dims
Messages : 7204 Inscription : 27/01/2009
| Sujet: Re: Le parcours atypique en Inde du père Henri Le Saux 7/10/2018, 01:06 | |
| - Aldous59 a écrit:
- Je voudrais lever un malentendu que beaucoup de gens s'imaginent lorsqu'il s'agit de non-dualité et d'advaida.
C'est que certains pensent que le "je" doit disparaître avec la réalisation, qu'on passe du personnel à un impersonnel. Mais il ne s'agit pas de cela. Il s'agit plutôt du passage d'un "je" construit, fictif (chargé de son passé ou se projetant dans l'avenir) qui se considère comme un "je suis quelqu'un", à (passage donc) un "je" qui est un simple "je suis", un vécu direct, dans le maintenant, toujours neuf et frais (parce que justement désencombré de son passé et de ses projections futures, débarrassé d'un "quelqu'un" déjà connu ou imaginé).
Il y a donc bien toujours un "je" mais qui est éminemment "être". La question personnelle "Qui suis je ?" doit renvoyer directement à l'impersonnel. L’être n'étant pas quelque chose, vous ne pouvez lui attribuez un "je". Ce centrer sur l'essence du "je", nous permet justement de découvrir qu'il est vide d'existence propre, cela nous plonge directement dans l'espace vide et clair. | |
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humanlife
Messages : 30756 Inscription : 07/11/2013
| Sujet: Re: Le parcours atypique en Inde du père Henri Le Saux 10/10/2018, 17:45 | |
| Ces prêtres étaient précurseurs d'une mode, avec les voyages en Inde de la jeunesse occidentale à la fin des années 60. | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Le parcours atypique en Inde du père Henri Le Saux 12/1/2019, 18:53 | |
| - dims a écrit:
- Aldous59 a écrit:
- Je voudrais lever un malentendu que beaucoup de gens s'imaginent lorsqu'il s'agit de non-dualité et d'advaida.
C'est que certains pensent que le "je" doit disparaître avec la réalisation, qu'on passe du personnel à un impersonnel. Mais il ne s'agit pas de cela. Il s'agit plutôt du passage d'un "je" construit, fictif (chargé de son passé ou se projetant dans l'avenir) qui se considère comme un "je suis quelqu'un", à (passage donc) un "je" qui est un simple "je suis", un vécu direct, dans le maintenant, toujours neuf et frais (parce que justement désencombré de son passé et de ses projections futures, débarrassé d'un "quelqu'un" déjà connu ou imaginé).
Il y a donc bien toujours un "je" mais qui est éminemment "être". La question personnelle "Qui suis je ?" doit renvoyer directement à l'impersonnel. L’être n'étant pas quelque chose, vous ne pouvez lui attribuez un "je". Ce centrer sur l'essence du "je", nous permet justement de découvrir qu'il est vide d'existence propre, cela nous plonge directement dans l'espace vide et clair. Je n'ai pas parlé de la question "qui suis-je?". Mais bon, puisque vous l'évoquez je vous réponds ceci: selon moi la question "qui suis-je?" ne renvoie pas à l'impersonnel mais à l'incognoscible et l'ineffable (dont on ne peut rien dire, ni qu'il soit personnel ou impersonnel. Toutefois la tradition dit qu'il se manifeste personnellement dans la Trimurti). Dans mon post, ce que j'ai simplement voulu dire (pour ceux qui pensent que "réalisé" en Orient voudrait dire: impassible, insensible, sans coeur, etc) que être réalisé ce n'est pas devenir une sorte de robot impersonnel de la spiritualité. |
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philippe bis
Messages : 15567 Inscription : 29/04/2017
| Sujet: Re: Le parcours atypique en Inde du père Henri Le Saux 12/1/2019, 21:12 | |
| Sans avoir compris et réalisé d'ou vient la pensée et le penseur on ne peut pas dire grand chose sauf a imiter ,copier , obéir . Krishnamurti. | |
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| Sujet: Re: Le parcours atypique en Inde du père Henri Le Saux | |
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