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Sujet: Solennité de Saint Pierre et Saint Paul : 29 juin Mer 29 Juin 2022 - 7:32
29 JUIN 2022 Solennité des Sts Pierre et Paul St Matthieu 16,13-19 13 Jésus était venu dans la région de Césarée-de-Philippe, et il demandait à ses disciples : « Le Fils de l'homme, qui est-il, d'après ce que disent les hommes ? » 14 Ils répondirent : « Pour les uns, il est Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres encore, Jérémie ou l'un des prophètes. » 15 Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » 16 Prenant la parole, Simon-Pierre déclara : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! » 17 Prenant la parole à son tour, Jésus lui déclara : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. _Matthieu. Aujourd'hui le témoignage de Pierre devrait être à l’inverse pour nous , car croire que Jésus est le plus grand homme de tout les temps cela peut se concevoir. Mais la foi en DIEU de Pierre, elle est rare à notre époque. Qui croit que DIEU est infini au delà du crée visible et concevable, et qu'il est éternel dans une présence sans limite; esprit et amour dans son être, tout de patience, mais très humble face aux force du monde, présent dans tout les êtres qui souffrent mais qu'en amour, aimant chaque homme malgré les milliards et préparant pour chacun une demeure éternel sur mesure. Donc nous devons redécouvrir la foi en Dieu puis comme Pierre avoir la foi que Jésus est l'égale du Père Dieu lui même UN en l'esprit saint, Vivant dans la gloire infini, Dieu trine et UN. Et cela par la découvert de l'immense qualité de son humanité et amour égale et signe de Dieu présent. Paul.
Invité Invité
Sujet: Re: Solennité de Saint Pierre et Saint Paul : 29 juin Mer 29 Juin 2022 - 10:30
Le 29 juin, l'Église célèbre deux piliers de l'Église : saint Pierre et saint Paul. Suivez en direct la messe de la Solennité de saint Pierre et saint Paul à 9h30 en direct de Rome.
Ce mercredi 29 juin 2022, l'Église célèbre saint Pierre et saint Paul. Ces deux saints sont fêtés ensemble car ils sont considérés comme les bâtisseurs de l'Église. Ils ont été martyrisés tous les deux à Rome, à trois ans d'intervalle.
Messe de la Solennité des saints Pierre et Paul à Rome
À cette occasion, le pape François bénira le pallium pour les archevêques métropolitains nommés dans l'année. Il leur sera par la suite remis par les nonces dans leur diocèse respectif. Parmi les 44 nouveaux archevêques métropolitains, six ont été nommés dans des pays francophones : Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque de Brazzaville (République du Congo), Mgr Guy de Kerimel, archevêque de Toulouse (France), Mgr Jean-Paul Vesco, o.p., archevêque d'Alger (Algérie), Mgr Antoine Hérouard, archevêque de Dijon (France), Mgr Bonaventure Nahimana, archevêque de Gitega (Burundi), Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris (France).
Le Pallium
À la fin de la célébration de la solennité des saints Pierre et Paul, le Pape bénit le pallium, une écharpes distinctive que portent les archevêques métropolitains. Depuis les débuts du christianisme, ce vêtement est le symbole du lien qui lie les archevêques au Saint-Père, son imposition étant précédée d'un serment de fidélité. Il est tissé à partir d'une laine bénite lors de la sainte Agnès.
Saint Pierre et saint Paul, deux premiers piliers de l'Église
Cette fête réunit les deux premiers piliers de l'Église : saint Pierre, chef des apôtres, et saint Paul, "l'apôtre des Gentils". Par tradition, les ordinations presbytérales se déroulent autour de cette date. L'Église fête conjointement saint Pierre et saint Paul depuis de nombreux siècles. Pourtant dissemblables par leur vocation, leur rôle et leur influence sur la foi, ils représentent à eux deux l'ensemble de la mission du christianisme. Saint Pierre a été appelé par le Christ lui-même à devenir la « pierre » fondatrice de l'Église chrétienne, et de facto est le chef des disciples et des chrétiens. Saint Paul, converti suite à une rencontre mystique avec le Christ Ressuscité et grand prédicateur, contribuera largement à l'évangélisation et la conversion des païens. Fêter ainsi ensemble ces deux apôtres symbolise l'importance et la complémentarité de leurs missions, qui n'ont été menées que vers un seul but : la fondation de l'Église universelle.
En ce mois de juin, 122 prêtres sont ordonnés partout en France pour les diocèses et les communautés ou sociétés de vie apostolique. Samedi 25 juin, KTO a retransmis en direct l'ordination sacerdotale de 10 prêtres à Paris.
philippe bis
Messages : 16400 Inscription : 29/04/2017
Sujet: Re: Solennité de Saint Pierre et Saint Paul : 29 juin Mer 29 Juin 2022 - 14:39
Invité Invité
Sujet: Re: Solennité de Saint Pierre et Saint Paul : 29 juin Mer 29 Juin 2022 - 19:58
En la fête de Pierre et Paul, le pape François plaide pour une Église “libre, humble, sans chaînes et sans murs” Basilique Saint-Pierre, Vatican
29 juin 2022, homélie du pape François lors de la messe en la solennité des saints Pierre et Paul Apôtres
La Croix
le 29/06/2022 à 15:51
Texte original italien (*)
Citation :
Le 29 juin 2022, solennité des saints apôtres Pierre et Paul, le pape François a participé à la messe en la basilique Saint-Pierre de Rome.
Comme le veut la tradition, il a béni et remis les palliums des nouveaux archevêques métropolitains nommés récemment.
Après la lecture de l’Évangile, le pape a évoqué le dynamisme apostolique de Pierre puis de Paul.
Dans les Actes des Apôtres, Pierre est invité, au creux de la nuit, à se lever pour quitter la prison où il était enchaîné – une image « qui a du sens pour l’Église.
Nous aussi, comme disciples du Seigneur et comme communauté chrétienne, nous sommes appelés à nous lever en hâte afin d’entrer dans le dynamisme de la résurrection et nous laisser conduire par le Seigneur sur les routes qu’il veut nous indiquer ».
« Une Église libre et humble, qui "se lève en hâte", qui ne traîne pas, n’accumule pas de retards sur les défis actuels, ne s’attarde pas dans ses murs sacrés, mais qui se laisse animer par la passion pour l’annonce de l’Évangile et par le désir de rejoindre tout le monde et d’accueillir chacun ».
« La deuxième lecture nous a ensuite rapporté les paroles de Paul qui, repensant à toute sa vie, affirme : “J’ai mené le bon combat”. (…) Paul, maintenant qu’il a terminé la course, demande à Timothée et aux frères de la communauté de continuer cette œuvre avec la vigilance, par l’annonce et les enseignements ».
« C’est aussi pour nous une Parole de vie, qui réveille la conscience de la façon dont, dans l’Église, chacun est appelé à être disciple missionnaire et à offrir sa contribution ». Puis le pape François a interpellé :
« que puis-je faire, moi, pour l’Église ? Ne pas se plaindre de l’Église, mais s’engager pour l’Église. (…) Église synodale signifie : tous participent, personne à la place des autres ni au-dessus des autres ».
Puis une seconde question :
« que pouvons-nous faire ensemble, en tant qu’Église, pour rendre le monde dans lequel nous vivons plus humain, plus juste, plus solidaire, plus ouvert à Dieu et à la fraternité entre les hommes ? (…) Être une Église qui promeut la culture du soin, la compassion envers les faibles et la lutte contre toute forme de dégradation, y compris celle de nos villes et des lieux que nous fréquentons, afin que la joie de l’Évangile resplendisse dans la vie de chacun : telle est notre "bon combat" ».
Le témoignage des deux grands apôtres Pierre et Paul est vécu aujourd’hui dans la liturgie de l’Église. L’ange du Seigneur dit au premier, incarcéré par le roi Hérode : « Lève-toi vite » (Ac 12, 7). Le second, résumant toute sa vie et son apostolat, dit : « J’ai mené le bon combat » (2 Tm 4, 7). Regardons ces deux aspects – se lever à la hâte et mener le bon combat – et demandons-nous ce qu’ils suggèrent à la communauté chrétienne d’aujourd’hui, alors que le processus synodal est en cours. Tout d’abord, les Actes des Apôtres nous racontent la nuit où Pierre est libéré des chaînes de la prison ; un ange du Seigneur le touche au côté pendant qu’il dort, « il le réveille et dit : Lève-toi, vite » (12, 7). Il le réveille et lui demande de se lever. Cette scène rappelle Pâques en raison de deux verbes utilisés dans les récits de la résurrection : réveiller et se lever. Cela exprime que l’ange réveille Pierre du sommeil de la mort et le pousse à se lever – c’est-à-dire à ressusciter – à sortir dehors vers la lumière, à se laisser conduire par le Seigneur pour franchir le seuil de toutes les portes fermées (cf. v. 10). C’est une image qui a du sens pour l’Église. Nous aussi, comme disciples du Seigneur et comme communauté chrétienne, nous sommes appelés à nous lever en hâte afin d’entrer dans le dynamisme de la résurrection et nous laisser conduire par le Seigneur sur les routes qu’il veut nous indiquer. Nous faisons encore l’expérience de nombreuses résistances intérieures qui nous empêchent de nous mettre en mouvement. Parfois, en tant qu’Église, nous sommes submergés par la paresse et nous préférons rester assis à contempler les quelques choses sûres que nous possédons, au lieu de nous lever pour jeter le regard vers des horizons nouveaux, vers la mer ouverte. Nous sommes souvent enchaînés comme Pierre dans la prison de l’habitude, effrayés par les changements et liés aux chaînes de nos coutumes. Mais l’on glisse ainsi vers la médiocrité spirituelle, on court le risque de "vivoter" y compris dans la vie pastorale. L’enthousiasme de la mission s’affaiblit et, au lieu d’être signe de vitalité et de créativité, on finit par donner une impression de tiédeur et d’inertie. Alors, le grand courant de nouveauté et de vie qu’est l’Évangile – écrivait le père de Lubac – devient dans nos mains une foi qui « tombe dans le formalisme et dans l’habitude, (…) une religion de cérémonies et de dévotions, d’ornements et de consolations vulgaires (…). Un christianisme clérical, un christianisme formaliste, un christianisme éteint et endurci » (1). Le Synode que nous sommes en train de célébrer nous appelle à devenir une Église qui se tient debout, et non pas repliée sur elle-même, capable de regarder au-delà, de sortir de ses prisons pour aller à la rencontre du monde. Une Église sans chaînes et sans murs, dans laquelle chacun peut se sentir accueilli et accompagné, dans laquelle on cultive l’art de l’écoute, du dialogue, de la participation, sous l’unique autorité de l’Esprit Saint. Une Église libre et humble, qui "se lève en hâte", qui ne traîne pas, n’accumule pas de retards sur les défis actuels, ne s’attarde pas dans ses murs sacrés, mais qui se laisse animer par la passion pour l’annonce de l’Évangile et par le désir de rejoindre tout le monde et d’accueillir chacun. La deuxième lecture nous a ensuite rapporté les paroles de Paul qui, repensant à toute sa vie, affirme : « J’ai mené le bon combat » (2 Tm 4, 7). L’Apôtre se réfère aux innombrables situations, parfois marquées par la persécution et la souffrance, dans lesquelles il n’a ménagé aucun effort pour annoncer l’Évangile de Jésus. Maintenant, à la fin de sa vie, il voit qu’une grande "bataille" est en cours dans l’histoire parce que beaucoup ne sont pas disposés à accueillir Jésus, préférant suivre leurs intérêts et d’autres maîtres. Paul a mené son combat et, maintenant qu’il a terminé la course, il demande à Timothée et aux frères de la communauté de continuer cette œuvre avec la vigilance, par l’annonce et les enseignements : en somme, que chacun accomplisse la mission qui lui est confiée et fasse sa part. C’est aussi pour nous une Parole de vie, qui réveille la conscience de la façon dont, dans l’Église, chacun est appelé à être disciple missionnaire et à offrir sa contribution. Et ici, deux questions me viennent à l’esprit. La première : que puis-je faire, moi, pour l’Église ? Ne pas se plaindre de l’Église, mais s’engager pour l’Église. Participer avec passion et humilité : avec passion, car nous ne devons pas rester des spectateurs passifs ; avec humilité, car s’engager dans la communauté ne doit jamais signifier occuper le centre de la scène, se sentir meilleur et empêcher aux autres de s’approcher. Église synodale signifie : tous participent, personne à la place des autres ni au-dessus des autres. Mais participer signifie aussi mener à bien le "bon combat" dont parle Paul. Il s’agit en effet d’un "combat", car l’annonce de l’Évangile n’est pas neutre, elle ne laisse pas les choses telles qu’elles sont, elle n’accepte pas de compromis avec les logiques du monde. Au contraire, elle allume le feu du Royaume de Dieu là où règnent les mécanismes humains du pouvoir, du mal, de la violence, de la corruption, de l’injustice, de la marginalisation. Depuis que Jésus-Christ est ressuscité, marquant le tournant de l’histoire, « une grande bataille a commencé entre la vie et la mort, entre espérance et désespoir, entre résignation au pire et lutte pour le mieux, une bataille qui n’aura pas de répit jusqu’à la défaite définitive de toutes les puissances de haine et de destruction » (2). Et alors, la deuxième question est : que pouvons-nous faire ensemble, en tant qu’Église, pour rendre le monde dans lequel nous vivons plus humain, plus juste, plus solidaire, plus ouvert à Dieu et à la fraternité entre les hommes ? Nous ne devons certainement pas nous enfermer dans nos cercles ecclésiaux et nous clouer à certaines de nos discussions stériles, mais nous devons nous aider à être du levain dans la pâte du monde. Ensemble, nous pouvons et nous devons poser des gestes d’attention pour la vie humaine, pour la protection de la création, pour la dignité du travail, pour les problèmes des familles, pour la condition des personnes âgées et de tous ceux qui sont abandonnés, rejetés et méprisés. En somme, être une Église qui promeut la culture du soin, la compassion envers les faibles et la lutte contre toute forme de dégradation, y compris celle de nos villes et des lieux que nous fréquentons, afin que la joie de l’Évangile resplendisse dans la vie de chacun : telle est notre "bon combat". Frères et sœurs, aujourd’hui, selon une belle tradition, j’ai béni les « Pallium » pour les archevêques métropolitains récemment nommés. Beaucoup d’entre eux participent à cette célébration. En communion avec Pierre, ils sont appelés à "se lever en hâte" pour être des sentinelles vigilantes du troupeau et "combattre le bon combat", jamais seuls mais avec tout le saint Peuple fidèle de Dieu. Et je salue de tout cœur la délégation du Patriarcat œcuménique, envoyée par le cher frère Bartholomée. Merci de votre présence ici ! Marchons ensemble, car ensemble seulement nous pouvons être semence d’Évangile et témoins de fraternité. Que Pierre et Paul intercèdent pour nous, pour la ville de Rome, pour l’Église et pour le monde entier. Amen.
En la fête de Pierre et Paul, le pape François plaide pour une Église “libre, humble, sans chaînes et sans murs” (la-croix.com)
Invité Invité
Sujet: Re: Solennité de Saint Pierre et Saint Paul : 29 juin Mer 29 Juin 2022 - 20:22
Pourquoi Pierre et Paul sont fêtés le même jour ? Deux piliers de l’Église https://fr.aleteia.org/2018/06/28/pourquoi-pierre-et-paul-sont-fetes-le-meme-jour/
29/06 - Les Apôtres Pierre et Paul Époque : milieu 1er s. Pays : Rome
Depuis l'apôtre saint Pierre, nombreux ont été les saints et bienheureux à porter ce nom : on en compte une bonne vingtaine ! L'Église du Christ a voulu rassembler en une seule fête le martyre de Pierre (vers 64) sur la colline du Vatican et celui de Paul sur la route d'Ostie (vers 67) à Rome. Elle proclame que leurs destinées et leurs personnalités, si différentes pendant leur vie, ont convergé dans une même prédication de la Bonne Nouvelle et une mort totalement offerte pour leur Seigneur. De Simon, brave et faible, Jésus a fait Pierre le Roc (Képhas, en araméen). Il sera le leader du groupe des Douze apôtres, leur porte-parole, la figure du croyant qui a besoin d'être pardonné et converti pour conforter ses frères. S'il est émerveillé par Jésus à la Transfiguration, il est avec lui mais il dort, écrasé de peur, pendant l'agonie du Jardin des Oliviers ; puis par trois fois, il renie son Maître et s'enfuit lors du Procès. Avec Marie de Magdala, il sera l'un des premiers témoins de la Résurrection de son Seigneur qui lui redonne sa confiance et sa mission. Désormais, il gardera les yeux fixés sur "le souverain Berger", dans un amour sans faille jusqu'au Martyre. Il nous redit encore : "Sanctifiez dans vos coeurs le Christ Seigneur : soyez toujours prêts à justifier votre espérance devant ceux qui vous en demandent compte".
De Paul, on célèbre le 25 janvier la "conversion", son appel par "le Seigneur de gloire", la mission donnée par Lui sur la route de Damas. Le juif Saul, devenu le chrétien Paul, sera le missionnaire traversant routes et mers, dangers et prisons, "annonçant à temps et à contretemps l'Évangile". Les Actes des Apôtres mettent en grand relief cette épopée de la Parole qui sauve, de l'Asie mineure, par la Grèce jusqu'à Rome, centre du monde d'alors par l'Empire romain. Les Lettres de Paul aux Églises ruissellent de son amour passionné pour "ce Christ qui l'a saisi". L'arbre ne doit pas cacher la forêt de tant d'hommes et de femmes disciples coopérant au ministère de l'Apôtre : Barnabé et Marc, Luc, Tite et Silas, Timothée, Loïs et Eunice, Prisca et Aquilas, Rufus et Persis... chercher la litanie de nos Aînés dans la foi au Christ ; voir la lettre aux Romains, chapitre 16.
Invité Invité
Sujet: Re: Solennité de Saint Pierre et Saint Paul : 29 juin Jeu 30 Juin 2022 - 9:42
Solennité Saint Pierre Saint Paul - Evangile
humanlife
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Sujet: Re: Solennité de Saint Pierre et Saint Paul : 29 juin Jeu 30 Juin 2022 - 17:25
Avez-vous remarqué les mots durs que le pape François a eu au sujet le perversion du cléricalisme au cours de l'homélie de la messe de la solennité ?
C’est une idée constante depuis le début de son pontificat. Une nouvelle fois, au cours d’une interview télévisée diffusée en Italie, le pape François a, dimanche 6 février, fustigé la « mondanité spirituelle ». « Le mal le plus grand de l’Église est la mondanité spirituelle, a-t-il jugé. "Une Église mondaine. " Une attitude qui symbolise pour François une sorte de narcissisme, par lequel le chrétien est plus tourné vers lui-même que vers les autres. Cette mondanité est pour l’Église un danger « plus grand encore que les papes libertins », a poursuivi François, en citant, comme il le fait souvent, le cardinal Henri de Lubac qui, dans sa Méditation sur l’Église (1953), avait développé ce qu’il estimait déjà être le « plus grand péril » pour l’Église.
La mondanité spirituelle, un narcissisme chrétien « Cette mondanité spirituelle à l’intérieur de l’Église fait grandir une chose grossière : le cléricalisme », a poursuivi François. « Le cléricalisme est une perversion de l’Église. C’est le cléricalisme qui crée la rigidité. Et sous chaque type de rigidité, il y a de la pourriture. Toujours. » Journal La Croix
Regard sans concession du Pape François qui nous oblige, fidèles, à reconsidérer notre relation à l'Eglise et notre attachement à une coquille vide,faite d'attachements à des rites et un formalisme désuet quand l'essentiel évangélique est perdu de vue.
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Effectivement, ses mots sont peut-être rudes ... mais son combat est légitime voire nécessaire. Son combat me rappelle la Parole de Jésus : Matthieu 7 …20 C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. 21 Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. 22 Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom?…
humanlife
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Sujet: Re: Solennité de Saint Pierre et Saint Paul : 29 juin Ven 1 Juil 2022 - 0:34
Cela rappelle le ton que Jésus invoque dans sa relation aux pharisiens, il ne faut pas avoir peur de faire face à ces réalités de l'évangile, c'est le pape lui-même qui nous y invite :
Dans le Nouveau Testament, il est fréquemment fait mention des pharisiens. Mais il faut dire que c’est rarement à leur avantage. Au contraire, Jésus entre souvent en opposition avec eux, allant jusqu’à leur adresser de vifs reproches, comme en fait état cet enchaînement de semonces rapporté dans le chapitre 23 de l’Évangile de Matthieu : « Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le royaume des Cieux devant les hommes ; vous-mêmes, en effet, n’y entrez pas, et vous ne laissez pas entrer ceux qui veulent entrer ! Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un seul converti, et quand c’est arrivé, vous faites de lui un homme voué à la géhenne, deux fois pire que vous !Malheureux êtes-vous, guides aveugles, vous qui dites : “Si l’on fait un serment par le Sanctuaire, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’or du Sanctuaire, on doit s’en acquitter.” » (Mt 23,13-16)
Sujet: Re: Solennité de Saint Pierre et Saint Paul : 29 juin Ven 1 Juil 2022 - 0:49
Saints Pierre et Paul : deux martyrs, une solennité
Sous le règne de Néron, Pierre et Paul ont subi le martyre. Piliers de l’Eglise catholique, les saints patrons de la ville de Rome sont célébrés le 29 juin.
«Pierre et Paul ont tous deux accueilli l’Amour de Dieu et se sont laissés transformer par sa miséricorde, devenant ainsi ses témoins, ses amis. C’est pour cela que l’Eglise célèbre leur mémoire, car ils nous indiquent aujourd’hui encore le chemin vers le salut», les mots sont du Pape François, lors de son angélus du 29 juin 2014. Des saints patrons qui ont «transmis l’Evangile du Christ», selon le Pape Clément, évêque de la ville entre 92 et 99. Qui étaient-ils ? Simon, qui deviendra Pierre, était un pécheur galiléen, il vivait à Capharnaüm sur les bords du lac de Tibériade. Saul, avant de devenir Paul, était un juif pharisien, lettré, citoyen de la ville de Tarse en Asie mineure. Tous deux ont vu leurs vies bouleversées par l’appel du Christ. Pierre délaisse ses filets pour suivre Jésus : «Et il leur dit : “Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes.” Eux, aussitôt, laissant les filets, les suivirent», raconte l’évangile selon saint Matthieu. Paul, lui, rencontre le Christ sur la route de Damas; aveuglé par une éblouisante lumière, projeté à terre, il entend «une voix qui lui disait : “Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu”» (Actes 9).
Martyrs sous Néron
Les deux saints sont martyrisés à Rome, durant les persécutions néroniennes, entre 64 et 67. Pierre est crucifié la tête en bas dans le cirque du Vatican; Paul est décapité sur la route qui mène à Ostie. Selon Clément Ier, 4eme pape de l’Eglise , Pierre fut «victime d'une injuste jalousie subit non pas une ou deux, mais de nombreuses épreuves et après avoir ainsi rendu son témoignage, il s'en est allé au séjour de la gloire, où l'avait conduit son mérite. C'est par suite de la jalousie et de la discorde que Paul a montré quel est le prix de la patience : chargé sept fois de chaînes, exilé, lapidé, il devint héraut du Seigneur au levant et au couchant et reçut pour prix de sa foi une gloire éclatante».
Pourquoi le 29 juin ?
Saints Pierre et Paul sont célébrés dans l’Eglise catholique mais également orthodoxe et chez les chrétiens orientaux. Le 29 juin correspond à la date à laquelle les Ecritures situent le martyre de Pierre, crucifié la tête en bas. C’est à cette même date que le Souverain Pontife bénit les palliums destinés aux archevêques nommés au cour de l’année écoulée. Le pallium, pièce d’étoffe de laine blanche, portée sur la chasuble, fut adopté par les papes entre le Ve et IXe siècle.