Le peuple tzigane

Un maire tchèque critiqué pour un déménagement forcé de familles tziganes

PRAGUE, (AFP) -

Le maire chrétien-démocrate de Vsetin (est), Jiri Cunek, est sous le feu des critiques d'une partie de la classe politique et d'organisations de défense des droits de l'Homme pour un déménagement forcé de Tziganes hors de sa ville, a constaté jeudi la télévision publique tchèque CT1.
Au cours des dernières semaines, la municipalité de Vsetin (30.000 habitants) a déménagé de manière forcée quelque 120 Roms (Tziganes) vers un centre d'hébergemenent improvisé aux abords de la ville et vers de petits villages situés dans d'autres districts.
M. Cunek explique ouvertement sa politique par ses efforts visant à "nettoyer (la ville) d'un abcès, ce que les médecins font aussi".
Récemment élu sénateur, M. Cunek figure parmi les prétendants au poste de chef de l'Union chrétienne-démocrate (KDU-CSL), l'un des principaux partis politiques tchèques.
"Son action est non-éthique, non-correcte et en contradiction flagrante avec la conception gouvernementale d'intégration des Roms", a souligné jeudi la présidente de l'association Romea, Jarmila Balazova.
"Il n'est pas possible de passer sans réaction ses déclarations qui sont vraiment scandaleuses et sur lesquelles il insiste", a déclaré un autre sénateur chrétien-démocrates, Petr Pithart.
La direction de la KDU-CSL devrait se pencher sur la politique et les propos anti-tziganes de M. Cunek à l'occasion d'une conférence nationale, prévue vendredi à Prague, selon CT1.
Parmi ses quelque 10,2 millions d'habitants, la République tchèque compte une minorité de quelque 300.000 Roms, souvent victimes de discrimination selon les autorités européennes et les organisations locales de défense des droits de l'Homme.

Chère Krystyna,

C'est difficile de juger. Il manque des informations :

1° Cette commune dispose-t-elle, comme l'y oblige la loi française, d'un terrain adapté aux tziganes?

2° Ces tziganes sont-ils français ou immigrés clandestins?

3° Ces tziganes ont-ils des moeurs et une hygiène du Tiers monde ? Cette dernière question va vous choquer. Elle est pourtant très réaliste. Elle concerne les riverains.

Ils ne sont pas français, ça se passe chez les Tchèques !

Pardon...

Mais le problème est le même en France avec l'entrée de la Roumanie dans l'Europe ...

Actuellement, les autorités de l'Europe occidentale ont passé des contrats qui évitent l'immigration massive prévisible des nomades.

Elles ont peur du rejet unanime des riverains nantis et propres, à cause de la différence incroyable des moeurs...

Notre mauvaise conscience de riches ne peut lire mon message qu'avec scandale. Cependant, il ne suffit pas de se scandaliser. Qui accepterait un camp de tziganes roumains dans son champ (dans le champ des autres, il n'y a jamais de problème ).

La différence, c'est que dans les régions de l'ex-Tchécoslovaquie, les Tziganes sont tout de même chez eux historiquement. Ne pas oublier que la Bohême, c'était par là-bas (Tchéquie).

C'est vrai.

Si je me souviens bien, en France un maire populaire d'une petite municipalité avait fait raser les installations provisoires des gitans.
Est-ce que certains s'en souviennent ?

Théophane a écrit:

Si je me souviens bien, en France un maire populaire d'une petite municipalité avait fait raser les installations provisoires des gitans.
Est-ce que certains s'en souviennent ?

Il avait été condamné, bien qu'il se soit appuyé sur une déclaration d'insalubrité grave (le camp était abandonné).

L'extrême droite slovaque va coopérer avec les Tziganes

Le Parti national slovaque (SNS, extrême droite) qui participe au gouvernement slovaque depuis juin, a signé un accord de coopération avec les représentants des Tziganes en Slovaquie, a annoncé jeudi la vice-présidente du SNS, Anna Belousovova.
Le but est de "contribuer à ce que les Roms participent activement à l'amélioration de leur statut social", a-t-elle expliqué, au cours d'une conférence de presse conjointe avec le président du Parlement des Roms en Slovaquie, Ladislav Fizik.
Ce dernier, qui préside cette association qui réunit plusieurs partis politiques et organisations non-gouvernementales roms, s'est dit content d'avoir "trouvé un allié qui nous a compris.
Nous, les Roms, nous devons comprendre que nous devons nous mêmes faire quelque chose pour vivre mieux", a-t-il dit.
Le leader du Parti national slovaque, Jan Slota, est sonnu pour ses thèses anti-hongroises.
Le SNS fait partie de la nouvelle coalition gouvernementale du Premier ministre de gauche Robert Fico, au pouvoir à Bratislava depuis les dernières élections législatives de juin.
Depuis son entrée dans la coalition gouvernementale, le SNS a déjà plusieurs fois officiellement condamné toute manifestation d'intolérance ethnique en Europe et tout acte de violence contre les minorités de Slovaquie.
La Slovaquie abrite une importante minorité tzigane, évaluée à un demi-million de personnes, soit un dixième de la population du pays (5,4 millions d'habitants), qui pour la plupart vit dans des conditions très difficiles.

BRATISLAVA, (AFP)

Des Tziganes tchèques protestent contre un responsable chrétien-démocrate

Des Tziganes tchèques ont annoncé mardi qu'ils se rassembleraient samedi à Brno, dans l'est de la République tchèque, pour protester contre la candidature d'un maire controversé à la présidence de l'Union chrétienne-démocrate (KDU-CSL).
Jiri Cunek, maire de la ville de Vsetin, dans l'est, est critiqué pour avoir décidé le déménagement forcé de Tziganes hors de cette ville. La manifestation aura lieu en marge d'un congrès de la KDU-CSL, formation centriste qui doit élire samedi sa nouvelle direction, a indiqué Edita Stejskalova, de l'organisation non-gouvernementale "La Volonté du Droit".
La municipalité de Vsetin (30.000 habitants) a récemment déménagé de manière forcée quelque 120 Roms (Tziganes) vers un centre d'hébergemenent improvisé aux abords de la ville et vers de petits villages situés dans d'autres districts.
M. Cunek a déclaré qu'il avait voulu "nettoyer (la ville) d'un abcès, ce que les médecins font aussi".
"Je suis surprise de constater combien de gens m'appellent pour dénoncer ce comportement allant contre les principes du christianisme", a déclaré Mme Stejskalova.
La protestation, à laquelle doivent participer plusieurs dizaines de Roms, sera "pacifique", a-t-elle dit.
Elu sénateur fin octobre, M. Cunek a de bonnes chances de prendre les rênes de la KDU-CSL, estiment les politologues à Prague.
Les deux autres candidats à la présidence du parti sont Vlasta Parkanova, ex-ministre de la Justice, le sénateur Adolf Jilek et l'ancien député Jiri Karas.
Parmi ses 10,2 millions d'habitants, la République tchèque compte une minorité de quelque 300.000 Roms, souvent victimes de discrimination selon les autorités européennes et les organisations locales de défense des droits de l'Homme.

PRAGUE, (AFP)

Et je rappelle que dans ces régions tchèques, ils sont chez eux.