Semaine Sainte : les 7 dernières paroles du Christ en Croix

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« Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font » Luc 23:34

« Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font » - Luc 23:34, Régis Burnet reçoit le Père Patrice Chocholski, prêtre dans l'Ain et connu pour ses ouvrages théologiques sur la Miséricorde et le Père Jacques Nieuviarts, assomptionniste et exégète.

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« En vérité, je te dis : aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis » Luc 23, 43

Régis Burnet vous propose de dialoguer avec les deux larrons. À gauche, un bandit se moque, à droite, un autre dit avec confiance : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras comme roi ».

Alors Jésus lui répond, « En vérité, je te le dis, aujourd'hui, tu seras avec moi dans le Paradis ». Cette magnifique parole d'espérance nous interroge.

Pourquoi Jésus pardonne-t-il si allègrement au Bon Larron et que lui pardonne-t-il exactement ?

Quel sens spirituel cette déclaration a-t-elle ?

Pour y répondre, deux invités : le Père Michel Fédou, jésuite et professeur de théologie dogmatique au Centre Sèvres et Grégory Solari, essayiste et directeur des éditions Ad Solem.

Messages : 15629 Inscription : 29/04/2017

Cette ville du sud de l’Espagne a longtemps été éclipsée par sa voisine andalouse, Séville. C’est pourtant une destination idéale pour une escapade de deux-trois jours, particulièrement lorsqu’elle s’illumine pour vivre avec ferveur la Semaine sainte.

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Messages : 15629 Inscription : 29/04/2017

https://fr.aleteia.org/2018/03/25/petit-guide-de-la-semaine-sainte/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr Petit guide pour comprendre chaque jour de la Semaine sainte
Philip Kosloski | 25 mars 2018

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« Femme, voilà ton fils » et « Voilà ta mère » Jean 19, 26 et 27

Voici une autre des sept dernières paroles du Christ en Croix, que Régis Burnet vous propose d'étudier.

Elle constitue à elle-seule un des passages les plus émouvants de la Passion. Alors que Jésus est déjà crucifié, voici que sa Mère, s'approche.

Elle n'est accompagnée que du disciple que Jésus aimait, Jean.

Tous les autres se sont enfuis, et il ne reste que quelques fidèles, dont plusieurs femmes.

Alors, Jésus dit à Marie cette parole bouleversante :

« Femme, voilà ton Fils » et à Jean « Voilà ta mère ».

Pourquoi Jésus prononce-t-il ces paroles et pourquoi éprouve-t-il le besoin de confier sa Mère et son Disciple l'un à l'autre ?

Qu'est-ce que cela nous dit sur l'Église ? Et sur Marie ?

Pour discuter et comprendre ces paroles, deux invités : le frère Marie-Van Meurice, du Carmel de Marie Vierge missionnaire et Marie-Laetitia Calmeyn, professeur de théologie à l'École Cathédrale.

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« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » Matthieu 27, 46 ; Marc 15, 34

En chemin vers Pâques, la Foi prise au mot poursuit son questionnement autour des sept dernières paroles du Christ en Croix.

Et cette semaine, nous arrivons à l'une de celles qui ont le plus déclenché la stupeur des chrétiens :

« Père, pourquoi m'as-tu abandonné ? »

Que comprendre ? Qu'à ce moment précis sa mission est un échec ? Qu'il doute de tout, y compris de la providence de son Père ?

Jésus, à bout de douleur, serait-il en train de perdre la foi ? Ou est-ce au contraire une déclaration de confiance ?

Pour répondre à ces questions complexes, deux invités : Geert van Oyen, exégète et professeur de Nouveau Testament à l'Université de Louvain-la-Neuve (Belgique) et Gérard Rossé, membre des Focolari, et professeur d'exégèse du Nouveau Testament à l'École de la Foi de Fribourg (Suisse) ainsi qu'à l'Institut Sophia de Loppiano (Florence).

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« J'ai soif » Jean 19:28

Jn19.28 Après quoi, sachant que dès lors tout était achevé, pour que l'Écriture soit accomplie jusqu'au bout, Jésus dit : « J'ai soif ». Voici la plus courte et sans doute la plus mystérieuse des paroles du Christ en Croix. De quelle Écriture parle l'évangéliste Jean ?

Et comment comprendre cette brutale soif de Jésus ?

Pourquoi Jésus, après ses paroles pleines de dignité et de gravité, dit-il une parole aussi banale ?

Ne faut-il pas y chercher un sens symbolique ?

Ces trois mots en français, et un mot en grec, nous laisse bien interloqué.

Pour essayer de comprendre cette « soif » de Jésus, Régis Burnet reçoit Mgr Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis et Soeur Véronique Margron, dominicaine, théologienne et professeur à la Faculté Catholique de l'Ouest à Angers.

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« Père ! Entre tes mains je remets mon esprit ! » Luc 23, 46

« Père ! Entre tes mains je remets mon esprit » - Luc 23, 46 Cette déclaration semble empreinte de confiance.

Comme il l'avait annoncé, Jésus a été livré aux hommes, mais c'est dans les mains du Père qu'il remet son esprit.

Mais comment comprendre cette parole ? Quel sens a cette « remise de l'Esprit » ? De quel « Esprit » parle-t-on ? Qu'est-ce que cela nous dit des rapports du Père et du Fils ? Qu'entend Jésus en utilisant les termes « les mains de Dieu » ?

Pour y répondre, deux invités : le Père Ghislain Lafont, théologien et moine bénédictin à l'abbaye de La Pierre-qui-vire et Soeur Delphine-Marie, religieuse de l'adoration réparatrice.

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Méditer

A la neuvième heure (c'est-à-dire vers trois heures de l'après-midi), Jésus clama en un grand cri : « Eli, Eli, lama sabachtani », ce qui signifie : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » (Mc 15,34 et Mt 27,46)...

Il est remarquable que les évangélistes aient transcrit les mots araméens, comme ils le font pour les paroles les plus impressionnantes du Seigneur : « Ephphata », « Rabbouni », « Abba ». Ces paroles ont été gardées telles que Jésus les avait prononcées, elles sont sûrement authentiques.

Combien troublante est celle-ci ! Jésus abandonné par son Père ! Jésus, dans sa conscience psychologique, se sent vraiment abandonné par son Père.

Si l'on comprend de quoi il s'agit, cela est profondément vrai. (...) Il ne faut pas craindre de prendre au sérieux la détresse du Christ ; mais on doit dire détresse et non désespoir.

Le désespoir suppose qu'on a perdu la confiance en Dieu, la détresse implique seulement une immense tristesse et désolation.

Jésus, par la volonté du Père, a voulu goûter la mort humaine et sa condition tragique.

Son Père l'a abandonné, non à la perdition, mais aux atteintes du mal et des pécheurs. (...)

Lorsque Jésus prononce cette parole, il ne l'invente pas de lui-même, il veut montrer que l'Écriture s'accomplit en lui, que le psalmiste annonçait sa propre plainte.

De plus, ce psaume qui commence dans l'angoisse s'achève dans la confiance. (...) Jésus laisse entendre ainsi qu'après la détresse viendra le salut, après la souffrance viendra le triomphe.

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Chœur de l’abbaye de Sylvanès, André Gouzes - En ce jour est crucifié le créateur du monde

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« Tout est accompli » Jean 19, 30

La Foi prise au mot achève son pèlerinage autour des sept paroles du Christ en Croix et parvient à l'ultime parole de Jésus, la plus majestueuse, qui marque la fin de sa vie terrestre : « Tout est accompli ».

Qu'est-ce qui est accompli ?
Sa vie ?
La mission du Fils de Dieu sur la Terre ?
L'oeuvre de Salut ?
Cette parole annonce-t-elle la résurrection et le salut des hommes ?

Pour nous aider à comprendre, un duo d'invités qui est maintenant connu et apprécié pour ses échanges vifs et courtois : le Père François Potez, curé de Notre-Dame du Travail à Paris et Mme Marie-Noëlle Thabut, bibliste et inlassable interprète des textes de nos dimanches.

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