Belgique : un effet de la loi sur l'euthanasie : pousser subtilement un malade à demander la mort.

Dialogue sur facebook, le 16 février 2014 :

Réponse de mon interlocuteur :
Il s'agit d'une femme belge, très pieuse et atteinte d'une maladie incurable (tétraplégie et divers problèmes neurologiques). Elle était devenue muette 1 an avant. On lui a fait plusieurs propositions d'euthanasie, ce qu'elle a refusé

c'est elle qui m'a donner gout a l'enseignement, commençant par le  bénévolat, elle en tant qu'élève en informatique, alors qu'elle était atteinte d'une leucémie cérébrale.

Ma question :

Quoi ? plusieurs propositions d'euthanasie lui ont été faite ?? Est-ce en Belgique ??
il y a 2 minutes

Réponse :
oui

Ma question :
C'est terrible : Tu vois, cette loi se transforme peu à peu en une incitation à mourir !

C'est terrible : Tu vois, cette loi se transforme peu à peu en une incitation à mourir !


C'est évident ! C'est facile de culpabiliser les malades, d'évoquer la prétendue "dignité" , alors que le vrai motif, c'est le coût de leurs soins.

Et avec bonté en plus, par humanisme.   

Je connais un autre cas , au home près de chez nous . Un alité depuis des années a aussi reçu une proposition de visiteurs " compatissants " , de recevoir en catimini la drogue fatale qui ne laisse pas de traces .

Heureusement , l'intéressé est en révolte contre la société ( il a eu de bonnes raisons pour cela dans sa vie ) et il se dit : " je les emm...rai tous jusqu'au bout " . Merci , Seigneur .

C'est le meme phénomène pour l'avortement, par exemple quand on decouvre un risque de malformation ou non conformité. La femme est incitée a éliminer l'enfant, meme si deja avancé (cas des IMG). Avec souvent, sans doute, une intention sincèrement humaniste.

Oui, comme si un enfant souffrant de malformation ne pouvait pas être heureux, ni rendre les autres heureux...

Quel monde déshumanisé !

Merci pour ces témoignages M. Dumouch et M. Boulo.

On se fait traiter de retardé lorsqu'on évoque que ce pourrait arriver comme dérive avec ces légalisations de l'assistance à la mort.

Et pourtant... ça fini par arriver.

Si on pousse un peu le raisonnement, un jour il sera socialement incorrect de ne pas demander la mort lorsqu'on sera gravement malade.  
Votre famille vous le suggérera, la société approuvera, le conseil du Trésor se réjouira.

Il se pourrait qu'afin d'avoir l'immense chance de "mourir dans la dignité", il faudra inévitablement vivre "sans déranger".  

Mais tout ça est tellement hypothétique...    

N'y aurait-il pas une valeur spirituelle certaine à respecter la vie jusqu'au bout?

 

Le monde moderne ne se pose plus ces questions spirituelles. Il les renvoie à la sphère privée pour mieux établir le règne de l'antéchrist.

  

Une compagnie d'assurance pourrait-elle, contre des primes diminuées, mettre une clause dans les pays où l'euthanasie est légalisée, qu'elle cessera de verser des primes d'assurances-salaires dès qu'une personne serait éligible à demander celle-ci?

Une personne en bonne santé pourrait alors être tenté d'adhéré à une telle assurance en étant certains de son choix à l'heure de la maladie, choix qui pourrait basculé lorsque celle-ci se présenterait, laissant les personnes dépendantes dans une précarité de revenus...

C'est le genre de chose qui me semble possible.

vu l'attitude des compagnies d'assurance et des assurances hospitalisation en particulier, il est clair que l'on s'oriente vers plus d'euthanasie. essayez déjà de souscrire à ce type d'assurance quand vous avez déjà subi l'une ou l'autre maladie assez sérieuse... çà relève de l'impossible. la sécu ne prend en charge qu'une minuscule partie des frais, sans assurance hospitalisation, les soins sérieux sont tout simplement impayable... que va faire une famille défavorisée? le malade va t'il conduire sa famille au désastre financier ? une pression de plus vers l'acte final.....
honteux tout simplement, nous vivons dans un monde hypocrite.

C'est bien ce que je penses.    

D'une intention humaniste de compassion, on en viens facilement à une pression familiale et sociale pour exiger des gens malade qu'ils demandent l'euthanasie, sous la "couverture" d'un acte volontaire et conscient.  C'est dans la mesure du possible.  Aucune loi ne protègera ce genre de comportement.

Le contraire est aussi possible.  Il y en a qui demanderont pour ne pas "gêner" leur entourage, même si ce n'est pas leur volonté fondamentale alors que la famille n'exigerait pas un départ programmé.  La famille se sentira obligé de respecter la volonté du malade, par "compassion".

Ça reste un acte foncièrement violent.  Peu importe de quel côté de la maladie on se trouve.   

Dans notre société, on ne laisse plus le temps aux petits enfants de grandir: le plus vite possible, on les abandonne à eux mêmes, les laissant décider de l'heure à laquelle ils vont dormir, ils se lèvent, de ce qu'ils veulent manger.... etc...
on ne laisse plus aux gens le temps qu'il faut pour surmonter un deuil: après deux semaines de tristesse, on leur colle l'étiquette de dépressif
on ne laisse plus aux gens le temps de guérir et de se soigner quand ils sont malades : rhume, grippe, pas bien, faut bosser quand même, malade plus sérieusement, il faut dégager du lit d'hôpital le plus rapidement possible. certains vont maintenant jusqu'à dire, même avec un cancer, on peut aller travailler (je vise une politicienne française qui a "avouer" son cancer et tend ainsi à prouver qu'on peut aller de l'avant)

et....
on ne laisse plus aux gens le temps de s'éteindre, de mourir....

tout doit toujours aller plus vite, tout et tout de suite

 

Vous avez tellement raison.

Heureux de savoir que je ne suis pas le seul à penser comme ça.

Que Dieu vous benisse.

  

Belgique: la loi sur l'euthanasie d'enfants en fin de vie, l'impact

Par le prof. Michel Ghins

http://www.zenit.org/fr/articles/belgique-la-loi-sur-l-euthanasie-d-enfants-en-fin-de-vie-l-impact