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 Homélie prononcée dans l'église de mon village, l'église Saint Samson

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petero

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MessageSujet: Homélie prononcée dans l'église de mon village, l'église Saint Samson   Homélie prononcée  dans l'église de mon village, l'église Saint Samson Empty1/11/2017, 17:20

Homélie prononcée  dans l'église de mon village, l'église Saint Samson Homyli10

Evangile de Jésus Christ selon St Luc (12,35-40)


Jésus disait à ses disciples : «  Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins et vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera  à la porte. Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera entrain de veiller. Amen, je vous le dis : c’est Lui qui, la ceinture autour des reins, les fera  prendre place à table et passera pour  les servir. S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin  et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est  à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »
Le 1er novembre en la fête de tous les saints et des défunts


Homélie,

Frères et sœurs. Savez-vous ce qui m’est arrivé hier après-midi ? Je suis que vous n’allez pas me croire, après ce que je vais vous dire, en espérant toutefois, que cela ne vous fera pas fuir de cette église. Figurez-vous que le Seigneur Jésus m’a téléphoné. Ô pas sur mon téléphone portable ou fixe, mais il m’a appelé dans mon esprit. Pierre, tu m’entends ? Je lui ai dit : « mais qui êtes-vous » ? Il m’a répondu ton Seigneur qui t’appelle pour te demander un service. Sur le coup je me suis dit : « je délire » !!  Et il a insisté. Non, non, tu ne délires pas, je t’assure, que c’est moi ton Seigneur qui te parles, par l’Esprit de mon Père présent en toi. Ecoute ce que j’ai à te dire, et le service que je désire que tu me rendes. Dis-toujours lui ai-je répondu, et je verrais après si je vais te rendre ce service. Il faut dire qu’il a l’habitude de me parler, à travers ses Paroles qu’il me donne, qu’il vous donne aussi comme « n’oublies pas d’aimer ton prochain comme toi-même, comme je vous l’ai demandé ». Mais me parler directement, c’est rare pour me demander un service comme celui-là, en plus de celui qu’il m’a demandé de lui rendre il y a 22 ans en me demandant de devenir son diacre, jamais. Je lui ai alors dit « parles Seigneur, ton serviteur t’écoute ».

Demain, me dit-il, à Saint Samson, dans mon église que j’ai placé sous la protection de Saint Samson, mon serviteur qui m’a rejoint il y a de nombreuses années, avec tous les habitants de ce village qui l’ont suivi dans la mort, j’aimerai bien faire l’homélie à ta place.  Il est temps que je réveille mes brebis, mes petits-enfants que je vous ai confiés, et qui à force d’écouter les homélies que mes serviteurs leur donnent depuis quelques années, se sont endormis. La lampe de leur foi s’est éteinte, faute d’avoir été bien stimulée, et la charité s’est refroidi dans un grand nombre de cœur et beaucoup on finit par abandonner ma bergerie, ma maison ; jusqu’à mes propres serviteurs, qui par découragement ont fini par abandonner leur tenue de service, pour ne plus s’occuper de ma maison.

Vois combien j’ai du mal à en appeler d’autre, car dans un grand nombre de famille, là où naissaient les vocations, on m’a complètement oublié, on ne parle plus de moi aux enfants. Alors cette fois-ci, j’aimerai bien, si cela ne te dérange pas, que tu me laisses parler, et surtout, n’y mets pas ton grain de sel. Ecris-ce que je veux que tu dise sur une feuille ce que je vais écrire par ta main, et contente-toi de me relire, comme lorsque tu proclames mon Evangile, en te contentant de relire ma Parole, que j’ai fait mettre par écrit, par mes évangélistes. Je lui ai alors répondu,  «te rends- tu te comptes du risque que tu me fait prendre, si j’accepte ? « De passer pour un fou et de faire fuir tout le monde. Ne vient pas me reprocher ensuite d’avoir vidé ton Eglise. Il m’a répondu : «fais-moi confiance, n’aie pas peur ». J’ai donc accepté de lui faire confiance, même si cela paraît à moi-même un peu fou, mais puisque je suis son humble serviteur j’ai accepté et j’espère que vous me pardonnerez. Je lui laisse donc la parole en espérant que ce n’est pas un esprit farceur, qui m’a fait écrire cette homélie.

Bonjour mes enfants bien aimés,

vous qui m’êtes resté fidèles, et ne m’avez pas abandonné, bien que j’aie tardés à revenir, comme je vous l’avais promis, à vous donner des nouvelles de mon retour. Permettez-moi d’abord, de vous dire « un grand merci », et combien je vous aime, pour cet amour que vous avez, avec patience, continué à me donner.
Je vous préviens, il va vous falloir de la patience pour écouter tout ce que j’ai à vous dire. Si vous avez peur d’en manquer et de vous endormir, je vous donne l’autorisation de vous retirer pour aller voir vos proches qui sont morts, mais je vous le dis tout de suite, ils sont là, avec moi, et ils m’écoutent eux aussi.

Dans la tombe sur laquelle vous allez vous recueillir chaque année, pour leur témoigner de l’amour que vous avez pour eux dans votre cœur, et qui ne s’est pas éteint, il n’y a que leur corps retourné à la poussière ; leur esprit est auprès de moi, et chaque dimanche, ils sont là avec vous, dans mon Royaume, la chambre haute où je les réunis, dans vos églises, le Nouvelle tente de la rencontre, où je vous réunis vous aussi qui êtes encore sur la terre, pour vous nourrir avec ma Parole et mon Pain de Vie, pour vous faire grandir et vivre dans ma Vie éternelle, répandue en vous par mon sang. Ils sont là avec tous mes saints que vous fêtez en ce jour, et qui prennent soin d’eux, avec ma Très Sainte Mère, votre maman, la Bienheureuse Vierge Marie, qui veille sur vous tous. J’ai essayé de vous faire prendre conscience de leur présence, en vous inspirant de placer sur vos piliers, car ce sont eux qui soutiennent avec moi mon Eglise, ces statues qui les représentaient.

Malheureusement, nombre de leur statue ont été retirées de mes église. Et si j’ai décidé de m’adresser à vous, dans cette église de Saint Samson, c’est car une de ces rares église, où mes saints, vos grands frères et sœurs dans la foi, sont encore représentés. Heureusement, que vos prêtres n’ont pas encore faire retirer ma statue, ainsi que celle de ma très Sainte Mère, la Vierge Marie. Elle me demande, de vous transmettre sa bénédiction, et de vous dire combien elle vous aime. Revenons donc à ma Parole que Pierre, mon diacre que je vous ai envoyé il y a 4 ans, pour vous servir, a proclamé, comme à son habitude, il y a un instant. Souvent je vous ai entendu me dire, dans votre esprit : « Seigneur, comme c’est difficile de devenir un saint, comme nos frères et sœurs qui nous ont précédés dans la foi et que ton Eglise nous a donné en exemple. »

C’est ce que me disais aussi votre petite sœur Thérèse, qui voulait devenir une grande sainte, et qui au départ, parce que c’est ce qu’on lui avait enseigné, pensait qu’il fallait faire de très gros sacrifice pour arriver à grandir dans la Sainteté ; alors que je vous ai dit :  « que le Royaume de Dieu était pour les petits enfants, et ceux qui leur ressemblent », s’appuyant sur leurs parents, l’éducation qu’ils leur donne, pour les aider à grandir.

Elle a persévéré dans son désir cherchant dans ma Parole, une voie moins difficile que proposait mon Eglise à son époque, la voie de la mortification. Et elle a trouvé, la petite voie d’enfance, que je lui ai demandé de vous enseigner, quand elle est arrivée au Ciel auprès de moi.

C’est aussi, pour que vous aidiez vos enfants à grandir dans la sainteté, que j’ai dit à mes Apôtres : « Si vous ne redevez pas vous-mêmes, comme de petits enfants vous n’entrerez pas dans mon Royaume », car nul ne peut entrer dans mon Royaume, avant d’être devenu le saint, qu’avec mon Père et mon Esprit, je veux faire de vous, en vous appuyant sur ma Parole, et mon Esprit, que je vous ai donné. Si vous n’accueillez pas l’aide qu’on vous apporte, en passant par nos serviteurs, et notre Esprit, comme les petits enfants s’appuient sur leurs parents, vous n’y arriverez pas. Comme je l’ai enseigné à Thérèse, la marraine de Pierre, je vous demande de faire tout ce que vous pouvez, selon votre capacité, sans jamais vous décourager, car voyant vos efforts, avec mon Père et notre Esprit, nous feront le reste, nous vous élèverons petit à petit vers les plus hauts sommets.

Je suis loin d’être un ange du Ciel, me disait-elle, qui m’a aimé d’un si grand amour, et qui a voulu être l’Amour dans le Cœur de mon Eglise, pour essayer de raviver cette flamme d’Amour qui ne brûlait plus beaucoup, quand elle était sur la terre, dans son Carmel, après s’est donné totalement à moi. Faites comme elle, à chaque fois que vous chutez. Tendez vos bras vers moi, comme savent le faire vos petits-enfants, et je vous aiderai à vous relever. Pourquoi ferais-moins que ce que vous faites pour vos propres enfants ? Ne vous inquiétez pas, je connais vos faiblesses, ayez confiance en moi, suivez l’exemple qu’elle vous a donné, dans sa petite voie d’enfance.

Il faut dire que du temps de Thérèse, comme au temps où les plus âgés d’entre vous étaient encore des enfants, mes serviteurs les prêtres étaient dures avec vous, en exigeant pour vous-même, ce qu’ils n’arrivaient pas à faire eux-mêmes ; à l’image de mes serviteurs, les prêtres, au milieu desquels je suis venu il y a 2000 ans, pour leur arracher mes brebis de leurs mains, et les confier à de nouveaux pasteurs, mes bien aimés Apôtres, dont Pierre, à qui j’ai confié mon Eglise, vous tous qui êtes devenus mes brebis, mes petits-enfants, faisant de lui le pasteur de mes brebis et mon Prince.

Je vous ai confié à lui, comme mon Père m’avait confié à mon bien aimé père de la terre, Saint Joseph, ainsi qu’à ses frères Apôtres, vous confiant tous à ma mère quand je m’en suis repartis auprès de mon Père, après être descendu dans le séjour des morts, où le diable retenait enfermés tous ceux des enfants d’Adam, que le Serpent avait fait mourir, en les trompant avec ma Parole que je leur avais donné, et qu’il leur a redonné en la falsifiant, pour les faire chuter dans le péché.

Je suis remonté chez mon Père, comme je vous l’ai dit, pour recevoir ma dignité Royale, après que je la lui ai remis, avant de descendre sur la terre pour vous sauver, et vous ramener avec moi, pour faire de vous pour toujours, dans le Royaume de mon Père, à mes côtés, ses petits princes et ses petites princesses, ce que vous auriez du devenir si le Serpent n’avait pas fait tomber vos parents Adam et Eve, qui n’était encore que des petits enfant, tombant lui-même dans le péché de jalousie, à cause de l’amour que j’avais pour vous, vous entraînant avec Lui sur la terre, qu’il a transformé en enfer.

Cette dignité Royale, que j’ai promis de vous partager, et pour laquelle je vous ai préparé, vous allez bientôt la recevoir, après que mon Père sera entré dans la salle de Noce, mon église, pour vous préparer à ma venue dans la gloire, où il vous a fait entrer, par vos parents, le jour de votre baptême, pour vous fiancer à moi, afin que vous en héritiez. Quand il sera là, écoutez-le, comme je vous demande d’écouter mon Pape, évêque de Rome, le Pape François. C’est ce que je vous ai annoncé, vous devez vous en souvenir, dans ma parabole du festin nuptial, vous qui m’êtes restés fidèles, en venant régulièrement présenter à moi votre robe de baptême salie par vos péchés commis dans ce monde, où Satan, pourtant déjà jugé, à continuer à tromper les hommes. Il a réussi à tromper un grand nombre de mes enfants, par ses paroles mensongères, et les faux prophètes qu’il a suscités, en les faisant sortir de mon Eglise, la barque de Pierre, pour s’embarquer sur d’autre barque qui ne sont pas conduites par mon Esprit Saint ; et sont devenus des brebis perdues, sans berger, se laissant conduire par leur propre esprit.

Je vous avais prévenu quand je vous ai confié à mon Père, le Bon Pasteur, lui demandant de rester présent avec son Esprit, le Paraclet, en Pierre votre très saint père, mes papes qui lui succéderont, et ses compagnons vos pères évêques et vos pères curés, qui avec mon Père prennent soin de vous:  « restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins en gardant vos lampes allumées ». Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte de son Eglise, où il entrera comme il vous l’a dit, par moi, pour vous servir à sa table, avec moi et les pères que je vous ai donné ; , cette table que je vous ai  demandé de dresser chaque dimanche, pour vous nourrir avec sa Parole, celle que je vous ai donné, et son Pain de Vie, qu’il vous donne en mon Nom, par leurs mains.

Veillez et priez, car vous ne savez pas à quelle heure votre maître reviendra. Et c’est à l’heure où vous n’y penserez pas, que le Fils de l’homme reviendra. Souvenez-vous de cette autre Parabole que je vous ai donné, celle des vierges sages et des vierges folles, toutes ces âmes auxquelles je me suis fiancé, en les faisant entrer dans mon alliance scellée en ma chair et en mon sang.

Les vierges, de mon temps, c’était les fiancés qui avaient été promise en mariage, à leur futur époux, comme ce fût le car de ma Sainte Mère, la Vierge Marie, qui avait été promise en mariage à mon père adoptif Joseph, mais bien avant cela, promise en mariage à mon Très Saint Père, afin qu’elle me porte en elle, quand je descendrai en son sein, pour devenir l’un des vôtres et faire de chacun, l’un de ma sainte famille divine, auprès de mon Père.

Je fais toujours ce que j’ai promis, même si vous avez trouvé le temps long. Il faut que vous compreniez qu’il fallait que ma Bonne Nouvelle soit annoncée à tous les enfants qui naîtraient d’Adam, sur toute la surface de la terre. C’est bon, c’est fait, voici donc le temps des épousailles qui approche. Entendez mon serviteur, Pierre, en qui j’ai mis tout mon Amour, tout mon Esprit de Vérité, l’Esprit de mon Père, pour qu’il vous annonce cet après-midi cette Bonne Nouvelle : Me voici, moi votre Seigneur, votre époux, qui vient à votre rencontre … comme je vous l’avais promis.

Réveillez-vous si vous vous êtes un peu endormis, et allez réveiller vos frères et sœurs qui se sont endormis plus profondément que vous, depuis qu’ils ne viennent plus pour recevoir en leur cœur, leur lampe, l’huile avec laquelle je remplis les vôtre, celle de mon Amour, répandu par mon Esprit, afin qu’il brûle en vous. Il leur reste encore un peu de temps, pour venir remplir leur lampe, pour pouvoir me suivre avec vous. Encouragez-les à ne pas attendre qu’il soit trop tard. Et dites leurs, que la vive flamme d’amour que j’ai allumé en leur cœur, le jour de leur baptême, elle est toujours là, couvant sous la braise, prêtre à enflammer l’huile avec laquelle ils peuvent encore remplir leur lampe, en revenant vers mon Père qui les attends dans mon Eglise, guettant leur retour.
Cette vive flamme, moi seul l’éteindrait pour toujours, dans le cœur de tous vos frères et sœurs, qui auront rejeté ce dernier appel, suivant le Prince de ce monde, que je jetterai pour toujours dans l’étang de Feu préparé pour Lui et ses anges, et tous les méchants de la terre.  Voilà mes enfants, le message que je voulais que Pierre, mon diacre, le petit frère de ma fille Thérèse, vous transmette, en ce jour de la Toussaint. Je vous demande d’être indulgent avec Lui, car il n’a fait que m’obéir.

Je le libère et vous le redonne, pour poursuivre avec lui cette célébration en mémoires de tous vos proches disparus, qui le sont pour vous, mais pas pour moi, puisqu’ils sont avec moi et mon Père, dans mon Royaume, toujours présent sur la terre, où ils ont achevé, avec l’aide de mes saints, leur sanctification, dans ce purgatoire où vous êtes vous-mêmes. N’oubliez pas ce que je vous ai dit : « je ne veux perdre aucun de ceux que mon Père m’a donné comme frères et sœurs en humanité.

Votre Seigneur, votre Père qui vous aime et qui vous bénis tous.


Dernière édition par petero le 5/11/2017, 14:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Homélie prononcée dans l'église de mon village, l'église Saint Samson   Homélie prononcée  dans l'église de mon village, l'église Saint Samson Empty1/11/2017, 22:07

salut petero, je t'ai envoyé un mp

cordialement
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MessageSujet: Re: Homélie prononcée dans l'église de mon village, l'église Saint Samson   Homélie prononcée  dans l'église de mon village, l'église Saint Samson Empty5/11/2017, 14:57

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«Je suis le Grand Roi, dit le Seigneur de l’Univers :  « prêtres, à vous cet avertissement : vous avez perverti mon alliance ».

« Et nous, le Peuple de Dieu, pourquoi nous trahir les uns les autres, profanant ainsi l’alliance de nos pères » (tiré de la première lecture, le livre de Malachie 1, 14b - 2b, 8-10)


Frères et sœurs,

Cette Parole de Dieu qu’il nous est donné d’entendre ce matin, c’est « un avertissement » que Dieu en ce jour, nous adresse à nous qui sommes ses prêtres ou diacres, car les prêtres sont aussi des diacres, et ce qui vaut pour les prêtres, vaut pour les diacres ;  ainsi qu’à vous, son Peuple, au service duquel il nous a envoyé.  L’avertissement ce n’est pas encore un jugement, un avertissement c’est un rappel sur ce qu’on ne doit pas faire, si on ne veut pas que la malédiction dont parle le Seigneur, dans cette première lecture entendue, s’abatte sur nous. Entendons bien cet avertissement.

Ne pervertissons pas l’alliance scellée par Jésus en sa chair et dans son sang. Et vous son peuple, ne profanez pas cette alliance.

Pervertir son alliance, qu’est-ce que cela veut dire ?

Pervertir l’alliance, c’est la corrompre, c’est en quelque sort détourner l’alliance de son objectif. C’est se servir de l’alliance à des fins qui ne sont pas celles pour laquelle Jésus l’a scellée. Corrompre l’alliance c’est ce que faisaient les ministres de l’ancienne alliance et que Dieu appelait : « les mauvais pasteurs », profaner l’alliance c’étaient ce que les brebis faisaient, brebis qui était appelé : des boucs.
Les mauvais pasteurs, ce sont ceux qui se paissent eux-mêmes, prennent soin d’eux-mêmes, au lieu de prendre soin des brebis que Dieu leur avait confié ; n’allant pas à la recherche de la brebis perdue, ne soignant pas celle qui était malade, mais cherchant plutôt à dominer sur les brebis. Ceux qui au lieu de glorifier Dieu, se glorifient eux-mêmes, cherchant à être bien vus, à être aux premières places. Ce sont ceux qui se prennent pour des chefs, des pères, alors que nous n’avons qu’un seul Chef et un seul Père, le Père de Jésus notre Seigneur.

nous appelons nos pasteurs « mon père », ou le pape, le Très Saint Père, c’est parce ce que celui avec qui ils servent, et avec qui ils prennent soin de la Vigne Véritable qu’Est son propre Fils, qui a fait de nous ses sarments, les membres de son Corps, c’est Dieu son Père, notre Très Saint Père. Cela, il ne faut pas que nos pasteurs, nos prêtres, l’oublient. Ils tiennent la place que Dieu le Père, avait donné à Joseph, en lui demandant de prendre soin de son Fils, Jésus, qui est vivant en nous, dans son Corps, l’Eglise, sa Sainte Famille.

Profaner l’alliance, chers frères et sœurs, qui êtes le peuple de Dieu, c’est la salir, c’est-à-dire, donner, par notre attitude, une mauvaise image de l’alliance, est ainsi faire fuir notre prochain qui vivait dans cette alliance avec nous, ou encore, rebuter  toute personne qui serait tenté d’entrer dans cette Sainte Famille de Dieu. Faire fuir, c’est par exemple, quand un membre de la communauté ne vient plus, à cause du comportement d’un autre. La parfaite image de l’alliance, Jésus nous en parle ici :  « C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres, que l’on vous reconnaîtra comme mes disciples ».

Le véritable disciple, et le prêtre et le diacre sont aussi des disciples, c’est celui en qui se reflète, Jésus. C’est celui en qui on contemple Jésus vivant en nous et nous faisant vivre par Lui. C’est celui en qui Dieu va vraiment retrouver en lui son Fils, pas l’image physique, mais dans l’amour qu’il aura pour Lui et son prochain, pour la communauté que le Seigneur lui a confié et demandé de servir, quand il est prêtre. C’est cette même image de Jésus, dans l’Amour qu’il donnait, qui doit refléter et dans les pasteurs et serviteurs du Seigneur, tout comme dans ses brebis, les fidèles que nous sommes tous.
Profaner l’alliance, c’est donner de Jésus, et de son Corps, l’Eglise,  dont nous sommes les membres, une image qui repousse au lieu d’attirer ; qui donne envie de fuir au lieu de donner envie de rester.

c’est cette image là qui prévaut en nous, cette mauvaise image, cette image défigurée de Jésus, dans l’Amour qu’il a pour l’homme, étant Lui-même la parfaite image de Dieu son Père, alors on peut déjà dire que la malédiction elle est déjà sur nous. La bénédiction, elle est sur nous, quand nous dégageons la bonne odeur de l’amour de Jésus, qui se consume dans notre cœur, à l’image de l’encens qui lorsqu’il est de bonne qualité, sent bon quand il est répandu autour de nous.

Soyons comme Marie, que l’ange salut en lui disant « je te salue Marie, pleine de grâce », c’est-à-dire « la toute gracieuses », celle en qui se reflétait la sainteté de Dieu, dont elle jouissait en ayant accueilli en son sein, le Saint des saints, qui fût déposé dans le tabernacle qu’elle était devenu.
Nous aussi frères et sœur, nous avons le bonheur d’accueillir en nous, non pas dans notre sein, mais dans notre cœur, le Sacré Cœur de Jésus, de Dieu, l’Esprit Saint devenu, le Sacré Cœur du Père, en qui demeure Jésus depuis toute éternité ; et qui désire avec son Corps, le Cœur de son Père, son Sacré Cœur, demeurer en nous, pour nous faire vivre par Lui, afin que nous soyons remplis de ses sentiments, de cet Amour de Dieu son Père dont il était rempli dans son cœur de chair, et qui se consumait en lui, le consumant d’amour.

Le Seigneur ne demeure pas dans le cœur de son serviteur, son disciple, qui pervertit son alliance ou la profane, par son comportement à l’égard de ses frères et sœurs qui lui ont été confié, qu’il sert pour que Dieu, en eux, soit glorifié dans son Amour. Il ne demeure pas non plus dans les fidèles qui profanent son alliance, en n’oeuvrant pas, par leur comportement, pour que ce même Amour que par son Esprit Saint, le Seigneur veut faire circuler entre nous, nous fasse vivre dans la fraternité et l’unité.

Le Seigneur par contre, se complaît au contraire, dans le cœur de son serviteur avec qui et par qui il va pouvoir aimer, manifester son Amour, sa douceur, à la communauté qu’il lui a donné à paître, à servir, pour la faire grandir dans l’Amour. Comme il se complaît dans le cœur de son fidèle, avec qui il va pouvoir aimer, manifester son Amour, sa douceur, à ses frères et sœurs de la communauté, à ses proches, son épouse, son époux, ses enfants, ses amis, ainsi qu’à tous ceux qui sont loin de lui pour leur donner envie de venir boire à la source de son Amour, qui jaillit de ce cœur nouveau qu’il leur a donné, son Sacré Cœur de chair, Le Sacré Cœur de son Père, donné à son Eglise.

Ce Sacré Cœur il est là, présent dans son Très Saint Sacrement, l’hostie consacré qui nous est donné à chacun, pour demeurer vivant en nous, et nous faire vivre d’Amour, par Lui et en Lui.

Je nous encourage donc, cher frères prêtres et diacres, chers frères et sœurs, à nous réveiller, comme le Seigneur, nous l’a demandé dans le message qu’il m’a demandé de vous adresser mercredi dernier dans cette église, afin qu’à l’heure où son Père s’apprêtera à entrer dans la salle de Noce, l’Eglise qu’il bâtit sur l’Apôtre Pierre et ses successeurs les papes, il retrouve en nous, ce Sacré Coeur,  rempli de son Amour, débordant de son Amour, cet Amour dont il nous a parlé dans la parabole des vierges sages et des vierges folles, et dont on manqué les Vierges folles, pour pouvoir suivre l’époux venant à notre rencontre, et qui est vivant en Lui. Afin qu’il nous trouve revêtu de la robe de noce, reçue le jour de notre baptême, sa sainteté dans l’Amour, l’image de son Fils et se dise en nous voyant : « voici mon fils qui était mort, le voilà revenu à la Vie »
Amen
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