Extrait de la lettre du Conseil permanent des évêques de France : « Dans un monde qui change retrouver le sens du politique »

« Dans un monde qui change retrouver le sens du politique »

Sortie en librairie d’une lettre du Conseil permanent



« Si nous parlons aujourd’hui, c’est parce que nous aimons notre pays, et que nous sommes préoccupés par sa situation ». Les évêques prennent la parole parce que les catholiques, citoyens à part entière au milieu de leurs contemporains, ne peuvent se désintéresser de ce qui touche à la vie en société, la dignité et l’avenir de l’homme. Ils s’adressent à tous les habitants de notre pays parce qu’il est fragilisé. Et que c’est ensemble que nous pourrons nous atteler à le refonder.

Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France publie une lettre en 10 points adressée aux habitants de France. Tout en proposant un constat et une analyse  cette lettre pointe et suggère des voies pour redonner sens à notre société.

À l’aube d’une année électorale ce texte suscite des questions sur des sujets de fond et notamment sur la politique dans notre pays. Il ne s’agit pas de prendre parti mais de prendre le parti d’une société qui ferait une pleine place à l’Homme.

Extraits

1.      Retrouver le sens du politique

… La crise de la politique est d’abord une crise de confiance envers ceux qui sont chargés de veiller au bien commun et à l’intérêt général…

2.      Une société en tension

…La contestation est devenue le mode de fonctionnement habituel, et la culture de l’affrontement semble prendre le pas sur celle du dialogue…

3.      Ambivalences et paradoxes

…Le contrat social, le contrat républicain permettant de vivre ensemble sur le sol du territoire national ne semble donc plus aller de soi. Pourquoi ? Parce que les promesses du contrat ne sont plus tenues. Il a besoin d’être renoué, retissé, réaffirmé. Il a besoin d’être redéfini…

4. Un contrat social à repenser

…Les valeurs républicaines de « liberté, égalité, fraternité » souvent brandies de manière incantatoire, semblent sonner creux pour beaucoup de nos contemporains sur le sol national….

5. Différence culturelle et intégration

…Il convient donc pour l’avenir de notre société de redéfinir ce que c’est d’être citoyen français, et de promouvoir une manière d’être ensemble qui fasse sens…

 6. L’éducation face à des identités fragiles et revendiquées

…Plus que d’armure, c’est de charpente que nos contemporains ont besoin pour vivre dans le monde d’aujourd’hui…

 7. La question du sens

…Depuis une cinquantaine d’année, la question du  sens a peu à peu déserté le débat politique…

 8. Une crise de la parole

…Entre le « ras-le bol » de ceux qui n’y croient plus et se désintéressent de la vie publique, et ceux qui, pleins de colère, veulent renverser la table et se tourner vers les extrêmes, la marge de manœuvre est de plus en plus étroite pour relégitimer la parole publique…

 9. Pour une juste compréhension de la laïcité

…La laïcité de l’État est un cadre juridique qui doit permettre à tous, croyants de toutes religions et non-croyants, de vivre ensemble…

 10. Un pays en attente, riche de tant de possibles

…Les enjeux écologiques et environnementaux sont en train de transformer en profondeur nos conceptions de la vie en société, et nous tournent vers des attitudes de simplicité, de sobriété, de partage…

http://www.eglise.catholique.fr/espace-presse/communiques-de-presse/428281-sortie-en-librairie-dune-lettre-du-conseil-permanent-dans-un-monde-qui-change-retrouver-le-sens-du-politique/

C'est un peu le chant de requiem d'une génération qui passe ?

Ca me fait penser à l'impuissance de la génération des jeunes de 1918 lorsqu'il y eu mai 68...

Arnaud Dumouch a écrit:

C'est un peu le chant de requiem d'une génération qui passe ?

Ca me fait penser à l'impuissance de la génération des jeunes de 1918 lorsqu'il y eu mai 68...

En quoi ce serait un requiem, M. Dumouch?

Je ne trouve malheureusement pas le texte en entier, mais j'y voit l’intention:

Citation :

À l’aube d’une année électorale ce texte suscite des questions sur des sujets de fond et notamment sur la politique dans notre pays. Il ne s’agit pas de prendre parti mais de prendre le parti d’une société qui ferait une pleine place à l’Homme.

Promouvoir une société plus humaine serait une revendication d'un autre âge?

Je croyais que c'était la fonction d'un chrétien, de revendiquer la dignité de la vie humaine, de la défendre et de la protéger...

Quel est le message que vous voudriez entendre le la part des Évêques, qui serait plus actuel au niveau du message du Christ?

Quel devrait-être leur message alors selon vous?

J'ai trouvé l'intégrale du texte:

«  DANS UN MONDE QUI CHANGE, RETROUVER  LE SENS DU POLITIQUE »

Citation :

Conclusion

Il y a de la tristesse dans notre pays aujourd’hui. Tristesse de se voir ainsi, et de ne pas arriver à se rassembler pour l’élan dont il est capable, alors même que les épreuves et les incertitudes demandent que nous nous retrouvions.

Il y aussi le risque de ne plus voir notre vie en société que négativement, oubliant combien nous avons de la chance de vivre dans ce pays, et que beaucoup envient nos conditions de vie. Allons-nous continuer à nous désoler, à nous opposer, à ne plus croire à nos capacités, mais aussi à ne plus voir tout ce qui, le plus souvent silencieusement, fait de manière bonne et heureuse la vie de ce pays : le travail bien fait, la disponibilité auprès de ceux qui souffrent, la vie de famille...?

Il y a beaucoup de richesse cachée dans les cœurs, et de l’espoir qui vient de l’action de beaucoup. Et pour nous chrétiens, il y a l’invincible espérance que nous donne le Christ d’une lumière qui l’emporte sur toutes les obscurités.

Alors, allons-nous encore laisser passer les années sans nous situer à hauteur des enjeux de responsabilité et de sens que la vie en commun nécessite ? Sommes-nous prêts à regarder les choses en face et à en tirer toutes les conséquences pour nos conduites personnelles et collectives ?

Chacun, à son niveau, est responsable de la vie et de l’avenir de notre société. Cela demandera toujours courage et audace. Des qualités qui n’ont jamais déserté le cœur de notre pays. Ces quelques réflexions qui sont loin d’être exhaustives veulent contribuer au débat et appellent à être discutées, prolongées, affinées.

A partir de ce texte, nous voudrions vous inviter à prendre la parole, à échanger avec d’autres, y compris non-chrétiens, sur les enjeux de notre vie en société. Nous pensons que les vraies solutions aux problèmes profonds de notre époque ne viendront pas d’abord de l’économie et de la finance, si importantes soient-elles, ni des postures et gesticulations de quelques uns.

Elles viendront de cette écoute personnelle et collective des besoins profonds de l’homme. Et de l’engagement de tous.

Il y a matière à réflexion, il me semble...

L'assoiffé a écrit:

Promouvoir une société plus humaine serait une revendication d'un autre âge?

Mais non ! C'est un super projet. Et moi, je suis comme Miss France et comme ces trois ou quatre évêques : Je suis pour la paix entre les hommes. Je trouve que la guerre, c'est mal.

Vous ne trouvez pas que ce texte, signé par une quelques évêques et d'initiative du secrétaire de la CEF, ouvre des portes ouvertes ? Dommage que le nom de Jésus n'y apparaisse plus (ah si, une fois en dernière page). Peut-être nos évêques sont-ils en chemin vers l'intégration laïque dans ce monde multi culturel ?

Arnaud Dumouch a écrit:

Mais non ! C'est un super projet. Et moi, je suis comme Miss France et comme ces trois ou quatre évêques : Je suis pour la paix entre les hommes. Je trouve que la guerre, c'est mal.

Vous ne trouvez pas que ce texte, signé par une quelques évêques et d'initiative du secrétaire de la CEF, ouvre des portes ouvertes ? Dommage que le nom de Jésus n'y apparaisse plus (ah si, une fois en dernière page). Peut-être nos évêques sont-ils en chemin vers l'intégration laïque dans ce monde multi culturel ?

En fait, c'est 2 fois «Christ».  À la page 1 et à la page 14.  Et il y a le mot «christianisme» à la page 7.

C'est quoi, vous, votre projet?

Vous voulez faire un mur entre votre pays et le Mexique, vous aussi?

Il y a déjà quelqu'un qui y a pensé avant vous.

Et il ne se fera pas, il va mettre son pays en faillite s'ils laissent faire le mégalomane narcissique...



PS: J'aime mieux Miss France. Elle est plus jolie que Marine.

En tout cas, il me semble que les défis sont plus grand que cela. Mais ce discours est fort gentil.

Je n'aime pas du tout la politique!

Et parlerait-il aussi des 32 ou 35 prêtres pédophiles protégés voire exfiltrés par des évêques???

Elise Lucet et ses sujets polémiques.

Elle aurait du traiter des efforts immenses. Quant à dire que le Cardinal Barbarin a protégé : il me semble au contraire que son cas a été lavé par la justice il y a moins qu'un an.

Pour un cas seulement...

Eh bien , faites part de votre écoeurement au Conseil Permanent et communiquez-nous ensuite les éléments de sa réponse , Adamev .

Ce forum n'a pas la prétention de justifier tout seul tous les torts de l'église catholique romaine .

adamev a écrit:

Pour un cas seulement...

Pour tous les cas. Même le pape François vient de demander que tous ces prêtres coupables ne soient pas systématiquement réduit à l'état laïc et que ceux qui se retirent définitivement dans un couvent clôturé puissent rester prêtre.

C'est qu'il y a parfois une maladie là-dessous, beaucoup de repentir et une incapacité de gérer des pulsions. C'est donc au cas par cas et l'Eglise et n'a pas à mise en demeure d'être plus dure que la loi civile elle-même. L'Eglise, une fois la peine accomplie, doit pouvoir décider d'interdire tout contact de ces prêtres avec un ministère, sans les bannir complètement.

La société fait pareil (soins psy etc).

A faire de grands écarts il faut être sérieusement entrainé.

adamev a écrit:

A faire de grands écarts il faut être sérieusement entraîné.

Regardez ce que donne un comportement impitoyable et sans discernement :

Un prêtre est mort, victime de la rumeur (6 mn)
https://youtu.be/jVO2BmFPUjU
Par Arnaud Dumouch le 30 août 2016
Le Père Philippe Dockwiller (43 ans) enseignait la théologie et la littérature à la Catho de Lyon depuis 2007 et vivait au couvent dominicain de La Tourette (Rhône). Sa communauté, qui l'avait toujours soutenu et entouré dans son épreuve, s'est montrée bouleversée et l'a exprimé lors de ses funérailles. Elle n’a pas souhaité préciser les circonstances de son décès.
Le P. Philippe Dockwiller avait été mis en examen et libéré sous contrôle judiciaire le 4 mars 2016, à la suite d’une plainte de la famille d’un adolescent de 14 ans. Le père de cette famille l’accusait d’agression alors que le religieux avait eu un jour à garder l’enfant. Il avait été alors suspendu de ses fonctions, tant pastorales que dans l’enseignement. L’adolescent s'était ensuite rétracté.
Ses proches affirment qu’il a toujours rejeté les accusations. "Philippe a toujours dit qu’il était innocent". "On ne saura jamais désormais s’il l’était", regrette le P. Michel Lachenaud, prieur provincial de la province dominicaine de France. Le Journal "La croix" qui avait sans précaution relayé des informations à charge, s'est excusé puis a exprimé ses profonds regrets. Cette vidéo pour créer un électrochoc.

Et ce à cause des adamev and co qui sont tellement heureux de pouvoir taper sur l'Eglise. Ah ils prennent leur pied! Et ils se croient justes!
Là ils ne sont pas présumés innocents nos pretres! Bref les adamev and co violent leurs droits de l'homme

Les prêtres pédophiles, c'est HS.

Alors, zip....

Pour ma part, ce texte est sur un sujet bien précis. Que doivent faire les catholiques sur la scène politique.

C'est une invitation à y réfléchir, car beaucoup semble s'en laver les mains.

Et la réflexion est portée vers les paroisses, pour qu'elles fassent aussi une réflexion avec les communautés locales.

Mais bon, si on veut les premiers titres des journaux à polémiques, c'est évident que ce n'est pas avec ça qu'on réussira.

Et ce n'était pas le but.

L'analyse «multiculturelle» que vous faites, c'est une invitation à réfléchir sur ce qu'est la France aujourd'hui et comme vous pouvez vivre ensemble dans le contexte actuel, sans que tout explose. C'est la même problématique dans tous les pays occidentaux, d’ailleurs.

Il n'y a pas la réponse dans la question.

Et évidemment, la guerre ne fait pas partie de la solution proposée.

C'est vrai que c'est étonnant, n'est-ce pas?

Et c'est vrai que c'est gentil.

La lettre du Conseil permanent des évêques de France, jugée "gentille"... C'est à pleurer. Je devine que le programme du Mouvement Bleu Marine vous fait plus "tripper", c'est plus "couillu".

Moi qui ai quitté l'Eglise Romaine, je pleure pourtant sur elle de vous compter comme paroissiens. Mais dans le même temps, vous me confortez dans ma décision.

Il ne faut surtout pas " deviner " . En matière d'opinions politiques , il faut demander et l'interlocuteur n'est pas obligé de répondre .

Ce n'est pas pour rien que le vote est secret .

Marc Hassyn a écrit:

La lettre du Conseil permanent des évêques de France, jugée "gentille"... C'est à pleurer. Je devine que le programme du Mouvement Bleu Marine vous fait plus "tripper", c'est plus "couillu".

Moi qui ai quitté l'Eglise Romaine, je pleure pourtant sur elle de vous compter comme paroissiens. Mais dans le même temps, vous me confortez dans ma décision.

Je sais pas ce qu'aurait été une lettre plus "couillu" du CEF...

Et vous ne devriez pas mêler les choses. Ce n’est pas parce que quelqu'un donne son opinion sur un forum que vous devez juger l'ensemble de l’œuvre de l'Église catholique mondiale sur la seule base de cette opinion, M. Hassyn...

Je ne comprends pas ce qui est reproché à cette invitation à réfléchir aux catholiques français, et je ne comprends pas les interventions ci-haut, et je ne vois pas qui fait un réquiem.

M. Dumouch ne nous a pas dit ce qu'il s'attendait du CEF comme prise de position en politique...

L'implication politique concrète des catholiques doit être réfléchie en communauté, et je suis certain qu'elles ne seront pas de l'ordre de s'étriper entre concitoyens français.

Il me semble.

IL est clair que depuis que Arnaud s'est fait virer comme un malpropre par la hiérarchie catholique, il nourrit une rancoeur ou de l'amertume (appelez cela comme vous voulez) qui l'amène a adhérer à la doctrine dominante xénophobe.
C'est vraiment triste à lire. Il fut un temps où il était beaucoup plus tempéré.

J'ai toujours comparé la doctrine de M Lepen au péché.
Car comme lui, il est attirant et on a le sentiment que ça serait un soulagement de se laisser aller à détester son prochain... Mais comme le péché, une fois qu'on l'a pratiqué il ne nous reste que de l'amertume dans le coeur.
Un mal être qui nous amènera soit à s'enferrer plus profondément dans ce péché, soit à la repentance.
Pourvu que ceux qui adhèrent à cette idéologie aient la clairvoyance que cela n'est une solution pour personne, ni pour eux, ni pour les autres....

Hillel31415 a écrit:

Spoiler:

Votre analyse "psychanalytique" est absurde. Les évêques de France n'y sont pour rien. L'archevêque de Malines Bruxelles m'a défendu avec une grande énergie et loyauté et ce sont des frères des écoles chrétiennes qui ont contourné son autorité.

Cher Hillel,

Je vais résumer mon regard sur les tristes Conférences épiscopales occidentales vieillissantes et sans vocations, qui se sont permises, l'année dernière, de traiter avec paternalisme et condescendance les évêques africains dont les Eglises ferventes sont pourtant pleines de fécondité :

Spoiler:

On a eu un exemple magnifique hier du caractère gériatrique (l'expression est choisie) de nos conférences épiscopales, dans l'émission provocatrice d'Elise Lucet sur la pédophilie dans l'Eglise. L'évêque délégué pour répondre (Monseigneur Crépis) a répondu à Elise Lucet, à propos des initiatives concrètes prises depuis 15 ans contre la pédophilie :

Citation :

"Nous avons agi avec énergie. Nous avons tout de même publié une brochure sur le risque de la pédophilie".

On aurait aimé que, pour répondre à Elise Lucet, une énergie vitale comme celle-ci soit déléguée par la Conférence épiscopale :


PÉDOPHILIE : LA COLÈRE DE L’ABBÉ GROSJEAN
http://www.padreblog.fr/pedophilie-colere-de-labbe-grosjean

On devrait envoyer les rédacteurs de cet ouvrage faire un stage chez les évangéliques!
Ou les foutre à la porte!

Arnaud Dumouch a écrit:

• Lire ou relire le texte du conseil permanent des évêques de France : « Dans un monde qui change retrouver le sens du politique » ;
  
  
• Pour aller plus loin , en vue de votre propre discernement politique, pour qu’il ne soit pas dicté que par la passion ou les habitudes, de vous poser « la seule question qui mérite d’être posée […] : qu’est-ce qui fait qu’une vie mérite d’être donnée aujourd’hui ? Pour quoi suis-je prêt à donner ma vie aujourd’hui? »
  
  
• Oser les questions voire les interpellations, les échanges et les débats, mais de renoncer tant à la dictature de la passion qu’au dénigrement du politique et de la politique, et de ceux qui pensent autrement que vous ;
  
  
• Prier pour les candidats et les partis politiques engagés dans la campagne. Ne serait-il pas opportun que dans chaque paroisse du diocèse, à chaque messe dominicale d’ici les élections, une intention de prière à ce sujet trouve sa place dans la prière universelle ?
  
  

Je ne vois pas ce qu'il y a de gériatrique dans ce texte.

Lire le document, se faire une opinion politique sur les bases de de «Pour quoi suis-je pêt à donner ma vie aujourd'hui?»
en renonçant à la dictature de la passion, du dénigrement du politique, et de ceux qui pensent autrement que nous.

Prier... et agir à tête froide.

C'est plutôt chrétien comme recommandation.

Voici la réflexion d'un de ces groupes dont on m'a fait part, en lien avec l'attentat en Angleterre:

«Allons nous vivre dans la peur ? ce qui s'est passé arrivera un jour chez nous (il y a un an, c'était à Bruxelles), comment voir cela en tant que chrétiens ?

«les forces du mal ne nous diviseront pas» et «ne nous laissons pas intimider» ont été les paroles de je ne sais qui à Londres.

Ils se sont demandé «et nous ? nous allons nous laisser intimider, ne plus sortir de nos maisons ? nous allons voir en chaque faciès un terroriste ?»

«Evidemment, ces tueurs sont passés peut-être par chez nous pour aller tuer là-bas, il y en aura encore.»

Un silence de plomb qui a duré quelques minutes a suivi et quelqu"un a proposé d'en rester là et de dire une prière pour la paix.

Quelques participants l'ont faites d'abord, avec des mots venant du cœur, quelqu'un a entonné le"Notre Père" et a demandé, en signe de paix, que l'on se donne la main pendant le chant.

Fin de citation.

La réponse n'est pas dans la question. Mais c'est la démarche que font des gens en paroisse. Vous voyez ça où, vous dans le débat public actuel?

Rien de gérontologique là-dedans...!?!

PS: Pour la pédo, je répète que c'est HS. Qu'ils soient dénoncés et mis en prison comme tous les autres membres de la société. Vous vous êtes posé la question de où sont les pédo aujourd'hui? Où sévicent-t-ils présentement? Vous allez voir une autre direction.

Arnaud Dumouch a écrit:

Mgr Leborgne évoque « des crispations extrêmes »

Au royaume des aveugles, il serait pas Roi lui ?

Ray a écrit:

Bonne idée. Merci...

L'assoiffé a écrit:

Je ne vois pas ce qu'il y a de gériatrique dans ce texte.  

L'adjectif "gériatrique" portait sur l'intensité digne d'une maison de retraite des réponses de Mgr Crépy à Elise Lucet concernant le scandale de la pédophilie en France.

Pour ce texte, j'ai employé le terme de "mou et consensuel", digne d'une commission formée à l'ENA.

Arnaud Dumouch a écrit:

C'est un peu le chant de requiem d'une génération qui passe ?

Ca me fait penser à l'impuissance de la génération des jeunes de 1918 lorsqu'il y eu mai 68...

Vous avez raison.

Vous avez utilisé le terme «requiem», qui veut dire:

requiem , nom masculin

Cérémonie religieuse chrétienne qui consiste à célébrer et honorer la mémoire d’un défunt lors de son enterrement ou pour une messe de souvenir.

On est dans dans des recommandations à réfléchir selon une formule passé date (souvenir). Donc des vieux remèdes à un nouveau problème. C'est bien ce que vous vouliez dire?

si je comprends bien ce que vous dites: Réfléchir à trouver une solution pacifique à un nouveau problème explosif est une formule passé date.

J'ai pigé?

Oui, cette commission épiscopale et son discours semble venir d'hommes qui ont cessé de comprendre le monde et en sont restés aux années 1980...

Mais ce qu'il y a de pire, c'est la quasi absence de l'élan transfigurateur de la foi. Comparez avec les discours de saint Jean-Paul II à la France.

Espérance s'est fâchée de mes prises de position sur ce message.

Et pourtant, où sont les vrais problèmes de la France selon un regard chrétien ? N'est-ce pas l'apostasie et le malheur qui va avec : un enfant sur 5 avortés, des milliers de suicides par an tant l'angoisse est partout, des divorces qui déchirent les familles, l'impression de ne même plus avoir d'identité, de racines, d’ancêtres, des personnes âgées qui meurent seules.

C'est un monde matériellement heureux et spirituellement en mort d'inanition.

Finalement, la Belgique n'est que le reflet en pire de cet état avec aujourd'hui, l'Université CATHOLIQUE de Louvain qui, cherchant le même consensus, vient de désavouer un professeur de philosophie qui voulait faire réfléchir ses étudiants sur le sujet suivant : "Et si l'avortement était la mise à mort d'un innocent ? "

Et Adamev, le FM de ce site d'applaudir en dissertant sur la nécessaire "neutralité du service public".

Qu'en pensez vous ?

Arnaud Dumouch a écrit:

Pourquoi ne suis-je pas enthousiaste face à ce document ?

Ce n'est pas la première fois qu'une "commission" produit ce genre de document forcément "consensuel". Pas de rancune de ma part du tout là-dessous. C'est juste que je sais ce qu'est une "commission". Des paroles fortes ne peuvent sortir que d'un évêque individuel. En effet, par définition, si ses paroles sont fortes, il sera seul. 

Ainsi, un évêque "seul", un "Domini Canes"  parlerait en terme de "un enfant sur 4 avorté, d'écroulement de notre démographie, de disparition de notre envie même de vivre. Il parlerait en termes d'un couple sur deux qui divorce, en terme d'orgueil qui ne réfléchit plus au sens de cette vie, qui se contente de trouver le bonheur dans la consommation, et qui du coup meurt de plaies intérieures." 

Bref, un évêque seul ne sortirait pas un jus tiède fait de "diversité heureuse", une sorte de document digne d'Alain Juppé... 

Mais ce n'est que mon avis ... 

Tout à fais juste une fois de plus. Même si je ne suis pas grand chose, vous avez tout mon soutien.

Finalement, la Belgique n'est que le reflet en pire de cet état avec aujourd'hui, l'Université CATHOLIQUE de Louvain qui, cherchant le même consensus, vient de désavouer un professeur de philosophie qui voulait faire réfléchir ses étudiants sur le sujet suivant : "Et si l'avortement était la mise à mort d'un innocent ? " Et Adamev, le FM de ce site d'applaudir en dissertant sur la nécessaire "neutralité du service public".

Si le titre de ce sujet est le bon alors l'U de Louvain a raison contre ce prof car sa présentation du sujet est tendancieuse, biaisée, hypocrite.... Ce qui me semble être la bonne formulation aurait été : Pour l"église romaine et les pro-vie l'avortement est la mise à mort d'un innocent. Pour la LoiXXX (belge) et les pro-avortement c'est pour la femme un droit à être mère quand elle le désire et à être libre de son corps. Y a t-il une synthèse possible entre ces deux conceptions?

Libre alors aux élèves de répondre en fonction de leurs convictions, du droit religieux et civil, des faits et de la condition dans laquelle se trouvent les femmes face à une grossesse non désirée.

Il ne s'agit pas là de neutralité du service public mais de neutralité des enseignants et des enseignements.

Il y a dans votre conception de l'enseignement quelque chose qui semble vous échapper...

Une université catholique n'a pas de devoir de neutralité.

De même pour l'université athée.

La neutralité ne s'applique qu'aux écoles publiques.

J'ai reçu un mot d'Espérance qui s'étonne que je laisse, dans ce sujet, critiquer le Magistère, et que je le fasse moi-même.

Je lui ai mis ce mot :

Citation :

Une position politique de la conférence des évêques d'un pays n'est pas le Magistère. Tu devrais le savoir depuis le temps que tu suis ce forum.

Le Magistère vient du pape ou d'un Concile uni au pape lorsqu'ils parlent d'une doctrine universelle du salut

(pas lorsqu'ils parlent d'un aspect particulier de la politique). La critique sur les conférence épiscopales et la façons de plus en plus manifeste dont elles neutralisent les voix fortes présentes parmi elles vient de Benoît XVI lui-même.

Arnaud Dumouch a écrit:

Une université catholique n'a pas de devoir de neutralité. De même pour l'université athée.
La neutralité ne s'applique qu'aux écoles publiques.

Bien sûr que si! La neutralité s'applique dans tous les cas où les établissements d'enseignement remplissent une mission de service public et reçoivent pour cela des subventions publiques. De plus la neutralité est une des composantes de la déontologie de l'enseignement et des enseignants.
J'ai fait toutes mes études primaires et secondaires auprès d'instits et de profs communistes et anciens résistants (nous le savions tous). Jamais je n'ai entendu la moindre allusion à leurs opinions ou faits de guerre.

Quand bien même la neutralité absolue n'existe pas... il existe un devoir d'objectivité.

Je ne comprends plus . Le " coin admin " serait-il lisible par tous les forumeurs ? Si non , pourquoi supprimer ?

Deuxièmement , ne faut-il pas laisser se faire le débat autour du reportage d'Elise Lucet sur la continuation affirmée du système de protection des prêtres pédophiles ?
Mon épouse anticléricale m'a sorti : " Comment peux-tu encore aller à la messe tous les jours après avoir visionné cela ? " .

Arnaud avait mis ce fil à la poubelle le temps que je revienne, c'est tout. Et la poubelle est dans le "coin admin".

Je n'ai pas vu le reportage d'Elise Lucet, j'aimerais plutôt que l'on réfléchisse à ce que l'on veut pour nous, nos enfants et petits enfants.

Dans mon secteur pastoral, voici le programme depuis à peu près la Toussaint : notre diacre nous guide et rapporte ensuite ce qui s'est dit dans notre paroisse au secteur pastoral :

- les valeurs fragilisées : liberté, égalité, fraternité
 
- crise de confiance
 
- l'effet internet (et des forums : ça c'est moi qui l'ai rajouté)
 
- lutter enfin contre le chômage (et les "chômeurs professionnels")
 
- une identité ouverte : le christianisme peut partager son expérience d'accueil et d'intégration de la population
 
- l'héritage chrétien
 
- un projet européen : peut-on vivre seul en dehors de l'Europe
 
- une laïcité ouverte : le respect de chaque religion
 
- Laudato Si'