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DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE
Théologie Spirituelle Catholique Pour déposer une intention de prière : Agapé ATTENTION : Les publicités ci-dessous sont indépendantes de notre volonté !
Sans cette méthode, tout dialogue devient impossible.
Invité Invité
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Lun 31 Oct 2022 - 14:44
Par exemple, pour la rubrique 2-C, on pourra remarquer que catholiques et protestants s'entendent pour affirmer qu'il n'y a de justification que par grâce: le fidèle est gracié, puis justifié. Les protestants mettent l'accent sur l'aspect "gracié", les catholiques, "justifiés". Cela simplifie de beaucoup le débat, n'est-ce pas?
Invité Invité
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Lun 31 Oct 2022 - 14:59
En ce qui a trait au débat orthodoxe/catholique, mentionné en 2-B, cette image pourrait aider la compréhension:
Pierre le Nazaréen
Messages : 191 Inscription : 21/10/2022
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Lun 31 Oct 2022 - 15:13
Fidèle a écrit:
Par exemple, pour la rubrique 2-C, on pourra remarquer que catholiques et protestants s'entendent pour affirmer qu'il n'y a de justification que par grâce: le fidèle est gracié, puis justifié. Les protestants mettent l'accent sur l'aspect "gracié", les catholiques, "justifiés". Cela simplifie de beaucoup le débat, n'est-ce pas?
Le problème est que chacun a une lecture différente, sur cette rubrique, car catholiques et protestants, ne donne le même sens, à la justification par la grâce.
Pour les protestants, être justifié par la grâce, cela veut dire "par le pardon de Dieu reçu gratuitement". Voilà pourquoi fidèle dit : "le fidèle est gracié (c'est à dire libéré de son péché) puis justifié (c'est à dire "sanctifié" ajusté à la Sainteté de Dieu.
Alors que pour les catholiques, être gracié, c'est être libéré par la Grâce (la Vie divine donnée dans le sang de Jésus qui purifie et sanctifie, le fidèle qui la reçoit".
C'est pourquoi le prêtre le dimanche ouvre la célébration eucharistique en disant :
"Que la grace du Seigneur Jesus Christ, et l'amour de Dieu, et la communion du Saint Esprit (la communion dans laquelle l'Esprit Saint nous fait entrer, par la Grâce, et l'Amour), soient avec vous tous ! ..
Invité Invité
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Lun 31 Oct 2022 - 16:21
Pierre le Nazaréen a écrit:
Fidèle a écrit:
Par exemple, pour la rubrique 2-C, on pourra remarquer que catholiques et protestants s'entendent pour affirmer qu'il n'y a de justification que par grâce: le fidèle est gracié, puis justifié. Les protestants mettent l'accent sur l'aspect "gracié", les catholiques, "justifiés". Cela simplifie de beaucoup le débat, n'est-ce pas?
Le problème est que chacun a une lecture différente, sur cette rubrique, car catholiques et protestants, ne donne le même sens, à la justification par la grâce.
Pour les protestants, être justifié par la grâce, cela veut dire "par le pardon de Dieu reçu gratuitement". Voilà pourquoi fidèle dit : "le fidèle est gracié (c'est à dire libéré de son péché) puis justifié (c'est à dire "sanctifié" ajusté à la Sainteté de Dieu.
Alors que pour les catholiques, être gracié, c'est être libéré par la Grâce (la Vie divine donnée dans le sang de Jésus qui purifie et sanctifie, le fidèle qui la reçoit".
C'est pourquoi le prêtre le dimanche ouvre la célébration eucharistique en disant :
"Que la grace du Seigneur Jesus Christ, et l'amour de Dieu, et la communion du Saint Esprit (la communion dans laquelle l'Esprit Saint nous fait entrer, par la Grâce, et l'Amour), soient avec vous tous ! ..
Tu oublies que notre approche n'est plus condamnée par Rome.
Pierre le Nazaréen
Messages : 191 Inscription : 21/10/2022
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Lun 31 Oct 2022 - 18:24
Fidèle a écrit:
Pierre le Nazaréen a écrit:
Fidèle a écrit:
Par exemple, pour la rubrique 2-C, on pourra remarquer que catholiques et protestants s'entendent pour affirmer qu'il n'y a de justification que par grâce: le fidèle est gracié, puis justifié. Les protestants mettent l'accent sur l'aspect "gracié", les catholiques, "justifiés". Cela simplifie de beaucoup le débat, n'est-ce pas?
Le problème est que chacun a une lecture différente, sur cette rubrique, car catholiques et protestants, ne donne le même sens, à la justification par la grâce.
Pour les protestants, être justifié par la grâce, cela veut dire "par le pardon de Dieu reçu gratuitement". Voilà pourquoi fidèle dit : "le fidèle est gracié (c'est à dire libéré de son péché) puis justifié (c'est à dire "sanctifié" ajusté à la Sainteté de Dieu.
Alors que pour les catholiques, être gracié, c'est être libéré par la Grâce (la Vie divine donnée dans le sang de Jésus qui purifie et sanctifie, le fidèle qui la reçoit".
C'est pourquoi le prêtre le dimanche ouvre la célébration eucharistique en disant :
"Que la grace du Seigneur Jesus Christ, et l'amour de Dieu, et la communion du Saint Esprit (la communion dans laquelle l'Esprit Saint nous fait entrer, par la Grâce, et l'Amour), soient avec vous tous ! ..
Tu oublies que notre approche n'est plus condamnée par Rome.
Et alors, cela change quoi !! Vous n'en restez pas moins hors de l'Eglise Catholique qu'Est le Corps de chair de Notre Seigneur, la Nouvelle Jérusalem, dont les membres sont tous ceux qui naissent de nouveau dans le corps de chair du Christ donné par son Epouse, l'Eglise Catholique avec laquelle il est devenu "une Seule chaire" , chair dans laquelle il nous engendre de nouveau dans la Vie d'en haut, sa Vie éternelle.
Invité Invité
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Lun 31 Oct 2022 - 18:36
Pierre le Nazaréen a écrit:
Fidèle a écrit:
Pierre le Nazaréen a écrit:
Fidèle a écrit:
Par exemple, pour la rubrique 2-C, on pourra remarquer que catholiques et protestants s'entendent pour affirmer qu'il n'y a de justification que par grâce: le fidèle est gracié, puis justifié. Les protestants mettent l'accent sur l'aspect "gracié", les catholiques, "justifiés". Cela simplifie de beaucoup le débat, n'est-ce pas?
Le problème est que chacun a une lecture différente, sur cette rubrique, car catholiques et protestants, ne donne le même sens, à la justification par la grâce.
Pour les protestants, être justifié par la grâce, cela veut dire "par le pardon de Dieu reçu gratuitement". Voilà pourquoi fidèle dit : "le fidèle est gracié (c'est à dire libéré de son péché) puis justifié (c'est à dire "sanctifié" ajusté à la Sainteté de Dieu.
Alors que pour les catholiques, être gracié, c'est être libéré par la Grâce (la Vie divine donnée dans le sang de Jésus qui purifie et sanctifie, le fidèle qui la reçoit".
C'est pourquoi le prêtre le dimanche ouvre la célébration eucharistique en disant :
"Que la grace du Seigneur Jesus Christ, et l'amour de Dieu, et la communion du Saint Esprit (la communion dans laquelle l'Esprit Saint nous fait entrer, par la Grâce, et l'Amour), soient avec vous tous ! ..
Tu oublies que notre approche n'est plus condamnée par Rome.
Et alors, cela change quoi !! Vous n'en restez pas moins hors de l'Eglise Catholique qu'Est le Corps de chair de Notre Seigneur, la Nouvelle Jérusalem, dont les membres sont tous ceux qui naissent de nouveau dans le corps de chair du Christ donné par son Epouse, l'Eglise Catholique avec laquelle il est devenu "une Seule chaire" , chair dans laquelle il nous engendre de nouveau dans la Vie d'en haut, sa Vie éternelle.
La foi seule sauve, Rome ne condamne plus cette assertion. Donc, je suis sauvé, ça me suffit! Je t'abandonne tout le reste...
Invité Invité
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Dim 6 Nov 2022 - 17:58
Il est quand même intéressant de constater que, sur ce forum, on soit le seul à marteler le Symbole de Nicée-Constantinople comme l'uniqueancre visible de l'Église. Car, d'un côté, vous avez les fondamentalistes, qui en appellent à une Bible, contre le Credo, dont on ne connaît pas trop les frontières: cinq pour les samaritains, 39 pour les pharisiens, 66 pour les protestants, 73 pour les papistes, 78 pour les orthodoxes et, le comble, 81, pour les éthiopiens.
Sous un autre angle, vous avez les papistes qui délirent à propos des trois blancheurs, le pape de Rome, la vierge et l'hostie, afin de délimiter le périmètre de la divine convocation, posant, ainsi, leur credo personnel contre la Bible. Certes, l'Église est un hôpital pour les âmes mais ce n'est pas une raison pour la transformer en asile psychiatrique, avec des telles hallucinations.
C'est pourquoi, bien que d'aucuns se moquent ici du Credo, en ne lui accordant pas sa prééminence, en ne le mentionnant pratiquement JAMAIS, en n'ayant cure d'en exposer une analyse pieuse et édifiante, le traitant-au mieux-de curiosité théologique, on persistera à le célébrer. Parce que c'est par son article pascal qu'on peut délimiter la frontière chrétienne des Écritures, en excluant d'office le canon strictement juif. Ensuite, parmi les canons chrétiens, nous pourrons, par prudence, en demeurer au 66 livres reconnus par tous, puisque les surnuméraires font question. Ainsi, sans Credo, pas de Bible et réciproquement, pas de Foi, pas de Salut (Rom.10/13-17). Car, c'est la persistance de ces textes, malgré l'Histoire, qui tient leur lieu de validation, selon le Commonitorium de saint Vicent de Lérins, Héb.13/8-9, Jd.3 et Ac.5/33-42, entre autres. On comprendra pourquoi nous tenons si mordicus à ce texte. Car, rien n'est plus répugnant que la tiédeur spirituelle...
Invité Invité
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Dim 6 Nov 2022 - 19:14
@ Fidèle, faites gaffe à ce que vous dites : vous êtes sur un FORUM CATHOLIQUE et nous ne pouvons pas accepter ceci :
Citation :
Sous un autre angle, vous avez les papistes qui délirent à propos des trois blancheurs, le pape de Rome, la vierge et l'hostie, afin de délimiter le périmètre de la divine convocation, posant, ainsi, leur credo personnel contre la Bible. Certes, l'Église est un hôpital pour les âmes mais ce n'est pas une raison pour la transformer en asile psychiatrique, avec des telles hallucinations.
Vous avez le choix: ou respecter notre FOI CATHOLIQUE ou quitter le forum. ceci est un AVERTISSEMENT SERIEUX.
Arnaud Dumouch
Messages : 94278 Inscription : 19/05/2005
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Dim 6 Nov 2022 - 19:19
Le rêve de St Jean Bosco sur les 3 blancheurs (Jésus/Marie/Pierre) ? (5 mn)
adolphe
Messages : 4186 Inscription : 02/05/2022
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Dim 6 Nov 2022 - 19:44
Fidèle a écrit:
Il est quand même intéressant de constater que, sur ce forum, on soit le seul à marteler le Symbole de Nicée-Constantinople comme l'uniqueancre visible de l'Église.
Mais pourquoi vous le martelez ? Parce que il est inexistant dans la confession d Augsbourg . Moi je n ai pas besoin de le marteler aux autres catholiques parce que je sais qu ils le récitent tout comme moi .Pour moi il existe , pas pour les fondateurs du protestantisme qui étaient beaucoup plus préoccupées à justifier l adultère du landgrave de Hesse et à le cacher à la population , quitte à mentir que de faire de la religion. Ce n est pas moi qui le dit , mais Jules Michelet qui ne cachait pas son protestantisme
Les fondateurs du protestantisme qui prétendaient être un des serviteurs de Dieu – conseillèrent délibérément et en toute connaissance de cause à un homme de transgresser deux commandements divins.
Invité Invité
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Dim 6 Nov 2022 - 20:07
Espérance2 a écrit:
@ Fidèle, faites gaffe à ce que vous dites : vous êtes sur un FORUM CATHOLIQUE et nous ne pouvons pas accepter ceci :
Citation :
Sous un autre angle, vous avez les papistes qui délirent à propos des trois blancheurs, le pape de Rome, la vierge et l'hostie, afin de délimiter le périmètre de la divine convocation, posant, ainsi, leur credo personnel contre la Bible. Certes, l'Église est un hôpital pour les âmes mais ce n'est pas une raison pour la transformer en asile psychiatrique, avec des telles hallucinations.
Vous avez le choix: ou respecter notre FOI CATHOLIQUE ou quitter le forum. ceci est un AVERTISSEMENT SERIEUX.
Catéchisme de l'Église Catholique/1992
195 Le Symbole dit de Nicée-Constantinople tient sa grande autorité du fait qu’il est issu des deux premiers Conciles œcuméniques (325 et 381). Il demeure commun, aujourd’hui encore, à toutes les grandes Églises de l’Orient et de l’Occident
Alors, en quoi mépriserai-je la Foi catholique? ______________________________________
La couleur rouge est utilisée uniquement par la modération !!! Cessez d'écrire en gros caractère, comme si vous hurliez !!! (cela concerne votre texte au-dessus que j'ai modifié en ôtant la couleur rouge et les gros caractères).De plus votre insolence envers les intervenants devient lassante - Toi le tout petit-
Invité Invité
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Dim 6 Nov 2022 - 20:30
adolphe a écrit:
Fidèle a écrit:
Il est quand même intéressant de constater que, sur ce forum, on soit le seul à marteler le Symbole de Nicée-Constantinople comme l'uniqueancre visible de l'Église.
Mais pourquoi vous le martelez ? Parce que il est inexistant dans la confession d Augsbourg . Moi je n ai pas besoin de le marteler aux autres catholiques parce que je sais qu ils le récitent tout comme moi .Pour moi il existe , pas pour les fondateurs du protestantisme qui étaient beaucoup plus préoccupées à justifier l adultère du landgrave de Hesse et à le cacher à la population , quitte à mentir que de faire de la religion. Ce n est pas moi qui le dit , mais Jules Michelet qui ne cachait pas son protestantisme
Les fondateurs du protestantisme qui prétendaient être un des serviteurs de Dieu – conseillèrent délibérément et en toute connaissance de cause à un homme de transgresser deux commandements divins.
Puisque tu ne peux me répondre, tu en es réduit à la calomnie. Car, comme je te l'ai montré, ailleurs, de même la définition de Chalcédoine mentionne le Symbole sans le détailler, ainsi la confession d'Augsbourg. On martèle le Credo, parce que tes semblables se défilent, sachant trop bien que nous tenons le bon bout de l'argument. Tes diversions ne font rien à l'affaire...
Invité Invité
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Dim 6 Nov 2022 - 20:37
Arnaud Dumouch a écrit:
Le rêve de St Jean Bosco sur les 3 blancheurs (Jésus/Marie/Pierre) ? (5 mn)
Ce rêve contredit les prescriptions doctrinales des conciles oecuméniques d'Éphèse (431), de Chalcédoine (451) et le troisième de Constantinople (681) : Dz.265, 303 et 559.
adolphe
Messages : 4186 Inscription : 02/05/2022
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Dim 6 Nov 2022 - 20:42
Fidèle a écrit:
adolphe a écrit:
Fidèle a écrit:
Il est quand même intéressant de constater que, sur ce forum, on soit le seul à marteler le Symbole de Nicée-Constantinople comme l'uniqueancre visible de l'Église.
Mais pourquoi vous le martelez ? Parce que il est inexistant dans la confession d Augsbourg . Moi je n ai pas besoin de le marteler aux autres catholiques parce que je sais qu ils le récitent tout comme moi .Pour moi il existe , pas pour les fondateurs du protestantisme qui étaient beaucoup plus préoccupées à justifier l adultère du landgrave de Hesse et à le cacher à la population , quitte à mentir que de faire de la religion. Ce n est pas moi qui le dit , mais Jules Michelet qui ne cachait pas son protestantisme
Les fondateurs du protestantisme qui prétendaient être un des serviteurs de Dieu – conseillèrent délibérément et en toute connaissance de cause à un homme de transgresser deux commandements divins.
Puisque tu ne peux me répondre, tu en es réduit à la calomnie. Car, comme je te l'ai montré, ailleurs, de même la définition de Chalcédoine mentionne le Symbole sans le détailler, ainsi la confession d'Augsbourg. On martèle le Credo, parce que tes semblables se défilent, sachant trop bien que nous tenons le bon bout de l'argument. Tes diversions ne font rien à l'affaire...
Il n y a aucune diversion dans ce que je dit . Je te rappelles que le concile de Nicée a été guidé par l Esprit Saint . A Augsbourg , ce n était pas le cas . Luther , qui n y était pas , disait qu il pria parce qu il était persuadé qu il y avait des diables à Augsbourg. Autrement dit ce n était donc pas l Esprit Saint qui fonda le protestantisme
Arnaud Dumouch
Messages : 94278 Inscription : 19/05/2005
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Dim 6 Nov 2022 - 20:44
Fidèle a écrit:
Ce rêve contredit les prescriptions doctrinales des conciles oecuméniques d'Éphèse (431), de Chalcédoine (451) et le troisième de Constantinople (681) : Dz.265, 303 et 559.
Je vous défie de mettre un texte qui contredit cette théologie des trois blancheurs.
Bon courage. Il va vous falloir contredire Jésus !
Blancheur 1 : Jésus : Jean 15, 5 Je suis la vigne ; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car hors de moi vous ne pouvez rien faire.
Blancheur 2 : Marie : Jean 19, 26 Jésus donc voyant sa mère et, se tenant près d'elle, le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : "Femme, voici ton fils." Puis il dit au disciple : "Voici ta mère." Dès cette heure-là, le disciple l'accueillit comme sienne.
Blancheur 3 : Le Magistère infaillible de Pierre : Matthieu 16, 18 Eh bien ! moi je te dis : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les Portes de l'Hadès ne tiendront pas contre elle. Luc 22, 31 "Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous cribler comme froment ; Luc 22, 32 mais moi j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères dans la foi."
boulo aime ce message
Invité Invité
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Dim 6 Nov 2022 - 20:58
Arnaud Dumouch a écrit:
Fidèle a écrit:
Ce rêve contredit les prescriptions doctrinales des conciles oecuméniques d'Éphèse (431), de Chalcédoine (451) et le troisième de Constantinople (681) : Dz.265, 303 et 559.
Je vous défie de mettre un texte qui contredit cette théologie des trois blancheurs.
Bon courage. Il va vous falloir contredire Jésus !
Blancheur 1 : Jésus : Jean 15, 5 Je suis la vigne ; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car hors de moi vous ne pouvez rien faire.
Blancheur 2 : Marie : Jean 19, 26 Jésus donc voyant sa mère et, se tenant près d'elle, le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : "Femme, voici ton fils." Puis il dit au disciple : "Voici ta mère." Dès cette heure-là, le disciple l'accueillit comme sienne.
Blancheur 3 : Le Magistère infaillible de Pierre : Matthieu 16, 18 Eh bien ! moi je te dis : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les Portes de l'Hadès ne tiendront pas contre elle. Luc 22, 31 "Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous cribler comme froment ; Luc 22, 32 mais moi j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères dans la foi."
Ton interprétation des Écritures ne s'accorde avec les conciles OECUMÉNIQUES qu'au sujet de la "première blancheur". D'ailleurs, tu te gardes bien de parler de rémanence eucharistique, sous forme d'Agnus Dei... Quant au reste, nulle interprétation des Écritures ne peut supplanter celle des conciles OECUMÉNIQUE de l'Église indivise.
Invité Invité
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Dim 6 Nov 2022 - 21:00
adolphe a écrit:
Il n y a aucune diversion dans ce que je dit .
En effet, tes redites sont soporifiques...
Fidèle, Cessez votre insolence !!!- Toi le tout petit -
Arnaud Dumouch
Messages : 94278 Inscription : 19/05/2005
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Dim 6 Nov 2022 - 21:06
Fidèle a écrit:
Ton interprétation des Écritures ne s'accorde avec les conciles OECUMÉNIQUES qu'au sujet de la "première blancheur". D'ailleurs, tu te gardes bien de parler de rémanence eucharistique, sous forme d'Agnus Dei... Quant au reste, nulle interprétation des Écritures ne peut supplanter celle des conciles OECUMÉNIQUE de l'Église indivise.
Blancheur 1 admise.
Pour les blancheurs 2 et 3 : Un peu léger. Donnez nous les textes de ces Conciles que les blancheurs 2 et 3 contredisent.
Invité Invité
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Dim 6 Nov 2022 - 21:11
Arnaud Dumouch a écrit:
Fidèle a écrit:
Ton interprétation des Écritures ne s'accorde avec les conciles OECUMÉNIQUES qu'au sujet de la "première blancheur". D'ailleurs, tu te gardes bien de parler de rémanence eucharistique, sous forme d'Agnus Dei... Quant au reste, nulle interprétation des Écritures ne peut supplanter celle des conciles OECUMÉNIQUE de l'Église indivise.
Blancheur 1 admise.
Pour les blancheurs 2 et 3 : Un peu léger. Donnez nous les textes de ces Conciles que les blancheurs 2 et 3 contredisent.
Les conciles OECUMÉNIQUES nous disent de se cramponner à un seul Credo, pas à des blancheurs...
Arnaud Dumouch
Messages : 94278 Inscription : 19/05/2005
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Dim 6 Nov 2022 - 21:28
Le Credo, c'est le résumé de la doctrine. Le Credo est produit par le Magistère infaillible de l'Eglise. Donc vous admettez la blancheur 3.
et est maintenant, 1500 ans après, remplacé par celui ci, plus complet et plus précis.
Spoiler:
Profession de Foi du Pape Paul VI
Citation : Le 30 juin 1968, après le Concile Vatican II, le Pape Paul VI proclamait le Credo de l’Eglise Catholique. Les vérités de la Foi Catholique constituent la raison de vivre des chrétiens.
A la gloire du Dieu très saint et de Notre-Seigneur Jésus-Christ, confiant en l’aide de la Très Sainte Vierge Marie et des bienheureux apôtres Pierre et Paul, pour l’utilité et l’édification de l’Église, au nom de tous les pasteurs et de tous les fidèles, Nous prononçons maintenant cette profession de foi, dans la pleine communion spirituelle avec vous tous, chers frères et fils.
UN SEUL DIEU, PÈRE, FILS ET SAINT-ESPRIT.
Nous croyons en un seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, Créateur des choses visibles comme ce monde où s’écoule notre vie passagère, des choses invisibles comme les purs esprits qu’on nomme aussi les anges, et Créateur en chaque homme de son âme spirituelle et immortelle. Nous croyons que ce Dieu unique est absolument un dans son essence infiniment sainte comme dans toutes ses perfections, dans sa toute-puissance, dans sa science infinie, dans sa providence, dans sa volonté et dans son amour. Il est Celui qui est, comme il l’a révélé à Moïse ; et il est Amour, comme l’apôtre Jean nous l’enseigne : en sorte que ces deux noms, Etre et Amour, expriment ineffablement la même divine réalité de Celui qui a voulu se faire connaître à nous, et qui, "habitant une lumière inaccessible", est en lui-même au-dessus de tout nom, de toutes choses et de toute intelligence créée. Dieu seul peut nous en donner la connaissance juste et plénière en se révélant comme Père, Fils et Esprit Saint, dont nous sommes par grâce appelés à partager, ici-bas dans l’obscurité de la foi et au-delà de la mort dans la lumière éternelle, l’éternelle vie.
Les liens mutuels constituant éternellement les trois personnes, qui sont chacune le seul et même Être divin, sont la bienheureuse vie intime du Dieu trois fois saint, infiniment au-delà de ce que nous pouvons concevoir à la mesure humaine. Nous rendons grâce cependant à la bonté divine du fait que de très nombreux croyants puissent attester avec Nous devant les hommes l’unité de Dieu, bien qu’ils ne connaissent pas le mystère de la Très Sainte Trinité. Nous croyons donc au Père qui engendre éternellement le Fils, au Fils, Verbe de Dieu, qui est éternellement engendré, au Saint-Esprit, personne incréée qui procède du Père et du Fils comme leur éternel amour. Ainsi en les trois personnes divines, coaeternae sibi et coaequales, surabondent et se consomment, dans la surexcellence et la gloire propres à l’être incréé, la vie et la béatitude de Dieu parfaitement un, et toujours "doit être vénérée l’unité dans la trinité et la trinité dans l’unité".
LE CHRIST, DIEU FAIT HOMME
Nous croyons en Notre Seigneur Jésus-Christ, qui est le Fils de Dieu. Il est le Verbe éternel, né du Père avant tous les siècles et consubstantiel au Père, homoousios to Patri, et par lui tout a été fait. Il s’est incarné par l’œuvre du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Marie et s’est fait homme : égal donc au Père selon la divinité, et inférieur au Père selon l’humanité et un lui-même, non par quelque impossible confusion des natures mais par l’unité de la personne. Il a habité parmi nous, plein de grâce et de vérité. Il a annoncé et instauré le Royaume de Dieu et nous a fait en lui connaître le Père. Il nous a donné son commandement nouveau de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés. Il nous a enseigné la voie des béatitudes de l’Evangile : pauvreté en esprit, douleur supportée dans la patience, soif de la justice, miséricorde, pureté du cœur, volonté de paix, persécution endurée pour la justice. Il a souffert sous Ponce Pilate, Agneau de Dieu portant sur lui les péchés du monde, et il est mort pour nous sur la croix, nous sauvant par son sang rédempteur. Il a été enseveli et, de son propre pouvoir, il est ressuscité le troisième jour, nous élevant par sa résurrection à ce partage de la vie divine qu’est la vie de la grâce. Il est monté au ciel et il viendra de nouveau, en gloire cette fois, pour juger les vivants et les morts : chacun selon ses mérites - ceux qui ont répondu à l’amour et à la pitié de Dieu allant à la vie éternelle, ceux qui les ont refusés jusqu’au bout allant au feu qui ne s’éteint pas. Et son règne n’aura pas de fin.
L’ESPRIT SAINT ET LA VIERGE MARIE.
Nous croyons en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie, qui est adoré et glorifié avec le Père et le Fils. Il nous a parlé par les Prophètes, il nous a été envoyé par le Christ après sa Résurrection et son Ascension auprès du Père ; il illumine, vivifie, protège et conduit l’Église ; il en purifie les membres s’ils ne se dérobent pas à la grâce. Son action qui pénètre au plus intime de l’âme, rend l’homme capable de répondre à l’appel de Jésus : "Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait" (Mt. V, 48). Nous croyons que Marie est la Mère demeurée toujours vierge du Verbe incarné, notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ, et qu’en raison de cette élection singulière elle a été, en considération des mérites de son Fils, rachetée d’une manière plus éminente, préservée de toute souillure du péché originel et comblée du don de la grâce plus que toutes les autres créatures. Associée par un lien étroit et indissoluble aux mystères de l’Incarnation et de la Rédemption, la Très Sainte Vierge, l’Immaculée, a été, au terme de sa vie terrestre, élevée en corps et en âme à la gloire céleste et configurée à son Fils ressuscité en anticipation du sort futur de tous les justes ; et Nous croyons que la Très Sainte Mère de Dieu, nouvelle Ève, mère de l’Église, continue au ciel son rôle maternel à l’égard des membres du Christ, en coopérant à la naissance et au développement de la vie divine dans les âmes des rachetés.
LE PÉCHÉ, LA CROIX ET LE BAPTÊME.
Nous croyons qu’en Adam tous ont péché, ce qui signifie que la faute originelle commise par lui a fait tomber la nature humaine, commune à tous les hommes, dans un état où elle porte les conséquences de cette faute et qui n’est pas celui où elle se trouvait d’abord dans nos premiers parents, constitués dans la sainteté et la justice, et où l’homme ne connaissait ni le mal ni la mort. C’est la nature humaine ainsi tombée, dépouillée de la grâce qui la revêtait, blessée dans ses propres forces naturelles et soumise à l’empire de la mort, qui est transmise à tous les hommes et c’est en ce sens que chaque homme naît dans le péché. Nous tenons donc, avec le Concile de Trente, que le péché originel est transmis avec la nature humaine, "non par imitation, mais par propagation", et qu’il est ainsi "propre à chacun". Nous croyons que Notre-Seigneur Jésus-Christ, par le sacrifice de la croix, nous a rachetés du péché originel et de tous les péchés personnels commis par chacun de nous, en sorte que, selon la parole de l’Apôtre, "là où le péché avait abondé, la grâce a surabondé". Nous croyons à un seul baptême institué par Notre-Seigneur Jésus-Christ pour la rémission des péchés. Le baptême doit être administré même aux petits enfants qui n’ont pu encore se rendre coupables d’aucun péché personnel, afin que, nés privés de la grâce surnaturelle, ils renaissent "de l’eau et de l’Esprit Saint" à la vie divine dans le Christ Jésus.
L’ÉGLISE, ÉDIFIÉE PAR JÉSUS-CHRIST
Nous croyons à l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique, édifiée par Jésus-Christ sur cette pierre qui est Pierre. Elle est le corps mystique du Christ, à la fois société visible instituée avec des organes hiérarchiques et communauté spirituelle, l’Eglise terrestre ; elle est le peuple de Dieu pérégrinant ici-bas et l’Eglise comblée des biens célestes ; elle est le germe et les prémices du Royaume de Dieu, par lequel se continuent, au long de l’histoire humaine, l’œuvre et les douleurs de la Rédemption et qui aspire à son accomplissement parfait au-delà du temps dans la gloire. Au cours du temps, le Seigneur Jésus forme son Eglise par les sacrements qui émanent de sa plénitude. C’est par eux qu’elle rend ses membres participants au mystère de la mort et de la résurrection du Christ, dans la grâce du Saint-Esprit qui lui donne vie et action. Elle est donc sainte tout en comprenant en son sein des pécheurs, parce qu’elle n’a elle-même d’autre vie que celle de la grâce : c’est en vivant de sa vie que ses membres se sanctifient ; c’est en se soustrayant à sa vie qu’ils tombent dans les péchés et les désordres qui empêchent le rayonnement de sa sainteté. C’est pourquoi elle souffre et fait pénitence pour ses fautes, dont elle a le pouvoir de guérir ses enfants par le sang du Christ et le don de l’Esprit Saint. Héritière des divines promesses et fille d’Abraham selon l’Esprit, par cet Israël dont elle garde avec amour les Écritures et dont elle vénère les patriarches et les prophètes ; fondée sur les apôtres et transmettant de siècle en siècle leur parole toujours vivante et leurs pouvoirs de pasteur dans le successeur de Pierre et les évêques en communion avec lui ; perpétuellement assistée par le Saint-Esprit, elle a charge de garder, enseigner, expliquer et répandre la vérité que Dieu a révélée d’une manière encore voilée par les prophètes et pleinement par le Seigneur Jésus. Nous croyons tout ce qui est contenu dans la parole de Dieu, écrite ou transmise, et que l’Eglise propose à croire comme divinement révélé, soit par un jugement solennel, soit par le magistère ordinaire et universel. Nous croyons à l’infaillibilité dont jouit le successeur de Pierre quand il enseigne ex cathedra comme pasteur et docteur de tous les fidèles, et dont est assuré aussi le corps des évêques lorsqu’il exerce avec lui le magistère suprême.
L’UNITÉ ET LA CATHOLICITÉ DE L’ÉGLISE
Nous croyons que l’Église, fondée par Jésus-Christ et pour laquelle il a prié, est indéfectiblement une dans la foi, le culte et le lien de la communion hiérarchique. Au sein de cette Église, la riche variété des rites liturgiques et la légitime diversité des patrimoines théologiques et spirituels et des disciplines particulières, loin de nuire à son unité, la manifestent davantage. Reconnaissant aussi l’existence, en dehors de l’organisme de l’Église du Christ, de nombreux éléments de vérité et de sanctification qui lui appartiennent en propre et tendent à l’unité catholique, et croyant à l’action du Saint-Esprit qui suscite au cœur des disciples du Christ l’amour de cette unité, Nous avons l’espérance que les chrétiens qui ne sont pas encore dans la pleine communion de l’unique Église se réuniront un jour en un seul troupeau avec un seul pasteur. Nous croyons que l’Église est nécessaire au salut, car le Christ qui est seul médiateur et voie de salut se rend présent pour nous dans son Corps qui est l’Église. Mais le dessein divin du salut embrasse tous les hommes ; et ceux qui, sans faute de leur part, ignorent l’Evangile du Christ et son Église mais cherchent Dieu sincèrement et, sous l’influence de la grâce, s’efforcent d’accomplir sa volonté reconnue par les injonctions de leur conscience, ceux-là, en un nombre que Dieu seul connaît, peuvent obtenir le salut. LE CORPS ET LE SANG DU SEIGNEUR
Nous croyons que la messe célébrée par le prêtre représentant la personne du Christ en vertu du pouvoir reçu par le sacrement de l’ordre, et offerte par lui au nom du Christ et des membres de son Corps mystique, est le sacrifice du calvaire rendu sacramentellement présent sur nos autels. Nous croyons que, comme le pain et le vin consacrés par le Seigneur à la Sainte Cène ont été changés en son Corps et son Sang qui allaient être offerts pour nous sur la croix, de même le pain et le vin consacrés par le prêtre sont changés au corps et au sang du Christ glorieux siégeant au ciel, et Nous croyons que la mystérieuse présence du Seigneur, sous ce qui continue d’apparaître à nos sens de la même façon qu’auparavant, est une présence vraie, réelle et substantielle. Le Christ ne peut être ainsi présent en ce sacrement autrement que par le changement en son corps de la réalité elle-même du pain et par le changement en son sang de la réalité elle-même du vin, seules demeurant inchangées les propriétés du pain et du vin que nos sens perçoivent. Ce changement mystérieux, l’Église l’appelle d’une manière très appropriée transsubstantiation. Toute explication théologique, cherchant quelque intelligence de ce mystère, doit pour être en accord avec la foi catholique, maintenir que, dans la réalité elle-même, indépendante de notre esprit, le pain et le vin ont cessé d’exister après la consécration, en sorte que c’est le corps et le sang adorables du Seigneur Jésus qui dès lors sont réellement devant nous sous les espèces sacramentelles du pain et du vin, comme le Seigneur l’a voulu, pour se donner à nous en nourriture et pour nous associer à l’unité de son Corps mystique. L’unique et indivisible existence du Seigneur glorieux au ciel n’est pas multipliée, elle est rendue présente par le sacrement dans les multiples lieux de la terre où la messe est célébrée. Et elle demeure présente, après le sacrifice, dans le Saint Sacrement, qui est, au tabernacle, le cœur vivant de chacune de nos églises. Et c’est pour nous un devoir très doux d’honorer et d’adorer dans la sainte hostie, que nos yeux voient, le Verbe incarné qu’ils ne peuvent pas voir et qui, sans quitter le ciel, s’est rendu présent devant nous.
ROYAUME DE DIEU ET CIVILISATION.
Nous confessons que le royaume de Dieu commencé ici-bas en l’Église du Christ n’est pas de ce monde, dont la figure passe, et que sa croissance propre ne peut se confondre avec le progrès de la civilisation, de la science ou de la technique humaines, mais qu’elle consiste à connaître toujours plus profondément les insondables richesses du Christ, à espérer toujours plus fortement les biens éternels, à répondre toujours plus ardemment à l’amour de Dieu, à dispenser toujours plus largement la grâce et la sainteté parmi les hommes. Mais c’est ce même amour qui porte l’Église à se soucier constamment du vrai bien temporel des hommes. Ne cessant de rappeler à ses enfants qu’ils n’ont pas ici-bas de demeure permanente, elle les presse aussi de contribuer, chacun selon sa vocation et ses moyens, au bien de leur cité terrestre, de promouvoir la justice, la paix et la fraternité entre les hommes, de prodiguer leur aide à leurs frères, surtout aux plus pauvres et aux plus malheureux. L’intense sollicitude de l’Église, épouse du Christ, pour les nécessités des hommes, leurs joies et leurs espoirs, leurs peines et leurs efforts, n’est donc rien d’autre que son grand désir de leur être présente pour les illuminer de la lumière du Christ et les rassembler tous en lui, leur unique Sauveur. Elle ne peut signifier jamais que l’Eglise se conforme elle-même aux choses de ce monde, ni que diminue l’ardeur de l’attente de son Seigneur et du royaume éternel.
LES VIVANTS ET LES MORTS
Nous croyons à la vie éternelle. Nous croyons que les âmes de tous ceux qui meurent dans la grâce du Christ, soit qu’elles aient encore à être purifiées au purgatoire, soit que dès l’instant où elles quittent leur corps, Jésus les prenne au paradis comme il a fait pour le bon larron, sont le peuple de Dieu dans l’au-delà de la mort, laquelle sera définitivement vaincue le jour de la résurrection où ces âmes seront réunies à leur corps. Nous croyons que la multitude de celles qui sont rassemblées autour de Jésus et de Marie au paradis forme l’Église du ciel, où dans l’éternelle béatitude elles voient Dieu tel qu’il est et où elles sont aussi, à des degrés divers, associées avec les saints anges au gouvernement divin exercé par le Christ en gloire, en intercédant pour nous et en aidant notre faiblesse par leur sollicitude fraternelle.
Nous croyons à la communion de tous les fidèles du Christ, de ceux qui sont pèlerins sur la terre, des défunts qui achèvent leur purification, des bienheureux du ciel, tous ensemble formant une seule Église, et Nous croyons que dans cette communion l’amour miséricordieux de Dieu et de ses saints est toujours à l’écoute de nos prières, comme Jésus nous l’a dit : Demandez et vous recevrez. Aussi est-ce avec foi et dans l’espérance que Nous attendons la résurrection des morts et la vie du monde à venir.
Béni soit le Dieu trois fois saint. Amen.
J'ai mis en gras l'affirmation sur la virginité perpétuelle de la Vierge Marie, que les sédévacs accusent "l'Eglise conciliaire" d'avoir oubliée.
Invité Invité
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Dim 6 Nov 2022 - 21:38
Arnaud Dumouch a écrit:
Le Credo, c'est le résumé de la doctrine. Le Credo est produit par le Magistère infaillible de l'Eglise. Donc vous admettez la blancheur 3.
et est maintenant, 1500 ans après, remplacé par celui ci, plus complet et plus précis.
Spoiler:
Profession de Foi du Pape Paul VI
Citation : Le 30 juin 1968, après le Concile Vatican II, le Pape Paul VI proclamait le Credo de l’Eglise Catholique. Les vérités de la Foi Catholique constituent la raison de vivre des chrétiens.
A la gloire du Dieu très saint et de Notre-Seigneur Jésus-Christ, confiant en l’aide de la Très Sainte Vierge Marie et des bienheureux apôtres Pierre et Paul, pour l’utilité et l’édification de l’Église, au nom de tous les pasteurs et de tous les fidèles, Nous prononçons maintenant cette profession de foi, dans la pleine communion spirituelle avec vous tous, chers frères et fils.
UN SEUL DIEU, PÈRE, FILS ET SAINT-ESPRIT.
Nous croyons en un seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, Créateur des choses visibles comme ce monde où s’écoule notre vie passagère, des choses invisibles comme les purs esprits qu’on nomme aussi les anges, et Créateur en chaque homme de son âme spirituelle et immortelle. Nous croyons que ce Dieu unique est absolument un dans son essence infiniment sainte comme dans toutes ses perfections, dans sa toute-puissance, dans sa science infinie, dans sa providence, dans sa volonté et dans son amour. Il est Celui qui est, comme il l’a révélé à Moïse ; et il est Amour, comme l’apôtre Jean nous l’enseigne : en sorte que ces deux noms, Etre et Amour, expriment ineffablement la même divine réalité de Celui qui a voulu se faire connaître à nous, et qui, "habitant une lumière inaccessible", est en lui-même au-dessus de tout nom, de toutes choses et de toute intelligence créée. Dieu seul peut nous en donner la connaissance juste et plénière en se révélant comme Père, Fils et Esprit Saint, dont nous sommes par grâce appelés à partager, ici-bas dans l’obscurité de la foi et au-delà de la mort dans la lumière éternelle, l’éternelle vie.
Les liens mutuels constituant éternellement les trois personnes, qui sont chacune le seul et même Être divin, sont la bienheureuse vie intime du Dieu trois fois saint, infiniment au-delà de ce que nous pouvons concevoir à la mesure humaine. Nous rendons grâce cependant à la bonté divine du fait que de très nombreux croyants puissent attester avec Nous devant les hommes l’unité de Dieu, bien qu’ils ne connaissent pas le mystère de la Très Sainte Trinité. Nous croyons donc au Père qui engendre éternellement le Fils, au Fils, Verbe de Dieu, qui est éternellement engendré, au Saint-Esprit, personne incréée qui procède du Père et du Fils comme leur éternel amour. Ainsi en les trois personnes divines, coaeternae sibi et coaequales, surabondent et se consomment, dans la surexcellence et la gloire propres à l’être incréé, la vie et la béatitude de Dieu parfaitement un, et toujours "doit être vénérée l’unité dans la trinité et la trinité dans l’unité".
LE CHRIST, DIEU FAIT HOMME
Nous croyons en Notre Seigneur Jésus-Christ, qui est le Fils de Dieu. Il est le Verbe éternel, né du Père avant tous les siècles et consubstantiel au Père, homoousios to Patri, et par lui tout a été fait. Il s’est incarné par l’œuvre du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Marie et s’est fait homme : égal donc au Père selon la divinité, et inférieur au Père selon l’humanité et un lui-même, non par quelque impossible confusion des natures mais par l’unité de la personne. Il a habité parmi nous, plein de grâce et de vérité. Il a annoncé et instauré le Royaume de Dieu et nous a fait en lui connaître le Père. Il nous a donné son commandement nouveau de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés. Il nous a enseigné la voie des béatitudes de l’Evangile : pauvreté en esprit, douleur supportée dans la patience, soif de la justice, miséricorde, pureté du cœur, volonté de paix, persécution endurée pour la justice. Il a souffert sous Ponce Pilate, Agneau de Dieu portant sur lui les péchés du monde, et il est mort pour nous sur la croix, nous sauvant par son sang rédempteur. Il a été enseveli et, de son propre pouvoir, il est ressuscité le troisième jour, nous élevant par sa résurrection à ce partage de la vie divine qu’est la vie de la grâce. Il est monté au ciel et il viendra de nouveau, en gloire cette fois, pour juger les vivants et les morts : chacun selon ses mérites - ceux qui ont répondu à l’amour et à la pitié de Dieu allant à la vie éternelle, ceux qui les ont refusés jusqu’au bout allant au feu qui ne s’éteint pas. Et son règne n’aura pas de fin.
L’ESPRIT SAINT ET LA VIERGE MARIE.
Nous croyons en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie, qui est adoré et glorifié avec le Père et le Fils. Il nous a parlé par les Prophètes, il nous a été envoyé par le Christ après sa Résurrection et son Ascension auprès du Père ; il illumine, vivifie, protège et conduit l’Église ; il en purifie les membres s’ils ne se dérobent pas à la grâce. Son action qui pénètre au plus intime de l’âme, rend l’homme capable de répondre à l’appel de Jésus : "Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait" (Mt. V, 48). Nous croyons que Marie est la Mère demeurée toujours vierge du Verbe incarné, notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ, et qu’en raison de cette élection singulière elle a été, en considération des mérites de son Fils, rachetée d’une manière plus éminente, préservée de toute souillure du péché originel et comblée du don de la grâce plus que toutes les autres créatures. Associée par un lien étroit et indissoluble aux mystères de l’Incarnation et de la Rédemption, la Très Sainte Vierge, l’Immaculée, a été, au terme de sa vie terrestre, élevée en corps et en âme à la gloire céleste et configurée à son Fils ressuscité en anticipation du sort futur de tous les justes ; et Nous croyons que la Très Sainte Mère de Dieu, nouvelle Ève, mère de l’Église, continue au ciel son rôle maternel à l’égard des membres du Christ, en coopérant à la naissance et au développement de la vie divine dans les âmes des rachetés.
LE PÉCHÉ, LA CROIX ET LE BAPTÊME.
Nous croyons qu’en Adam tous ont péché, ce qui signifie que la faute originelle commise par lui a fait tomber la nature humaine, commune à tous les hommes, dans un état où elle porte les conséquences de cette faute et qui n’est pas celui où elle se trouvait d’abord dans nos premiers parents, constitués dans la sainteté et la justice, et où l’homme ne connaissait ni le mal ni la mort. C’est la nature humaine ainsi tombée, dépouillée de la grâce qui la revêtait, blessée dans ses propres forces naturelles et soumise à l’empire de la mort, qui est transmise à tous les hommes et c’est en ce sens que chaque homme naît dans le péché. Nous tenons donc, avec le Concile de Trente, que le péché originel est transmis avec la nature humaine, "non par imitation, mais par propagation", et qu’il est ainsi "propre à chacun". Nous croyons que Notre-Seigneur Jésus-Christ, par le sacrifice de la croix, nous a rachetés du péché originel et de tous les péchés personnels commis par chacun de nous, en sorte que, selon la parole de l’Apôtre, "là où le péché avait abondé, la grâce a surabondé". Nous croyons à un seul baptême institué par Notre-Seigneur Jésus-Christ pour la rémission des péchés. Le baptême doit être administré même aux petits enfants qui n’ont pu encore se rendre coupables d’aucun péché personnel, afin que, nés privés de la grâce surnaturelle, ils renaissent "de l’eau et de l’Esprit Saint" à la vie divine dans le Christ Jésus.
L’ÉGLISE, ÉDIFIÉE PAR JÉSUS-CHRIST
Nous croyons à l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique, édifiée par Jésus-Christ sur cette pierre qui est Pierre. Elle est le corps mystique du Christ, à la fois société visible instituée avec des organes hiérarchiques et communauté spirituelle, l’Eglise terrestre ; elle est le peuple de Dieu pérégrinant ici-bas et l’Eglise comblée des biens célestes ; elle est le germe et les prémices du Royaume de Dieu, par lequel se continuent, au long de l’histoire humaine, l’œuvre et les douleurs de la Rédemption et qui aspire à son accomplissement parfait au-delà du temps dans la gloire. Au cours du temps, le Seigneur Jésus forme son Eglise par les sacrements qui émanent de sa plénitude. C’est par eux qu’elle rend ses membres participants au mystère de la mort et de la résurrection du Christ, dans la grâce du Saint-Esprit qui lui donne vie et action. Elle est donc sainte tout en comprenant en son sein des pécheurs, parce qu’elle n’a elle-même d’autre vie que celle de la grâce : c’est en vivant de sa vie que ses membres se sanctifient ; c’est en se soustrayant à sa vie qu’ils tombent dans les péchés et les désordres qui empêchent le rayonnement de sa sainteté. C’est pourquoi elle souffre et fait pénitence pour ses fautes, dont elle a le pouvoir de guérir ses enfants par le sang du Christ et le don de l’Esprit Saint. Héritière des divines promesses et fille d’Abraham selon l’Esprit, par cet Israël dont elle garde avec amour les Écritures et dont elle vénère les patriarches et les prophètes ; fondée sur les apôtres et transmettant de siècle en siècle leur parole toujours vivante et leurs pouvoirs de pasteur dans le successeur de Pierre et les évêques en communion avec lui ; perpétuellement assistée par le Saint-Esprit, elle a charge de garder, enseigner, expliquer et répandre la vérité que Dieu a révélée d’une manière encore voilée par les prophètes et pleinement par le Seigneur Jésus. Nous croyons tout ce qui est contenu dans la parole de Dieu, écrite ou transmise, et que l’Eglise propose à croire comme divinement révélé, soit par un jugement solennel, soit par le magistère ordinaire et universel. Nous croyons à l’infaillibilité dont jouit le successeur de Pierre quand il enseigne ex cathedra comme pasteur et docteur de tous les fidèles, et dont est assuré aussi le corps des évêques lorsqu’il exerce avec lui le magistère suprême.
L’UNITÉ ET LA CATHOLICITÉ DE L’ÉGLISE
Nous croyons que l’Église, fondée par Jésus-Christ et pour laquelle il a prié, est indéfectiblement une dans la foi, le culte et le lien de la communion hiérarchique. Au sein de cette Église, la riche variété des rites liturgiques et la légitime diversité des patrimoines théologiques et spirituels et des disciplines particulières, loin de nuire à son unité, la manifestent davantage. Reconnaissant aussi l’existence, en dehors de l’organisme de l’Église du Christ, de nombreux éléments de vérité et de sanctification qui lui appartiennent en propre et tendent à l’unité catholique, et croyant à l’action du Saint-Esprit qui suscite au cœur des disciples du Christ l’amour de cette unité, Nous avons l’espérance que les chrétiens qui ne sont pas encore dans la pleine communion de l’unique Église se réuniront un jour en un seul troupeau avec un seul pasteur. Nous croyons que l’Église est nécessaire au salut, car le Christ qui est seul médiateur et voie de salut se rend présent pour nous dans son Corps qui est l’Église. Mais le dessein divin du salut embrasse tous les hommes ; et ceux qui, sans faute de leur part, ignorent l’Evangile du Christ et son Église mais cherchent Dieu sincèrement et, sous l’influence de la grâce, s’efforcent d’accomplir sa volonté reconnue par les injonctions de leur conscience, ceux-là, en un nombre que Dieu seul connaît, peuvent obtenir le salut. LE CORPS ET LE SANG DU SEIGNEUR
Nous croyons que la messe célébrée par le prêtre représentant la personne du Christ en vertu du pouvoir reçu par le sacrement de l’ordre, et offerte par lui au nom du Christ et des membres de son Corps mystique, est le sacrifice du calvaire rendu sacramentellement présent sur nos autels. Nous croyons que, comme le pain et le vin consacrés par le Seigneur à la Sainte Cène ont été changés en son Corps et son Sang qui allaient être offerts pour nous sur la croix, de même le pain et le vin consacrés par le prêtre sont changés au corps et au sang du Christ glorieux siégeant au ciel, et Nous croyons que la mystérieuse présence du Seigneur, sous ce qui continue d’apparaître à nos sens de la même façon qu’auparavant, est une présence vraie, réelle et substantielle. Le Christ ne peut être ainsi présent en ce sacrement autrement que par le changement en son corps de la réalité elle-même du pain et par le changement en son sang de la réalité elle-même du vin, seules demeurant inchangées les propriétés du pain et du vin que nos sens perçoivent. Ce changement mystérieux, l’Église l’appelle d’une manière très appropriée transsubstantiation. Toute explication théologique, cherchant quelque intelligence de ce mystère, doit pour être en accord avec la foi catholique, maintenir que, dans la réalité elle-même, indépendante de notre esprit, le pain et le vin ont cessé d’exister après la consécration, en sorte que c’est le corps et le sang adorables du Seigneur Jésus qui dès lors sont réellement devant nous sous les espèces sacramentelles du pain et du vin, comme le Seigneur l’a voulu, pour se donner à nous en nourriture et pour nous associer à l’unité de son Corps mystique. L’unique et indivisible existence du Seigneur glorieux au ciel n’est pas multipliée, elle est rendue présente par le sacrement dans les multiples lieux de la terre où la messe est célébrée. Et elle demeure présente, après le sacrifice, dans le Saint Sacrement, qui est, au tabernacle, le cœur vivant de chacune de nos églises. Et c’est pour nous un devoir très doux d’honorer et d’adorer dans la sainte hostie, que nos yeux voient, le Verbe incarné qu’ils ne peuvent pas voir et qui, sans quitter le ciel, s’est rendu présent devant nous.
ROYAUME DE DIEU ET CIVILISATION.
Nous confessons que le royaume de Dieu commencé ici-bas en l’Église du Christ n’est pas de ce monde, dont la figure passe, et que sa croissance propre ne peut se confondre avec le progrès de la civilisation, de la science ou de la technique humaines, mais qu’elle consiste à connaître toujours plus profondément les insondables richesses du Christ, à espérer toujours plus fortement les biens éternels, à répondre toujours plus ardemment à l’amour de Dieu, à dispenser toujours plus largement la grâce et la sainteté parmi les hommes. Mais c’est ce même amour qui porte l’Église à se soucier constamment du vrai bien temporel des hommes. Ne cessant de rappeler à ses enfants qu’ils n’ont pas ici-bas de demeure permanente, elle les presse aussi de contribuer, chacun selon sa vocation et ses moyens, au bien de leur cité terrestre, de promouvoir la justice, la paix et la fraternité entre les hommes, de prodiguer leur aide à leurs frères, surtout aux plus pauvres et aux plus malheureux. L’intense sollicitude de l’Église, épouse du Christ, pour les nécessités des hommes, leurs joies et leurs espoirs, leurs peines et leurs efforts, n’est donc rien d’autre que son grand désir de leur être présente pour les illuminer de la lumière du Christ et les rassembler tous en lui, leur unique Sauveur. Elle ne peut signifier jamais que l’Eglise se conforme elle-même aux choses de ce monde, ni que diminue l’ardeur de l’attente de son Seigneur et du royaume éternel.
LES VIVANTS ET LES MORTS
Nous croyons à la vie éternelle. Nous croyons que les âmes de tous ceux qui meurent dans la grâce du Christ, soit qu’elles aient encore à être purifiées au purgatoire, soit que dès l’instant où elles quittent leur corps, Jésus les prenne au paradis comme il a fait pour le bon larron, sont le peuple de Dieu dans l’au-delà de la mort, laquelle sera définitivement vaincue le jour de la résurrection où ces âmes seront réunies à leur corps. Nous croyons que la multitude de celles qui sont rassemblées autour de Jésus et de Marie au paradis forme l’Église du ciel, où dans l’éternelle béatitude elles voient Dieu tel qu’il est et où elles sont aussi, à des degrés divers, associées avec les saints anges au gouvernement divin exercé par le Christ en gloire, en intercédant pour nous et en aidant notre faiblesse par leur sollicitude fraternelle.
Nous croyons à la communion de tous les fidèles du Christ, de ceux qui sont pèlerins sur la terre, des défunts qui achèvent leur purification, des bienheureux du ciel, tous ensemble formant une seule Église, et Nous croyons que dans cette communion l’amour miséricordieux de Dieu et de ses saints est toujours à l’écoute de nos prières, comme Jésus nous l’a dit : Demandez et vous recevrez. Aussi est-ce avec foi et dans l’espérance que Nous attendons la résurrection des morts et la vie du monde à venir.
Béni soit le Dieu trois fois saint. Amen.
J'ai mis en gras l'affirmation sur la virginité perpétuelle de la Vierge Marie, que les sédévacs accusent "l'Eglise conciliaire" d'avoir oubliée.
Le Symbole de Nicée-Constantinople n'est pas un résumé mais l'expression, la formulation, réglementaire du Dogme., qu'on peut simplement clarifier, selon des normes précises. Le magistère infaillible du Saint-Esprit se révèle par la réception unanime du Credo par l'universalité du sacerdoce des baptisés, ainsi qu'en témoigne la durée. Quiconque ajoute un mot au Credo ou y substitue une autre formulation n'est plus catholique mais gnostique. C'est pourquoi, les blancheurs 2 et 3 sont exclues d'office.
Arnaud Dumouch
Messages : 94278 Inscription : 19/05/2005
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Dim 6 Nov 2022 - 21:42
Mais non. Plein de sujets ne sont pas abordés dans ce Credo du IV° s.
Il n'aborde que les bases.
Invité Invité
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Dim 6 Nov 2022 - 22:45
Arnaud Dumouch a écrit:
Mais non. Plein de sujets ne sont pas abordés dans ce Credo du IV° s.
Il n'aborde que les bases.
Non, le Symbole de Nicée-Constantinople est la TRAME de la Foi, sur laquelle la théologie brodera ses précisions ultérieures. De sorte qu'en dehors de cette Trame, il n'est plus de catholicisme, seulement du gnosticisme. Par exemple, les premières notions qui émanent du Credo, c'est le rôle et le nombre d'Écrits sacrés. Car, la note, "SELON LES ÉCRITURES", implique un nombre pluriel d'écrits, qui sera la norme ultime de la Foi. Parce qu'étant donné que la Résurrection du Christ, pour être crue, doit être conforme aux Écritures, alors tout le dogme chrétien, qui en découle nécessairement, d'après I Cor.15/14,17, est obligatoirement soumis à la même règle. Ainsi, avant toute spéculation, la TRADITION du Credo nous fournit la matière (Symbole) et la forme (Bible) du dogme. D'ailleurs, puisqu'il est question de résurrection chrétienne, alors le Canon scripturaire devra obligatoirement se discerner parmi les listes bibliques chrétiennes, dont les 66 livres du canon de saint Jérôme et de saint Athanase sont les plus sûrs, puisque tous les admettent.
C'est pourquoi, nul ne peut s'arroger le droit de décider SEUL du dogme (II Pie.1/19-21, Rom.12/6), fut-ce le pape de Rome, selon son outrecuidante prétention ex cathedra, à moins de sombrer dans le gnosticisme. De sorte qu'on ne peut que préciser le Credo, selon les Écritures, en vertu de la méthode: fides quaerens intellectum (Is.7/9, Mt.13/52). Le Saint-Esprit veillera sur son Église, sa communauté de baptisés, pour qu'elle reçoive les leçons qu'Il daigne lui fournir: Ac.5/33-42, Jd.3, Héb.13/8-9, le Commonitorium de saint Vincent de Lérins.
Dernière édition par Fidèle le Dim 6 Nov 2022 - 22:49, édité 1 fois
Arnaud Dumouch
Messages : 94278 Inscription : 19/05/2005
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Dim 6 Nov 2022 - 22:49
Fidèle a écrit:
C'est pourquoi, nul ne peut s'arroger le droit de décider du dogme, fut-ce le pape de Rome, selon son outrecuidante prétention
Ecoutez, vous pouvez dire ce que vous voulez. Mais au dessus de vos dires, il y a Jésus.
Désolé de me référer à lui :
Citation :
Matthieu 16, 18 Eh bien ! moi je te dis : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les Portes de l'Hadès ne tiendront pas contre elle. Matthieu 16, 19 Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux : quoi que tu lies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour lié, et quoi que tu délies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour délié."
Invité Invité
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Dim 6 Nov 2022 - 22:52
Arnaud Dumouch a écrit:
Fidèle a écrit:
C'est pourquoi, nul ne peut s'arroger le droit de décider du dogme, fut-ce le pape de Rome, selon son outrecuidante prétention
Ecoutez, vous pouvez dire ce que vous voulez. Mais au dessus de vos dires, il y a Jésus.
Désolé de me référer à lui :
Citation :
Matthieu 16, 18 Eh bien ! moi je te dis : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les Portes de l'Hadès ne tiendront pas contre elle. Matthieu 16, 19 Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux : quoi que tu lies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour lié, et quoi que tu délies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour délié."
Et moi je me fie au Saint-Esprit, qui a rapporté ces dires: Gal.1/8 Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème ! 9 Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure: si quelqu'un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème !
***
Nous verrons bien, au jour du jugement, QUI aura lié ou délié QUI...
Arnaud Dumouch
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Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Dim 6 Nov 2022 - 22:54
Vous vous fiez au Saint Esprit ?
Avez vous remarqué comme on confond souvent le Saint Esprit avec son brillant esprit à soi ?
Fiez vous plutôt au Christ qui a fondé son Eglise et au Credo qui vit et se développe harmonieusement jusqu'à aujourd'hui.
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Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Dim 6 Nov 2022 - 23:01
Arnaud Dumouch a écrit:
Vous vous fiez au Saint Esprit ?
Avez vous remarqué comme on confond souvent le Saint Esprit avec son brillant esprit à soi ?
Fiez vous plutôt au Christ qui a fondé son Eglise et au Credo qui vit et se développe harmonieusement jusqu'à aujourd'hui.
Sans le Saint-Esprit, je suis incapable de connaître le Christ: I Cor.12/3, I Jn.4/15, tu le peux? Or, Il me parle par la Tradition du dogme, forme et matière, Canon scripturaire et Symbole de Nicée-Constantinople. Voilà, l'Église que je reconnais : celle qui est fidèle à l'unique tradition-transmission-de l'Église. Je ne suis pas ici pour dénigrer mais pour trouver un terrain d'entente que vous vous obstinez, depuis 2006, à récuser.
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Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Lun 7 Nov 2022 - 8:31
Mon cher Zibou, vous déraillez! Dans le temps, votre hibou était bien plus oecuménique. Parageons notre foi en Jésus et respectez nos croyances, surtout un forum catho!
philippe bis
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Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Lun 7 Nov 2022 - 11:16
Fidèle a écrit:
Arnaud Dumouch a écrit:
Vous vous fiez au Saint Esprit ?
Avez vous remarqué comme on confond souvent le Saint Esprit avec son brillant esprit à soi ?
Fiez vous plutôt au Christ qui a fondé son Eglise et au Credo qui vit et se développe harmonieusement jusqu'à aujourd'hui.
Sans le Saint-Esprit, je suis incapable de connaître le Christ: I Cor.12/3, I Jn.4/15, tu le peux? Or, Il me parle par la Tradition du dogme, forme et matière, Canon scripturaire et Symbole de Nicée-Constantinople. Voilà, l'Église que je reconnais : celle qui est fidèle à l'unique tradition-transmission-de l'Église. Je ne suis pas ici pour dénigrer mais pour trouver un terrain d'entente que vous vous obstinez, depuis 2006, à récuser.
Sauf que dans le cadre d 'un débat oecuménique I Cor.12/3 n'est pas recevable car pour certain encore aujourd 'hui Jésus n'est pas Dieu .Donc en préambule d 'un débat il faudrait savoir si le débat peut etre oecuménique si on considère que Jésus n'est pas Dieu .
philippe bis
Messages : 16404 Inscription : 29/04/2017
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Lun 7 Nov 2022 - 11:27
Ensuite Dieu ,Jésus via son Esprit Saint ne s 'est pas arreté d 'instruire, de communiquer a partir de l'an 325 .Nous sommes en l 'an de grace 2022 .
philippe bis
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Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Lun 7 Nov 2022 - 12:08
En 2006, le cardinal Tarcisio Bertone a indiqué que l’arianisme était une menace pour les chrétiens d’aujourd’hui.
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Lun 7 Nov 2022 - 12:53
philippe bis a écrit:
Fidèle a écrit:
Arnaud Dumouch a écrit:
Vous vous fiez au Saint Esprit ?
Avez vous remarqué comme on confond souvent le Saint Esprit avec son brillant esprit à soi ?
Fiez vous plutôt au Christ qui a fondé son Eglise et au Credo qui vit et se développe harmonieusement jusqu'à aujourd'hui.
Sans le Saint-Esprit, je suis incapable de connaître le Christ: I Cor.12/3, I Jn.4/15, tu le peux? Or, Il me parle par la Tradition du dogme, forme et matière, Canon scripturaire et Symbole de Nicée-Constantinople. Voilà, l'Église que je reconnais : celle qui est fidèle à l'unique tradition-transmission-de l'Église. Je ne suis pas ici pour dénigrer mais pour trouver un terrain d'entente que vous vous obstinez, depuis 2006, à récuser.
Sauf que dans le cadre d 'un débat oecuménique I Cor.12/3 n'est pas recevable car pour certain encore aujourd 'hui Jésus n'est pas Dieu .Donc en préambule d 'un débat il faudrait savoir si le débat peut etre oecuménique si on considère que Jésus n'est pas Dieu .
Il n'est pas de chrétien en dehors du Credo. Car, on ne saurait le reconnaître, sans le mot de passe que constitue le Symbole de Foi. Donc, le débat oecuménique s'arrête à cette frontière.
Dernière édition par Fidèle le Lun 7 Nov 2022 - 12:58, édité 1 fois
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Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Lun 7 Nov 2022 - 12:54
philippe bis a écrit:
Ensuite Dieu ,Jésus via son Esprit Saint ne s 'est pas arreté d 'instruire, de communiquer a partir de l'an 325 .Nous sommes en l 'an de grace 2022 .
Le Credo a été, selon nous, précisé entre 325 et... 1530. Le Saint-Esprit agit quand et où Il veut: Jn.3/8, II tTim.2/9.
Dernière édition par Fidèle le Lun 7 Nov 2022 - 12:56, édité 1 fois
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Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Lun 7 Nov 2022 - 12:55
RenéMatheux a écrit:
Mon cher Zibou, vous déraillez! Dans le temps, votre hibou était bien plus oecuménique. Parageons notre foi en Jésus et respectez nos croyances, surtout un forum catho!
On ne déraille pas. Au contraire, on exige la cohérence.
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Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Lun 14 Nov 2022 - 20:14
adolphe a écrit:
Donc le protestantisme s est bien appuyé sur certains textes des canons mais pas tous ... Ils ont fait leur sauce , comme on choisit au super marché . La foi , ce n est pas un supermarché dans lequel on choisit.
Pourtant, combien de fois avons-nous exposé que notre Foi n'était que la précision du Credo (381), unique signe de reconnaissance des chrétiens (Dz.265, 303 et 559), pas un choix dans le dogme, hérésie, et tu n'as pas voulu discuter des preuves qu'on te présentait? Aurais-tu peur de Mt.13/52 et Is.7/9 (LXX)? *** Sommaire de la Foi chrétienne 1- Le Symbole de Nicée-Constantinople est le dogme (opinion), le récit réglementaire de l’Histoire sainte de la Bible. Car, la Bible est la parole du Dieu TRINITAIRE.
2- Articles (articulation) de Foi : résolution du problème de l’UN et du MULTIPLE.
2.1- Trinité/UN seul Dieu, TROIS personnes, selon la perspective du salut : Économie de la Révélation = récapitulation dans le Père (Mt.28/19 : notion de « relation » ) * Nicée/325 et Constantinople/381 = Origine du Christ
A- Être/Le Père est Dieu, infini, plénitude de l’être, de la vérité et de la bonté, béatitude illimitée : Salut et Bonheur infinis en Dieu. Ac.17/28, Ex.3/14. B- Un/Le Fils est Dieu. Car, seul Dieu peut relier à Dieu, puisqu’il n’y a aucune commune mesure entre le fini (homme) et l’infini (Dieu): Alliance avec Dieu. Jn.8/24, 28. N.B. Dieu est Père. Car, il a un Fils. C- Multiple/Le Saint-Esprit est Dieu, puisque seul Dieu peut révéler Dieu : Incorporation (intégration) en J-C, par la Foi, fruit de l’Esprit Saint. Car, sans l’infini du Saint-Esprit, aucun esprit fini ne peut percevoir (foi) l’infinité du Christ, Dieu fait homme. I Cor.12/3, I Jn.4/15
( Récapitulation: C/multiple → B/un →A/être)
N.B. Il n’y a qu’un seul Dieu, en trois personnes, car il ne peut y avoir plus d’un infini. Cependant, on peut concevoir trois fois un même infini, selon trois rapports différents: Père, Fils et Saint-Esprit. (I Jn.5/7, Dt.6/4)
2.2- Incarnation/ UN seul Seigneur, DEUX natures : Alliance par la Personne du Fils de Dieu fait homme, laquelle relie et unifie, sans les confondre, Dieu et l’homme, non pas en tant qu’intermédiaire, impossible moyen terme entre le fini (homme) et l’infini (Dieu) mais comme médiateur, comme centre d'attribution de la divinité et de l'humanité, en tant que seule réalité apte à en être responsable: la Personne divine du Fils de Dieu. C'est Jésus-Christ, Vrai Dieu et vrai homme. Car, si Jésus n’est pas pleinement Dieu, il ne peut rien sauver, et s’il n’est pas pleinement homme, il ne peut sauver rien, en tant que Christ. (Jn.1/14 : notion de « personne") * Ephèse/431, Chalcédoine/451, Const. II/553 et Const. III/681 = Être du Christ
2.3- Justification/ UN seul Baptême, DES péchés de la vie entière, jusqu'à la mort : Transaction entre Dieu et l’homme, sur la base de la représentation de J-C. Dieu a manifesté l’éligibilité du Christ par sa Résurrection, l’Homme vote pour le Christ, par sa foi. Ainsi, ce qui est au Christ (justice/salut et vie nouvelle) revient au fidèle et vice-versa (mort/damnation et péchés). L’homme est sauvé par la foi seule du baptême, indiquée par l'invocation trinitaire, foi SEULE et constante en Jésus-Christ, selon une démarche viagère de repentance, signifiée par le geste baptismal d'immersion/émersion. (Mc.16/16 : notion de « foi/acte » ) * Augsbourg/1530 = Agir du Christ
2.4.- Interprétation/UNE seule Église, Cat-holique = selon la totalité: C’est la Tradition catholique, globale, du Symbole de Foi et du Canon scripturaire, qui garantit l’impartialité de l’Évangile, selon le barème du JUXTA SCRIPTURA, indiqué par l'article pascal du Credo = « SELON les Écritures ». Car, le Credo débute par la Création et se termine à l'Eschatologie. De sorte que, son point focal se trouve être la résurrection du Christ, leur synthèse, en tant que prémices de l'Évangile. Or, la crédibilité de la Résurrection, ainsi promue comme spécificité du Christianisme-I Cor.15, est tributaire, pour sa validation, du témoignage des Écritures. Ce qui a pour conséquence de soumettre à cette règle tout le dogme catholique. C'est pourquoi, l'Église a toujours considéré le Canon scripturaire comme la source et la norme ultime de la théologie, dont le Symbole de Nicée-Constantinople est l'expression réglementaire. (Rom.12/6 : notion de « foi/contenu » ) * Augsbourg/1530 = Annonce du Christ
***
Symbole de Nicée-Constantinople Nous croyons en UN seul Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, de toutes choses, visibles et invisibles. Nous croyons en UN seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles. Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu. Engendré, non pas créé, consubstantiel au Père, et par lui tout a été fait. Pour nous, les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel ; par l’Esprit-Saint, il a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme. Crucifié pour nous sous Ponce-Pilate, il souffrit sa passion et fut mis au tombeau. Il ressuscita le troisième jour, selon les Écritures, et il monta au ciel ; il est assis à la droite du Père. Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts, et son règne n’aura pas de fin. Nous croyons en l’Esprit-Saint, qui est Seigneur et qui crée la vie. Il procède du Père. Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire, il a parlé par les prophètes. Nous croyons l’Église, UNE, sainte, catholique et apostolique. Nous reconnaissons UN seul baptême pour la rémission des péchés. Nous attendons la résurrection des morts et la vie du monde à venir. Amen.
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Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Lun 14 Nov 2022 - 22:01
Fidèle a écrit:
RenéMatheux a écrit:
Mon cher Zibou, vous déraillez! Dans le temps, votre hibou était bien plus oecuménique. Parageons notre foi en Jésus et respectez nos croyances, surtout un forum catho!
On ne déraille pas. Au contraire, on exige la cohérence.
qui est ce "on" ?
Invité Invité
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Lun 14 Nov 2022 - 22:26
Espérance2 a écrit:
Fidèle a écrit:
RenéMatheux a écrit:
Mon cher Zibou, vous déraillez! Dans le temps, votre hibou était bien plus oecuménique. Parageons notre foi en Jésus et respectez nos croyances, surtout un forum catho!
On ne déraille pas. Au contraire, on exige la cohérence.
qui est ce "on" ?
On vous laisse le deviner...
Invité Invité
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Lun 14 Nov 2022 - 22:33
Fidèle a écrit:
Espérance2 a écrit:
Fidèle a écrit:
RenéMatheux a écrit:
Mon cher Zibou, vous déraillez! Dans le temps, votre hibou était bien plus oecuménique. Parageons notre foi en Jésus et respectez nos croyances, surtout un forum catho!
On ne déraille pas. Au contraire, on exige la cohérence.
qui est ce "on" ?
On vous laisse le deviner...
Vous pouvez attendre longtemps
Invité Invité
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Mar 15 Nov 2022 - 22:25
Il ne semble pas qu'on soit en mesure de nous qualifier d'hérétique...
Invité Invité
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Ven 18 Nov 2022 - 1:32
2-Un Seigneur/Incarnation : "Un de le Trinité a souffert" (Trinité = divinité, souffert = humanité, Un = Personne divine (un de la Trinité) qui assume divinité et humanité/Constantinople II :553)
3-Un Baptême/Justification : "Sola Fide"/Foi seule (Justification par grâce, gracié = pardonné, justification = regénéré. Sola Fide = versant humain de la grâce, justification = versant divin/Augsbourg :1530)
4-Une Eglise/Interprétation : "Juxta Scriptura"/Selon les Écritures ( Commonitorium = Quod ubique, quod ab omnibus, quod semper/ Augsbourg: 1530)
Le Symbole est l'unique signe de reconnaissance ou mot de passe de la chrétienté. De sorte que, n'est hérétique que ce qui contredit ou ajoute à ce texte, non pas ce qui précise:
II Jn.7 Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c'est le séducteur et l'antéchrist. 8 Prenez garde à vous-mêmes, afin que vous ne perdiez pas le fruit de votre travail, mais que vous receviez une pleine récompense. 9 Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n'a point Dieu ; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils. 10 Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas: Salut ! 11 car celui qui lui dit: Salut ! participe à ses mauvaises oeuvres. ***
Gal.1/8 Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème ! 9 Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure: si quelqu'un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème !
***
II Pie.1/19 Et nous tenons pour d'autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu'à ce que le jour vienne à paraître et que l'étoile du matin se lève dans vos coeurs ; 20 sachant tout d'abord vous-mêmes qu'aucune prophétie de l'Écriture ne peut être un objet d'interprétation particulière, 21 car ce n'est pas par une volonté d'homme qu'une prophétie a jamais été apportée, mais c'est poussés par le Saint Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu.
***
Rom.12/6 Or ayant des dons différents, selon la grâce qui nous est donnée : soit de prophétie, [prophétisons] selon l'analogie de la foi
***
Mt.13/52 Et il leur dit: C'est pourquoi, tout scribe instruit de ce qui regarde le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes.
***
Is.7/9 Et si vous ne me croyez point, c'est que vous manquerez d'intelligence. (LXX)
***
C'est pourquoi, on peut accuser de tout un catholique confessant, sauf d'hérésie, de division d'avec la Foi ni d'errance. Car, sa prétention est de préciser la Foi, telle qu'énoncée dans l'unique Credo de l'Église, tout comme les saints Athanase ou Maxime le confesseur. On attend toujours, depuis cinq siècles, des arguments convaincants de nos calomniateurs...
Invité Invité
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Sam 26 Nov 2022 - 7:26
Fidèle a écrit:
adolphe a écrit:
Donc le protestantisme s est bien appuyé sur certains textes des canons mais pas tous ... Ils ont fait leur sauce , comme on choisit au super marché . La foi , ce n est pas un supermarché dans lequel on choisit.
Pourtant, combien de fois avons-nous exposé que notre Foi n'était que la précision du Credo (381), unique signe de reconnaissance des chrétiens (Dz.265, 303 et 559), pas un choix dans le dogme, hérésie, et tu n'as pas voulu discuter des preuves qu'on te présentait? Aurais-tu peur de Mt.13/52 et Is.7/9 (LXX)? *** Sommaire de la Foi chrétienne 1- Le Symbole de Nicée-Constantinople est le dogme (opinion), le récit réglementaire de l’Histoire sainte de la Bible. Car, la Bible est la parole du Dieu TRINITAIRE.
2- Articles (articulation) de Foi : résolution du problème de l’UN et du MULTIPLE.
2.3- Justification/ UN seul Baptême, DES péchés de la vie entière, jusqu'à la mort : Transaction entre Dieu et l’homme, sur la base de la représentation de J-C. Dieu a manifesté l’éligibilité du Christ par sa Résurrection, l’Homme vote pour le Christ, par sa foi. Ainsi, ce qui est au Christ (justice/salut et vie nouvelle) revient au fidèle et vice-versa (mort/damnation et péchés). L’homme est sauvé par la foi seule du baptême, indiquée par l'invocation trinitaire, foi SEULE et constante en Jésus-Christ, selon une démarche viagère de repentance, signifiée par le geste baptismal d'immersion/émersion. (Mc.16/16 : notion de « foi/acte » ) * Augsbourg/1530 = Agir du Christ
Pascal/Pensées. Br.520 a écrit:
"La loi n’a pas détruit la nature; mais elle l’a instruite; la grâce n’a pas détruit la loi; mais elle la fait exercer. La foi reçue au baptême est la source de toute la vie du chrétien et des convertis."
Invité Invité
Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Sam 26 Nov 2022 - 7:54
L'Oecuménisme doit dénouer les logomachies:
A- La Méthode:
B- La nature des polémiques:
C- L'Objet des débats:
a- Orthodoxes/Catholiques:
Trinité/Orthodoxes: point de vue de la Personne (Tout se RAMÈNE au Père)
Trinité/Catholiques: point de vue de la Nature (Tout se DÉPLOIE selon la notion de relation substantielle)
"La loi n’a pas détruit la nature; mais elle l’a instruite; la grâce n’a pas détruit la loi; mais elle la fait exercer. La foi reçue au baptême est la source de toute la vie du chrétien et des convertis."
4.3 Justification par la grâce au moyen de la foi (25) Nous confessons ensemble que le pécheur est justifié au moyen de la foi en l’œuvre salvatrice de Dieu en Christ ; ce salut lui est offert par l’Esprit Saint dans le baptême en tant que fondement de toute sa vie chrétienne. Dans la foi justifiante, la personne humaine place sa confiance en la promesse miséricordieuse de Dieu, une foi qui embrasse l’espérance placée en Dieu et l’amour. Cette foi est active dans l’amour ; c’est pour cela que le chrétien ne peut et ne doit pas demeurer sans œuvres. Mais tout ce qui dans la personne humaine précède et suit le don libre de la foi, n’est pas la cause de la justification et ne la mérite pas.
(Déclaration conjointe sur la doctrine de la justification: 1999/Fédération luthérienne mondiale et Église catholique)
N.B. Il reste à savoir comment cette déclaration se traduira au sein du catéchisme et du droit canon...
Calame_
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Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Lun 23 Oct 2023 - 23:17
Arnaud Dumouch a écrit:
Fidèle a écrit:
Ton interprétation des Écritures ne s'accorde avec les conciles OECUMÉNIQUES qu'au sujet de la "première blancheur". D'ailleurs, tu te gardes bien de parler de rémanence eucharistique, sous forme d'Agnus Dei... Quant au reste, nulle interprétation des Écritures ne peut supplanter celle des conciles OECUMÉNIQUE de l'Église indivise.
Blancheur 1 admise.
Pour les blancheurs 2 et 3 : Un peu léger. Donnez nous les textes de ces Conciles que les blancheurs 2 et 3 contredisent.
Je n'en trouve pas.
Toutefois,
Ces passages mettent l'accent sur la relation entre Jésus et ses disciples, ainsi que sur le rôle de Marie et le rôle conféré à Pierre dans l'Église.
Blancheur 1 : Ce passage de Jean 15:5 présente l'analogie de Jésus comme la vigne et les croyants comme les sarments, soulignant l'importance de rester connecté à Jésus pour porter des fruits spirituels.
Blancheur 2 : Ce passage de Jean 19:26 met en lumière le moment où Jésus confie Marie à son disciple bien-aimé, montrant ainsi l'amour filial même au milieu de l'épreuve de la crucifixion.
Blancheur 3 : Ces versets comprennent la déclaration de Jésus à Pierre dans Matthieu 16:18, où il lui confie un rôle central dans la construction de l'Église. Les versets de Luc 22:31-32 soulignent également l'importance de la prière de Jésus pour Pierre et l'exhortation à affermir la foi de ses frères.
L’Église peut être une métaphore et signifier
*la construction de l'Église dans le contexte de l'évangélisation et de la croissance de la foi chrétienne à travers le monde. la "pierre" sur laquelle l'Église est construite représente la confession de foi en Jésus-Christ. Dans ce contexte, la construction de l'Église signifie la croissance de la communauté chrétienne fondée sur la foi en Christ en tant que Fils de Dieu et Sauveur.
Calame_
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Sujet: Re: Règles du débat oecuménique Lun 23 Oct 2023 - 23:31
Le Concile Vatican I, qui s'est tenu en 1870, a traité de l'infaillibilité papale et a affirmé l'autorité suprême du pape en matière de foi et de morale au sein de l'Église catholique. Ce concile a énoncé le dogme de l'infaillibilité papale, enseignant que lorsque le pape parle ex cathedra (c'est-à-dire d'une manière officielle et en matière de foi et de morale), il est infaillible et incapable de commettre une erreur doctrinale.