| | Lois de mort ou Loi de Vie ? | |
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+10Thepasboss adamev Arnaud Dumouch caesor petitegrenouille titeyo Pierre Aubrit St Pol Vincent01 Enlui Christophore 14 participants | |
Auteur | Message |
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Pierre Aubrit St Pol
Messages : 1072 Inscription : 11/11/2007
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 10/4/2010, 22:37 | |
| adamev vous berné, il a réussi à déturner le sujet essentiel de cette dispute... Vous vous êtes faits avoir comme des gamins .... _________________ " EST CE QUI EST - OBÉIR A LA VÉRITÉ POUR SERVIR LA CHARITÉ "
Pierre
La lettre catholique: http://www.journaldelalliance.org
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| | | adamev
Messages : 12967 Inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 11/4/2010, 00:03 | |
| Merci Enlui. Ma réponse s'adressait en effet à la question pas à son auteur.
Donc rien ne prouve que le processus "automatique" de division cellulaire et de constitution embryonnaire comporte quoi que ce soit de "spirituel". Et ça ne veut pas dire que j'approuve l'avortement. Seulement ses conditions de réalisation en milieu hospitalier plutôt qu'en arrière cuisine.
Donc rien ne démontre que la loi et ses conditions d'application soient infondées. _________________ Chrétien et Franc-Maçon. Le Christianisme est universel et n'a pas de dogme.
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| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93494 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 11/4/2010, 02:47 | |
| Rien ne démontre. Et vous avez donc fait un PARI.
Une chance sur deux et l'âme n'est pas créée.
Votre avenir tient à cela : une chance sur deux et soit vous n'avez tué personne, soit vous découvrirez un génocide. _________________ Arnaud
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| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 11/4/2010, 11:04 | |
| La question est : entre les multiples lois de mort et l unique Loi de Vie, que choisissez-vous ? | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 12/4/2010, 11:51 | |
| 11/04/2010 14:50 AL-ECHA (Yémen) (AFP) - Yémen: le village d'une adolescente morte après ses noces réclame justice
Sous le choc du décès de la petite Elham, morte à 13 ans, après avoir été violée par l'homme qu'elle venait d'épouser, le village yéménite d'Al-Echa réclame justice. (...)
La fillette, qui avait célébré ses noces le 29 mars avec Abed al-Hekmi, 24 ans, est décédée le 2 avril d'une hémorragie due à des violences sexuelles.(...)
Conformément aux traditions tribales, la famille d'Elham refuse de récupérer le corps avant que justice soit faite, comme l'affirme Yahya, un autre de ses frères. Les villageois, tous solidaires, réclament la peine de mort pour Abed, qui a été arrêté.
Les noces avaient été célébrées dans le cadre d'un "mariage d'échange", pratique courante en vertu de laquelle les familles échangent des jeunes filles à marier. La soeur du marié, âgée de 18 ans, a été donnée en mariage au frère d'Elham, Abdallah, également âgé de 24 ans, et les deux couples ont convolé le même jour.
Mais si la nuit de noces s'est bien passée pour l'un des deux couples et que le mariage a été consommé, comme le raconte Abdallah, Imad n'a pas pu faire de même et s'est rendu avec sa nouvelle épouse dès le lendemain au dispensaire.
"La fillette était très timide, elle semblait assez frêle et faible. Elle a refusé de se déshabiller et de se faire examiner", raconte la gynécologue ouzbèque, Zahra Makyayeva.
"Son époux m'a demandé de lui déchirer l'hymen, mais j'ai refusé", dit-elle.
Abed s'est alors rendu à la pharmacie où il a demandé des somnifères. "J'ai refusé de lui en donner car il voulait probablement les administrer à son épouse, il a alors demandé du viagra et je lui en ai donné un de fabrication locale", affirme le pharmacien Ali al-Hadi à l'AFP.
Trois jours plus tard, le couple est revenu au dispensaire, la jeune femme souffrant d'une infection. "Nous lui avons donné un médicament et j'ai demandé au mari de ne pas l'approcher pendant une dizaine de jours, mais nous avons appris sa mort le lendemain", dit le médecin.
Fathia Mohammad Haidar, une infirmière, affirme avoir appris de la soeur du mari qu'il aurait "ligoté Elham, qui refusait de se laisser approcher, avec une bande de tissu" pour la violer.(...)
Pour l'avocate Chaza Nasser, volontaire pour défendre la famille, ce drame illustre la nécessité de prendre au plus vite des mesures pour s'opposer au mariage forcé des mineures. (...)
http://www.la-croix.com/ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 12/4/2010, 14:51 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- nilamitp a écrit:
- En dehors de votre cercle, vous vous ferez toujours traiter de fanatique, vous n'aurez jamais aucun écho. Enfin, il me semble, je peux me tromper.
Bel argument quand il s'agit de tuer les saints innocents ! Ce n'est pas un argument, c'est une stratégie éducative et politique, dans un but moral. Allez voir un de vos collègues enseignants et dites-lui toutes vos idées sur la contraception et l'avortement en finissant par " vous êtes pour le massacre de Saints innocents que vous envoyez sans aucun état d'âme au séjour des morts !" Il va vous regarder ainsi : Il va immédiatement penser : "il faut absolument blinder les lois contre ces fanatiques-là" :twisted: Et il ne vous parlera plus jamais. |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 12/4/2010, 14:59 | |
| C est qui sur votre avatar ? | |
| | | adamev
Messages : 12967 Inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 12/4/2010, 14:59 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- Rien ne démontre. Et vous avez donc fait un PARI. Une chance sur deux et l'âme n'est pas créée. Votre avenir tient à cela : une chance sur deux et soit vous n'avez tué personne, soit vous découvrirez un génocide.
Une fois de plus vous êtes à côté de la plaque. Préférer que l'avortement se déroule en milieu hospitalier plutôt que dans une arrière cuisine n'est pas approuver l'avortement. Pour ce qui est du pari que vous m'imputez je n'ai pas les compétences scientifiques et médicales pour décider du moment où qq cellules deviennent un être humain. Je m'en remets donc à ceux qui savent plutôt qu'à ceux qui élucubrent comment vous le faîtes. Dans le fond vous êtes bien à l'image de la hiérarchie ecclésiale "faîtes ce que vous voulez mais sans que ça se sache". _________________ Chrétien et Franc-Maçon. Le Christianisme est universel et n'a pas de dogme.
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| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93494 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 12/4/2010, 15:07 | |
| - nilamitp a écrit:
- Arnaud Dumouch a écrit:
- nilamitp a écrit:
- En dehors de votre cercle, vous vous ferez toujours traiter de fanatique, vous n'aurez jamais aucun écho. Enfin, il me semble, je peux me tromper.
Bel argument quand il s'agit de tuer les saints innocents ! Ce n'est pas un argument, c'est une stratégie éducative et politique, dans un but moral.
Allez voir un de vos collègues enseignants et dites-lui toutes vos idées sur la contraception et l'avortement en finissant par "vous êtes pour le massacre de Saints innocents que vous envoyez sans aucun état d'âme au séjour des morts !"
Il va vous regarder ainsi :
Il va immédiatement penser : "il faut absolument blinder les lois contre ces fanatiques-là" :twisted:
Et il ne vous parlera plus jamais.
Eh bien votre "stratégie" est sans efficacité. Elle a abouti à faire croire au Occidentaux que l'avortement était une simple contraception. Je préfère la "stratégie" de Jean-Paul II et de mère Teresa qui, tout en ne sauvant que peu d'enfant, PARLE : Mère Teresa avait dit à l'ONU : "L'avortement est le mal CENTRAL qui ronge de l'intérieur la survie même de nos sociétés occidentales". Dans 10, 20 ans, les gens s'en rendront compte. Ils s'en prendront alors au clergé catholique qui ne parla pas. Maiois ils ne pourront accuser Jean-Paul II de s'être tu. Quant à être ridicule avec mes arguments, ce sera un honneur éternel. _________________ Arnaud
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 12/4/2010, 15:28 | |
| - AD a écrit:
- Eh bien votre "stratégie" est sans efficacité.
Je veux bien le croire. En attendant la loi progresse dans l'autre sens : 1975 : loi Veil 1982 : remboursé par la sécu 2001 : révision (de 10s à 12s) 2004 : facilitation de l'IVG médicamenteuse avec le discours du ministre : « Près de 30 ans après la grande loi sur l’IVG portée par Madame Simone Veil, je me réjouis qu’aboutisse enfin cet engagement que j’avais pris depuis longtemps et qui répond à l’attente de nombreuses associations de femmes ayant à cœur d’ améliorer en France le recours à l’IVG » (NB: par "améliorer", entendez : faciliter, encourager, systématiser etc...) - C a écrit:
- C est qui sur votre avatar ?
Monsieur Éric Zémmour. essayiste, journaliste politique. |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93494 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 12/4/2010, 16:03 | |
| Tant que la génération de mai 68 sera au pouvoir, les lois de ce genre iront dans ce sens. On n'a pas fini : attendez vous à l'euthanasie active partout, aux manipulations sur les embryons, à l'élimination pleine de compassion humaniste des handicapés.
Il y a de grands mouvement sociologiques sur des cycles de 50 ans et personne ne peut les arrêter. Cependant, tôt ou tard, ces idéologies portent leurs fruits. Le Nationalisme de 1890 a été rejeté définitivement vers 1945.
Attendez vous à ce que, un jour, l'hédonisme sexuel exalté soit rejeté pour l'excès inverse.
L'Eglise, elle, doit rester au delà de ces mouvements de girouette. Elle enseigne la parole de Dieu. _________________ Arnaud
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| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 12/4/2010, 16:24 | |
| "En vérité, nous vivons une époque dangereuse. Ce que nous cherchons, c'est la dystopie décrite par Orwell et Huxley, un monde sans amour ni humanité, où nos pensées et nos émotions sont surveillées, où les bébés naissent à partir de tubes à essai dans des incubateurs dans des usines, où les gens sont mis à mort quand ils ne sont plus jeunes, et ont cessé d'être utiles.
Si vous voulez imaginer l'avenir, imaginez une botte piétinant un visage humain à jamais.
Seule l'Eglise se dresse entre nous et ce premier cercle de l'enfer!"
Le Cardinal Angelo Sodano sur la guerre culturelle contre Benoît XVI | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 13/4/2010, 16:02 | |
| Trouvé dans Minute :
Samedi 10 avril, « ça se discute »,
Ce qu’il y a de bien avec Zemmour, c’est que plus il est vilipendé, plus il en rajoute une couche.
«Je vais vous choquer, il faut sanctionner les parents. Il faut supprimer les allocations familiales pour les enfants qui deviennent des quasi-délinquants.
En outre, il faut trouver un moyen financier, social, pour limiter les familles monoparentales.
Je sais que l’on va hurler, mais les familles monoparentales sont une plaie.
Aux Etats-Unis, les Républicains ont supprimé certaines allocations aux mères seules et l’on a constaté une recrudescence de la conjugalité!» | |
| | | Wàng
Messages : 2228 Inscription : 29/03/2007
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 13/4/2010, 16:44 | |
| C'est le genre de trucs qui ne passe pas très très bien quand comme moi on a été élevé par sa mère seule ... | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 13/4/2010, 16:49 | |
| C est sur. Informer ne veut pas dire confirmer. | |
| | | Enlui
Messages : 8020 Inscription : 04/10/2008
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 13/4/2010, 17:40 | |
| Wang, Christophore disant avec humour,non : mais ironie "Ce qu’il y a de bien avec Zemmour, c’est que plus il est vilipendé,plus il en rajoute une couche. "
Et ensuite cite ses propos .....
car c'est vraiment que Christophore nous veut donner puce à l'oreille et vraiment pas confirme les mots dits en question | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 14/4/2010, 16:06 | |
| En voilá une autre, de puce , présageant la loi dure de l euthanasie active "économique" :
Pas de politique familiale = crise du système de financement des retraites
Le Conseil d'orientation des retraites publie son rapport aujourd’hui. Il fait état d'un besoin de financement annuel du système de retraite à l'horizon 2050 qui varierait dans une fourchette de 72 à 115 milliards d'euros. Le document estime à 2.600 milliards d'euros le possible besoin de financement cumulé du régime, toujours en 2050, soit bien plus que l'ensemble de la dette publique actuelle ! Ce problème est le résultat de l’absence de politique familiale puisque il n'y aura plus que 1,2 cotisant pour un retraité contre environ 1,8 actuellement.
(Source : le salon beige) | |
| | | Enlui
Messages : 8020 Inscription : 04/10/2008
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 14/4/2010, 17:41 | |
| C'est là un problème majeur;déjà il l'est pour la décennie à venir...en 2050 ce pourrait être pire, et le mot est attenué!!!! | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 14/4/2010, 18:11 | |
| Tout ce qui n est pas parfaitement performant ou efficace :
Stérilisation obligatoire des déficients mentaux : aux Pays-Bas, la dérive s'installe
Un sondage accompagnant une émission télévisée de la chaîne néerlandaise NCRV a permis d'établir que 62 % des personnels soignants qui ont répondu à l'enquête sont d'accord avec la proposition selon laquelle les personnes présentant une déficience mentale devraient être obligatoirement soumis à une forme de contraception.
Sur les 10.000 soignants contactés par le biais des syndicats professionnels un petit millier a répondu en ce sens. Travaillant soit avec des déficients mentaux légers ayant des enfants ou désirant en avoir, ou avec des enfants de parents déficients, les personnes qui ont rempli le dossier proposé par l'organisme de sondage étaient 96 % à penser qu'il faut « décourager » les parents handicapés mentaux légers d'avoir des enfants lorsque l'expérience prouve qu'ils ne savent pas s'occuper d'enfants d'en avoir.
Loin d'être une proposition eugéniste marginale, l'idée a droit de cité sur une grande chaîne à heure de grande écoute et l'élue travailliste Marjo van Dijken a fait savoir qu'elle est favorable à la prescription obligatoire de contraceptifs injectés aux personnes en question.
http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2010/04/sterilisation- obligatoire-des.html | |
| | | Pierre Aubrit St Pol
Messages : 1072 Inscription : 11/11/2007
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 14/4/2010, 18:15 | |
| Et dire que nous avons combattu, nos parents, contre l'idéologie nazie... A ces sans honneurs ! _________________ " EST CE QUI EST - OBÉIR A LA VÉRITÉ POUR SERVIR LA CHARITÉ "
Pierre
La lettre catholique: http://www.journaldelalliance.org
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| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 14/4/2010, 20:56 | |
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| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 14/4/2010, 21:02 | |
| Brésil : un jury populaire condamne trois infirmières et une psychologue pour avortement illégal
Selon la presse brésilienne, c'est une première. L'affaire remonte à 2007, date à laquelle une enquête télévisée révélait qu'une clinique de planning familial de la ville de Campo Grande était le cadre d'avortements illégaux à grande échelle. Une descente policière allait permettre la saisie de plus de 10.000 fiches de patientes, pour, semble-t-il, autant d'avortements, des stocks de drogues abortives, et quelque 1.500 dossiers comportant des indications précises sur les personnes traitées et le déroulement de l'intervention.
On notera au passage que les avortements clandestins et illégaux ne sont pas nécessairement le fait de « tricoteuses » – argument choc pour obtenir la légalisation – mais se déroulent ici dans un cadre médicalisé.
Le cas de la psychologue, Simone Aparecida Cantassegui, condamnée à 6 ans et 6 mois de peine en semi-liberté pour son intervention auprès de 5 femmes est le plus intéressant. Elle a été convaincue d'avoir poussé les patientes, qui n'étaient pas forcément décidées à avorter, à subir l'intervention, d'avoir contribué à leur rendre l'acte plus « confortable » et d'avoir œuvré pour endormir leur conscience si elles avaient des réticences d'ordre moral.
Chaque avortement était facturé de 1.000 à 1.500 reais (de 420 à 630 euros).
Dernier point à retenir : les 25 femmes qui ont subi les avortements et qui étaient poursuivies n'ont pas été jugées coupables par le jury. On peut appliquer la loi de pénalisation de l'avortement sans pour autant envoyer les femmes en prison !
Source : extraits de http://leblogdejeannesmits.blogspot.com | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 15/4/2010, 12:33 | |
| Avortement : nouvelle restriction au Nebraska
Lu ici, cette nouvelle intéressante qui prend en compte la douleur de l'enfant in utero :
"Le Nebraska vient de promulguer deux dispositions législatives sans précédent imposant de nouvelles restrictions en matière d'avortement. L'une d'elles interdit les interruptions à partir de 20 semaines de grossesse en invoquant la douleur ressentie par le foetus. Une première aux Etats-Unis".
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/04/avortement-nouvelle- restriction-au-nebraska.html | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 15/4/2010, 12:35 | |
| L'Italie refuse le "mariage homosexuel"
La Cour constitutionnelle italienne a annoncé mercredi avoir rejeté comme "infondés ou inadmissibles" une série de recours demandant la reconnaissance des mariages homosexuels, déposés notamment en vertu du principe d'égalité entre les citoyens.
Le Forum italien des associations familiales s'est réjoui dans un communiqué de cette décision de la Cour qui "a choisi le bien de la société".
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/04/litalie-refuse-le- mariage-homosexuel.html | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 16/4/2010, 12:50 | |
| L'optimisme des Etudiants pro-vie
Benjamin Izarn, des Etudiants pro-vie, répond à Liberté Politique :
"Nous sommes remplis d’espoir ! Qui n’a pas été étonné par le fait qu’en quelques mois seulement les EPV — partis de rien — rassemblent 12 équipes et 300 membres actifs, plusieurs milliers d'étudiants intéressés et de soutiens... Notre combat est gagné d’avance : que pourra en effet faire la culture de mort contre une jeunesse unie et joyeuse ? De plus en plus de personnes tentent à leur manière de pourfendre le système du « tout-avortement correct », cette prison mentale qui va pousser un ministre de la Santé à considérer l’avortement comme « une composante obligatoire de l’offre de santé », à doubler le forfait-avortement le passant ainsi à 625 € (alors que le tarif de convention d’un accouchement durant en moyenne 13 h — contre 20 minutes pour une IVG — est de 312,50 € !), un Conseil régional à subventionner la campagne de pub des lobbys pro-avortement — 300 000 € dépensés chaque année par le Conseil régional d’Ile-de-France pour la campagne « Un droit, mon choix, notre liberté » …— sans jamais chercher à répondre à la détresse de femmes qui souvent voudraient garder leurs enfants et réclament des aides pour s’en sortir, sans jamais tenter de responsabiliser les futurs pères quant à l’importance de leur rôle. [...]
Selon le sondage IFOP-ADV, 85% des femmes se disent en effet favorables au droit à l’avortement. On pourrait penser notre cause vaine, inutile et passéiste… mais il n’est en rien. Nous menons un combat d’avant-garde dicté par un amour profond pour la Vie, un respect accordé à chaque personne humaine, un cri contre l’injustice qui pousse chaque jour des femmes à commettre un acte traumatisant, sans que la société n’ait voulu leur proposer une autre solution. Ce même sondage énonce d’ailleurs que 60% des femmes pensent que la société devrait davantage aider les femmes à éviter l’IVG, ce que nous nous efforçons d’obtenir. [...] Il est important pour nous de réoccuper l’espace public en multipliant les happenings, actions de rue, c’est un excellent moyen de sensibiliser la population aux problématiques liées à l’accueil de la Vie et leur montrer ainsi qu’une jeunesse dynamique ne laissera plus ses frères et sœurs mourir dans l’abandon et fera tout pour promouvoir de réelles alternatives à l’avortement."
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/04/loptimisme-des- etudiants-provie.html | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 17/4/2010, 12:19 | |
| Médecins condamnés pour n avoir pas exterminé un etre humain porteur de handicap
"Le 7 avril 2010, le CHU de Nantes a été condamné par le tribunal administratif de Nantes pour n’avoir pas détecté avant la naissance le handicap d’un enfant porteur de trisomie 21, né en janvier 1994. Après des examens qui laissaient présager une anomalie, de nouveaux examens s’étaient révélés plus rassurants : "les médecins du CHU ne firent pas part de leurs interrogations à leur patiente, et ne lui proposèrent pas de réaliser une amniocentèse". Cette décision "a privé" la mère de recourir éventuellement à une interruption de grossesse et engage la responsabilité de l’hôpital a tranché le tribunal administratif de Nantes qui "l’a condamné à verser, tous préjudices confondus, près de 51 000 euros aux parents et à leur autre fils". L’hôpital se voit également contraint de "verser une rente de 60 euros par nuit passée par leur fils handicapé au domicile familial depuis le jour de sa naissance et tout au long de sa vie", ainsi que la somme de 106 000 euros environ à la Caisse des dépôts et consignations, qui gère la caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales au motif que la mère a "dû prendre une retraite anticipée pour s’occuper de son fils"."
Source : Généthique | |
| | | Enlui
Messages : 8020 Inscription : 04/10/2008
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 17/4/2010, 18:53 | |
| http://www.genethique.org/ | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 20/4/2010, 12:31 | |
| Le projet de loi est [...] quasiment bouclé. Un texte court, ramassé, qui tiendrait en moins d’une dizaine d’articles, a été élaboré au sein du ministère de la santé. Toutefois, pour l’heure, son examen par le Parlement n’a pas encore été programmé. [...]
on sait très bien où on veut aller : vers une loi courte, avec trois ou quatre points fondamentaux : le maintien de l’interdit de la recherche sur l’embryon, avec possibilité de dérogation ; la fin du réexamen de la loi tous les cinq ans ; le maintien de l’interdit de la gestation pour autrui. »
Que vaut une loi si elle prévoit déjà sa non application pour des "cas particuliers"?
Source : La Croix | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 21/4/2010, 17:25 | |
| QUAND LE MEURTRE RAPPORTE GROS
Robert Ménard dénonce la fabrication de crèmes anti-rides à base de
foetus humains
Coup de gueule de l’ancien patron de Reporters sans frontière contre un laboratoire suisse qui fabrique des crèmes anti-rides à base de foetus humain. C’était lundi 19 avril à 18h55 dans l’émission « On refait le monde » sur RTL :
Robert Ménard« Je suis tombé sur cette information en lisant Le Parisien et j’en ai été, pour tout vous dire, complètement bouleversé, complètement scandalisé. Qu’on fabrique un antiride à partir de foetus humains me semble, je pèse mes mots, tout à fait monstrueux. On connaît les vertus régénératrices des cellules des foetus puisqu’on les utilise pour les grands brûlés par exemple. Mais qu’il y ait des gens en Suisse, qu’il y ait une entreprise dont je tairais le nom pour ne pas leur faire de publicité, qui récupère ces cellules à la suite d’un
avortement, pour gommer les rides de personnes inquiètes des ravages du
temps me donne la nausée, me donne envie de vomir. Et je comprends
qu’aux Etats-Unis où ce produit est en vente, comme en Europe où on peut se le procurer via Internet, des associations se mobilisent. Elles sont catholiques, elles se battent généralement contre l’avortement, c’est leur affaire. Mais sur ce point, elles ont raison ! Il me semble qu’une société qui confond tout, qui est prête à tout pour les caprices de quelques uns, est une société qui se dégrade, qui se corrompt, qui se meurt. Qu’on fasse ainsi de l’argent parce qu’il s’agit bien de cela, me révolte. Quitte à passer pour un vieux réac’ et un vieux bip, il me semble qu’il y a des choses qui sont sacrées, avec lesquelles on n’a pas le droit de jouer. C’est une sorte de profanation, rien de moins. »
Des propos courageux et politiquement incorrects. Ce ne sont pas les premiers :
* Robert Ménard dénonce l’homofolie des syndicats d’enseignants * Robert Ménard persiste et signe * Robert Ménard défend la peine de mort, l’Eglise catholique et le célibat des prêtres
Arthur Leroy (Riposte catholique) | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 21/4/2010, 20:40 | |
| http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2010/04/les-psychiatres- neerlandais-preferent.html Les psychiatres néerlandais préfèrent relâcher les candidats au suicide… "De nouvelles directives de l'Association néerlandaise de psychiatrie font du bruit aux Pays-Bas où l"on est pourtant « blindé » sur les questions bioéthiques : la NVvP recommande aux praticiens de laisser partir librement leurs patients qui cherchent expressément à mettre fin à leurs jours afin que ceux-ci puissent de suicider « dans la rue ». La raison : ils n'ont guère la possibilité, aux termes des lois néerlandaises en vigueur, d'aider lesdits patients à se suicider sur place. Ad Kerkhof, professeur d'université en psychologie clinique, estime que la situation actuelle est inhumaine, dès lors que les psychiatres n'ont pas d'autre solution que d'enfermer leurs patients dans des cellules d'isolement pour éviter le passage à l'acte. «Aussi bien le psychiatre que le patient sont alors prisonniers », assure-t-il. Certains praticiens aident leurs patients à se suicider mais ce n'est pas une solution de le légaliser ou de le faire savoir pour éviter que « la moitié des Néerlandais suicidaires ne se massent devant leurs porters ». De même un responsable d'un syndicat de cheminots roulants a fait savoir son indignation car il craint de voir exploser le nombre de personnes qui se jettent sous les trains – il y en a aujourd'hui 200 par an aux Pays-Bas –, une expérience traumatisante pour les conducteurs de trains qui parfois en deviennent inaptes à pratiquer leur métier. Mais une majorité de psychiatres s'est dit d'accord avec les directives…' Evidemment, si on veut tuer Dieu dans le coeur des hommes, il ne reste á homme que le désespoir ...
Salve, Regina... et Spes nostra, Salve !
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| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 22/4/2010, 21:23 | |
| http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2010/04/royaume-uni-deux-meres- letat-civil.html
Royaume-Uni : deux « mères » à l'état civil
Deux lesbiennes qui ont « donné le jour » à un bébé par le biais d'une fécondation in vitro ont été autorisées à figurer comem « mère » et « parent » de l'enfant sur son certificat d'état civil. Elles sont la première couple homosexuelle à bénéficier ainsi d'une disposition de la Human Fertility and Embryology Act de 2008.
La mère, Natalie Woods, 38 ans, a donné naissance à Lily-May Betty Woods, c'est donc elle, la mère. Betty Knowles, 47 ans, sa « partenaire », est l'autre parent, le père (qu'elles appellent simplement « le donneur ») passant purement et simplement à la trappe.
Cette véritable révolution de l'état civil britannique, institution qui n'a guère varié depuis sa création il y a 170 ans, évite toute démarche compliquée, sollicitation des tribunaux, etc. On n'exige plus de lien biologique entre les parents et l'enfant. Il suffit d'un partenariat civil enregistré, possible depuis 2005 au Royaume-Uni.
Quant aux droits de la petite Lily-May de connaître son père génétique, les deux femmes les balaient d'un revers de la main. « Elle a seulement besoin d'amour inconditionnel », assurent-elles. Cela dit elle pourra demander à connaître l'identité de son père à sa majorité, identité que ses « mères », « Mummy » et « Mama B » ne connaissent pas : elles n'ont eu accès qu'au dossier médical de leurs donneurs...
Natalie Woods est thérapeute dans un centre de soutien aux homosexuels ; Betty Knowles est chauffeur-livreur (ça ne s'invente pas). | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 23/4/2010, 14:43 | |
| 23 avril 2010 La pilule favorise le SIDA
Selon une étude présentée par LifeSite qui conforte les résultats d'une cinquantaine d'enquêtes, le lien entre la pilule contraceptive et l'infection HIV/sida est clairement établi:
la prise de la pilule (mais aussi la contraception de longue durée Depo Provera) augmente tous les facteurs de risque connus pour le HIV : risque d'infection aggravé, augmentation de la prolifération du virus, accélération de l'évolution de cette maladie mortelle. [...]
La contraception hormonale, en modifiant le « micro-environnement » de la femme, augmente le nombre de cellules d'entrée du HIV [...] Le progestérone a également un effet immunodépresseur : les défenses d'une femme sous contraception chimique sont moindres face au sida comme face aux autres MST. [...] Plus de 100 millions de femmes dans le monde utilisent la contraception hormonale, selon une étude; aux Etats-Unis, 52 % de ses utilisatrices ne sont pas mariées et en tant que telles les plus exposées à l'infection HIV et au sida.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/04/la-pilule-favorise-le- sida.html | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 3/5/2010, 00:35 | |
| Non assistance à fœtus avorté vivant : l’Italie bouleversée Prises de position de l’évêque et de Mgr Sgreccia ROME, Mardi 27 avril 2010 (ZENIT.org) - L'assistance est due, au-delà de la loi, déclare Mgr Elio Sgreccia, président émérite de l'Académie pontificale pour la Vie, qui réagit au micro de Radio Vatican à un cas de survie - pendant 24 h - d'un fœtus avorté de 22 semaines et de 300 g. Le cas bouleverse l'opinion en Italie, le Vatican souligne les lacunes du droit en la matière, l'évêque souhaite un débat. L'évêque de Rossano-Cariati, Mgr Santo Marcianò réagit dans un communiqué publié par L'Osservatore Romano du 28 avril 2010. L'archevêché déplore une « superficialité arbitraire » du personnel qui n'a pas tenté de secourir l'enfant. Le fœtus a survécu à un cas d'avortement « thérapeutique » pratiqué à l'hôpital calabrais de Rossano. Mais il est décédé par manque d'oxygène. Médecins et infirmières ont reçu un avis d'ouverture d'enquête judiciaire par le Procureur de la République de Rossano pour vérifier si les dispositions de la loi 194 ont été violées. En effet, samedi matin, une femme s'est présentée à l'hôpital « Nicola Giannattasio » de Rossano Calabro, dans la province de Cosenza pour une interruption de grossesse à 22 semaines. La dernière échographie avait indiqué deux malformations au palais et à une lèvre du fœtus. Les médecins ont pratiqué l'avortement et le fœtus expulsé a été déposé dans un drap et placé dans un conteneur en attendant qu'il meure. Mais il a continué à respirer. La loi italienne ne prévoit pas ce cas, personne n'est tenu ni de vérifier son état ni de le secourir. Quelques heures plus tard, quelqu'un remarque des mouvements dans le conteneur, et va confier cela en confession à l'aumônier de l'hôpital. C'est dimanche matin que don Antonio Martello va vérifier en personne : 24 h après l'avortement, l'enfant vit encore mais mourra peu après. Les enquêteurs veulent établir qui était responsable de constater le décès et vérifier s'il s'agit d'un cas d'abandon thérapeutique. Pour l'évêque, ce cas doit « conduire la société civile à réfléchir sur le caractère dramatique de l'avortement, en tant que suppression d'un être humain, et dans ce cas, le caractère illicite de la définition « thérapeutique ». En fait, il ne constitue pas un « soin » mais renforce la mentalité eugéniste qui se répand, et qui non seulement augmente le recours à l'avortement, mais pose de sérieuses questions sur le présumé bénéfice pour la santé de la femme et sur la signification naturelle de la maternité. Il nous invite aussi à considérer avec quelle facilité on traite de façon inhumaine une personne gravement malformée et simplement pas désirée ». Mgr Marcianò espère que ce cas ouvrira un débat sérieux et fécond et « conduira chacun à collaborer afin que la valeur de la vie de toute personne humaine soit reconnue comme le fondement d'une société civile et juste ». Pour sa part, Mgr Elio Sgreccia souligne les limites d'une loi qui ne prévoit l'intubation et la ventilation que pour des fœtus de 23 ou 24 semaines. « Le médecin, dit-il, ne doit pas regarder la date mais le fait. Donc si le fœtus avorté, volontairement ou accidentellement, est vivant, même si c'est à la limite de la survie, à la limite de la chronologie : il est en présence d'un fœtus qui, ou parce qu'il est vigoureux ou parce que les dates n'ont pas été bien calculées, s'en sort vivant, et il est obligé de le faire vivre. La loi doit clarifier cela, ou l'on doit même anticiper la date de la vitalité ». Il ajoute : « L'évêque a bien fait d'appeler à une grande attention et une grande vigilance, parce que ce qui prévaut devant une vie humaine - en conscience et devant Dieu - c'est que c'est une vie qui naît et même déjà en dehors de l'utérus de sa mère, qui manifeste qu'elle peut vivre, et elle doit avoir tout le secours possible ». Anita S. Bourdin |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 93494 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 3/5/2010, 07:45 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 3/5/2010, 12:37 | |
| Le cas de ce foetus, "petit homme" viable a été dénoncé et révélé au grand public. Combien d'autres viables n'ont pas été révélés.???? |
| | | Enlui
Messages : 8020 Inscription : 04/10/2008
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 3/5/2010, 19:13 | |
| Mettre un vivant dans une poubelle ! Dire que celui qui fit cela, recueillera un moineau tombé du nid!
C'est écoeurant,une dépravation du sens moral.Innommable en un mot | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 12/5/2010, 14:00 | |
| (salon beige)
Que les "très vieux" malades riches se débrouillent ou meurent !
Alain-minc Alain Minc est consultant, auteur de nombreux essais économiques et politiques. Et il conseille le président de la République sur certains dossiers... Et ce monsieur se demande si la collectivité nationale doit payer les soins offerts à de vieilles personnes qui ne travaillent plus, ne produisent plus, et dont l'espérance de vie est réduite. Voici ses propos tenus sur France Info :
"J’ai un père qui a 102 ans. Il a été hospitalisé 15 jours dans un service de pointe. Il en est sorti. La collectivité française a dépensé 100.000€ pour soigner un homme de 102 ans. C’est un luxe immense, extraordinaire pour lui donner quelques mois ou quelques années de vie. Je trouve aberrant que, quand le bénéfiaire a un patrimoine ou quand les ayant-droits ont les moyens, que l’Etat m’ait fait ce cadeau, à l’oeil (...)"
Avec de tels conseillers autour de Sarkozy, la culture de mort a de beaux jours devant elle... | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 12/5/2010, 14:01 | |
| (salon beige)
Lettre ouverte à celui qui a dit que les dépenses pour les "très vieux" étaient "un luxe"
Avant qu'il soit admis qu'il faille tuer les très vieux qui nous coûtent cher, cette femme réagit par une lettre ouverte :
"Monsieur Minc,
Suite à vos derniers propos sur France Info, au sujet du coût exorbitant des "très vieux" pour notre sécurité sociale et vos interrogations quant à leur prise en charge par le système de santé de notre pays, je souhaiterais vous parler de ce que l'on nomme pudiquement "le 4eme âge".
'ai maintenant dépassé le milieu de ma vie et par ce que je qualifierais d' une "chance extraordinaire", j'ai encore auprès de moi ceux qui me l'ont donnée: mes deux parents, proches de leurs 90 ans.
Alors, pensez, M. Minc, comme j'ai pu réfléchir à la question !
Mais bizarement, ma pensée a pris un tout autre chemin que la votre...
Il est vrai que je ne suis pas une " brillante économiste " et que je n'alimente pas le "think tank" présidentiel en idées "décoiffantes".
Non, je suis juste une "vieille petite fille" dont les modestes émoluments ne pourraient, en effet, couvrir les récentes dépenses de santé de mes deux parents.
Voyez, en ces temps difficiles, ce sont plutôt eux qui me donnèrent un solide coup de main lorsque j'ai essuyé un bel avis de tempête...
Imaginons un seul instant que vos menaces propositions soient mises à exécution, là, maintenant...
Papy et Mamie "cracheraient au bassinet" comme on dit, il se trouve qu'ils pourraient le faire, du moins pendant un certain temps, mais quid de ceux qui n'ont pas cette "chance-là"?
Avez-vous imaginé, un seul instant, le sentiment de culpabilité mutuel qui pourrait empoisonner le climat fait de douceur inquiète qu'est celui des dernières années partagées ensemble ?
Depuis combien de temps , M. Minc, ne vous êtes-vous pas penché au chevet de votre père ou auprès de son fauteuil pour l'écouter égrainer des souvenirs si anciens, si enfouis ou si ignorés qu'ils vous font monter une boule d'infinie tendresse au fond de la gorge ?
Je pense qu'en ce qui vous concerne, la dernière fois que vous avez dû attarder vos yeux sur quelque chose de l'intimité de votre père , ce n'est pas sur son lit ni sur son vieux voltaire mais plutôt sur des feuilles bicolores qui traînaient à proximité...
Et ce qui a irrésistiblement attiré votre regard, ce n'est pas le vieillard qui pour la énième fois, évoquait des visages ou des noms qui ne vous disaient rien, ce sont 6 chiffres ronds après le 1 qui vous ont interpellé.
Alors, M. Minc, non, je n'ai pas votre "fulgurante pensée" mais voyez, lorsque demain, je me rendrai auprès des miens pour la traditionnelle visite dominicale, je vous promets de les écouter avec encore plus d' attention que d'habitude et je me réjouirai, tout simplement, d'être une "âme simple".
Plutôt que les traditionnelles salutations d'usage , qui seraient pour le moins hypocrites, suite à la présente, je vous invite à écouter le "Grand Jacques" lui, avait tout compris (ne voyez à ce propos aucune allusion directe à votre taille, j' évoquais davantage l'élévation du cœur)". | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 12/5/2010, 15:40 | |
| (salon beige)
Le meurtre des enfants est une priorité de ce gouvernement
Déclaration du ministre de la santé, Mme Roselyne Bachelot, mardi 4 mai, lors des questions au gouvernement :
B "L’accès des femmes à l’interruption volontaire de grossesse est, dans le domaine de la santé publique, l’une de mes priorités. D’ailleurs, un rapport de l’inspection générale des affaires sociales, remis il y a quelques semaines, a montré que le délai moyen pour la prise en charge d’une IVG dans notre pays est d’une semaine : nous sommes loin des chiffres que vous avez cités ; il vous faut donc les actualiser !
Tout au long de mon mandat à la tête du ministère de la santé, je n’ai eu de cesse d’assurer un très bon accès des femmes à l’IVG, en donnant à un certain nombre de structures la possibilité de réaliser des IVG, en particulier médicamenteuses : centres de santé, centres de planification familiale et médecins autorisés, par convention, à réaliser ce type d’IVG. J’ai également augmenté la tarification des IVG comme jamais auparavant : 60 % depuis 2008, et, cette année, elle a encore plus que doublé. Voilà la réalité de l’IVG et de sa prise en charge dans notre pays !
S’agissant de l’IVG instrumentale, je veux d’abord vous dire, monsieur le député, que les femmes préfèrent, et de loin, les IVG par voie médicamenteuse : mon but est donc d’augmenter le nombre de leurs prises en charge. Mais l’IVG par voie instrumentale doit être de qualité ; j’ai sur ce point confié aux directeurs des ARS le soin de qualifier au mieux des centres d’IVG. [...] Ainsi, les femmes verront une fois de plus, grâce au Gouvernement de François Fillon, progresser leurs droits en ce domaine." | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 12/5/2010, 15:55 | |
| (salon beige)
Diagnostic prénatal : droit à l'objection de conscience
Intéressante réflexion de Pierre-Olivier Arduin. Extraits :
D "La problématique éthique résulte du lien quasi absolu qui existe entre, d’une part, les pratiques de dépistage et de diagnostic anténatals et, d’autre part, l’interruption médicale de grossesse qui s’en suit «s’il existe une forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une affection d’une particulière gravité» (art. L. 2213-1 du Code de la santé publique). [...] En contraignant depuis 1997 les médecins à proposer systématiquement à toute femme enceinte le dépistage combiné de la trisomie 21, en les obligeant désormais à informer le plus précocement possible leurs patientes de la nécessité de recourir à des gestes invasifs pour corroborer une suspicion d’anomalie, les pouvoirs publics n’instrumentalisent-ils pas les médecins en les rendant « complices » de l’interruption médicale de la grossesse qui sera pratiquée dans la plupart des cas si le handicap est avéré ? [...]
il convient de rappeler que le diagnostic prénatal est une noble composante de l’art médical qui s’applique à l’enfant à naître en tant que patient. [...] Le problème est que l’annonce d’une mauvaise nouvelle pendant la grossesse conduit bien souvent à supprimer la vie de l’enfant atteint en raison de l’absence de propositions thérapeutiques satisfaisantes. [...] la femme, ou le couple, qui procède aux examens anténatals avec l’intention d’opter pour l’avortement dans le cas d’une réponse défavorable commet un acte répréhensible sur le plan moral. La réflexion éthique englobe également ceux qui sont susceptibles de s’associer à cette décision. [...] En prescrivant les différents examens de dépistage et de diagnostic anténatals dont il serait certain à l’avance que les « mauvais » résultats conduiraient inévitablement à un avortement, le praticien apporte son aide au processus et commet une action illicite. Dès lors, il rend effective sa participation au mal perpétré.[...]
Il nous apparaît donc légitime de recommander aux autorités politiques d’inscrire dans le Code de la santé publique ou de prévoir par un texte réglementaire une clause de conscience spécifique au dépistage et au diagnostic anténatals pour les professionnels de santé désireux de ne pas coopérer à des actes que leur conscience réprouve. Reconnaître cette liberté de conscience aux spécialistes de la vie intra-utérine est le minimum éthique que l’on est en doit d’attendre de la puissance publique." | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 19/5/2010, 10:24 | |
| Eugénisme : la médecine dans les mains des juges
"Trois affaires terribles ont défrayé la chronique médicale. Deux hôpitaux ont été condamnés très lourdement à payer des sommes astronomiques de dommages et intérêts en faveur de particuliers. Le premier cas concerne un service de radiologie qui était revenu sur un diagnostic échographique de trisomie suspectée. Or l'enfant né était trisomique. Le deuxième, concerne une femme enceinte qui s'était fait avorter de jumeaux myopathes. Lors de la grossesse suivante, la biologie avait affirmée que l'enfant qui allait naître n'était pas porteur de la maladie, ce qui n'a pas été le cas. Le troisième, est celui d'un médecin qui aurait dû demander une recherche sur les chromosomes pour diagnostiquer un risque de maladie congénitale. Bien sûr les plaignantes ont argué du droit à l'avortement que leur offrait Madame Veil.
Ces décisions judiciaires sont absolument épouvantables car ayant trois conséquences. La première est qu'elles consacrent et couronnent la traque eugénique au handicap, avec avortement obligatoire à la clé. La deuxième est qu'une fois de plus, il est demandé aux médecins une obligation de résultat ; ce qui est strictement opposé au code de déontologie qui stipule que le médecin a une obligation de service ; mais n'est pas omniscient et peut statistiquement faire des erreurs, personne n'étant parfait sur terre. La troisième est que les tribunaux, outre la faute médicale toujours possible, ont estimé nécessaire de condamner les hôpitaux à payer. Or selon la loi dite « anti-Perruche », un plaignant ne saurait arguer d'un « préjudice de vie » ; la prise en charge des erreurs médicales relevant de la solidarité nationale. On imagine ce qu'aurait pu être de telles condamnations s'abattant sur un médecin libéral. Ainsi, est-il facile de comprendre pourquoi seulement un diplômé sur dix est prêt à s'installer en exercice libéral.
Ce type de jugement est en train d'organiser la pénurie de médecins dans l'indifférence des pouvoirs publics et remet de facto entre les mains d'un certain nombre de juges tout l'avenir de la médecine en France. Ces juges qui, dans des affaires récentes comme celle d'Outreau, ont eu droit eux à l'erreur et ont bénéficié d'une impunité quasi-totale."
Communiqué du Dr Jean-Pierre Dickès | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 19/5/2010, 13:23 | |
| En Belgique, l'euthanasie permet de tuer des personnes âgées contre leur volonté ?
"La loi belge autorise les médecins à pratiquer l'euthanasie sous strictes conditions. Une étude de la VUB, qui paraît lundi dans le Canadian Medical Association Journal, révèle toutefois que, dans la pratique, des infirmiers administrent souvent des moyens euthanasiants.
La chercheuse Els Inghelbrecht a interrogé 1.265 infirmiers au sujet de leurs expériences sur les décisions de fin de vie. Cent vingt infirmiers ont reconnu que leur dernier patient concerné par une telle expérience avait reçu des produits euthanasiants même s'il n'en avait pas fait la demande explicite (...)"
Source : 7s7 Santé | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 19/5/2010, 14:16 | |
| Suède : distinguer entre euthanasie et arrêt des soins
L'affaire de la Suédoise paraplégique qui a obtenu le débranchement de son respirateur au titre de son droit de refuser des soins a provoqué quelques commentaires contradictoires. Le Salon beige a parlé d'« assassinat légal » ce qui ne me paraît pas justifié. Je reçois du Docteur Jean-Pierre Dickès, président de l'ACIM (Association catholique des infirmières, médecins et professionnels de santé) la mise au point suivante : La grande presse a mis en exergue le cas d’une Suédoise qui avait reçu l’autorisation dans son pays d’une « euthanasie passive ». Elle était dépendante d’un appareil respiratoire branché sur la trachée artère, un entraînement systolique du cœur, une alimentation par perfusions, sondes, extraction manuelle des selles. Elle demande à être débranché ce qui lui a été accordé par les instances médicales supérieures de son pays. Jeanne Smits estime que cette personne se trouvait dans un cas d’acharnement thérapeutique (soins disproportionnés) et que sa demande était tout à fait légitime (Présent du 7 mai). Nous ajoutons que l’ACIM rejette formellement le terme d’euthanasie passive diffusé par la grande presse. Tout médecin sait qu’un jour il ne pourra plus lutter pour soigner son malade. Il doit rendre les armes, se contentant tout simplement d’humaniser la mort et la rendre aussi supportable que possible. Il n’y a nullement d’euthanasie. Nous rappelons d’ailleurs la position de Pie XII sur la question. Nul n’est tenu à recevoir (pour le patient) et à donner des soins extraordinaires (pour les médecins), dont l’issue péjorative est fatale et imminente à court ou moyen terme. Ce ne saurait être de l’euthanasie. Alors in fine Jeanne Smits de poser la question de savoir et de dire le pourquoi du terme d’euthanasie passive. Tout simplement pour faire croire aux médecins qu’ils pratiquent déjà l’euthanasie et que les patients sont déjà habitués à cette notion. Le stade suivante étant bien sûr l’euthanasie active, c'est-à-dire l’assassinat des patients par la seringue de l’infirmière ou du médecin comme dans l’affaire Humbert et Sébire. Il s’agit simplement de glisser d’un mot vers l’autre. Merci au Dr Dickès pour ces précisions.
Je rappelle que sont toujours dus, sauf dans la mesure où ils causeraient un inconfort inacceptable ou n'apporteraient plus aucun bien au patient en raison de l'imminence du décès, les « soins ordinaires » disponibles : nourriture, hydratation, soins de confort – abri, chaleur, etc… On parle correctement d'euthanasie par omission lorsque l'arrêt de l'alimentation est décidé en vue de provoquer le décès qui ne surviendrait pas autrement. Arrêter un soin « extraordinaire » consiste à arrêter le soin qui empêche le malade de mourir de sa maladie. | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 20/5/2010, 19:05 | |
| Et cela continue...
L'affaire Courjault : un pas vers une reconnaissance de l'infanticide
La mère des «bébés congelés», Véronique Courjault, est sortie de prison vendredi, la justice ayant accepté sa demande de liberté conditionnelle.
La découverte le 23 juillet 2006 par son mari, Jean-Louis Courjault, de deux bébés dans le congélateur de la maison du couple à Séoul, en Corée, avait été le point de départ de l'affaire des «bébés congelés». Le couple avait d'abord nié «être les parents», mais avait ensuite été confondu par les tests ADN. Devant les enquêteurs, Véronique Courjault avait reconnu trois infanticides. Le 18 juin 2009, elle avait été reconnue coupable par la cour d'assises d'Indre-et-Loire d'un triple infanticide et condamnée à 8 ans de prison.
Condamnée à 8 ans, elle a effectué 3 ans et 7 mois derrière les barreaux. Ces remises de peine ont été automatiques. C'est ainsi que fonctionne le système carcéral français. Ainsi, lorsque le tribunal l'a condamnée en juin dernier, il savait qu'elle ne resterait moins d'un an en prison, ayant déjà purgé 3 ans de détention.
Selon la théorie du Pr Israël Nisand, défendant la théorie du déni de grossesse : «Il ne suffit pas d’être enceinte pour attendre un enfant. S’il n’y a pas de parole, il n’y a pas d’enfant, il y a de la tumeur humaine.» Dans cet esprit, qui est exactement celui de l’« IVG» (comme celui du stockage et du triage des embryons surnuméraires), l’avocate de Véronique Courjault a demandé l’introduction d’une infraction spécifique dans le Code pénal : le « néonaticide », afin de différencier «les mères qui tuent à la naissance des mères qui tuent un enfant». Il s'agit ici de relativiser le crime, comme « néonaticide » entre l’avortement et l’infanticide. Après la dépénalisation de l’infanticide prénatal (l’avortement), qui est devenu un «droit» des femmes, on s’achemine ainsi vers la dépénalisation du « néonaticide », l’infanticide postnatal ayant déjà, au reste, été supprimé du Code pénal en 1994 (comme spécificité d’un meurtre de nouveau-né). Il ne restera plus alors qu’à priver le nouveau-né du statut d’être humain.
En décembre dernier, la cour d’assises du Bas-Rhin a acquitté Valérie Goeller, qui encourait jusqu’à 30 ans de prison pour privation de soins ayant entraîné la mort de son nouveau-né. Comme dans le procès Courjault, c’est le «déni de grossesse» qui a été au centre des débats. Pour ses trois bébés mis au congélateur, Véronique Courjault a été condamnée à 8 ans de prison. Pour le bébé qu’elle a regardé mourir, Valérie Goeller a été acquittée. La culture de mort n’a pas de limites. Dans le crime abominable, ils étaient tous égaux mais certains l’étaient (encore) moins que d’autres…
(lesalonbeige) | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 20/5/2010, 19:36 | |
| LES PREMIERS CONCERNÉS - ET SI ON LES ÉCOUTAIT ?
"Eléonore Laloux, une jeune femme trisomique de 24 ans et ses parents vont rencontrer, le 20 mai 2010, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot. Ils vont lui demander d'abandonner le projet du rapport parlementaire sur la révision de la loi de bioéthique proposant le diagnostic de la trisomie 21 dans le cadre d'un diagnostic préimplantatoire (DPI). Appuyée par les Amis d'Eléonore, le Collectif créé par ses parents, Eléonore veut alerter sur cette nouvelle "façon d'éradiquer la trisomie". La jeune fille "revient de loin" : elle n'est à sa naissance même pas considérée comme un être humain par le gynécologue qui dit à ses parents qu'elle est une "anomalie chromosomique".
Etonnante "anomalie", Eléonore est aujourd'hui secrétaire en CDI chez un assureur d'Arras où elle vit avec sa famille. "Les gens me disent que je suis leur rayon de soleil" explique-t-elle avec humour. Elle "aime son travail, ses collègues" et va bientôt avoir son propre logement. Elle a pu réaliser ce beau parcours grâce à ses parents qui ont bataillé pour élever leur fille en l'intégrant à la "société ordinaire". Son père raconte qu' "elle était à l'école primaire jusqu'en CM2. [...] Au collège, elle ne suivait plus le programme classique, mais continuait de se rendre dans l'établissement du quartier". Le but réussi de ce pari était de "forcer les gens à s'adapter à son handicap et non l'inverse". "Lorsqu'elle a décroché son CDI, elle a eu l'impression que la société la considérait comme un maillon ordinaire de la chaîne. C'était une reconnaissance inestimable".
Aujourd'hui, le DPI est proposé à des couples qui ont eu recours à une fécondation in vitro à cause d'un risque connu de transmettre une maladie héréditaire grave. Devant les accusations d'Eléonore, Jean Leonetti, rapporteur de la mission d'information parlementaire pour la révision de la loi de bioéthique, se défend de toute volonté eugéniste. "Il ne s'agit pas d'aboutir à l'enfant parfait, mais d'éviter des souffrances inutiles" dit-il.
"Souffrances inutiles", alors même qu'une fille comme Eleonore est un rayon de soleil pour son entourage. Le propos du député Leonetti est abominable.
(lu sur Gènéthique) | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 20/5/2010, 21:26 | |
| EXCISION AUTORISÉE EN OCCIDENT ?
Etats-Unis : l’Académie de Pédiatrie cautionne l’excision
Une perte radicale de toute notion du bien et de toute morale, c’est la seule interprétation possible : la civilisation la plus avancée du monde est en train, au nom du poison multiculturel, de cautionner l’excision. [NDLR : l’excision est une mutilation sexuelle consistant en l’ablation partielle ou totale du clitoris].
Une note d’intention récemment publiée aux Etats-Unis propose en effet que les médecins américains soient autorisés à pratiquer sur les filles une forme amoindrie de cette acte ignoble et barbare, afin d’éviter que des familles envoient leurs filles se faire exciser à l’étranger .
D’après le New-York Times, l’Académie de Pédiatrie Américaine (AAP) aurait en effet récemment proposé que les médecins puissent entailler le clitoris des petites filles à l’aide d’une aiguille pour satisfaire aux exigences de mutilation sexuelle des familles musulmanes ou africaines :
“Il serait peut-être plus efficace, en guise de compromis, pour éviter un mal plus grand, que les lois fédérales et les états autorisent les pédiatres à pratiquer une entaille rituelle pour satisfaire la demande des familles”.
Le député Joseph Crowley s’est alarmé du danger potentiel de cette idée : “l’Académie n’avait que des intentions louables, j’en suis convaincu, mais cette recommandation ne fait que créer une confusion sur la possible autorisation, sous une forme ou une autre, des mutilations sexuelles infligées aux filles. C’est un pas dans la mauvaise direction en ce qui concerne la protection des femmes et des jeunes filles. L’excision n’a aucune justification médicale ou thérapeutique, et comme il se doit, elle est interdite aux Etats-Unis.”
Georganne Chapin, directrice de Intact America (association de défense des femmes et de lutte contre l’excision) s’est déclaré “étonnée qu’une assemblée de personnes intelligentes n’aient pas réalisé sur quelle pente suprêmement glissante ils s’engageaient en autorisant l’académie de pédiatrie à pratiquer une “entaille rituelle”.
Chapin se pose la question : “A partir de quelle quantité de sang les parents seront-ils satisfaits ? ” et ajoute : «Il y a de par le monde des pays où battre sa femme est autorisé, où l’esclavage et les abus sexuels sur les enfants sont permis. Nous n’autorisons pas ces coutumes dans notre pays. Nous n’autorisons pas les gens à pratiquer “un peu d’esclavage” parce qu’ils risquent de le pratiquer malgré tout. Nous n’autorisons pas les gens à battre leur femme “un petit peu”, pour prévenir le fait qu’ils le feront de toute façon.
Et Chapin a raison. Que va-t-on nous trouver encore ? Des séminaires sur comment frapper sa femme et sur les bénéfices secondaires que l’on en escompte ? La création à Las Vegas d’un lieu dédié aux mariages d’enfants, pour qu’ils n’aillent pas se marier à l’étranger ?
Autoriser cette “entaille rituelle” n’aura aucunement l’effet positif qu’imaginent ces demeurés bien-pensants. L’effet sera strictement contraire. C’est la misogynie islamique qui vient de recevoir l’approbation officielle de l’Académie de Pédiatrie.
Et ce n’est pas la première fois que le New-York Times approuve tacitement la pratique de l’excision : en janvier 2008, le journal dépeignait sous un jour positif un rituel d’excision dans un article qui ne disait pas un mot de la douleur, du sang, ou des infections qui résultent souvent de ces pratiques.
La mutilation sexuelle des femmes n’est pas la seule des ignobles traditions islamiques qui pénètre en Occident. En Europe et en Amérique, le nombre de meurtres d’honneur est en hausse vertigineuse. Des milliers de filles en Grande-Bretagne sont mutilées, et les autorités ne peuvent pas (ou ne veulent pas) y mettre un terme.
On portera au crédit des médias britanniques qu’au moins un débat public a eu lieu à ce sujet. Nous subissons le même phénomène ici, aux États-Unis, mais en parler publiquement serait vécu comme une insulte au CAIR (Conseil Américan du culte musulman).
La recommandation de l’AAP est un exemple supplémentaire de la progression de la charia aux USA. Malgré la taqîya [NDLR : tromperie et mensonge permis aux musulmans par la charia), il est clair que l’islam reconnait et autorise l’excision, voire l’encourage parfois :
Muhammad Al-Mussayar, un érudit de l’université Al-Azhar, la plus prestigieuse et la plus influente des institutions du monde islamique, a ainsi déclaré que l’islam n’interdisait pas les mutilations sexuelles sur les femmes : “toute la jurisprudence islamique, depuis l’avènement de l’islam il y a 14 siècles, reconnait et permet l’excision. Il existe des désaccords concernant le statut de l’excision dans la charia. Certains estiment que l’excision est exigée par la charia tout comme l’est la circoncision masculine. D’autres estiment que c’est une pratique traditionnelle. Mais tout au long de l’histoire de l’islam, jamais personne n’a émis l’idée que l’excision est un crime. Il y a un consensus religieux sur ce point depuis 14 siècles.”
Et c’est cette pratique qui vient de recevoir l’absolution de l’Académie de pédiatrie américaine (AAP).
Bon sang de bonsoir, il s’agit de nos filles ! C’est notre culture que ces bouffons de dhimmis sans cervelle jettent par dessus bord des deux mains. Quelle que soit la façon d’apprécier ce problème — et le New-York Times est passé maitre dans l’art de cautionner la barbarie en gant de velours — ce qu’a proposé l’AAP est grotesque et n’engendrera qu’une pression toujours accrue de la charia sur les femmes.
Et ce sont nos filles et nos petites filles qui en souffriront.
Article de Pamela Geller (du site Atlas Shrugs), paru le 10 mai 2010 sur le site biggovernment.com (source de l’article) - Traduit par Jeannot pour Bivouac-ID
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En complément : lire (en anglais) le papier du New-York Times évoqué dans l’article de Pamela Geller. Quelques extraits ont été traduits ci-dessous :
“L’intention du comité était d’émettre un avis sur la sécurité [sanitaire] dans un contexte culturellement sensible”.
Selon lui, les membres du comité “sont opposés à toute forme de mutilation sexuelle féminine qui font courir un risque ou provoquent des blessures physiques ou physiologiques” et considèrent l’entaille rituelle comme un “dernier recours”. Cette entaille est “censée être aussi bénigne que le perçage de l’oreille. Il s’agit de prendre une aiguille et de faire sortir une goutte de sang.”
”Si nous disons juste aux parents “Non, ce n’est pas bien”, notre inquiétude est que la famille renvoie l’enfant au pays où la mutilation sera bien plus étendue, et sera peut-être pratiquée sans anesthésie, avec des outils non stérilisés, ou même avec un tesson de verre.”
Actuellement, selon l’Association des Gynécologues Obstétriciens, plus de 130 millions de femmes et filles ont subi des mutilations sexuelles de par le monde. Ces mutilations sont pratiquées essentiellement sur les filles de moins de 15 ans dans des pays comme l’Éthiopie, le Soudan ou la Somalie. Les conséquences peuvent aller de graves complications lors de la grossesse ou lors de l’accouchement, à un dysfonctionnement sexuel.
Le Dr. Friedman Ross déclare également : “si vous médicalisez la mutilation, et déclarez qu’elle est autorisée, certaines personnes vont-elles mal comprendre cette décision et aller au delà d’une petite entaille ? La réponse est oui.” Mais “si les gens se voient refuser de pratiquer leur rituel, sur le clitoris la plupart du temps, le risque est bien plus élevé qu’ils aient recours à des méthodes beaucoup plus dangereuses.»
(New-York Times) | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 23/5/2010, 16:25 | |
| Publicité pour l'avortement : les évêques britanniques réagissent La Conférence des évêques catholiques d'Angleterre et du Pays de Galles ont condamné la diffusion de publicités en faveur de l'avortement par une dizaine de cliniques « Marie Stopes » (ONG internationale de fourniture de services de « santé sexuelle ») en Grande-Bretagne ; en Irlande du Nord, l'avortement demeure illégal et les spots ne seront donc pas diffusés. Un porte-parole des évêques a dénoncé la campagne qui doit démarrer lundi sur la chaîne publique Channel 4 : « L'avortement n'est pas un banal service au consommateur. Le présenter comme tel fait diminuer le respect de la vie et et même temps trompe et nuit gravement aux femmes, qui peuvent se sentir pressurées dans le sens d'une décision rapide, et totalement irrévocable. De plus, autoriser la publicité médiatique en faveur d'organismes conseillant et fournissant l'avortement revient, en fait, à permettre la promotion de la dimension d'exploitation d'autrui de ces services et n'est pas dans l'intérêt de la santé ou du bien-être psychologique des femmes. » Sur son blog, le directeur de l'association pro-vie anglaise SPUC John Smeaton, propose une série d'initiatives pour faire annuler la campagne, avec adresses e-mail à la clef. Et énonce une série d'arguments où chacun peut puiser – comme le fait que des centaines de femmes sont blessées par l'avortement chaque jour, et que les spots cachent la réalité de l'avortement. « Les centres Marie Stopes ne sont pas des centres de conseil mais des usines d'avortement. Ils propulsent les femmes sur le chemin d'un avortement, parce qu'ils sont, de manière idéologique, engagés en faveur de l'avortement. Même si le spot de lundi soir n'emploie pas le mot “avortement”, Marie Stopes est bien connu en tant que fournisseur d'avortement. » SPUC a fait campagne l'an dernier contre l'adoption d'une loi autorisant la publicité pour l'avortement et la contraception : sa pétition au Premier ministre avait recueilli 29.000 signatures (sur papier) et s'ajoutait aux centaines de lettres individuelles contre le texte proposé. leblogdejeannesmits. | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 27/5/2010, 10:31 | |
| Dans la province de Chubut, où les cas des jeunes filles violées et enceintes avaient été fortement médiatisés, la Législature de la province vient d'adopter une loi qui affirme le droit sans autorisation judiciaire préalable de tout avortement pratiqué sur une femme violée ou dont la santé serait mise en danger par une grossesse. Pire : pour les médecins, l'atermoiement ou la réticence à pratiquer l'avortement seront passibles de sanctions administratives et de poursuites civiles et pénales. Il suffira du consentement de la femme adulte demandant l'avortement ou d'un représentant légal, pour les mineures.
Cette loi qui a été votée à l'unanimité et semble bénéficier du soutien du gouverneur de la province de Chubut, Mario Das Neves, qui doit la promulguer.(...)
Aux termes de cette loi, l'avortement sollicité dans les circonstances d'exception prévues par le code pénal argentin, devra être pratiqué dans les cinq jours de la demande.
L'objection de conscience est permise de manière individuelle mais non collective puisqu'aucun service public ne pourra refuser de procéder à l'intervention. (...)
L'objection de conscience devra en outre être signifiée par le professionnel de santé dès l'entrée en vigueur de la loi ou dès son entrée dans un nouvel établissement. | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 31/5/2010, 15:08 | |
| Russie : la gay-pride, «oeuvre de Satan»
Ainsi qualifiée par le maire de Moscou et interdite, elle a quand même eu lieu et n'a duré que... 5 minutes.
(salon beige) | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Lois de mort ou Loi de Vie ? 2/6/2010, 15:48 | |
| Un pas de plus...
"Les dispositions permettant aux infirmières de renouveler les ordonnances de pilules contraceptives et aux pharmaciens de les délivrer avec une prescription « périmée », sont entrées en vigueur mardi, avec la publication au Journal officiel de la liste des médicaments concernés. Ces mesures étaient inscrites dans la loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires » (HPST) de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, votée en juin 2009. Les infirmières pourront donc renouveler une prescription, datant de moins de un an, pour tout type de contraceptif oral, pour une durée maximum de 6 mois. Quant aux pharmaciens, ils pourront délivrer tout type de pilule avec une ordonnance dont la durée de validité est expirée, en inscrivant sur celle-ci «délivrance par la procédure exceptionnelle d’une boîte supplémentaire». La même ordonnance ne pouvant servir qu’une fois.
Dans un communiqué, le Conseil national de l’Ordre des médecins, qui s’est toujours opposé à ces dispositions, invite les médecins à indiquer sur l’ordonnance, dès qu’ils l’estimeront nécessaire, la mention «non renouvelable». Le Conseil s’est en effet «inquiété de ce que la liste de médicaments fixée comprend tous les contraceptifs oraux, y compris ceux qui ont des indications très particulières qui nécessitent une prise en charge spécifique qui ne pourrait avoir lieu dans le cadre de ce dispositif». Ces dispositions sont «susceptibles de faire courir des risques aux patientes et d’entraîner une prise en charge dégradée», estime-t-il."
( dans Présent de demain ) | |
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