologie, car une fois par année ou deux maximum.

il y en a, mais il font partie d'une association écolo. Je les ai vus nettoyer les plages avant l'arrivée des vacanciers cet été. Et avec une classe d'enfants.

Là où je fais du bénévolat (pour le comptoir de la Saint-Vincent-de-Paul au sous-sol de notre église), je dois être le seul "jeune" à travailler là, à 37 ans. Ceux que j'ai rencontré sont plus vieux (un peu comme à la messe ).

Ce serait une bonne chose, effectivement, d'encourager les jeunes à oeuvrer pour des organismes de charité. Ça les sortirait d'une vie souvent dénuée de sens, à tripper sur leur iPhones ou à écouter de la "musique" à tue-tête ou encore à tourner en rond...

je connais des jeunes qui partent sans hésiter durant les vacances avec des ONG en Afrique pour aider à la gestion de l'eau (entretien des puits, mise en route, etc etc).
beaucoup sont prompts à faire du bénévolats, pour des causes écologiques, mais aussi des causes "humaines" . Faut il absolument que leurs actions soient encadrées par la religion s'ils viennent de milieux non chrétiens? çà n'enlève rien à leur don d'eux mêmes. et les causes écologiques sont nécessaires aussi, car un environnement sain rejailli sur l'humain. chacun est différent et doit faire ce qui est en phase avec sa sensibilité. Qui dit que celui qui nettoie le bord des routes aujourd'hui ne fera pas autre chose demain?
j'ajouterai aussi que le bénévolat c'est bien.... sauf si c'est fait pour nous rassurer sur nous mêmes. le don de soi dans le but de se faire bien voir est hypocrite.

C'est vrai rebelle je connais aussi des jeunes très impliqués chez les Petits Frères des Pauvres, ils visitent les personnes âgées isolées et les accompagnent dans leurs sorties.

Ce qu'il faut faire attention aussi, c'est que le bénévolat ne soit pas un poste de salarié en moins...

Le Secours catholique s’offre une cure de jouvence

Le Secours catholique ouvre ce mercredi 27 août sa première université d’été des jeunes bénévoles, à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).


     

Au-delà des idées et des résolutions qui ressortiront de ces quatre jours de réflexion, l’organisation de solidarité doit répondre au défi du renouvellement des générations.


La valeur du bénévole n’attend point le nombre des années. En tout cas, le ­Secours catholique souhaite en faire la démonstration, alors que 2014 a été déclarée Année de l’engagement associatif. Entre mercredi 27 et dimanche 31 août, l’association organise sa toute première université d’été réservée aux moins de 30 ans, à Saint-Malo. À cette occasion, près de 250 jeunes exposeront leur approche de la solidarité.

Corentin Charlier, 19 ans, sera de la partie. Précoce, ce Strasbourgeois est bénévole dans la délégation d’Alsace depuis 2011. Il a de qui tenir : sa mère œuvre dans l’association depuis 1987. « Oui, on peut dire que je suis tombé dedans quand j’étais petit », commente-t-il. Cet étudiant, qui entame une troisième année de licence en psychologie, a déjà fait ses armes au sein de l’organisation. Il a donné des cours de soutien pour des élèves en difficulté, accompagné les familles en attente de parloir à la maison d’arrêt voisine. Il a suivi la formation « Grandir après son engagement bénévole », proposée par l’association. Il fait à présent partie de la commission « jeunes » de sa délégation.

Malgré ce CV solidaire déjà bien étoffé, Corentin admet que l’université d’été l’aidera à mieux trouver sa place au sein du Secours. Sur un ensemble de 65 000 bénévoles réguliers, le Secours catholique compte 2 600 jeunes de moins de 30 ans engagés, pour la plupart chrétiens. À côté, les 60-70 ans sont 25 000, les plus de 70 ans 20 000. « C’est vrai que le Secours catholique vieillit, souligne le jeune homme. C’est donc une bonne chose que nos aînés s’intéressent à ce qui peut nous plaire. Moi je veux agir tout de suite, il faut que ça bouge ! Ce qui n’empêche pas la réflexion. »

Entre 8 000 et 9 000 jeunes de moins de 30 ans donnent de leur temps à l’association

Doté d’un service « jeunes » depuis 1962, le Secours catholique a une longue tradition d’écoute des profils bénévoles moins âgés. En 1972, c’est en grande partie sous l’impulsion de ses benjamins que l’association entame un virage décisif. À partir de cette date, les plus démunis sont associés aux actions de l’association, et l’organisation commence à s’intéresser aux causes de la pauvreté, non plus seulement à ses symptômes. Une révolution à l’époque. « Les jeunes d’aujourd’hui ont une fraîcheur dans leur rapport à l’autre, un regard neuf sur les publics fragiles ou à la rue qui doit interpeller les plus anciens », commente Bernard Thibaud, ­secrétaire général de l’association.

Le Secours catholique pourrait cependant s’appuyer aujourd’hui sur un socle de jeunes bénévoles bien plus large. En effet, entre 8 000 et 9 000 jeunes de moins de 30 ans donnent de leur temps à l’association, mais de manière très occasionnelle, pour des collectes par exemple. Si ce vivier de générosité reste largement inexploité, c’est en grande partie en raison d’un rythme d’engagement très différent. Les jeunes donnent de leur temps de façon moins régulière, moins soutenue en semaine, mais plus intense le soir, pendant les vacances ou les week-ends, que leurs aînés. « Il faut que nous fassions un effort pour nous adapter, estime Bernard Thibaud. C’est pour nous très intéressant d’avoir des personnes disponibles sur ces créneaux. Nous pourrions aller au-devant des personnes fragiles sept jours sur sept. »

Les réseaux sociaux, un canal incontournable de visibilité et de recrutement pour les jeunes

Pour attirer plus de jeunes, le Secours catholique souhaite développer les partenariats avec différentes organisations et structures consacrées aux nouvelles générations. Historiquement, d’autres services d’Église, comme la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), ou les Scouts, étaient déjà amenés à épauler l’association. Mais c’est seulement depuis un an qu’elle a uni ses forces avec le Mouvement eucharistique des jeunes (MEJ). Des efforts sont également faits pour se rapprocher des fédérations étudiantes, des missions locales, des foyers de jeunes travailleurs. « Nos effectifs évoluent lentement, mais ils sont à la hausse », déclare Frédéric Félicien, responsable du bénévolat des jeunes au Secours catholique. « Nous voyons notamment apparaître toute une catégorie de jeunes peu qualifiés ou en recherche d’emploi. Ils se disent qu’une expérience bénévole chez nous, avec une formation à la clé, pourrait être un plus dans leur parcours », poursuit-il.

Flora Kama, 30 ans, a rejoint le Secours catholique il y a un an, à l’issue de son parcours Alpha, lieu d’échange ouvert à tous ceux qui s’interrogent sur le sens de la vie. Elle est la benjamine de sa délégation, dans l’Aisne. « Pour ma part, je suis favorable au mélange des âges. Les plus jeunes ont du dynamisme, de nouvelles idées, mais les aînés ont la mémoire de ce qui a été fait, de ce qui a marché ou pas », explique-t-elle. Cependant, à l’occasion de l’université d’été, cette professeur d’anglais aura un œil particulièrement attentif sur les pratiques innovantes sur Internet. Les réseaux sociaux sont aujourd’hui un canal incontournable de visibilité et de recrutement pour les jeunes. Le ­Secours catholique a bien un compte Facebook et un compte Twitter. Mais dans l’utilisation de ces nouveaux médias, l’association reste encore… jeune.

Quatre jours de réflexion et de partage

Jusqu’à dimanche 31 août, les 250 bénévoles de moins de 30 ans conviés à l’université d’été des jeunes du Secours catholique, à Saint-Malo, alterneront ateliers thématiques, temps d’échange et moments plus ludiques.

Ouverts par la nouvelle présidente, Véronique Fayet, ces quatre jours seront l’occasion de se pencher sur le rôle des jeunes dans l’action du Secours catholique, mais aussi, plus largement, sur les apports de la relation à l’autre, ou sur la définition d’une « société plus juste et fraternelle ».

Un village des initiatives, des témoignages, des interventions de jeunes venus de Caritas Liban, Égypte, Jordanie, et Jérusalem serviront à nourrir la réflexion des participants.

Les soirées seront l’occasion de moments plus festifs (scène ouverte, concerts).

Dimanche 31 août, une célébration sera présidée par le P. Dominique Fontaine, aumônier national, avant que les jeunes n’exposent leurs résolutions et leurs interpellations, en présence du secrétaire général, Bernard Thibaud.

Jean-Baptiste François
 


27/8/14 - 16 H 42

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La tranche d'âge qui manque le plus dans le bénévolat est celle des "jeunes retraités", 50-65 ans.

Luc 17, 7-10 a écrit:

"Qui d'entre vous, ayant un serviteur employé comme laboureur ou pâtre, lui dira à son retour des champs: " Vite, viens te mettre à table "? Au contraire, ne lui dira-t-il pas: " Prépare-moi à dîner; puis, tu te ceindras et te me serviras jusqu'à ce que j'aie mangé et bu; et après cela, toi, tu mangeras et boiras "? Est-ce qu'il a de la reconnaissance à ce serviteur, parce qu'il a fait ce qui a été ordonné? De même vous, quand vous aurez fait ce qui vous a été ordonné, dites: " Nous sommes des serviteurs inutiles; nous avons fait ce que nous devions faire."

C'est ainsi que je me décris dans mon travail de bénévole.

Moi en + d'être servante d'autel , je fais le catéchisme aux 5-8ans bénévolement.

Bonjour,

Depuis fin septembre, j'ai commencé à faire de l'aide au devoir 3 fois par semaine dans une association paroissiale : l' ACEL* qui regroupe des enfants de toutes confessions mais dans les locaux de la paroisse collés à l'église.
(*association culturelle d'éducation et de loisir.)

Parfois c'est un peu difficile de bien expliquer les choses, j'ai bloqué sur un problème de maths de CM1 une fois, la honte

Le pire, c'est le vendredi, il faut avoir de l'autorité pour diriger ces petits excités.

Là, c'est les vacances, ça m'a fait bizarre de m'entendre souhaiter : " Bonne vacances !"
Nostalgie ...

FreedomForKingKong78 a écrit:

Bonjour,

Parfois c'est un peu difficile de bien expliquer les choses, j'ai bloqué sur un problème de maths de CM1 une fois, la honte  

  

C'est pas la honte moi je sais a peine faire une division 

Bonsoir,

Aujourd'hui se tenait la journée mondiale du bénévolat :

Aujourd’hui, c’était la journée mondiale du bénévolat !

Être bénévole, c’est donner du sens à son quotidien, partager, entreprendre, exprimer ses convictions,  que vous aimiez communiquer, vendre, enseigner, sensibiliser… Ponctuellement ou pour plus longtemps, rejoignez le mouvement !

Je donne depuis récemment un peu de temps, mes bras ou ma présence à l'association Artisan du Monde, à savoir : en boutique il n'y a que des bénévoles et les marges ne sont utilisées que pour payer les charges.

http://www.artisansdumonde.org/item/678-journee-mondiale-du-benevolat-2014.html

Merci Freedom

Oui, je fais du bénévolat.

Hillel31415 a écrit:

Oui, je fais du bénévolat.

Si ça n'est pas indiscret, c'est pour une association ?

J'ai essayé d'écrire un truc, mais quelque soit la manière de le poser ça peut paraitre immodeste.
Donc oui c'est indiscret.

Tu as raison Hillel, la discrétion fait partie intégrante du bénévolat !

FreedomForKingKong78 a écrit:

Aujourd'hui se tenait la journée mondiale du bénévolat :

Excellente initiative.

Cécile a écrit:

Tu as raison Hillel, la discrétion fait partie intégrante du bénévolat !

Mais alors, comment faire connaître les associations et recruter ?

FreedomForKingKong78 a écrit:

Cécile a écrit:

Tu as raison Hillel, la discrétion fait partie intégrante du bénévolat !

Mais alors, comment faire connaître les associations et recruter ?

vous auriez voulu une liste des associations que nous connaissons ?

FreedomForKingKong78 a écrit:

Cécile a écrit:

Tu as raison Hillel, la discrétion fait partie intégrante du bénévolat !

Mais alors, comment faire connaître les associations et recruter ?

Généralement cela se fait par le bouche à oreille. Parfois il y a des appels lancés dans la presse. Ce qui manque le plus souvent, ce sont des personnes qualifiées pour tenir une comptabilité sérieuse et toutes les tâches bureaucratiques, sans beaucoup de contacts humains.

Dans les mairies de villes assez importantes, on peut trouver la liste de toutes les associations, avec les explications de ce qu'elles recherchent. Il s'agit d'un engagement; ce n'est pas parce qu'on est bénévole qu'on peut prendre des vacances sans prévenir, etc...

Bonjour,

Espérance a écrit:

vous auriez voulu une liste des associations que nous connaissons ?

Pourquoi une liste ?
Non, juste échanger sur notre expérience de bénévolat et sur l'association que nous aidons.

Personnellement, je fais partie d'un club de service qui a comme premier objectif de collecter des fonds pour combattre la cécité dans le monde.

Nous collection aussi pour la communauté auquel nous appartenons pour améliorer les services à la communauté.

Nous organisons différents événements pour faire des levées de fond.

Nous collectons des lunettes qui sont réparée et envoyé dans des pays en voie de développement.

Au niveau de la province, nous avons une unité mobile qui va dans les écoles pour faire du dépistage des problèmes de l’œil. Nous payons des lunettes à des familles défavorisés.

C'est très enrichissant pour les personnes, et c'est très appréciés par la population.

Une goutte supplémentaire dans l'océan du soin des personnes plus démunies.

Il y a une liste incroyable d'associations humanitaires ! C'est super ! Pour certains tristes personnages, ce ne sont que des bisounours...

Cécile a écrit:

Il y a une liste incroyable d'associations humanitaires ! C'est super ! Pour certains tristes personnages, ce ne sont que des bisounours...

Vive les bisounours !!!