Le concile Vatican II comprend non seulement l'idée assez floue d'adaptation, mais aussi les points suivants, massivement passés sous silence dans bien des cas, surtout au sein de la génération défroquée et de ses suites:
-Préservation du latin
-Primauté du gregorien (Doc.sur la liturgie)
-Défense de la doctrine (donc du dogme)
-Réfutation des erreurs
(https://docteurangelique.forumactif.com/t29329-vatican-ii-sur-l-apologetique#1179057)
-Etudes dogmatiques des séminaristes sous la conduite de St Thomas (doc.formation des prêtres)
-Noviciats vides comme critère de décadence (doc.sur les religieux)
-Vengeance divine (lib.rel.11)
Tout se passe comme si toute une part du concile était censurée ou oubliée. Rien de surprenant donc à ce que les éléments censurés ressurgissent comme dans une réaction naturelle équilibrante.
Toutefois le concile peut avoir une sorte d’équilibre qui pourrait se trouver insuffisant, mais qui en même temps dans le meilleur des cas est un jeu d'équilibriste: meilleur exemple, l’Exigence du latin grégorien en liturgie MAIS permission d’autre chose. Oecuménisme mais dans la vérité, adaptation aux facons de penser du monde et des mondains MAIS AVEC purification de ce qui n'est pas droit, etc. Mgr Lefebvre remarquait que les correctifs équilibrants venaient en second, ce qui n’est pas toujours vrai, p.ex. le latin-grégorien sont en premier en liturgie, tout à fait clairement (bien qu’avec « participation active »…)
Cet équilibrisme pourrait se trouver trop subtil, inapplicable pratiquement, pastoralement donc, comme ces lois fiscales si difficiles d’ application que les fraudes deviennent incontournables. C'est une possibilité, donc les tests néotridentins antimodernistes sont importants pour le prochain concile ( de Trente II?).
En plus de la subtilité des équilibres très facile à louper, il y a la prolixité : Trente et Vatican I sont remarquables de concision et de précision, avec canons dogmatiques etc. Un texte nettement plus court est toujours plus facile à comprendre et interpréter, souffrant moins de manipulabilité éventuelle.
Bref comme disait Benoit il faut redécouvrir le concile.
Valadier, sj, de la génération défroquée (1933) reconnait que les textes furent le résultat de compromis équilibrants. Il n'est donc pas surprenant que certains, p.ex.la fsspx, et d'autres, p.ex.la génération défroquée dans sa majorité "activent" tel ou tel aspect du concile en censurant les autres. Peut être alors que le vrai message pastoral du concile se trouve dans la synthèse et que chaque diocèse, pour être fidèle au concile en sa totalité, doit avoir des communautés néotridentines antimodernistes, légales ou non, qui préservent rigidement et défensivement le latin-grégorien et la vengeance divine (Dieu punitif en ce monde et dans l'autre)