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 | | Sujet: "Dieu a fait grâce" 15/12/2008, 18:20 | |
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 Evangile de Jésus-Christ  selon saint Jean 1,6-8.19-28.
« Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean.
Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.
Voici quel fut le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? »
Il le reconnut ouvertement, il déclara : « Je ne suis pas le Messie. »
Ils lui demandèrent : « Qui es-tu donc ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Non. - Alors es-tu le grand Prophète ? » Il répondit : « Ce n'est pas moi. »
Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? »
Il répondit : « Je suis la voix qui crie à travers le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. »
Or, certains des envoyés étaient des pharisiens.
Ils lui posèrent encore cette question : « Si tu n'es ni le Messie, ni Élie, ni le grand Prophète, pourquoi baptises-tu ? »
Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l'eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas :
c'est lui qui vient derrière moi, et je ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa sandale. »
Tout cela s'est passé à Béthanie-de-Transjordanie, à l'endroit où Jean baptisait.
« Jean » signifie « Dieu a fait grâce » ; Il a accordé Sa Miséricorde au « peuple qui marchait dans les ténèbres », dit Isaïe.
Jean est un envoyé, un messager de Dieu, Son porte-parole… Il annonce une Nouvelle Alliance en Jésus, mais il vient seulement en éclaireur ! Car il sait que la Lumière de l’Espérance S’est levée sur le monde, Elle est désormais parmi nous… :
« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, sur les habitants du sombre pays, une lumière a resplendi. » Is 9, 1 
Jean le Baptiste est témoin de la Venue du Sauveur : Il le confirme par la Parole que Dieu lui a inspirée, il le prouve en s’appuyant sur tous ses prédécesseurs les Prophètes. Comme eux, il sait qu’il n’est qu’un vecteur, un instrument au service de la Vérité.
Pressé de dire qui il est, il ne se prend ni pour le Christ ni pour le Prophète Élie qui doit revenir à la fin des temps. Il est « la voix qui crie à travers le désert » : La Parole de Dieu qui ne se fait vraiment entendre que dans le silence et l’éloignement des préoccupations de ce monde (le désert)…
Il vient appeler à la conversion, dans ce lieu de nos cœurs qui permet à Dieu de Se faire entendre. C’est pourquoi ce temps de l’Avent doit être un temps de calme et de silence, de « re-cueillement » ; où l’on se « rassemble », où l’on se retrouve dans son être le plus essentiel. Un temps de solitude obligée. Où l’on peut enfin « lire » en soi-même, la Présence rayonnante de l’Enfant qui nous tend les bras… Un temps d’attention et de discernement.
Cette exhortation à écouter la Parole de Dieu dans le silence, s’apparente à l’attitude de Moïse, de Samuel ou d'Elie – et bien d’autres -, qui se sont placés devant Dieu afin de connaître Sa Volonté.
Nous aussi, qui sommes des disciples, nous faisons le désert en nous afin de pouvoir capter « la brise légère » de la Présence Amoureuse du Seigneur. L’Amour véritable ne fait pas de bruit, il est discret, attentionné et délicat. Disposons notre cœur… 
Et nous avons une grande soif de Le connaître, de naître à Son Amour Rédempteur, afin de goûter la plénitude de Sa Joie ! ainsi soit-il !
« Voici l'agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. »   |
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