Pour résumer, voici la reconstitution catholique que je soutiens. (mais comme dit Louis: http://www.docteurangelique.com :
INRODUCTION GÉNÉRALE À TOUTE LA THÉOLOGIE CATHOLIQUE
Il faut …Il faut d’abord approcher le Mystère de Dieu et de ce qu’il nous propose. Sans cela, ces contes paraîtront obscurs, voire scandaleux. Car presque tous racontent une errance sur terre, des souffrances, puis la mort. Or il est évident que tout cela est dans la main de Dieu et ne trouve son explication que dans ce qu’est Dieu.
Face aux faits de la souffrance dans nos vies, il existe deux explications possibles : - Celle de l’ange révolté qui dit à Ève : « Dieu ne soumet l’homme à l’errance sur terre que pour le dominer. Il se fait l’ennemi de sa liberté et de sa dignité personnelle pour rester Dieu. » Vue de l’extérieur, son interprétation paraît légitime. On dirait effectivement que le bonheur est soit inaccessible, soit éphémère. Les riches sont pris d’angoisse ; les pauvres aspirent à la richesse ; les gens heureux vieillissent. C’est comme si Dieu qui tient le monde dans sa main, y avait mis des lois ennemies de notre bonheur.
- Celle de Dieu : Il l’a expliqué lui-même dans un grand cri et avec des larmes, lorsqu’il est venu sur la terre : « C’est pour préparer votre cœur, non pas au bonheur sur terre mais à la béatitude éternelle. » Et lui-même, Dieu fait homme, a voulu mourir pour montrer que tout cela venait bien de son amour et non pas de sa soif de pouvoir.
Voici …Voici l’explication de tout, avec des mots que le Père aurait pu dire :
- Citation :
- « Je vous ai créés pour l’Amour, pour la Lumière et pour la Puissance infinis. Et votre cœur est sans repos tant qu’il n’a pas trouvé tout cela. Or cela, c’est moi seul, le Seigneur qui suis Saint Esprit (Amour), Verbe (Lumière) et Père (Puissance), qui le suis. Je le promets par moi-même. Personne d’autre ne pourra combler votre cœur. »
Mais…« Mais nul ne peut me voir sans mourir à toutes ses attaches. » S’il était possible qu’il en soit autrement, je ferais autrement. Je me donnerais à tous les hommes immédiatement, dès leur création. Mon Fils me l’a demandé, le jeudi de sa Passion : « Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi. » Je ne peux pas. C’est que je suis moi-même « mort à moi-même ». Moi, le Père, je ne suis que par mon Fils ; Moi, le Fils, je ne suis que par mon Père ; Moi, l’Esprit Saint, je ne suis que leur amour. Cette humilité, cette mort à vos désirs, est indispensable. Sans elle, nul ne peut me comprendre puisque tout en moi est humble. L’orgueilleux ne peut me voir. Il ne me comprend pas.
C’est donc pour préparer votre cœur que je vous donne tout, puis vous enlève tout lorsque vous passez en ce monde. Je le fais pour tous, les méchants, les justes et même les saints (ceux qui me connaissent et m’aiment déjà). La terre, c’est comme le Golgotha avec ses trois croix.
Ensuite, à l’heure de la mort, je vous apparais sous la forme de mon ange ou mieux, de mon humanité (Jésus), accompagné des saints, des anges et des myriades du Ciel.
Et là, dans l’humilité, je vous explique tout. Je vous montre tout mon amour, toute ma lumière, toute ma puissance. Si vous m’aimez en retour, je vous demande en mariage. Si vous m’acceptez, je le promets, je m’y engage, je vous épouserai pour toujours.
Et par surcroît, j’essuierai toutes vos larmes. La mort, vous ne vous en souviendrez plus. Je vous ferai tout-puissants. Mon Esprit Saint sera toujours dans votre âme. Puis je vous rendrai votre corps, bien plus beau et immortel. Je vous comblerai de cadeaux inouïs.
Celui qui ne veut pas devenir humble, je ne le forcerai pas à m’aimer. Je le laisserai libre. Je lui ferai les mêmes cadeaux qu’à ceux qui m’aiment, mais il ne pourra me voir. Hélas celui-là transformera lui-même son cadeau en enfer insensé. Car il est coupé de ma présence qui aurait comblé son âme. »
INTRODUCTION : L’hypothèse des six degrés du purgatoire.
Saint Thomas d’Aquin invite les théologiens catholiques à utiliser leur raison et leur foi. C’est dans cet esprit que la théologie progresse. Ce recueil de contes n’est que l’une des applications des progrès de la recherche catholique sur la vie après la mort. Ces progrès récents (voir http://eschatologie.free.fr) se sont appuyés sur :
- La fidélité absolue à toutes les définitions du Magistère de l’Église catholique depuis 2000 ans.
- Une compilation des indices bibliques et des écrits des saints canonisés.
- Des détails philosophiques passionnants et nouveaux venant des témoignages récents des expériences de morts imminentes (EMI).
Ces dernières expériences (EMI) permettent d’intégrer dans la recherche catholique sur la vie après la mort une donnée philosophique (libre au plan dogmatique) que saint Thomas d’Aquin niait mais que saint Augustin affirme par deux fois dans ses œuvres.
En effet, pour saint Thomas, l’âme qui perd son corps charnel à la mort devient un pur esprit, perdant par la même occasion tous les anciens souvenirs sensibles, les sensations qui sont le domaine du psychisme car ces facultés et sont pour lui totalement liées à l’organe du cerveau. L’âme n’emporte donc avec elle que ce qui est purement spirituel (lié à l’intelligence et aux choix de sa volonté libre).
D’après les EMI, il semble que, selon les recherches de saint Augustin (De l’esprit et de l’âme, Chap. 15 ; Commentaire du livre de Qohelet, Chap. 16), les âmes emportent avec elles un reste de ce corps, une sorte de « corps psychique » qui leur permet de voir, d’entendre, de se souvenir du visage de leur mère et des parfums de la vie terrestre passée. Les âmes sont donc « localisables » et elles entrent dans un autre monde qui comporte des réalités sensibles, des paysages.
Ainsi ces contes deviennent possibles car l’autre monde, depuis ces découvertes, s’emplit de paysages et de visions sensibles des proches décédés, vivant dans un corps psychique, mais aussi du Christ et de la Vierge ressuscités. Des lieux et des temps peuvent être réintroduits dans l’autre monde, alors que la recherche théologique penchait, depuis ces dernières années, pour un paradis, un purgatoire et un enfer peuplés d’ « esprits purs », du moins avant la résurrection de la chair à la fin du monde.
Bien sûr, tous ces contes restent de pauvres essais de reconstitution à partir de toutes ces sources et il est plus que certain que bien des secrets nous échappent.
Voici d’abord quelques certitudes absolues pour un chrétien :
Le paradis est d’abord Dieu. Il nous y épouse. Il se donne à nous à travers un échange de consentements. C’est aussi le septième ciel où tout en nous est comblé : béatitude au plan physique, psychologique et spirituel : c’est un vrai paradis physique, fait de jardins et de mondes immenses, éternels
Dans la vie éternelle, si on l’accepte, on est marié avec Dieu. On le voit face à face. On voit l’âme de tous les habitants du ciel. A la fin de ce monde notre corps sera rendu.
Si Dieu ne veut proposer ce mariage dès ici-bas, dès le premier ciel, c’est qu’il est spécial.
Il est humble. Et il est amour. Il l’est tellement que nul ne peut rien comprendre et aimer de lui sans devenir comme lui : tout humble et tout amour. Il faut donc nécessairement une préparation de nos âmes.
C’est ainsi.
Alors, il prépare la robe de sa future épouse, notre âme. Et tel est l’explication de la vie.
Jusqu’à l’entrée dans la salle des noces, la vie est comme une échelle dont les pieds sont sur la terre et dont le sommet (Genèse 28, 12), après six échelons, ouvre à la vision face à face de Dieu. Toutes ces étapes ne sont pas obligatoires mais elles ont toutes en commun ceci : elles renforcent notre amour et notre humilité, jusqu’à les rendre totaux, sans retour en arrière.
L’étape la plus importante est le troisième ciel, la rencontre avec le Christ, car il bouleverse notre âme de façon apocalyptique. Et il nous permet de choisir Dieu et son paradis d’amour et d’humilité ; ou, si on le veut, il nous permet de choisir une liberté totale, qu’il respecte, une liberté de gens solitaires et dignes.