Nouvelle notion du temps chez les enfants

Il y a cent ans, un 12 Novembre, Noël? c'était dans très très trés longtemps pour un enfant de 10 ans
Il y a Cinquante ans, à la même date, Noêl? c'était dans très longtemps pour un enfant de 10 ans.
Il y a vingt ans, à la même date, Noël? c'était pas encore, il faut attendre un peu.
Aujourd'hui, le 12 Novembre, Noël? c'est dé(jà)passé, sinon, c'est vraiment dans pas longtemps, c'est presque là.

La notion du temps chez les enfants s'est considérablement modifiè en quelques décennies, tout s'accélère.

Cette perception du temps qui se modifie chez les jeunes devient une grande préoccupation pour les chercheurs.

Une hypothèse :

Pour un enfant, la notion du temps est corrélée avec celle de l'ennui. Il y a cent ans, les journées étaient plus pénibles pour un enfant : moins de loisirs, une école plus sévère... Du coup, Noel, cette fête magique, apparaissait d'autant plus lointaine qu'elle était désirée.

Aujourd'hui, il y a plus de distractions possibles, tout est à portée de main ou presque, donc bon Noel est peut-être moins désiré qu'avant...

J'ai pris l'exemple de Noël, car y compris pour les enfants non chrétiens, cette fête est attendu.
J'évoque ce problème car de nombreux psy et autres s'interrogent vraiment sur cette évolution qui les préoccupent.
C'est vraiment trés préoccupant, on disait de la vie autrefois, que le retour était plus rapide que l'aller, cela signifiait que le temps s'accélérait avec l'âge.
Or aujourd'hui, les mèdecins, les psycho-thérapeutes s'apercoivent que cette vitesse étreint la destinée des gosses dès le berceau, pour eux, c'est un symptome de mal être, mais ils ne savent pas à quoi attribuer cela, car il semblerait que ce phénomène est général, gosses des campagnes et des villes, ceux qui font des activités ou qui n'en font pas, qui regardent plus ou moins la TV, jouent à la console etc...
Ils n'ont pas de piste probante, or les gamins ont eut une perception du temps identique à celle des "vieux"????
J'ai lancé ce fil sérieusement, je pense que cela mérite réflexion.
Cela dit, ton hypohèse, est intérressante au moins pour Noël.

Mais est-ce que le temps ne s'est pas accéléré pour les adultes aussi ?

lagaillette a écrit:

Mais est-ce que le temps ne s'est pas accéléré pour les adultes aussi ?

Le temps s'est accéléré pour les adultes, c'est certainement vrai aussi. Mais ce qui est nouveau, c'est que la perception du temps est la même chez les enfants que chez les adultes.
De nombreux parents s'en aperçoivent. Vous annoncez à votre enfant, nous allons partir en vacances en Grèce dans trois semaines, l'échéance temporelle sera identique entre l'enfant et les parents, or il y a encore peu, le gosse aurait penser "dans trois semaines, eh bien on y est pas encore!!!"
Ce n'est pas que les enfants sont plus patients, bien au contraire, ils sont comme les adultes, ils veulent toujours de plus en plus tôt et planifient de plus en plus tôt.
Des institueurs ont observé que les gosses parlent du collège dés le CM1, voir avant. Il y a encore peu, les enfants parlaient de leur entrée en sixième guère avant le dernier trimestre du CM2 et même pas toujours.

Et je trouve dramatique cette disparition de l'enfance ; c'est aussi la disparition de la capacité de s'émerveiller.

Chercher le coupable ?

La société de consommation.

lagaillette a écrit:

Et je trouve dramatique cette disparition de l'enfance ; c'est aussi la disparition de la capacité de s'émerveiller.

Chercher le coupable ?

La société de consommation.

+1

Petrum a écrit:

Une hypothèse :

Pour un enfant, la notion du temps est corrélée avec celle de l'ennui. Il y a cent ans, les journées étaient plus pénibles pour un enfant : moins de loisirs, une école plus sévère... Du coup, Noel, cette fête magique, apparaissait d'autant plus lointaine qu'elle était désirée.

Aujourd'hui, il y a plus de distractions possibles, tout est à portée de main ou presque, donc bon Noel est peut-être moins désiré qu'avant...

La notion de DURÉE INTÉRIEURE (notion psychologique que saint Thomas d'Aquin, dans sa Somme, a oublié) explique sans doute effectivement ce phénomène.

Ne dit-on pas: "Une minute assis sur une plaque brûlante de four est plus longue qu'une heure dans les bras de sa bien-aimée..." (proverbe de moi)...

lagaillette a écrit:

Et je trouve dramatique cette disparition de l'enfance ; c'est aussi la disparition de la capacité de s'émerveiller.

Chercher le coupable ?

La société de consommation.

Avec les deux guerres mondiales, l'avenir s'est rendu frileuse d'une peur irrationnelle qui par conséquent développe un effet d'une vie conforter dans le matérialiste par le confort et la jouissance tout en maintenant la nouvelle génération dans l'adolescence à long terme.

En Christ a écrit:

lagaillette a écrit:

Et je trouve dramatique cette disparition de l'enfance ; c'est aussi la disparition de la capacité de s'émerveiller.

Chercher le coupable ?

La société de consommation.

CherLagaillette, je ne crois pas que la société de la consomation soit ici en cause.

Je pense plutôt à la naissance de l'INFORMATIQUE.

Les enfants entrent comme naturellement dans ces technologies audio-visuelles et sont donc beaucoup plus dégourdis que nous à leur âge.

Leur esprit va donc plus vite, mais leur psychologie est plus fragile et leur corps moins sportif.