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DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE
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Sujet: Abbé Julio => qu'en pensez vous ? 1/8/2019, 17:00
C'est un abbé qui a travaillé sur la haute magie, avec les pentacles, les anges, etc...
En tant que catholiques, qu'en pensez-vous ? Étant donné que sa magie était chrétienne, puisqu'il se servait de l'ange Michel, des prières à Marie, du Notre Père, est-ce pour vous
- a) il servait de la magie donc c'est démoniaque - b) il se servait de la communion des Saints, donc c'est spirituel et chrétien.
Je sais comment un pasteur interpréterait la chose, mais un catho... bref, à vous, ça m'intéresse !
Dans la notion de "communion des saints" il y a la centralité de la relation interpersonnelle (et non pas entre des forces impersonnelles), donc du don et de la gratuité, ce qui n'est pas le cas lorsqu'on cherche d'une manière ou d'une autre à contraindre par ses propres moyens le ciel de nous aider comme dans une sorte de "mécanique céleste". Donc je sais d'avance ce qu'en dira ou dirait l'Eglise.
Pas vraiment car il n'y a pas de relation nécessaire, c'est un signe, un sacramental (il signifie la volonté droite de celui qui l'utilise et la volonté de Dieu d'y répondre éventuellement) et ce signe n'a pas d'efficacité en lui-même, aucune "magie" là dedans.
Après il faudrait parler des sacrements (type eucharistie), là il y a institution divine et donc volonté de Dieu d'y répondre ipso facto, du fait même que le signe soit posé (une hostie consacrée même par un mauvais prêtre est toujours le corps du Christ). Mais là encore en soi ça reste une institution donc en dernière instance il n'y a pas de nécessité absolue mais seulement hypothétique : "par hypothèse" que Dieu ait voulu s'auto-contraindre par les sacrements, ce qu'il a fait (en nous donnant sa promesse). Mais il faut aussi souligner que Dieu n'est pas prisonnier des sacrements, c'est une oeuvre de libéralité (d'amour) et non pas un dû, même si Dieu s'y "contraint" librement et s'y contraindra toujours.
ça manie toujours les mots, afin de conformer la vérité dans le moule.
Car la loi de Moise pratiquait le spiritisme, dans ce cas ! Pratique de la magie et sacrifie d'animaux.
Je ne saisi pas le rapport, dans le cas de la Loi Ancienne il s'agit surtout de préceptes pédagogiques.... les sacrifices comme vous dites ont pour objet de figurer le sacrifice de son propre cœur comme le montre le Psaume 51:17. Quand il y a excès et que ça se renverse en "magie", alors par la bouche des prophètes Dieu refuse les sacrifices.
Dans le cas des sacramentaux (eau bénite par exemple) il s'agit d'aider la prière du cœur par des signes sensibles, c'est encore autre chose.
Comment pouvez-vous comprendre le nouveau testament, sans connaitre l'ancien ?? sincèrement !
Le fait d'être dans un forum catholique, ça signifie que les cathos ne lisent jamais la bible, c'est ça ?
J'aimerais comprendre ce que signifie ce post. C'est un post complétement absurde, pour justifier n'importe quoi, avec un ton suffisant. Justement, ce n'est pas suffisant.
A un moment, faut réfléchir un minimum ! Comment Adonaï a permis sous la loi de Moise, des sacrifices animaux, voir la cautionner. C'est dans la loi. Le nouveau testament, il s'agit d'une relation esprit à Esprit => très bien Comment se fait-il alors que les cathos qui croient dans la communion des saints, et pratiquent comme la loi de Moise, avec rituels, ne valident pas les écrits de l'abbé Julio.
De façon concrète, et explicite, sans ronds de jambes, sans discours politiques, j'aimerais comprendre.
Ben là, ok, faut expliquer la différence, d'un point de vue biblique. Pour moi, c'est une incohérence catholique... je ne vois pas la différence entre la pratique de l'Abbé Julio et la pratique approuvée par le vatican.
J'adhère à ce qu'exprime très bien Kyliiolos dans sa première réponse.
J'ai vu la video... ou je ne sais que choisir...
"Fabriquer" de l'eau bénite à partir d'un tuto pour apprendre la fabrication...ça fait me fait penser à l'alchimie... Vous croyez sincèrement que le vatican approuverait ?
Qui penserait que la magie est bonne ? Que répond Jésus quand les disciples lui demandent comment prier ? Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne...
J'adhère à ce qu'exprime très bien Kyliiolos dans sa première réponse.
J'ai vu la video... ou je ne sais que choisir...
"Fabriquer" de l'eau bénite à partir d'un tuto pour apprendre la fabrication...ça fait me fait penser à l'alchimie... Vous croyez sincèrement que le vatican approuverait ?
En même temps, peut-on dire qui est oint et qui ne l'est pas ? Car c'est l'humanité qui choisit ses oints dans notre siècle.
Pic de la Mirandole & Ficin + Balzac: https://youtu.be/TJxEg55lm1o
La science, la technologie, se rapprochement sensiblement de la magie.
_________________ Si vis pacem, para bellum Mon stage chez TSAHAL : ICI Gnôsis le documentaire : ICI À la recherche du Pyramidion perdu : ICI Le Delta lumineux des francs-maçons : ICI Symbolisme de la Pyramide :ICI
Le Grand Sceau des États-Unis d'Amérique et la Pyramide:
Du grec maguéia : « religion des mages ». La magie est la perversion de la liturgie, en ce sens que, loin de recevoir de Dieu le don de son Alliance, elle s’efforce de capter ses grâces ou ses privilèges ; elle prétend procurer les bienfaits divins, en faisant l’économie de la relation vivante et amicale avec Dieu. Les rites liturgiques doivent constamment être vivifiés dans la foi, pour éviter toute contamination magique ou simplement mécanique.
Bernard Vignot écrit sur l'abbé julio dans son livre Le Phénomènes des Églises parallèles, publié au Cerf en 2010:
L’abbé Julio, bien que gallican au fond de lui-même et provocateur-né, a mis au point le profil même du « prélat guérisseur », dès la fin du XIX è siècle. L’image était ainsi créée. Ce prêtre représente l’archétype de tous les ecclésiastiques qui se sont investis eux-mêmes d’une mission et d’un pouvoir, Il a élaboré une doctrine et une méthode à partir des bons vieux rituels et sacramentaires des siècles passés. Il a su composer habilement un syncrétisme catholique fait de religion populaire, de pratiques cultuelles légitimes, de culte des saints et de doctrines gnostiques, théosophiques et spirites. Il a su capter les attentes spirituelles d’une couche relativement importante de populations sans formation religieuse particulière ; il en a fait son gagne-pain et a laissé à ses disciples et successeurs le soin de parfaire sa méthode.
Pauvre Abbé Julio... 107 ans après sa mort, il continue d'être injustement calomnié.
Pas de syncrétisme, pas de doctrines gnostiques chez lui. Pas de simonie, jamais ! Quelle honte de laisser croire qu'il avait fait de son ministère désintéressé son gagne-pain, lui qui justement avait eu des démêlés avec la hiérarchie pour avoir dénoncé la simonie d'aucuns...
Quant à ses pratiques tant décriées sur les forums et blogs catholiques, elles proviennent ... du bénédictional romain des campagnesde l’Église catholique (!!!), en usage pendant des siècles, et dont il n'a fait que remettre en usage les prières tombées dans l'oubli.
Faudrait peut-être s'entendre sur le sens des mots. C'est plus de la théurgie que de la magie. La Théurgie implique une action/effet émanant de Dieu à travers des rituels codifiés. Chapelet, prière, exorcisme etc.
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Ses pratiques spirites sont souvent associées aux pratiques occultes.
Pratiques "spirites" ??? "Occultes" ??? N'importe quoi... vous répétez des racontars sans les vérifier. Mais cette calomnie persistante trouve son origine dans une campagne de diffamation dont voici les raisons :
Ses pratiques spirites sont souvent associées aux pratiques occultes.
Je n'ai pas étudié le dossier "Abbé Julio", je pense que la nuance est exprimée ici:
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Le Grand Sceau des États-Unis d'Amérique et la Pyramide:
Ses pratiques spirites sont souvent associées aux pratiques occultes.
Pratiques "spirites" ??? "Occultes" ??? N'importe quoi... vous répétez des racontars sans les vérifier. Mais cette calomnie persistante trouve son origine dans une campagne de diffamation dont voici les raisons :
"Denis Labouré est ésotérique".... ça ne veut rien dire ! Vous accolez au nom d'une personne un qualificatif qui ne désigne pas des personnes. C'est comme si vous disiez "La pomme de terre est automatique".
Avez-vous seulement écouté le début de la petite vidéo ? Avez-vous lu ce que Pignon a posté ?
Les prières de l’abbé Julio contraires au Christianisme – Père J. M. Verlinde
Vu le nombre important de chrétiens qui, en pleine bonne foi, utilisent les livres de magie de l’Abbé Julio comme s’il s’agissait de recueils de prières, nous avons cru bon de dévoiler l’horizon de pensée de ce curé de campagne devenu une référence dans le monde occulte. La citation proposée reprend des thèses classiques du spiritisme auquel adhère notre auteur : Jésus serait le plus grand des médiums, qui communique avec Dieu (qu’il nomme « son Père ») par le truchement de l’Esprit (Saint). L’Eglise a hélas perdu la clé d’interprétation des évangiles et dans son ignorance, elle condamne massivement le spiritisme au lieu d’opérer un juste discernement, que notre Abbé, bien plus éclairé que l’Eglise, s’empresse de faire à sa place.
Je le répète : les prières de l'abbé Julio sont issues du Bénédictional des Campagnes de l’Église catholique romaine, prières qui étaient celles de tous les curés de campagne jusqu'au XVIème siècle (si je me souviens bien) avant de tomber en désuétude !
Julio s'est élevé contre les pratiques honteuses et condamnables (y compris pour certaines d'entre elles, devant la justice des hommes) de certains prêtres et laïcs (simonie, escroquerie, viols, captations d'héritages, abus de faiblesse...), les a dénoncées, parfois en poursuivant en justice les auteurs des faits, et s'est vu rappelé à l'ordre par sa hiérarchie qui aurait dû le soutenir et faire le ménage. Il a été plusieurs fois déplacé, il a été menacé et calomnié mais, inflexible et incorruptible (on a tenté de l'acheter) il a continué de dénoncer les agissements dont il était le témoin.
Il a quitté l'Eglise catholique romaine, ce qui ne l'a pas empêché de poursuivre son ministère. En 1904, il a même été consacré évêque par Mgr. Miraglia.
On lui a fait payer le prix fort d'avoir dénoncé ce que d'autres préféraient cacher, et la calomnie dont il a été l'objet lui a survécu dans les milieux catholiques.
Pour mieux connaître sa vie: http://www.gallican.org/julio100.htm et aussi :
Fabre des Essarts:
L’Abbé Houssay, alias abbé Julio, est né à Cossé-le-Vivien (Mayenne) le 3 mars 1844. À s’en rapporter à son acte de naissance, on le voit, c’est déjà presque un vieillard, mais à contempler sa belle tête fière et énergique, son regard pénétrant plein d’indéfectible jeunesse, son noble geste tribunitien, à entendre sa voix ferme et vibrante et son verbe, puissant toujours sûr de lui-même, on dirait que la marche du temps, hélas ! si prompte à nous courber, s’est suspendue pour lui et que chaque printemps lui apporte un nouveau regain de vigueur et d’enthousiasme.
C’est qu’il est un de ces prédestinés taillés pour la lutte, un de ces indomptables Antées, qui puisent leurs ardeurs dans la vieille foi des aïeux, leur mère auguste, mais qu’aucun Hercule ne parviendra jamais à terrasser, parce que nul ne saura jamais les en séparer.
M. Houssay aime à rappeler, non sans quelque fine coquetterie, qu’il est le fils d’un vieux brave homme qui démolissait les vieux sanctuaires croulants, pour les remplacer par de nouvelles églises, aux murs solides et résistants, et que, comme lui, il s’est voué à la destruction d’un autre temple vermoulu, devenu trop souvent l’asile des marchands et des exploiteurs publics, pour édifier en sa place le vrai temple du Christ, où Dieu ne sera plus adoré qu’en esprit et en vérité.
Disons que le jeune Houssay ne fût point un de ces Eliacins improvisés ; qu’on pousse au sacerdoce, comme il arrive trop souvent, en vue du lustre qui pourra en rejaillir sur la famille et des intérêts matériels qu’elle en retirera. Il se fit prêtre par vocation et même contre le gré de sa famille, ainsi qu’il arriva à l’Ange de l’École.
Bientôt éclata la guerre de 1870. Nous n’avons pas à insister ici sur la noble et courageuse conduite de l’Abbé Houssay, comme aumônier militaire. Il en a été parlé ailleurs avec tous les détails désirables (L’Abbé Houssay par Fabre des Essarts, Lelièvre imprimeur-éditeur à Laval). Rappelons simplement qu’il sauva un jour trois mille soldats français d’une mort certaine, en déjouant une embuscade organisée contre eux par l’ennemi.
N’était-ce pas là un geste qui le désignait d’avance à la haute mission pacificatrice, à l’auguste rôle de prêtre du Christ miséricordieux, qui devait remplir la seconde phase de sa carrière sacerdotale ?
Après 1870, l’Abbé Houssay fut nommé vicaire de Saint-Joseph à Paris.
En 1885, il abandonnait le ministère paroissial et fondait la vaillante petite feuille intitulée la Tribune du Clergé, avec le concours des abbés Déramey, professeur en Sorbonne, Sanvert, Roca, Jouet et de tous les prêtres libéraux de l’époque.
Il nous souvient de la mystérieuse officine où se forgeaient tous ces vibrants articles, échos éloquents des revendications des opprimés et des exploités.
C’était au numéro 21 de la rue Croix des Petits-Champs, en ces mêmes locaux où devait plus tard s’installer la rédaction de L’Éclair. Plus d’une fois, nous y portâmes nous-mêmes notre prose et nos vers, qui s’efforçaient d’égaler les audaces révolutionnaires de tous ces braves prêtres, mais qui jamais ne les dépassèrent. Nous devons ajouter que nous y fûmes toujours accueillis avec la plus amène courtoisie.
Malheureusement de regrettables dissentiments ne tardèrent pas à s’élever entre l’Abbé Houssay, directeur du journal, et l’abbé Déramey, son principal rédacteur. La Tribune du Clergé devait y périr !
L’Abbé Houssay, qui avait depuis quelque temps adopté le pseudonyme de Julio, sous lequel nous le désignerons désormais, vécut alors du produit de quelques leçons d’enseignement classique, lesquelles excellemment données multiplièrent rapidement autour de lui la clientèle. Mais par ses articles de la Tribune il s’était attiré une de ces inimitiés, qui ne reculent devant aucun moyen pour s’assouvir.
Tous ses élèves lui furent successivement enlevés par les louches manœuvres de la haute administration diocésaine.
Il fallait vivre, pourtant, afin de pouvoir philosopher ! Julio entra comme comptable dans une importante maison industrielle de la capitale. Il put de la sorte mettre quelques économies de côté qui lui permirent de publier Gorin et Cie, l’Archevêque de Paris et les Dames de Carreau, Passibonqueça, Un Forçat du Bagne, Clérical et divers, autres ouvrages pétillants de verve, et d’esprit.
Dès cette époque, l’abbé Julio était hanté de la grande et généreuse idée de la synthèse religieuse, qui devait plus tard s’affirmer si éloquemment au Congrès de Chicago et inspirer de si magnifiques discours au Père Hyacinthe Loyson, à qui nous réservons une longue étude en tête de la deuxième série du présent ouvrage.
Rapprocher toutes les religions, mettre en lumière tous les points communs qui existent entre elles, montrer qu’au fond c’est toujours le même Dieu, le Père universel, qu’elles honorent, établir enfin que la Religion est ce qui doit réunir, rallier, relier les hommes, et ce qui doit les diviser, tel est le programme qui fut élaboré par Julio, de concert avec Mme de Morsier, la Comtesse d’Adhémar, le Mage Jhouney, l’abbé Pochon, le pasteur Wagner et quelques autres dont les noms nous échappent.
On s’émut à l’archevêché du bruit qui commençait à se faire autour du nom de l’Abbé Houssay.
Maintenant qu’il frayait avec l’aristocratie de nom et d’intelligence, on pensa qu’il était de bonne politique de le rappeler clans le giron sacré. M. Richard lui fit offrir une paroisse, à son choix : Julio jeta son dévolu sur la modeste cure de Pont-de-Ruan, dans l’Indre-et-Loire.
Le séjour qu’il fit en cette paroisse fut pour lui l’occasion d’études approfondies sur la potentialité sacerdotale. La haute et sainte magie des sacrements exposée dans le beau livre de Léonce de Larmandie lui apparut dans toute sa puissance. Il ne tarda pas à se convaincre que le prêtre, le vrai prêtre selon le Christ, dispose de dons spéciaux qu’il lui appartient de mettre en valeur.
Il se nourrit d’un vieux rituel, jadis, suivi par l’Église catholique, mais aujourd’hui volontairement négligé par elle, le Bénédictionnal Romain, dont il devait donner plus tard une attachante traduction dans son livre intitulé les Secrets Merveilleux. Il fit mieux : il le mit en pratique. Quelques importantes guérisons furent opérées par lui, sous l’influx mystérieux de sa parole, de son geste sacerdotal, avec le double adjuvant de la foi et de la prière. On vint à lui de tous les points de la France et les cures se multiplièrent.
Sur ces entrefaites, il avait donné sa démission de curé et était venu se fixer à Paris, où il fonda une intéressante petite revue, qui modestement se nomma L’Étincelle, dont les colonnes sont, remplies de ces saines et saintes vérités, qu’il s’est donné la mission de répandre à travers le monde.
Un certain nombre de prêtres libéraux prêtent à l’abbé Julio le concours de leur plume. Quelques-uns ont dû conserver l’anonymat pour ne point compromettre leur situation officielle. Parmi ces derniers se trouvent, paraît-il, quelques membres du haut clergé.
L’abbé Julio avait précédemment installé une petite chapelle, rue Vernier, à Paris, où les offices étaient régulièrement célébrés. Il a, depuis, transporté à Vincennes, sa demeure et son autel, et à l’heure où paraîtront ces lignes il aura une église à lui en plein cœur de la capitale.
Nous ne retracerons point ici la série de toutes les basses calomnies, de tous les complots de sacristie qui s’insurgèrent contre son œuvre. Ne l’accusa-t-on pas de célébrer la messe noire ? Il semble que ce soit là la classique accusation, qui depuis quelques années se formule contre quiconque rend à Dieu un culte qui n’a point reçu l’estampille de Rome. Sur qui ne l’a-t-on pas fait peser, cette abominable inculpation ?
L’abbé Julio dit sa messe conformément aux rites catholiques. Il a respectueusement conservé toutes les formes, tous les textes, et jusqu’à la coupe et à la couleur des ornements sacrés. Il a toutefois introduit dans son martyrologe un certain nombre de saints, qui, pour Rome, sentent singulièrement le roussi, tels que Savonarole, Jean Huss, et Giordano Bruno, dont les statues décorent les murs de sa chapelle. Il faut y ajouter notre grande et chère Jeanne d’Arc.
Julio ne pratique aucune incantation magique, s’il faut entendre par là tout ce qui vient des régions inférieures ; il admet ce qui vient d’En Haut et il pense que les objets de piété n’ont qu’à être déposés sur l’autel pendant l’office divin, pour être bénéficiés par voie d’induction sacramentelle et y contracter des propriétés curatives.
L’abbé Julio rejette tous les abus de la confession auriculaire et n’admet pas que le célibat des prêtres soit obligatoire.
Selon lui, il vaut mieux être un bon époux et un bon père de famille, que d’être un mauvais prêtre qui perd et scandalise les âmes. Sans hésitation aucune il marie dans son église tout prêtre qui désire rentrer, dans le monde.
La communion se fait dans son temple sous l’unique espèce du pain. Mais il estime que le retour aux deux espèces serait plus conforme à la tradition initiale.
Dans sa nouvelle église, il n’y a ni chaises payantes, ni quêtes, ni casuel ; il n’y a qu’une seule classe, parce que tous sont égaux. C’est l’église gratuite, c’est l’Église de tout le monde.
Un grand événement vient de couronner sa carrière apostolique. C’est sa consécration comme évêque et comme chef de l’Église catholique libre de France.
Cette solennité a eu lieu le 4 décembre 1901, eh l’église paroissiale vieille-catholique de Thiengen (duché de Bade), avec, pour consécrateur Mgr Paolo Miraglia, évêque de l’Église catholique indépendante d’Italie, et pour assistants, M. Paul Kaminski, curé de la paroisse, et M. Aloysius Blum, président du conseil paroissial.
Cet événement nous a inspiré à nous qui sommes un vieil ami de l’abbé Julio les quelques vers suivants :
Ad multos annos!
Tout là-bas, assez loin de la Reine du Monde
Pour n’être point troublé par sa rumeur profonde,
Assez près pour sentir ses rayons réchauffant,
Il est un seuil qu’entoure un coquet paysage :
C’est l’abri d’un lutteur, c’est l’asile d’un sage,
C’est le séjour béni des espoirs triomphants !
Un Frère, qui longtemps, comme lui, tint l’arène
Sur son front a versé l’onction souveraine ;
Mais, tandis que partout l’autre culte aux abois
Étale insolemment son faste et sa superbe,
Lui voulut revenir au précepte du Verbe :
Étant évêque d’or, il prit crosse de bois !
L’abbé Julio est, lui aussi, poète à ses heures, et poète charmant, et volontiers, entre deux exercices religieux il sacrifie à la muse sainte, celle qui inspira les Synésius, les Grégoire de Nazianze et les Prudence Apollinaire. Voici la conclusion d’un hymne à l’Amour universel. Nous ne saurions clore plus heureusement cette rapide étude :
… Il est un autre amour, auguste et pur flambeau !
C’est l’Amour du Grand Dieu, seul Bon, seul Vrai, seul Beau !
Quand le Ciel est à moi, que m’importe la Terre ?
Mais pour aimer mon Dieu, je dois aimer mon frère.
J’imite mon Jésus, je calme la douleur,
Je donne, la sauté !… pour mon frère et ma sœur
Toujours brille d’amour mon âme inassouvie,
Et pour l’humanité je donnerais ma Vie…
Ah ! c’est ainsi qu’on aime au céleste Séjour !
Toi seul es vrai, divin Amour !
Fabre des Essarts.
Extraits de l’ouvrage Les Hiérophantes, pages 277-285
Et surtout une citation de l'abbé Julio lui-même, qui fera taire bien des rumeurs malveillantes :
Abbé Julio a écrit:
Rien par nous-même, tout au nom de Jésus !" (Grands secrets merveilleux, préface).
Je pense que nous ne serons pas d'accord, il ne s'agit pas ici de sa vie personnelle, mais de ses pratiques religieuses:
Il a aussi recours aux pentacles. Un pentacle est un sceau magique ou talismanique représentant des figures géométriques, avec des caractères en hébreu, des formules latines, qui est supposé symboliser ou maîtriser des puissances religieuses ou sacrées ou secrètes. «Il est un fait avéré, c'est que dans les évocations de magie cérémonielles dont la pratique est excessivement dangereuse, et pour cette raison condamnée, à juste titre par l'Eglise, pour en éloigner l'innombrable troupeau des faibles (imbecillium), certaines Puissances de l'Astral résistent au Signe de Croix, tandis qu'elles fuient et se dissolvent devant le Pentagramme. Pourquoi ce mystère et cet étonnante contradiction ? C'est que dans le plan de l'Invisible, il n'y a pas que des démons, qui eux, croient et tremblent : il y a aussi des entités malfaisantes et dangereuses, qui ne croient pas et ne peuvent être atteintes par la Foi, mais par d'autres armes foudroyantes. Le pentacle est le signe de la toute puissance sur le second plan, c'est-à-dire contre les entités de l'Astral, et par extension contre les démons, qui souvent ce cachent derrière eux.»
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ernest_Houssay
Les catholiques n'aiment pas les pratiques occultes.
J'ai vérifié les pentacles de l'abbé Julio. On peut y observer des croix, un Tétragramme, une étoile de David. Des symboles judéo-chrétien, ces symboles ne sont pas "occultes" au sens péjoratif. Guérir en se servant d'un symbole tel une croix ou le Nom de Dieu c'est pas maléfique. Encore une "théorie du complot" véhiculée par Humanlife.
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Le problème des catholiques d'aujourd'hui, c'est qu'ils ne se rendent pas compte qu'avec leur façon de voir leur église avec des lunettes du XXIème siècle, avec leur conception étriquée, aseptisée et fausse du catholicisme historique, ils tournent le dos et même condamnent sans le savoir leurs illustres prédécesseurs dans la foi, qui n'avaient pas peur de l'astrologie, de l'alchimie, de l'hermétisme, de la kabbale... prédécesseurs parmi lesquels des cardinaux et des souverains pontifes.
Je ne dis pas qu'il faut aimer ces pratiques. Mais de deux choses l'une : soit les catholiques acceptent que ces pratiques aient eu cours dans l'église, y compris au plus haut niveau, et arrêtent de les considérer comme contraire à la foi, voire sataniques, soient ils les condamnent sans appel et dans ce cas c'est tout un pan de leur histoire qu'ils doivent renier, y compris les plus grands noms de l’Église (Albert le grand, le pape Sylvestre II...).
Je pense que si certains catholiques contemporains se transportaient dans les siècles passés, ils seraient surpris et à deux doigts de condamner leur propre église.
Stigmatiser l'abbé Julio pour des pratiques qui ne sont que traditionnelles (il n'a rien inventé, il n'a fait que reprendre des pratiques courantes anciennes du catholicisme qui étaient sorties de l'usage), ce n'est ni plus ni moins que du révisionnisme inconscient. Voire même peut-être conscient de la part de certains prélats érudits qui ne peuvent pas ignorer le caractère absolument traditionnel du travail de Julio.
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Les avis semblent partagés, voici un autre type de commentaire sur l'ésotérisme dans le christianisme: S’agissant de l’ésotérisme, la réponse est un tout petit peu plus nuancée, dans la mesure où certains auteurs ont pu parler d’un “ésotérisme chrétien” – et il est bien vrai que nous parlons volontiers des “saints mystères”, de “l’initiation chrétienne”, etc. Cependant, au sens actuel du mot, il ne peut pas y avoir d’ésotérisme chrétien: il n’y a pas une doctrine chrétienne qui serait accessible au “vulgum pecus” et une qui serait réservée aux “initiés”. Toute la doctrine chrétienne a un objet: connaître Dieu et cette connaissance est accordée (par grâce de Dieu) aussi bien aux humbles qu’aux savants – et d’ailleurs plutôt mieux aux humbles qu’aux savants, trop souvent aveuglés par leur orgueil pour se laisser instruire par le Christ.
L'ésotérisme, ce n'est pas tirer les cartes, faire tourner les tables ou réserver la connaissance à une minorité : c'est comprendre en profondeur, ne pas se contenter de la superficialité des apparences.
L'ésotérisme c'est savoir qu'un pruneau contient un noyau. C'est la connaissance intérieure. C'est très chrétien, c'est extrêmement chrétien.
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Jésus n'a pas recours à l'ésotérisme dans l'évangile, l'ésotérisme n'est pas indispensable, c'est un hobby intellectuel, comme faire de la musique ou dessiner.
_________________ Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat.
Les paraboles de Jésus ont plusieurs niveaux de lecture. Jésus était juif, les juifs ont un système ésotérique pour interpréter les écritures.
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Jésus n'a pas recours à l'ésotérisme dans l'évangile, l'ésotérisme n'est pas indispensable, c'est un hobby intellectuel, comme faire de la musique ou dessiner.
Je pense que vous devriez relire le NT un peu plus attentivement... Rien qu'un exemple : la parabole de l'ivraie. Les apôtres ne la comprennent pas et le Christ est obligé de la leur "décoder".
Dans la même parabole, Jésus prononce des paroles sur lesquelles je vous laisse méditer :
"Et, s'avançant, les disciples lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » Et, répondant, il dit : « Parce qu'à vous il a été donné de connaître les mystères du Royaume des Cieux, mais à ceux-là ce n'a pas été donné. Car quiconque a, on lui donnera et il aura en surabondance, mais quiconque n'a pas, même ce qu'il a lui sera enlevé. Voilà pourquoi je leur parle en paraboles : parce qu'ils voient sans voir et qu'ils entendent sans entendre.
Ben là, ok, faut expliquer la différence, d'un point de vue biblique. Pour moi, c'est une incohérence catholique... je ne vois pas la différence entre la pratique de l'Abbé Julio et la pratique approuvée par le vatican.
Nathalie2 a écrit:
Ils n'ont jamais lu la bible ou quoi ????
Deutéronome et les Lièvétiques ne parlent que de ça ! des sacrifices animaux ! de rituels.
je n'ai pas compris, un jour quelqu'un m'a dit : "si tu ne comprend pas c'est que cela ne te concerne pas."
les protestants pratique la magie noir ou blanche ? les sacrifices d'animaux ? utilisent des pentacles ? non, alors il n'y a pas que les catholiques qui sont incohérents sur ses pratiques.
mais cela n'a rien d'étonnant car d'un point vue biblique, même de l'ancien testament c'est interdit, vous l'avez lu ? alors c'est que vous n'avez pas tout lu.
en faite, c'est écrit dans l'ancien testament, mais ce sont des histoires, des livres, non pas seulement des versets isolés, la magie avec Dieu ça fini toujours mal, même dans l'ancien testament.
un exemple parmi d'autres :
"[Deutéronome 18:10] On ne trouvera chez toi personne qui fasse passer au feu son fils ou sa fille, qui pratique divination, incantation, mantique ou magie, [Dt 18:11] personne qui use de charmes, qui interroge les spectres et devins, qui invoque les morts. [Dt 18:12] Car quiconque fait ces choses est en abomination à Yahvé ton Dieu, et c'est à cause de ces abominations que Yahvé ton Dieu chasse ces nations devant toi."
Jésus n'a pas recours à l'ésotérisme dans l'évangile, l'ésotérisme n'est pas indispensable, c'est un hobby intellectuel, comme faire de la musique ou dessiner.
Je pense que vous devriez relire le NT un peu plus attentivement... Rien qu'un exemple : la parabole de l'ivraie. Les apôtres ne la comprennent pas et le Christ est obligé de la leur "décoder".
Dans la même parabole, Jésus prononce des paroles sur lesquelles je vous laisse méditer :
"Et, s'avançant, les disciples lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » Et, répondant, il dit : « Parce qu'à vous il a été donné de connaître les mystères du Royaume des Cieux, mais à ceux-là ce n'a pas été donné. Car quiconque a, on lui donnera et il aura en surabondance, mais quiconque n'a pas, même ce qu'il a lui sera enlevé. Voilà pourquoi je leur parle en paraboles : parce qu'ils voient sans voir et qu'ils entendent sans entendre.
Il ne s'agit pas vraiment d'une recours à l'ésotérisme, mais plutôt d'une simplification pour la compréhension d'une idée à travers une image. En effet si les personnes ne comprennent pas une idée, en raison d'une logique qui semble leur échapper, vous allez chercher un chemin pour en faciliter la compréhension, et non passer par des logiques plus complexes, qui la rendent encore moins accessible.
Notez d'autre part le passage où il est dit ce qui n'a pas été donné de connaître aux savants l'a été aux humbles, ce qui est l'inverse d'un appel à une connaissance élaborée comme l'ésotérisme, mais plutôt à une connaissance directe liée à l'intelligence de Dieu.
Jésus n'a pas recours à l'ésotérisme dans l'évangile, l'ésotérisme n'est pas indispensable, c'est un hobby intellectuel, comme faire de la musique ou dessiner.
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"Et, s'avançant, les disciples lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » Et, répondant, il dit : « Parce qu'à vous il a été donné de connaître les mystères du Royaume des Cieux, mais à ceux-là ce n'a pas été donné. Car quiconque a, on lui donnera et il aura en surabondance, mais quiconque n'a pas, même ce qu'il a lui sera enlevé. Voilà pourquoi je leur parle en paraboles : parce qu'ils voient sans voir et qu'ils entendent sans entendre.
tout comme cette histoire d'eau bénite, je ne sais pas si cette parabole peut-être considéré comme de l'ésotérisme.
l'ésotérisme ça veut dire quoi d'abord ? je me pose la question, j'ai l'impression que cela veut a la fois tout dire et rien dire, l'ésotérisme a un rapport avec le mystère ?
alors c'est que l'ésotérisme a plusieurs sens, et oui il en a plusieurs, certains ont une connotations négatives et d'autres positives.
C'est vrai, l'apocalypse de St. Jean n'est pas du tout ésotérique. Il se comprend aisément, toutes ces histoires de nombres, sceaux, dragons, c'est très exotérique ...
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