voici quelques postions du vatican sous jean-paul II à propos des sujets sensibles de la vie
La contraception
Est-ce que l’église est contre la contraception ? quand une famille a déjà trop d’enfant , ne doit elle pas prendre les moyens de ne plus en avoir ?
L’Eglise n’est pas contre quelque chose, elle est plutôt à 100% pour l’amour à fond et la vie !
L’Eglise est contre les moyens qui sont une totale fermeture à la vie et limitent donc le sexe (qui toujours doit être une expression de l’amour) à un simple moyen de plaisir, à un gadget sympa.
De plus, certains moyens ne sont pas ajustés en eux même : la pilule perturbe artificiellement (en même temps qu’elle le rend régulier) le cycle naturel de la femme, et perturbe (parfois définitivement) sa fécondité une fois qu’elle veut des enfants ; de plus, prise avant l’âge de vingt ans elle favorise beaucoup l’éclosion de certaines formes de cancer ; le stérilet n’est pas un contraceptif mais un abortif (l’ovule évacué a été fécondé), et il favorise de nombreuses infections utérines ; le préservatif n’est pas du tout ce moyen parfaitement fiable que beaucoup prétendent qu’il est, et il introduit une barrière de plastic dans ce qui devrait être l’union amoureuse de deux corps.
La relation sexuelle pose naturellement la question de l’ouverture à un vie nouvelle qui viendrait. Si le couple n’est pas prêt à se marier, il n’est pas prêt à accueillir un enfant si celui-ci devait venir. Et il est dangereux de partitionner l’homme, de limiter la sexualité au plaisir sans vouloir la possibilité de la transmission de la vie. Cet égoïsme ne va pas dans le sens de l’épanouissement mais d’une frustration, particulièrement pour la femme.
L’Eglise propose à ceux qui vivent en couple une méthode de régulation des naissance basée sur l’observation du cycle de la femme (appelée "méthode naturelle de régulation"), respectueux de ce qu’elle est et épanouissant pour le couple car elle invite le mari à connaître et respecter le rythme naturel de sa femme.
l'acte d'amour hors mariage
Pourquoi l’Eglise dit qu’il ne faut pas avoir de relations sexuelles avant le mariage ? Est-ce que ce n’est pas un risque de ne pas se « tester » avant le mariage ?
L’Eglise n’est jamais contre un certain mode de relation sexuelle, elle est pour l’amour.
L’Eglise considère la relation sexuelle comme un don total de soi même. Il ne s’agit pas de se prêter un petit peu par plaisir. Une communion tellement pleine que deux corps ne font plus qu’un ne peut pas se vivre en vérité sans un engagement de vie commune.
Qu’on y pense ou non, la relation sexuelle, au delà de l’intimité des corps, atteint les profondeurs de l’âme. C’est notre être le plus profond qui s’y implique. Débrancher le corps de l’âme, c’est un divorce intérieur, une sorte de schizophrénie. C’est pourquoi l’Eglise protège ce chef d’œuvre de Dieu qu’est la sexualité de tout ce qui peut l’abîmer ou la pervertir.
Trop de personnes sont blessées car on leur a présenté (et fait vivre) le sexe comme un jeu. Quand elles comprennent qu’elle ont été trompées, elles deviennent incapables de croire à l’amour et c’est toute leur vie qui est détruite. L’Eglise est un mère attentive qui ne veut pas de ça pour ses enfants.
La chasteté, les respect de l’autre, est à l’amour ce que la stratosphère est au soleil : elle permet au soleil de l’amour de faire éclore la vie et le bonheur sans que tout soit brûlé. Vivre une relation amoureuse dans la chasteté permet à l’amour d’aller beaucoup plus profond, et donc de rester d’autant plus fidèle. Des relations sexuelles précoces court-circuitent un cheminement amoureux en profondeur. Les centaines de milliers de jeunes qui aujourd’hui choisissent, parfois publiquement, de vire la chasteté jusqu’au mariage laissent ainsi à leur amour la possibilité de s’affiner en mille délicatesses.
Si l’amour et vrai, et empreint de confiance mutuelle (manifestés dans un engagement à vie), la vie sexuelle est toujours belle. C’est justement à force de se tester qu’on devient incapable de se donner.
Enfin, la chasteté (≠ abstinence) est le meilleur moyen d’éviter les quelques 30 MST (Maladies Sexuellement Transmissibles) qui sont véhiculée aujourd’hui, dont la moitié ne sont pas guérissables et la moitié évoluent en cancer. Et surtout, elle préserve de ce fléau qu’est le SIDA. Efficacité 100% !
pour ceux (celles) qui n'ont pas trouvé d'épouse (de mari)
Dominique de Monléon : Je préfère parler non des obstacles mais du chemin : la chasteté, la disponibilité aux autres, la recherche de la joie, l’amitié, la prière [*] : tout cela libère, unifie, assouplit et prépare au mariage. Mais cela ne conduit pas automatiquement au mariage ; je connais bien des célibataires qui vivent magnifiquement tout cela depuis longtemps et qui, pourtant, au jour d’aujourd’hui, n’ont pas trouvé leur époux (épouse). Les voies de la Providence restent mystérieuses pour eux.
l'avortement
Syndromes post-abortifs : des parcours de guérison pour hommes et femmes [1]
Pour guérir les souffrances provoquées par des avortements passés, des centres catholiques proposent des parcours de guérison pour hommes et femmes, indique la revue de presse de la Fondation Jérôme Lejeune (www.genethique.org)
A propos des troubles post-abortifs on peut se reporter au livre du Dr Philippe de Cathelineau « Les lendemains douloureux de l’avortement », éditions CLD à Tours ; (ISBN 2-85443-427-7).
Jusqu’en 2000, les conseillers du Centre de liaison des équipes de recherche (Cler) ont réalisé 20.000 entretiens pré-IVG par an dans des centres de planification hospitaliers. Depuis 2001, avec la révision de la loi Veil, cet entretien n’est plus obligatoire et le nombre est passé à 900 par an.
Par contre, on rencontre maintenant les souffrances provoquées par des avortements passés. Ce qu’on appelle les syndromes post-abortifs sur lesquels le professeur canadien Philippe Ney, pédopsychiatre, a beaucoup travaillé. En France l’association Agapa fondée dans le diocèse de Paris ou Mère de Miséricorde proposent des parcours de guérison aux hommes et aux femmes qui vivent avec des cicatrices douloureuses et profondes d’avortements passés. Mère de Miséricorde ainsi que Tom Pouce accueillent des femmes enceintes en difficulté.
De son côté la Confédération Nationale des associations familiales catholiques (AFC) travaille pour faire évoluer la loi. Elle propose de réorienter une partie des 61 millions d’euros consacrés à l’avortement vers les associations qui accompagnent les femmes en détresse pour les aider à garder leur enfant [2]. Les AFC demandent également que soit réalisée une évaluation des conséquences physiques et psychologiques sur les femmes et les couples après 30 ans de légalisation de l’avortement.
Mais si la femme ne peut pas assumer cette grossesse ? me direz-vous. Et effectivement, être enceinte après un viol ou une relation tout à fait épisodique peut représenter une catastrophe. Mais est-ce une raison pour en causer une autre ? [3 ] Le meurtre d’un être humain, même au stade embryonnaire, est en soi une catastrophe. Qui plus est, il n’est pas plus facile à assumer. C’est un acte qui peut rester inscrit dans la chair plus profondément encore que dans la mémoire consciente et provoquer des troubles importants : culpabilité dont on n’arrive pas à se débarrasser, agressivité contre le mari, l’ami ou les hommes en général, angoisse dans la vie sexuelle, qui peut être vécue désormais comme “dangereuse”, crainte de ne pouvoir jamais être une “bonne mère” après avoir “fait cela”, etc.
l'hosexualité
Dans l’Écriture Sainte, les relations homosexuelles « sont condamnées comme des dépravations graves... (cf. Rm 1, 24-27 ; 1 Cor 6, 10 ; 1 Tm 1, 10). Ce jugement de l’Écriture ne permet pas de conclure que tous ceux qui souffrent de cette anomalie en sont personnellement responsables, mais il confirme que les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés ».(5) Le même jugement moral se retrouve chez beaucoup d’écrivains ecclésiastiques des premiers siècles (6) et a unanimement été accepté par la Tradition catholique.
Néanmoins, selon l’enseignement de l’Église, les hommes et les femmes ayant des tendances homosexuelles « doivent être accueillis avec respect, compassion, délicatesse. À leur égard, on évitera toute marque de discrimination injuste ».(7) Ces personnes sont en outre appelées comme les autres chrétiens à vivre la chasteté.(8) Mais l’inclination homosexuelle est « objectivement désordonnée » (9) et les pratiques homosexuelles sont des « péchés gravement contraires à la chasteté ».(10)
Source : www.catholique.org
[*] c'est sur, on attappe pas le SIDA en priant
[1] tout le monde sait qu'un femme qui a avorté est une malade en puissance
[2] tout le monde sait que la seule cause des avortements est l'argent
[3] ben voyons