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| Benoît XVI : pèlerin de la Paix et du Bien | |
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Christophore
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| Sujet: Benoît XVI : pèlerin de la Paix et du Bien Sam 9 Mai 2009 - 17:07 | |
| Sur le Mont Nébo : Le lien inséparable qui unit l'Eglise et le peuple Juif :"L’antique tradition du pèlerinage sur les lieux saints nous rappelle aussi le lien inséparable qui unit l’Église et le peuple juif. Depuis le commencement, l’Église sur cette terre a commémoré dans sa liturgie les grandes figures de l’Ancien Testament, comme un signe de sa conscience profonde de l’unité des deux Testaments. Puisse, aujourd’hui, notre rencontre nous inspirer un amour renouvelé pour les écrits de l’Ancien Testament et le désir de dépasser tous les obstacles à la réconciliation des Chrétiens et des Juifs dans le respect mutuel et la coopération au service de cette paix à laquelle la Parole de Dieu nous appelle !" A Jésus demandons de hâter la venue de son royaume pour que nous puissions voir l'accomplissement de son plan du salut.
"Chers amis, rassemblés en ce lieu saint, que nos yeux et nos cœurs se tournent maintenant vers le Père. Alors que nous nous préparons à redire la prière que Jésus nous a enseignée, demandons-lui de hâter la venue de son royaume afin que nous puissions voir l’accomplissement de son plan de salut, et faire l’expérience, avec saint François et tous les pèlerins qui nous ont précédés marqués du signe de la foi, du don de l’indicible paix – pax et bonum – qui nous attend dans la Jérusalem céleste".
Dernière édition par Christophore le Sam 9 Mai 2009 - 17:13, édité 1 fois | |
| | | Christophore
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| Sujet: Re: Benoît XVI : pèlerin de la Paix et du Bien Sam 9 Mai 2009 - 17:10 | |
| A l'université de Madaba (bénédiction de la première pierre) : La religion est défigurée quand elle est mise au service de l’ignorance et du préjugé, du mépris, de la violence et des abus.
"Cette éducation «plus large», c’est ce que l’on attend des institutions d’enseignement supérieur et de leur environnement culturel, qu’il soit séculier ou religieux. En fait, croire en Dieu ne dispense pas de la recherche de la vérité ; tout au contraire, cela l’encourage. Saint Paul exhortait les premiers chrétiens à ouvrir leur esprit à « tout ce qui est vrai et noble, tout ce qui est juste et pur, tout ce qui est digne d’être aimé et honoré, tout ce qui s’appelle vertu et mérite des éloges » (Ph 4, 8 ). Bien sûr, la religion, comme la science et la technologie, comme la philosophie et toutes les expressions de notre quête de la vérité, peut être corrompue. La religion est défigurée quand elle est mise au service de l’ignorance et du préjugé, du mépris, de la violence et des abus. Dans ce cas, nous ne constatons pas seulement une perversion de la religion mais aussi une corruption de la liberté humaine, une étroitesse et un aveuglement de l’esprit. Il est clair qu’une telle issue n’est pas inévitable. En effet, quand nous promouvons l’éducation, nous exprimons au contraire notre confiance dans le don de la liberté. Le cœur humain peut être endurci par les conditionnements du milieu environnant, par les intérêts et les passions. Mais toute personne est aussi appelée à la sagesse et à l’intégrité, au choix décisif et fondamental du bien sur le mal, de la vérité sur la malhonnêteté, et elle peut être aidée dans cette tâche."
Dernière édition par Christophore le Sam 9 Mai 2009 - 17:14, édité 1 fois | |
| | | Christophore
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| Sujet: Re: Benoît XVI : pèlerin de la Paix et du Bien Sam 9 Mai 2009 - 17:12 | |
| Rencontre avec les responsables musulmans, le Corps diplomatique et les Recteurs d'universités: Nécessité pour les croyants d’être cohérents avec leurs principes et leurs croyances"Pour cette raison, nous ne pouvons pas manquer d’être interpellés par le fait qu’aujourd’hui, avec une insistance croissante, certains affirment que la religion faillit dans son ambition à être, par nature, constructrice d’unité et d’harmonie, à être une expression de la communion entre les personnes et avec Dieu. Certains soutiennent même que la religion est nécessairement une cause de division dans notre monde ; et ils prétendent que moins d’attention est prêtée à la religion dans la sphère publique, mieux cela est. Certainement et malheureusement, l’existence de tensions et de divisions entre les membres des différentes traditions religieuses, ne peut être niée. Cependant, ne convient-il pas de reconnaître aussi que c’est souvent la manipulation idéologique de la religion, parfois à des fins politiques, qui est le véritable catalyseur des tensions et des divisions et, parfois même, des violences dans la société ? Face à cette situation, où les opposants à la religion cherchent non seulement à réduire sa voix au silence, mais à la remplacer par la leur, la nécessité pour les croyants d’être cohérents avec leurs principes et leurs croyances est ressentie toujours plus vivement. Musulmans et chrétiens, précisément à cause du poids de leur histoire commune si souvent marquée par les incompréhensions, doivent aujourd’hui s’efforcer d’être connus et reconnus comme des adorateurs de Dieu fidèles à la prière, fermement décidés à observer et à vivre les commandements du Très Haut, miséricordieux et compatissant, cohérents dans le témoignage qu’ils rendent à tout ce qui est vrai et bon, et toujours conscients de l’origine commune et de la dignité de toute personne humaine, qui se trouve au sommet du dessein créateur de Dieu à l’égard du monde et de l’histoire." Quand la raison humaine accepte humblement d’être purifiée par la foi, elle est loin d’en être affaiblie; mais elle en est plutôt renforcée pour résister à la présomption et pour dépasser ses propres limitations.
"Chers amis, je désire aujourd’hui mentionner une tâche dont j’ai parlé à de nombreuses reprises et dont je crois fermement que Chrétiens et Musulmans peuvent la prendre en charge, particulièrement à travers leurs contributions respectives à l’enseignement et à l’éducation ainsi qu’au service public. Il s’agit du défi de développer en vue du bien, en référence à la foi et à la vérité, le vaste potentiel de la raison humaine. Les Chrétiens parlent en effet de Dieu, parmi d’autres façons, en tant que Raison créatrice, qui ordonnes et gouverne le monde. Et Dieu nous rend capables de participer à sa raison et donc d’accomplir, en accord avec elle, ce qui est bon. Les Musulmans rendent un culte à Dieu, le Créateur du ciel et de la terre, qui a parlé à l’humanité. En tant que croyants au Dieu unique, nous savons que la raison humaine est elle-même un don de Dieu et qu’elle s’élève sur les cimes les plus hautes quand elle est éclairée par la lumière de la vérité divine. En fait, quand la raison humaine accepte humblement d’être purifiée par la foi, elle est loin d’en être affaiblie; mais elle en est plutôt renforcée pour résister à la présomption et pour dépasser ses propres limitations. De cette façon, la raison humaine est stimulée à poursuivre le noble but de servir le genre humain, en traduisant nos aspirations communes les plus profondes et en élargissant le débat public, plutôt qu’en le manipulant ou en le confinant. Ainsi, l’adhésion authentique à la religion – loin de rendre étroits nos esprits – élargit-elle l’horizon de la compréhension humaine. Elle protège la société civile des excès de l’égo débridé qui tend à absolutiser le fini et à éclipser l’infini, elle assure que la liberté s’exerce « main dans la main » avec la vérité, et elle enrichit la culture avec des vues relatives à tout ce qui est vrai, bon et beau." C'est notre commune dignité humaine qui donne naissance aux droits humains universels, ceux-ci valent également pour tout homme et toute femme, quelque soit sa religion et quelque soit le groupe ethnique ou social auquel il appartienne.
"Cette manière de concevoir la raison, qui pousse continuellement l’esprit humain au-delà de lui-même dans la quête de l’Absolu, constitue un défi; elle oblige à la fois à l’espérance et à la prudence. Chrétiens et Musulmans sont poussés, ensemble, à rechercher tout ce qui est juste et vrai. Nous sommes liés pour dépasser nos propres intérêts et pour encourager les autres, les fonctionnaires et les responsables en particulier, à agir de même pour faire leur la profonde satisfaction de servir le bien commun, même s’il doit en coûter personnellement. N’oublions pas que parce que c’est notre commune dignité humaine qui donne naissance aux droits humains universels, ceux-ci valent également pour tout homme et toute femme, quelque soit sa religion et quelque soit le groupe ethnique ou social auquel il appartienne. À cet égard, nous devons noter que le droit à la liberté religieuse dépasse la seule question du culte et inclut le droit – spécialement pour les minorités – d’avoir accès au marché de l’emploi et aux autres sphères de la vie publique." | |
| | | Christophore
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| | | | Christophore
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| Sujet: Re: Benoît XVI : pèlerin de la Paix et du Bien Ven 15 Mai 2009 - 15:10 | |
| Le Saint-Père a soutenu et encouragé les chrétiens pour qu'ils restent en Terre Sainte et apportent leur contribution à la paix dans ce pays. „Dans l’État d’Israël et dans les Territoires Palestiniens, les Chrétiens sont une minorité de la population. Peut-être vous arrive-t-il parfois de penser que votre voix compte peu. Un grand nombre de vos frères chrétiens ont émigré, espérant trouver ailleurs plus de sécurité et de meilleures perspectives. Votre situation fait penser à celle de la jeune Vierge Marie, qui menait une vie cachée à Nazareth, avec bien peu de moyens humains en termes de richesse et d’influence. Et pourtant, si nous reprenons les paroles de Marie dans son splendide hymne de louange, le Magnificat, Dieu a jeté les yeux sur l’abaissement de sa servante, il a comblé de biens les affamés. Puisez force dans les paroles de ce cantique de Marie que nous allons chanter dans un instant en union avec l’Église tout entière à travers le monde ! Ayez le courage d’²être fidèles au Christ et demeurer ici, sur cette terre qu’il a sanctifiée par sa présence ! Comme Marie, vous avez un rôle à jouer dans le plan de salut de Dieu, en rendant le Christ présent dans le monde, en étant ses témoins, et en répandant son message de paix et d’unité. Pour cela, il est essentiel que vous soyez unis entre vous, afin que l’Église en Terre Sainte puisse être clairement reconnue comme « le signe et le moyen de l’union intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain » (Lumen gentium, 1). Votre unité dans la foi, l’espérance et l’amour est un fruit de l’Esprit Saint qui demeure en vous, et qui vous rend capables d’être des instruments efficaces de la paix de Dieu, pour être les artisans d’une réconciliation véritable entre les différents peuples qui reconnaissent en Abraham leur père dans la foi. Car, ainsi que Marie le proclamait joyeusement dans son Magnificat, Dieu se souvient toujours de « son amour, de la promesse à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race à jamais » (Lc 1, 54-55) ! L’Esprit qui « est venu sur Marie » (cf. Lc 1, 35), est le même Esprit qui planait sur les eaux à l’aube de la Création (cf. Gn 1,2). Cela nous rappelle que l’Incarnation est un acte de nouvelle création. Quand notre Seigneur Jésus Christ a été conçu dans le sein virginal de Marie, Dieu s’est uni à notre humanité créée, entrant alors dans une nouvelle relation permanente avec nous et inaugurant une nouvelle Création. Le récit de l’Annonciation nous montre l’extrême délicatesse de Dieu (cf. Sainte Julienne de Norwich – 1342-1416 – Révélations de l’amour divin, 77-79). Il ne s’impose pas, il ne fait simplement que prédéterminer le rôle que Marie va jouer dans son plan de salut, il sollicite d’abord son consentement. Dans l’acte premier de la Création, il ne pouvait évidemment pas y avoir place pour un consentement de ses créatures, mais pour cette nouvelle Création, c’est ce qu’il fait. Marie représente toute l’humanité. Elle parle en notre nom à tous lorsqu’elle répond à l’invitation de l’ange. Saint Bernard décrit comment toute la cour céleste était suspendue, dans l’attente de son consentement qui devait consommer l’union nuptiale entre Dieu et l’humanité. L’attention de tous les chœurs d’anges était rivée sur ce lieu, où un dialogue s’établit à partir duquel s’écrivit un chapitre nouveau et définitif, de l’histoire du monde. Et Marie dit : « Qu’il m’advienne selon ta parole ! ». Et le Verbe de Dieu se fit chair. Quand nous réfléchissons sur ce mystère joyeux, cela nous met dans l’espérance, dans l’espérance certaine que Dieu continue à nous rejoindre dans notre histoire, qu’il continue d’agir avec une puissance créatrice afin d’atteindre des buts qui, à vues humaines, semblent impossibles. Nous sommes mis au défit de nous ouvrir à l’action transformante de l’Esprit Créateur qui fait de nous des êtres nouveaux, qui nous fait un avec lui, et nous remplit de sa vie. Et nous sommes invités, avec une exquise courtoisie, à donner notre consentement à sa venue en nous, à accueillir le Verbe de Dieu dans nos cœurs, pour que nous soyons rendus capables de répondre à son amour et de nous ouvrir à l’amour les uns envers les autres.“ | |
| | | Christophore
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| Sujet: Re: Benoît XVI : pèlerin de la Paix et du Bien Ven 15 Mai 2009 - 15:13 | |
| Dans la Messe qui clôturait une année sur la famille : „Tandis que nous réfléchissons sur ces réalités dans cette ville, la cité de l’Annonciation, nos pensées se tournent naturellement vers Marie, la « pleine de grâce », la Mère de la Sainte Famille et notre Mère. Nazareth nous remet en mémoire le besoin que nous avons de reconnaître et de respecter ces dons de Dieu que sont la dignité et le rôle propre des femmes ainsi que leurs charismes et talents particuliers. Que ce soit comme mères de famille, ou bien par leur présence au travail ou dans les institutions de la société ou encore à travers une vocation particulière à suivre le Seigneur par les conseils évangéliques de chasteté, pauvreté et obéissance, les femmes ont un rôle indispensable pour créer cette « écologie humaine » (cf. Centesimus Annus, n. 39) dont notre monde et cette terre ont un si grand besoin : c’est un environnement où les enfants apprennent à aimer et à accueillir les autres, à être honnêtes et respectueux envers tous, à pratiquer les vertus de miséricorde et de pardon.“ „Enfin, en contemplant la Sainte Famille de Nazareth, nous nous tournons vers l’Enfant Jésus qui, dans la maison de Marie et Joseph, grandit en sagesse et en intelligence jusqu’au jour où il commença son ministère public. C’est le lieu maintenant de vous faire part, à vous les jeunes qui êtes ici, d’une simple pensée. Le Deuxième Concile du Vatican nous enseigne que les enfants ont un rôle particulier à jouer pour aider leurs parents à croître en sainteté (cf. Gaudium et Spes, n. 48 ). Je vous encourage à réfléchir sur cela, et à laisser l’exemple de Jésus vous guider, pas seulement en montrant du respect à vos parents, mais aussi en les aidant à découvrir plus pleinement l’amour qui donne à nos vies leur sens le plus profond. Dans la Sainte Famille de Nazareth, c’était Jésus qui enseignait à Marie et à Joseph quelque chose de la grandeur de l’amour de Dieu, son Père céleste, source première de tout amour, Père dont toute famille au ciel et sur terre tire son nom (cf. Ep 3, 14-15).“ | |
| | | Christophore
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| Sujet: Re: Benoît XVI : pèlerin de la Paix et du Bien Ven 15 Mai 2009 - 15:24 | |
| LE SAINT-PERE ET LE PRESIDENT D ISRAEL : LA MAIN DANS LA MAIN Interview à L’Osservatore RomanoROME, Jeudi 14 mai 2009 (ZENIT.org) - Dans une interview accordée le 13 mai à L'Osservatore Romano alors que Benoît XVI se trouvait à Bethléem, en Territoires palestiniens, le président d'Israël, Shimon Peres, a souhaité que l'on abandonne « l'usage des armes et de la violence », et que l'on cesse d'ériger des murs. Alors que Benoît XVI, en visite au camp de réfugiés Aida (Territoires palestiniens), dénonçait le caractère « tragique » de la construction de « murs », l e président israélien invitait à « arrêter les murs ».« En définitive, personne ne veut de murs, pour lesquels tout le monde paie un prix élevé », a-t-il déclaré. A la question de savoir si la vision de deux Etats indépendants, limitrophes et en paix l'un avec l'autre est encore valable, le président israélien a répondu « oui ». « Elle est encore valable ». « Le précédent gouvernement d'Israël l'avait accepté et le premier ministre actuel a affirmé qu'il se conformerait à la résolution du gouvernement précédent », a-t-il ajouté. « C'est la position réelle, indépendamment de toute autre interprétation ». Pour Shimon Peres, « il faut aussi permettre à la population d'entrer dans une nouvelle ère de science et de technologie qui n'est pas en contradiction avec les Ecritures ». « On peut vivre comme croyant dans une ère de la science », a-t-il affirmé. « Mais avant tout, nous devons ouvrir les frontières et les coeurs pour permettre à nos enfants de vivre un avenir de paix ». Le président israélien a enfin souligné que « dans son ensemble, le message diffusé par le pape a été un message positif et pourrait avoir des conséquences importantes ». | |
| | | Christophore
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| Sujet: Re: Benoît XVI : pèlerin de la Paix et du Bien Ven 15 Mai 2009 - 16:15 | |
| Si on veut voir la verite profonde du fruit du voyage du Saint-Pere, la voici : https://www.dailymotion.com/user/ktotv/video/x9aaai_le-pape-chante-pour-la-paix_news?hmz=7461626d656d626572 | |
| | | Christophore
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| Sujet: Re: Benoît XVI : pèlerin de la Paix et du Bien Ven 15 Mai 2009 - 16:35 | |
| Discours de Benoît XVI lors de sa visite au Saint-SépulcreChers amis dans le Christ, L’hymne de louange que nous venons de chanter nous unit aux anges et à l’Église de tous les temps et de tous les lieux – à « la glorieuse compagnie des Apôtres, à la noble assemblée des Prophètes et au cortège des Martyrs vêtus de la robe blanche » - rendant ainsi gloire à Dieu pour l’œuvre de notre rédemption, accomplie à travers la passion, la mort et la résurrection de Jésus Christ. Devant ce Saint Sépulcre, où le Seigneur « a vaincu le pouvoir de la mort et ouvert aux croyants le Royaume des cieux », je vous salue tous, dans la joie de ce temps pascal. Je remercie le Patriarche Fouad Twal et le Custode, le Père Pierbattista Pizzaballa, pour leurs paroles de bienvenue. Je veux également manifester combien j’apprécie l’accueil que m’ont réservé les Hiérarques de l’Église grecque orthodoxe et de l’Église apostolique arménienne. Je suis heureux de saluer la présence de représentants des autres communautés chrétiennes de Terre Sainte. Je salue le Cardinal John Foley, Grand Maître de l’Ordre du Saint Sépulcre et je salue aussi les Chevaliers et les Dames de l’Ordre qui sont présents, reconnaissant pour l’inlassable engagement de leur Ordre en vue de soutenir la mission de l’Église sur ces terres rendues saintes par la présence terrestre du Seigneur. L’Évangile de saint Jean, nous a laissé un récit qui évoque la visite de Pierre et du disciple bien-aimé au tombeau vide, le matin de Pâques. Aujourd’hui, à près de vingt siècles de distance, le Successeur de Pierre, Évêque de Rome, se tient devant ce même tombeau vide et contemple le mystère de la Résurrection. Suivant les pas de l’Apôtre, je désire proclamer encore, aux hommes et aux femmes de notre temps, la foi inébranlable de l’Église : Jésus Christ « a été crucifié, est mort et a été enseveli », et « le troisième jour il est ressuscité des morts ». Exalté à la droite du Père, il nous a envoyé son Esprit pour le pardon des péchés. En dehors de lui, que Dieu a fait Seigneur et Christ, « il n’y a pas sous le ciel d’autre nom donné aux hommes, par lequel nous puissions être sauvés » (Ac 4, 12). Devant ce lieu saint, et méditant cet événement prodigieux, comment ne pas « avoir le cœur transpercé » (Ac 2, 37), tout comme ceux qui les premiers entendirent la prédication de Pierre le jour de la Pentecôte ? Ici, le Christ est mort et est ressuscité pour ne plus jamais mourir. Ici, l’histoire de l’humanité a été changée de manière décisive. Le long règne du péché et de la mort a été brisé en morceaux par le triomphe de l’obéissance et de la vie ; le bois de la Croix expose à nu la vérité concernant le bien et le mal ; le jugement de Dieu a été rendu sur ce monde et la grâce de l’Esprit Saint s’est répandue sur l’humanité. Ici, le Christ, nouvel Adam, nous a montré que le mal n’a jamais le dernier mot, que l’amour est plus fort que la mort, que notre avenir, l’avenir de toute l’humanité, est entre les mains d’un Dieu fidèle et bon. Le tombeau vide nous parle d’espérance, de l’espérance qui ne déçoit pas parce qu’elle est don de l’Esprit de vie (cf. Rm 5, 5). C’est là le message que je désire vous laisser aujourd’hui, à la fin de mon pèlerinage en Terre Sainte. Que l’espérance se lève, toujours nouvelle, par la grâce de Dieu, dans le cœur de toutes les personnes qui demeurent sur ces terres ! Puisse-t-elle prendre racine dans vos cœurs, être l’hôte de vos familles et de vos communautés, et inspirer chacun de vous pour rendre un témoignage toujours plus fidèle au Prince de la Paix ! L’Église en Terre Sainte, qui a si souvent fait l’expérience de l’obscur mystère du Golgotha, ne doit jamais cesser d’être l’intrépide héraut du lumineux message d’espérance que le tombeau vide proclame. L’Évangile nous enseigne que Dieu peut faire toutes choses nouvelles, que l’histoire ne se répète pas, que les mémoires peuvent être guéries, que les fruits amers de la récrimination et de l’hostilité peuvent être dépassés, et qu’un avenir de justice, de paix, de prospérité et de coopération peut se lever pour tout homme et pour toute femme, pour la famille humaine tout entière, et d’une manière particulière pour le peuple qui demeure sur cette terre si chère au cœur du Sauveur. Cette antique église de l’Anástasis rend un témoignage muet aussi bien aux lourdeurs de notre passé, avec ses erreurs, ses incompréhensions et ses conflits, qu’à la promesse de gloire qui continue de rayonner du tombeau vide du Christ. Ce lieu saint, où la puissance de Dieu s’est manifestée dans la faiblesse, où les souffrances humaines ont été transfigurées en gloire divine, nous invite à tourner encore notre regard de foi vers la face du Seigneur crucifié et ressuscité. En contemplant sa chair glorifiée, complètement transfigurée par l’Esprit, nous parvenons à réaliser plus pleinement que même maintenant, par le Baptême, « nous portons partout et toujours en notre corps les souffrances de mort de Jésus, pour que la vie de Jésus soit, elle aussi, manifestée dans notre corps » (2 Co 4, 10-11). Même maintenant, la grâce de la résurrection est à l’œuvre en nous ! Puisse la contemplation de ce mystère stimuler nos efforts, au niveau personnel tout comme dans la communauté ecclésiale, en vue d’une croissance dans la vie selon l’Esprit par la conversion, la pénitence et la prière ! Puisse-t-elle nous aider à surmonter, par la puissance de ce même Esprit, les conflits et les tensions qui viennent de la chair et enlever les obstacles, aussi bien intérieurs qu’extérieurs, qui entravent notre progression dans le témoignage commun rendu au Christ et à la puissance de réconciliation de son amour. Avec ces paroles d’encouragement, chers amis, s’achève mon pèlerinage sur les lieux saints de notre Rédemption et de notre renaissance dans le Christ. Je prie pour que l’Église en Terre Sainte tire toujours une nouvelle vigueur de sa contemplation du tombeau vide du Sauveur. Dans ce tombeau, elle est appelée à ensevelir toutes ses inquiétudes et ses craintes, afin de ressusciter chaque jour et de continuer son pèlerinage à travers les rues de Jérusalem, sur les route de Galilée et au-delà, proclamant le triomphe du pardon du Christ et de la promesse de la vie nouvelle. Comme chrétiens, nous savons que la paix à laquelle aspire cette terre déchirée a un nom : Jésus Christ. « Il est notre paix », lui qui nous a réconciliés avec Dieu en un seul corps, par la Croix, mettant fin à la haine (cf. Ep 2, 14). Déposons donc entre ses mains toute notre espérance pour l’avenir, tout comme, à l’heure des ténèbres, il remit son esprit entre les mains du Père. Permettez-moi de conclure par un mot d’encouragement particulier pour mes frères les Évêques et les prêtres, ainsi que pour les personnes consacrées, hommes et femmes, qui servent l’Église bien-aimée en Terre Sainte. Ici, devant le tombeau vide, au cœur même de l’Église, je vous invite à rallumer l’enthousiasme de votre consécration au Christ et de votre engagement à servir avec amour son Corps mystique. A vous, revient l’immense privilège de rendre témoignage au Christ, dans la terre qu’il a sanctifiée par sa présence et son ministère. Par votre charité pastorale, permettez, à vos frères et sœurs, à tous les habitants de cette terre, de sentir la présence réconfortante et l’amour qui réconcilie du Ressuscité. Jésus demande à chacun de nous d’être des témoins d’unité et de paix auprès de tous ceux qui vivent dans cette Ville de la Paix. Nouvel Adam, le Christ est la source de l’unité à laquelle la famille humaine tout entière est appelée, unité dont l’Église est le signe et le sacrement. Agneau de Dieu, il est la source de la réconciliation qui est à la fois don de Dieu et tâche qui nous est confiée. Prince de la Paix, il est la source de cette paix qui transcende toute négociation, la paix de la Jérusalem nouvelle. Qu’il vous soutienne dans les épreuves, qu’il vous apporte réconfort dans les peines, et qu’il vous confirme dans vos efforts pour proclamer et faire grandir son Royaume ! A vous tous et à ceux que vous servez, j’accorde de grand cœur la Bénédiction Apostolique en gage de la paix et de la joie de Pâques. | |
| | | Christophore
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| Sujet: Re: Benoît XVI : pèlerin de la Paix et du Bien Ven 15 Mai 2009 - 16:37 | |
| Discours de Benoît XVI lors de la rencontre œcuménique au Patriarcat grec orthodoxe de JérusalemChers Frères et Sœurs dans le Christ, C’est avec une profonde et joyeuse gratitude que j’accomplis cette visite au Patriarcat Grec Orthodoxe de Jérusalem ; c’est un moment que j’attendais depuis longtemps. Je remercie le Patriarche, Sa Béatitude Theophilos III, pour ses aimables et fraternelles paroles d’accueil, auxquelles je réponds chaleureusement. J’exprime aussi à vous tous ma sincère reconnaissance pour l’occasion qui m’est donnée de rencontrer une nouvelle fois les nombreux responsables d’Églises et de communautés ecclésiales qui sont présents. Ce matin, j’ai en mémoire les rencontres historiques qui ont eu lieu ici à Jérusalem entre mon prédécesseur le Pape Paul VI et le Patriarche œcuménique Athénagoras Ier, ainsi qu’entre le Pape Jean-Paul II et Sa Béatitude le Patriarche Diodoros. Ces rencontres, y compris la mienne aujourd’hui, ont une grande portée symbolique. Elles rappellent que la lumière de l’Orient (cf. Is 60, 1 ; Ap 21, 10) a illuminé le monde entier au moment précis où l’« astre » nous a visité (Lc 1, 78 ) ; elles nous rappellent également que c’est à partir d’ici que l’Évangile a été enseigné à toutes les nations. En nous tenant en ce lieu sacré, à côté de l’Église du Saint-Sépulcre, qui marque le lieu où notre Seigneur crucifié se releva d’entre les morts pour toute l’humanité, et proche du Cénacle, où le jour de la Pentecôte « ils se trouvaient réunis tous ensemble » (Ac 2, 1), qui pourrait ne pas se sentir poussé à déployer la meilleure bonne volonté, la plus grande érudition et le plus ferme désir spirituel en faveur du devoir œcuménique ? Je prie pour que notre rencontre d’aujourd’hui donne un nouvel élan aux travaux de la Commission internationale conjointe pour le Dialogue théologique entre l’Église catholique romaine et les Églises orthodoxes, s’ajoutant aux fruits récents du document de Ravenne et d’autres initiatives conjointes. Ce fut une joie particulière pour nos Églises que la participation du Patriarche Œcuménique de Constantinople, Sa Sainteté Bartholoméos Ier, au récent Synode des Évêques consacré au thème de La parole de Dieu dans la vie et la mission de l’Église. L’accueil chaleureux qu’il a reçu et son intervention touchante furent des expressions sincères de la joie spirituelle profonde qui jaillit de l’étendue de la communion déjà existante entre nos Églises. Une telle expérience œcuménique porte clairement témoignage du lien entre l’unité de l’Église et sa mission. En étendant ses bras sur la Croix, Jésus a révélé l’amplitude de son désir d’attirer tous les hommes à lui, les unissant à lui pour qu’ils ne fassent plus qu’un (cf. Jn 12, 32). Répandant son Esprit sur nous, il a dévoilé son pouvoir de nous rendre capables de participer à sa mission de réconciliation (cf. Jn 19, 30 ; 20, 22-23). Dans ce souffle, à travers la rédemption qui unie, tient notre mission ! C’est alors une petite merveille, lorsque, dans notre désir brûlant de porter le Christ aux autres, de faire connaître son message de réconciliation (cf. 2 Co 5, 19), nous éprouvons la honte de nos divisions. Cependant, envoyés par le Christ dans le monde (cf. Jn 20, 21), fortifiés par la puissance d’unité qu’est le Saint Esprit (ibid. v.22), proclamant la réconciliation qui conduit chacun à croire que Jésus est le Fils de Dieu (ibid. v.31), nous trouverons l’énergie pour redoubler nos efforts pour parfaire notre communion, pour la rendre totale, pour porter un témoignage commun à l’amour du Père qui envoie son Fils afin que le monde puisse connaître son amour pour nous (cf. Jn 17, 23). Il y a près de deux mille ans, dans ces mêmes rues, un groupe de grecs fit cette demande à Philippe : « Nous voudrions voir Jésus » (Jn 12, 22). C’est une demande qui nous est faite aujourd’hui, ici à Jérusalem, en Terre Sainte, dans cette région et partout dans le monde. Comment allons-nous répondre ? Notre réponse est-elle entendue ? Saint Paul nous alerte sur notre grave responsabilité de répondre, sur notre mission d’enseigner et sur celle de prêcher. Il dit : « La foi naît de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, c’est l’annonce de la parole du Christ » (Rm 10, 17). Il est donc impératif que les responsables chrétiens et leurs communautés rendent un témoignage vibrant de ce que notre foi proclame : la Parole éternelle, qui est entrée dans le temps et l’espace de cette terre, Jésus de Nazareth, qui a marché dans ces rues, par ses enseignements et ses actions appelle les hommes de toutes les époques à entrer dans sa vie de vérité et d’amour. Chers amis, alors que je vous encourage à annoncer joyeusement le Christ ressuscité, je souhaite aussi saluer le travail accompli à cette fin par les Chefs des Communautés chrétiennes, qui se rencontrent régulièrement dans cette ville. Il me semble que le plus grand service que les chrétiens de Jérusalem puissent offrir à leurs concitoyens est l’éducation d’une future génération de chrétiens bien formés et engagés, sérieux dans leur désir de contribuer généreusement à la vie civique et religieuse de cette ville unique et sainte. La priorité fondamentale de tout responsable chrétien est de nourrir la foi des personnes et des familles confiées à sa sollicitude pastorale. Ce souci pastoral commun assurera que vos rencontres régulières sont marquées par la sagesse et la charité fraternelle nécessaires pour vous soutenir les uns les autres et pour partager à la fois les joies et les difficultés particulières qui marquent la vie de votre peuple. Je prie afin que les aspirations des chrétiens de Jérusalem soient comprises comme concordantes avec les aspirations de tous ses habitants quelles que soient leurs religions : l’exercice de la liberté religieuse, la coexistence pacifique et – pour les jeunes en particulier – un accès ouvert à l’enseignement et à l’emploi, la possibilité de trouver des logements convenables, en particulier pour les familles, et l’opportunité de bénéficier et de contribuer à la stabilité économique. Béatitude, je vous remercie encore une fois pour la délicatesse de l’invitation que vous m’avez faite ainsi qu’à tous vos autres hôtes. Sur chacun de vous et sur les communautés que vous représentez, j’invoque une abondance de grâces divines de force et de sagesse ! Puissiez-vous être tous fortifiés par l’espérance du Christ qui ne déçoit pas ! | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Benoît XVI : pèlerin de la Paix et du Bien Ven 15 Mai 2009 - 16:38 | |
| Discours de Benoît XVI lors de sa rencontre avec le Patriarche de l’Église apostolique arménienne
Béatitude, Je vous adresse un salut fraternel dans le Seigneur, et je vous offre mes meilleurs vœux – qui sont aussi une prière – pour votre santé et pour votre ministère. Je vous suis reconnaissant pour l’occasion qui m’est donnée de visiter cette église cathédrale Saint Jacques située au cœur de l’ancien quartier arménien de Jérusalem, et de rencontrer l’éminent clergé du Patriarcat, ainsi que les membres de la communauté arménienne de la Ville sainte. Notre rencontre de ce jour, qui est marquée par un climat d’amitié et de cordialité, constitue une nouvelle étape sur le chemin vers l’unité que le Seigneur désire pour tous ses disciples. Au cours des dernières décennies, par la grâce de Dieu, nous avons été témoins d’un développement significatif des relations entre l’Église catholique et l’Église apostolique arménienne. Je considère comme une insigne bénédiction d’avoir rencontré l’an passé le Catholicos et Patriarche Suprême de tous les Arméniens Karékine II et le Catholicos de Cilicie Aram Ier. Leurs visites au Saint-Siège, et les moments de prière que nous avons partagés, ont fortifié notre amitié et ont confirmé notre engagement pour la cause sacrée de la promotion de l’unité des chrétiens. Avec gratitude vis-à-vis du Seigneur, je désire aussi exprimer ma reconnaissance pour la participation résolue de l’Église apostolique arménienne au dialogue théologique continu entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales. Ce dialogue, soutenu par la prière, a réalisé des progrès pour dépasser le fardeau des incompréhensions passées, et il est très prometteur pour l’avenir. Le récent document sur la nature et la mission de l’Église rédigé par la Commission mixte et présenté aux Églises pour étude et évaluation, est un signe d’espérance particulier. Confions ensemble de nouveau le travail de la Commission mixte à l’Esprit de sagesse et de vérité, de telle sorte qu’il puisse porter des fruits abondants pour la croissance de l’unité des Chrétiens, et que progresse l’annonce de l’Évangile aux hommes et aux femmes de notre temps. Depuis les premiers siècles de l’ère chrétienne, la communauté arménienne de Jérusalem a connu une histoire glorieuse, marquée en particulier par une extraordinaire floraison de vie et de culture monastiques liée aux lieux saints et aux traditions liturgiques qui se sont développées autour d’eux. Cette vénérable église cathédrale, ainsi que le Patriarcat et les diverses institutions éducatives et culturelles qui s’y rattachent, témoignent de cette longue et remarquable histoire. Je prie pour que votre communauté puisse toujours tirer une vie nouvelle de ces riches traditions, et qu’elle soit confirmée dans le témoignage de foi rendu à Jésus Christ et à la puissance de sa résurrection (cf. Ph 3, 10) qui a eu lieu dans cette Ville sainte. J’assure aussi les familles présentes, et en particulier les enfants et les jeunes, d’un souvenir particulier dans ma prière. Chers amis, je vous demande en retour de prier avec moi pour que tous les Chrétiens de Terre Sainte travaillent ensemble avec zèle et générosité pour proclamer la Bonne Nouvelle de notre réconciliation dans le Christ, et l’avènement de Son Royaume de sainteté, de justice et de paix. Béatitude, je vous remercie une nouvelle fois de votre aimable accueil, j’invoque cordialement les plus abondantes bénédictions de Dieu sur vous, sur le clergé et sur les fidèles de l’Église Apostolique Arménienne présents en Terre Sainte. Puissent la joie et la paix du Christ ressuscité demeurer toujours en vous ! | |
| | | Somebody
Messages : 2449 Inscription : 14/02/2007
| Sujet: Re: Benoît XVI : pèlerin de la Paix et du Bien Ven 15 Mai 2009 - 16:39 | |
| Merci Christophore | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Benoît XVI : pèlerin de la Paix et du Bien Ven 15 Mai 2009 - 19:15 | |
| Oui, Somebody, Merci a Dieu de ce voyage visiblement conduit par Lui. Voir aussi le lien que j ai mis plus haut. Je crois que nous pouvons reconnaitre Ruben montrant de l´Amour pour le Benjamin. Cela hate le Jour oú il entendra :"Je suis Joseph, VOTRE FRERE". Et, alors, ce Jour-lá, il Le reconnaítra. | |
| | | Christophore
Messages : 3276 Inscription : 12/01/2009
| Sujet: Re: Benoît XVI : pèlerin de la Paix et du Bien Dim 17 Mai 2009 - 16:34 | |
| Ce pèlerinage dans les Lieux saints a été aussi une visite pastorale aux fidèles qui vivent là, un service à l'unité des chrétiens, au Dialogue avec les juifs et les musulmans, et à la construction de la paix. La Terre Sainte, symbole de l'amour de Dieu pour son peuple et pour toute l'humanité, est aussi le symbole de la liberté et de la paix que Dieu veut pour tous ses enfants. En effet, cependant, l'histoire d'hier et d'aujourd'hui montre que justement cette Terre est devenue aussi le symbole du contraire, c'est-à-dire de divisions et de conflits interminables entre frères. Comment cela est-il possible ? Il est juste que cette question interpelle notre cœur, bien que nous savons qu'un mystérieux dessein de Dieu concerne cette Terre, où - comme l'écrit saint Jean - Il « a envoyé son Fils comme victime d'expiation pour nos péchés » (1 Jn 4.10). La Terre Sainte a été appelée « cinquième Évangile », parce qu'ici nous pouvons voir, même toucher la réalité de l'histoire que Dieu a réalisé avec les hommes. En commençant avec les lieux de la vie d'Abraham jusqu'aux lieux de la vie de Jésus, depuis l'incarnation jusqu'au tombeau vide, signe de sa résurrection. Oui, Dieu est entré dans cette terre, a agi avec nous dans ce monde. Mais ici, nous pouvons dire encore davantage : la Terre Sainte, pour son histoire, peut être considérée comme un microcosme qui résume le chemin fatigant de Dieu avec l'humanité. Un chemin qui implique aussi avec le péché, la Croix. Mais avec l'abondance de l'amour divin et toujours aussi la joie de l'Esprit Saint, la Résurrection est déjà commencée et c'est un chemin entre les vallées de notre souffrance vers le Royaume de Dieu. Royaume qui n'est pas de ce monde, mais vit dans ce monde et doit le pénétrer avec sa force de justice et de paix. L'histoire du salut commence avec l'élection d'un homme, Abraham, et d'un peuple, Israël, mais son intention est l'universalité, le salut de tous les peuples. L'histoire du salut est toujours marquée par ce lien entre particularité et universalité. Nous voyons bien dans la première lecture d'aujourd'hui ce rapport : Saint Pierre en voyant dans la maison de Cornelius la foi des païens et leur désir de Dieu dit : « Je constate en vérité que Dieu ne fait pas acception des personnes, mais qu'en toute nation celui qui le craint et pratique la justice lui est agréable. » (Act 10, 34-35). Craindre Dieu et pratiquer la justice, apprendre cela et ouvrir ainsi le monde au Royaume de Dieu :voilà le but le plus profond de tout Dialogue interreligieux. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Benoît XVI : pèlerin de la Paix et du Bien Lun 18 Mai 2009 - 17:30 | |
| - Christophore a écrit:
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Rencontre avec les responsables musulmans, le Corps diplomatique et les Recteurs d'universités:
Nécessité pour les croyants d’être cohérents avec leurs principes et leurs croyances ..................................................................................................................................
Nazareth, jeudi 14 mai 2009. Le pape et les dignitaires chrétiens, juifs, musulmans et druzes se sont levés et ont joint leurs mains pour accompagner le rabin Alon Goshen-Gottstein qui chantait "Salam, Shalom, Dieu, accorde-nous la paix". Fraternellement. |
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| Sujet: Re: Benoît XVI : pèlerin de la Paix et du Bien | |
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| | | | Benoît XVI : pèlerin de la Paix et du Bien | |
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