APPEL A RASSEMBLEMENT CONTRE LES EXPULSIONS DES FAMILLES RROMS DE WIMILLE
de la part du Collectif Agir avec les Rroms,
Président d'Honneur : Jean Pierre Boutoille
Associations membres :
- L.D.H
- Secours Catholique
- ATD-Quart Monde
- FCPE départementale et Wimereux
- Parents d'élèves de l'Ecole... Dely Sergent
- Individuels
Nous nous rassemblerons pour soutenir
et accompagner les familles Rroms présentes
MERCREDI 7
AVRIL 2010 à 11h.
devant
la Sous-Préfecture,
(en haut de la Grande Rue)
Les familles Rroms, installées pour une majorité à Boulogne, depuis plus de 3 ans, subissent une décision de retour forcé en Roumanie où la majorité n'ont plus ni attache ni maison.
Ils parlent déjà de l'enfer de la pauvreté et de la discrimination qui les attend.
La France et Boulogne signifiaient un espoir, une dynamique qui se construisaient jour après jour avec le soutien des associations, tout spécialement pour leurs enfants scolarisés.
Depuis le lundi 29 mars, l'Etat est venu briser la vie de ces familles pauvres :
40 "O.Q.T.F." (Obligation de Quitter le Territoire Français) ont été prononcées envers quasiment tous les adultes du camp, ceux-ci devront être partis pour le 29 avril maximum.
Leur installation au rond point de l'A16 avait pourtant été organisée par l'ancien Sous-Préfet, Monsieur Malherbe, depuis juin 2008, et garantie par le Commissaire de Police de l'époque, Monsieur Estier.
On retient aussi leur "situation irrégulière" au regard
du droit de séjour (au delà de 3 mois de séjour en France sans revenu d'un
travail), alors qu'ils vivent en France pour la majorité depuis plus de 3
ans.
On ajoute à cela le facteur humain qui est méprisé, particulièrement pour plusieurs femmes enceintes dont deux quasiment à terme, 3 nourrissons de moins d'un mois, sans oublier les 13 enfants (et bientôt 15) scolarisés en primaire.
C'est un scandale qu'il faut dénoncer.....
Discriminations d'autant plus absurde et injuste que cette population c'était très bien intégrée, les enfants scolarisés....Où est donc passée la solidarité de la France, terre d'asile pour les pauvres ?