Qui ose ici se dire pauvre ?

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La publicité ne crée pas de besoin, elle participe à leur développement mais si elle réussit c'est parce qu'avant tout il y a cette idéologie matérialiste qui permet cela. En fait la publicité exploite un état d'esprit qui existe déjà.

Bien sûr, la publicité exploite un état d'esprit qui existe déjà. A la base, c'est le besoin qu'a tout animal de se procurer ce qui est nécessaire à sa survie ; ce besoin, dans l'espèce humaine, s'est exacerbé en un désir insatiable et l'envie de s'approprier ce qu'on voit qu'un autre possède. Pour maîtriser cette convoitise insatiable, il y a les injonctions morales des religions ; ça marche plus ou moins bien. Et puis, il y a les institutions de la société civile. Dans la situation actuelle, comme on voit que les grands "medias" sont entre les mains des maîtres de l'économie financiarisée, il ne faut pas s'étonner que la masse des gens soit instrumentalisée dans le sens d'un appétit de consommation exacerbé, et, en même temps, frustrée de ne pas pouvoir consommer à la hauteur des vedettes que la télé donne en exemple.

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je ne crois pas en cette soit disant toute puissance de la publicité, je suis tout à fait insensible à celle ci et c'est bien parce que je ne crois pas dans cet univers soit disant paradisiaque qu'ils vendent.

Vous faites partie, Vincent, de cette minorité qui a suffisamment de caractère pour s'affranchir des sirènes de cette publicité.

Minorité, je ne pense pas, dans le sens où nous avons tous cette capacité en nous, il suffit simplement de la développer. Mais il est vrai qu'acquérir la liberté est un combat de longue haleine, commencé par les parents dans notre enfance.

Je vous suis dans votre analyse, mis à part que je ne pense pas que ces désirs soient d'origine animal. Je crois au contraire que ces désirs sont profondément humains car ils se portent sur ce qui n'est pas nécessaire. Je crois que derrière cette insatiable faim, il y a un désir insatiable que seul l'Infini, Dieu, peut combler. Et je crois qu'aujourd'hui, le matérialisme est un moyen de se voiler la face, d'oublier ces questions, ces angoisses existentielles qui nous habitent et constituent notre condition.

Au fond Jean Paul II avait parfaitement compris notre époque dés son élection, dans le "Nayez pas peur" qu'il prononçait il y avait ce constat que l'homme moderne a peur, profondément peur, et qu'il se réfugit dans l'immédiat.

A nous de ne pas avoir peur.

Amicalement

Vincent

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Minorité, je ne pense pas, dans le sens où nous avons tous cette capacité en nous, il suffit simplement de la développer. Mais il est vrai qu'acquérir la liberté est un combat de longue haleine, commencé par les parents dans notre enfance.

En effet. Quand je parlais de "minorité", Vincent, c'était pour remarquer que, pour des raisons diverses, une majorité de gens ne développent pas cette "capacité" dont vous parlez et que nous avons tous.

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Je vous suis dans votre analyse, mis à part que je ne pense pas que ces désirs soient d'origine animal. Je crois au contraire que ces désirs sont profondément humains car ils se portent sur ce qui n'est pas nécessaire.

Je suis bien d'accord avec vous : ces "désirs" qui se portent sur ce qui n'est pas "nécessaire" sont bien caractéristiques

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Je crois que derrière cette insatiable faim, il y a un désir insatiable que seul l'Infini, Dieu, peut combler. Et je crois qu'aujourd'hui, le matérialisme est un moyen de se voiler la face, d'oublier ces questions, ces angoisses existentielles qui nous habitent et constituent notre condition.

Etant "croyant", je partage votre point de vue sur ce point ; mais je connais bien des gens qui, ne se référant nullement à un "infini divin", ne sont pas pour autant enfermés dans un "matérialisme" borné, mais ouverts à la beauté, à l'altruisme, à une "spiritualité" qui ne dit pas forcément son nom.

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Au fond Jean Paul II avait parfaitement compris notre époque dés son élection, dans le "Nayez pas peur" qu'il prononçait il y avait ce constat que l'homme moderne a peur, profondément peur, et qu'il se réfugit dans l'immédiat.
A nous de ne pas avoir peur.

En effet, la peur est mauvaise conseillère ; et c'est bien pourquoi rien ne me révolte autant que les dirigeants qui instrumentalisent ces peurs que connait notre monde actuel devant les dangers qui nous menacent réellement.

Citation :

En effet, la peur est mauvaise conseillère ; et c'est bien pourquoi rien ne me révolte autant que les dirigeants qui instrumentalisent ces peurs que connait notre monde actuel devant les dangers qui nous menacent réellement.

Il suffit de lire le discours du ministre de l'intérieur àl 'occasion de la nomination cardinalice de Mgr. vingt-trois, pour se rendre compte à quel point nos dirigeants ont eux-mêmes peur.

la situation est en train d'échapper à tout contrôle! les seuls qui tirent encors leur épingle ce sont les riches qui ne sont pas engagés dans la politique directement;

le sentiment d'illégitimité dans tous les peuples se répand progressivement, il va entraîner une rapide détériorations des équilibres sociaux....
On a voulu appliquer mai 68, on a voulu l'avortement, bientôt l'euthanasie et bien nous aurons le reste, tout le reste...
nos sociétés sont des scandales permanents qui polluent le trône de Dieu...
Cela peut-il encore durer longtemps?

Citation :

Etant "croyant", je partage votre point de vue sur ce point ; mais je connais bien des gens qui, ne se référant nullement à un "infini divin", ne sont pas pour autant enfermés dans un "matérialisme" borné, mais ouverts à la beauté, à l'altruisme, à une "spiritualité" qui ne dit pas forcément son nom.

Vous avez raison Lagaillette,

On peut finalement Le reconnaître sans Le voir.

Amicalement

Vincent