A propos d'un rêve:
date: mi-juin 2009
heure: en pleine après midi.
lieu: chez mes parents
Contexte: j'étais séparé de ma femme depuis un moment, elle venait de me faire un coup tordu qui m'a beaucoup humilié (j'en ai vomi au sens propre).
Je passais beaucoup de temps à St Gervais, à l'adoration, aux offices, à l'Eucharistie, au sacrement de pénitence.
Le soir de cette humiliation qui s'est cumulée à beaucoup d'autres, j'étais seul chez mes parents qui étaient en vacances. Epuisé de prier, n'en n'ayant plus la force j'ai vécu un certain abandon de Dieu, j'ai crié vers Lui comme jamais auparavant, se crie sortait d'un creux de mon âme jamais exploré alors. C'était très dur, j'étais très fatigué je suis allé me coucher après.
Le lendemain dans l'après midi, je persévère et essaye de prier, en vain, apparemment Dieu m'avait abandonné et ne me faisait plus sentir sa présence dans la prière. De ce creux de mon âme, je crie encore vers Lui, je n'avais plus la force de la veille, je courbe l'échine, je me sens alors pris par un épuisement, un fort désir d'aller faire la sieste . J'y vais, je prends mon chapelet et allongé je m'en remets à Marie, je m'endors après deux le début du chapelet. Commence alors ce rêve:
Déroulement chronologique du rêve (avec quelques notes d'interprétation que je surligne):
1/ je revis l'humiliation de ma femme qui débarque chez mes parents avec sa mère sous prétexte qu'elle avait peur de moi. Sauf que ce n'était pas leur représentation physique, mais deux spectres brumeux qui étaient face à moi, l'un plus grand représentant la mère et l'autre plus petit représentant ma femme.
2/ je revis un moment (intime) avec ma femme qui me signifie ou j'avais péché, comment je m'étais perdu dans notre relation. Cette tendance que j'avais à désirer l'autre comme objet. Ce mauvais plis était une des causes profondes de la situation actuel à ce moment là de notre couple.
3/je vis une réconciliation avec mon épouse à l'endroit même ou j'avais péché, nous étions lumineux tous deux, c'était une paix et une union profonde.
4/ je me retrouve seul derrière une assemblée qui se trouve face au parvis d'une Eglise (type eglise XIXème néo classique). Une femme voilée est à côté de moi, à ma gauche, on ne se parle pas , on se parle en se regardant à travers le regard, enfin c'est plutôt elle qui me parle mais de l'intérieur ( très difficilement traduisible, quasiement inexplicable comme façon de communiquer, comme si des paroles m'avaient été données qu'elle sont dans mon coeur mais dont je ne connais pas le sens encore)La confiance avec elle est spontanée, immédiate, comme si on s'était toujours connu.
5/ je me retrouve toujours avec cette jeune femme voilée à ma gauche à l'entrée de l'Eglise, il n'y a que nous, elle me conduit (donc toujours sans locution verbale) en passant par la nef centrale vers l'autel.
Après deux trois pas, je vois sur le premier banc à ma gauche un clochard allongé.Il y a un temps d'arrêt, j'ai pitié mais je ne m'arrête et je m'en veux me trouvant pas très charitable, mais la jeune femme me rassure (toujours par le regard) aucune condamnation, (c'est plutôt moi qui me condamne). Un homme bien bâti, avec de la carrure de 35 ans, barbu, habillé en tenu monastique simple, les cheveux coupés sort de la gauche du fond de l'Eglise et précipite vers le clochard en passant devant nous sans s'arrêter. Il parle avec une généreuse autorité au clochard, il avait un grand livre dans la main et regardant dans celui-ci, il lui dit " tu as un rendez vous avec un patron pour le travail, vas y" .
6/ nous continuons notre avancée vers l'autel toujours par la nef principal, et la jeune femme me demande de m'asseoir sur le premier banc à droite face à l'autel.
7/ nous nous retrouvons au point de départ de notre traversée, derrière l'assemblée face au parvis de l'Eglise. Il y a un moment de pause, la dame est toujours à côté de moi, quand soudain je vois face à moi une lumière blanche très blanche qui m'ébloui de l'extérieur, mais aussi de l'intérieur, c'était une joie ahurissante, tout mon corps, mon visage est transi par la joie, mes lèvres ne pouvaient contenir mon sourire de joie, je sautais de joie comme jamais, j'étais dans une transe de joie continue . JE N AI JAMAIS VECUE UNE TELLE JOIE. C'était tellement fort qu'il fallait que cela s'arrête, alors j'essayé de sortir de cette joie, puis j'y revenais, jusqu'à ce que cette lumière extérieur et intérieur parte. Je me réveil alors, complètement bouleversé me demandant ce qu'il s'est passé, je me rends compte que mon côté gauche du haut de la poitrine jusqu'en bas est trempé de sueur, seulement ce côté.
Ce rêve est gravé dans ma mémoire et dans mon coeur, la transe de joie (je ne sais pas comment nommé cet état) que j'ai vécu je ne pourrai jamais l'oublier, c'était une expérience unique de ma vie.
Je n'ai raconté ce rêve à personne auparavant, par crainte que l'on se moque de moi.
Pouvez vous m'aider à y comprendre le sens?